Aller au contenu

Asha31

Membres
  • Compteur de contenus

    8782
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Asha31

  1. Intéressant de mon côté, mon père ça a été 20 ans de sa vie la gestion des groupes et la sécurité, et il a vraiment un regard à la fois affûté et complaisant sur le maintien de l'ordre (autant dire qu'on a souvent des échanges assez frais sur le sujet ) Mais alors pour le coup il a halluciné à Lisbonne, il a trouvé les flics inutilement tendus, désorganisés , je pense que leur histoire de grève leur a fait organiser ça avec le cul, et dans le doute ils en ont fait beaucoup trop, au point de devenir abusifs et intimidants.
  2. Son bilan est pas fou sur ce match (avec toute l'indulgence qui va bien vu sa jeunesse). Il a essayé sur corner de s'imposer deux ou trois fois mais c'est toujours laborieux, et puis sa défense prend clairement l'initiative à chaque fois, ce qui fout le bordel. Je suis surtout emmerdé sur les ballons en profondeur adverses, souvent sur des passes trop longues il doit le lire et anticiper pour venir les chercher aux abords de sa surface, et il laisse ses défenseurs couvrir et du coup prendre la pression. J'ai l'impression que ses boulettes avec les espoirs sur ce type d'action l'ont rendu hésitant... Bref, il apprend, mais face à une telle opposition, un gardien plus autoritaire et expérimenté aurait fait du bien.
  3. Laisse moi deviner: t'as eu droit à des flics sympa et souriants ?
  4. Alors, par où commencer … ? Comment choisir , dans le tourbillon des souvenirs, des images , des rencontres faites sur ces trois jours à Lisbonne ? Comment rendre dignement compte des émotions, des chants, des moments partagés autour de cette même passion qui nous anime ? Nous sommes partis en groupe, un cousin, un ami et mon vieux, que j’ai péniblement convaincu après plusieurs jours de combat de nous accompagner, lui qui allait au stade depuis ses 7 ans, mais qui n’avais jamais vécu un déplacement. Mais pouvais-je réellement vivre ce moment autrement qu’avec la personne qui m’a transmis l’amour du maillot violet ? Aucun d’entre nous n’avait jamais vu Lisbonne, et ce fut une magnifique découverte. Je vous rassure , je ne vais pas jouer les agences de voyage, mais je conseille à tout ceux qui n’ont pas eu cette chance d’aller un jour visiter cette ville qui a son rythme bien à elle, une identité claire et indéfinissable, entre douceur et passion, une ville colorée, joyeuse, magnifique à visiter, où l’on découvre sans arrêt , sans pour autant ne jamais s’y sentir vraiment perdu… Mais parlons de ce qui nous intéresse, le Tef, point de départ de ce voyage , après une douce et folle nuit de victoire en coupe il y a bientôt un an… Déjà, dans l’avion, on se reconnaît entre supporters, les clins d’oeil et remarques fusent. Puis, une fois arrivée à destination, il suffira pendant le séjour de porter son regard dans les rues, les restaurants, prés des monuments, pour deviner des petites touches de violet, là une écharpe, ici un maillot, des sourires échangés, des regards entendus : rendez-vous jeudi soir … Je n’ai pas le temps ici de raconter les dizaines d’anecdotes vécu autour du TFC à Lisbonne, mais elles furent nombreuses et mémorables : pêle-mêle , ce serveur qui voit nos écharpes et nous offre l’apéritif , tout sourire, en montrant fièrement un dragon tatoué sur son bras : un fan de Porto, qui est ami de tous les adversaires de Benfica. Ces chauffeurs d’Uber, ces commerçants qui parlent immédiatement et spontanément du match à venir, pour gentiment chambrer et annoncer une victoire facile si ils sont du Benfica, ou bien avide d’informations afin de savoir si l’on peut gagner contre l’adversaire honni si ils sont fans du Sporting … Et bien sûr toutes les rencontres entre supporters, les chants qui partent dans les bars, les « se canto » dans les rues ….Plus généralement, une ville qui vibre passionnément pour le football , où n’importe quel habitant peut soudainement s’interrompre en voyant une écharpe , un maillot, pour venir parler de son amour pour son club, son stade, partager ses impressions, ses ressentis. La sensation de retrouver un vrai football passion, populaire,une chose que l’on a peut-être un peu oublié : le foot peut rassembler. Mais venons-en à ce qui nous intéresse, le jour du match. Déjà, en descendant la rue qui mène à la place principale de la ville où le rendez-vous était fixé, les frissons en entendant les premiers chants, en voyant une place presque entièrement violette, les bars alentours bondés de la joyeuse et enthousiaste communauté violette qui a bel et bien répondu présent. Partout , ça discute, ça rigole, ça échange les anecdotes et les bonnes adresses. Comme si une gigantesque famille se retrouvait à nouveau, après Paris, Liverpool ou Linz, sous le regard intrigué et amusé des Lisboètes, presque étonnés de voir que des milliers de fan puissent amener joie et bonne humeur dans leur ville. Je passerai sur le départ pour le stade, accompagnés par une police locale tendue, sur le qui-vive, et franchement désorganisée. Le métro de Lisbonne est viola, partout ça chante , la température monte . Arrivé au stade, on prend une claque : le stadium est une belle enceinte, mais le Stade de la Luz est un temple, un parc d’attraction à la gloire du grand Benfica. Si il fallait nous le rappeler, le petit club, c’est nous. Et on en vient au moment le plus désagréable du séjour : Nous voilà en bloc dense, entourés de CRS tendus et entièrement équipés, à passer au compte-goutte pour des fouilles abusives (je confirme malheureusement tout ce qui a été relaté ), ou comment créer les conditions d’un incident avec des supporters pourtant irréprochables … Bref, une fois enfin dans l’enceinte, les sourires reviennent au moment de grimper la cage d’escalier qui mène au parcage, on se sent forts et unis, les chants se lancent et raisonnent. Jusqu’au parcage donc, et la deuxième claque de la journée : rassemblée ainsi, on mesure la marée humaine qui a déferlée depuis la ville rose, dans un stade superbe, une pelouse sublime. Tandis qu’une énorme baffle crache une musique commercial à fond pour tenter de couvrir les chants toulousains, on applaudit nos joueurs à l’échauffement, on échange les pronostics : ne pas en prendre trop, rester en vie pour le retour, voilà le mot d’ordre. On admire le tour d’honneur de l’aigle du Benfica, tout en constatant que malgré les 50 000 supporters adverses présents, la ferveur et les chants sont clairement violets. Sur le terrain, on assiste comme attendu au meilleur du TFC Novelien : une équipe organisée, en place, dominée certes, mais qui ne semble jamais se complaire dans la posture de la victime annoncée : la défense est impériale, tout le monde est à sa tâche,les joueurs du Benfica tournent en rond sans vraiment trouver des solutions, Restes est au chômage technique et on peste sur les transitions toulousaines qui ne vont pas au bout, tant on sent que le piège peut se refermer . Il faudra une perte stupide de Donnum dans l’axe et une belle action de Joao Mario pour que l’on frissonne un peu. Mais au final, à la mi-temps, le nul est logique et on souffle un peu : ce TFC ne sera pas ridicule ce soir. Mieux, en seconde période , nos joueurs croient plus en leur chance, le pressing se fait plus intense, Dallinga en transition prend la mesure de la défense adverse, Gboho met le feu. Mais soudainement, la VAR fait son entrée en scène, et alors que le parcage gronde, l’arbitre met une éternité à se décider : penalty pour ce triste Benfica et un Di Maria pourtant bien peu inspiré, que c’est cruel. Mais les Toulousains ne se découragent pas, s’agace, ils le savent, ils en sont capable , de renverser des montagnes. Et au bout d’une longue séquence de pression dans le camp adverse, sur un second ballon bataillé en pleine surface, la gonfle finit miraculeusement sur… Desler. Desler, le joueur vaillant mais limité, qu’on est allé chercher au fin fond de la Norvège pour une somme dérisoire, et qui est pourtant aujourd’hui une des légendes de l’histoire moderne du TFC. Desler, qui ne triche jamais, ne s’arrête jamais de se battre, de courir, et pourtant que l’on oublie toujours de citer au milieu des Branco, des Spierings, des Healey. Desler, comme un symbole, qui vient claquer une reprise impeccable au stade de La Luz et vient faire chavirer le parcage, vers lequel il se tourne immédiatement pour exulter . Délire, extase , on se pousse , on hurle. Le TFC vient d’égaliser sur la pelouse du grand Benfica , et ce n’est que justice. Les chants repartent, redoublent de puissance et de ferveur, on entend plus que nous. Sur le terrain, la suite est irrespirable, jusqu’aux derniers instants et ce penalty et ce rouge si cruel encore … Pas grave, le contrat est rempli, on est en vie pour le match retour, on a fait clairement douter cette équipe qui nous prenait de haut et qui viendra dans un stadium en fusion , loin d’être sereine. Autour de nous , les supporters Lisboète font grise mine, quittent vite leurs sièges . Pour nous, le rêve continue, et c’est là le plus important. Le temps que l’on nous autorise à quitter le stade , nouvelle désagréable surprise , deux lignes de CRS qui nous dirigent vers le métro. Alors même que tout s’est bien passé, impossible de réellement échanger avec les supporters adverses, qui s’amassent pourtant avec curiosité derrière les lignes de policiers , autour de la station de Métro, pour regarder passer ces fans adverses qui ont animés leur stade pendant deux heures. Et, alors que l’on nous autorise enfin à descendre dans la station, on entend, puis deux, puis de nombreux applaudissements partir des fans de Benfica présents, qui rendent hommage et applaudissent les fans violets . On sourit, surpris et un peu ému, et on leur répond de la même manière. Un vrai joli moment. La nuit Lisboète et les rues de Barrio Alto seront bien sûr violettes, on se retrouvent de bar en bar pour débriefier , avec des regrets un peu, de la fierté surtout. Mon vieux , un mojito à la main, joue les vieux sages au milieu des plus jeunes, on parle de ces dernières années, de tout ce que l’on a déjà vécu, des supporters de Benfica viennent nous féliciter et nous offrent un verre, beaux joueurs , des supporters du Sporting nous acclament. Dans un petit restaurant, alors que l’on commande, le patron s’approche en voyant nos maillots et se lance dans un français approximatif mais enthousiaste : « Supporters de Toulouse, bravo, depuis tres jours, very very good, beaucoup de respect, toujours les sourires, bravo bravo, vous revenir en coupe d’europe ! ». Au bout de la nuit , on doit rentrer, l’avion du retour au matin, le sommeil sera court, on n'arrive plus à quitter les derniers supporters qui continuent à chanter dans les rues . Sur le retour, mon vieux, encore grisé, me serre fort les épaules, sa manière de vieil aveyronnais pour dire ses sentiments. « Merci pour tout , et ces moments ». Dans l’avion du retour quelques heures plus tard, tout le monde arrive à dormir sauf moi. La capitale du Portugal s’éloigne , je respire un grand coup , je repense à tout cela, une petit larme monte . On l’a fait, on l’a vécu tout ça. Et le meilleur est peut-être encore à venir , dans une petite semaine. Même dans une saison difficile, frustrante, on a encore de belles, de merveilleuses raisons d’être fier de cette équipe, de cette communauté que nous somme, de nos couleurs. Le rendez-vous est pris, pour peut-être le dernier chapitre d’une magnifique histoire, ou pour la suite , qui sait ? De toutes manières, le plus important quand on est supporter, ce n’est pas la destination, c’est le voyage. Forza Viola Bordel .
  5. Un petit message du kop où l'on attend de partir. Frustrés mais tellement fiers, on a éteint ce triste stade de la Luz,et les Lisboetes ont soufflés bien fort à la fin!
  6. Je ne sais pas si l'Europe sera viola ce soir , mais je peux vous assurer que la place principale de Lisbonne l'est. Et les bars autour aussi
  7. T'inquiète je pense à tout ceux qui n'ont pas ma chance, je vous prépare un CR de l'espace pour essayer de partager un peu de ce qu'on vit . Quelque soit le résultat de demain soir, on est des milliers à vivre ce moment magnifique, à distance ou pas, on profite à fond t'inquiète pas 😁
  8. À Lisbonne depuis hier, en tout cas je peux vous dire que les Toulousains sont là et en nombre... 😎
  9. Je ne sais pas trop qui a dit que l'on devait être en "admiration béate" pour être un "bon supporter". Tu me demande au départ si j'ai conscience qu'on joue le maintien et que l'on peut descendre. Je te réponds que oui en expliquant pourquoi j'ai une posture peut être plus optimiste et positive que certains à ce sujet. Maintenant bien sûr que chacun fait et ressent ce qu'il veut. Et je comprends tout à fait que l'on trouve cette saison un peu triste, objectivement sans la coupe d'Europe, elle l'est. Et en même temps, sans la coupe d'Europe, ce ne serait probablement pas la même saison en championnat.
  10. On a aussi fait des gros matchs dans le combat, l'intensité et les courses en Ligue 1. Brest, PSG, Reims... Je suis d'accord sur le fait que les joueurs que l'on a sont pour beaucoup handicapés sur ce point. Mais sur un match on en est capable. Et jouer chaque match, une fois par semaine, sur cette intensité, c'est ça se mettre en mode maintien.
  11. Revenons au sujet, et je vais essayer d'amener un peu d'optimisme. Le problème fondamental de cette équipe pour moi n'est pas un niveau si abyssal que cela. Je ne pense pas par exemple que l'on soit inférieur fondamentalement à Strasbourg , Nantes ou Le Havre, qui pourtant tremblent un peu moins que nous cette saison en championnat. Et je pense que l'on est moins fragiles que Clermont , Metz ou Lorient. Par contre, c'est indéniables, on a une incapacité maladive à gagner un match de championnat, pas parce que l'on prend des wagons de buts, mais parce que l'on est incapables depuis le début de saison de garder un score . L'équipe de Ligue 1 qui a perdu le plus de points après avoir mené, ce n'est pas rien en stats. Il y a un problème majeur pour moi de mental, tout simplement. On ne pousse pas assez fort pour marquer, pas assez fort non plus pour ne pas prendre de buts. Bref, on est pas en mode maintien. Nos joueurs jouent le championnat, notamment les matchs "pénibles" contre les petites équipes, comme une pénible parenthèse entre les matchs de coupe d'europe, bien plus valorisant pour tous. Entre nos jeunes joueurs, et nos recrues des saisons précédentes, on a pas grand monde dans cet effectif qui est habitué à jouer cela mentalement, et ça compte. D'ailleurs, les seuls qui sont assez équivalents dans leur intensité et leur engagement sur les deux tableaux sont sans surprises ceux qui en ont l'expérience: Sierro, Donnum. Tout cela pour dire que , une fois la coupe d'Europe derrière nous, la donne va changer . Déjà les joueurs n'auront plus que le championnat à penser, et plus que cette scène là pour briller. Ensuite, et on aborde rarement ce sujet dans les médias ou ailleurs pour ne pas définitivement sacrifier le romantisme dans le sport, mais il y a une histoire de pognon qui va entrer en jeu pour tout le monde. Je suis à peu prés sur que Comolli a négocié avec ses joueurs de fortes primes à la performance en coupe d'Europe, et on peut trouver ça un peu triste, mais ça fait partie des éléments qui font aussi se défoncer les joueurs. N'oublions pas que c'est avant tout un métier pour eux. Et si , bien évidemment, ils ont tous envie de faire un gros match en coupe d'Europe, reste que pour donner le dernier coup de reins pour défendre , ça aide. Une fois la coupe d'Europe évacuée, il ne restera au club qu'à faire ses calculs pour le maintien, et au besoin, vous inquiétez pas que les primes vont tomber pour jouer à fond les matchs. Et si cette équipe nous a bien prouvé une chose, c'est qu'elle est capable de sortir de grosses performances dans le combat et l'intensité au besoin. L'équipe que l'on a vu en coupe d'Europe aura largement de quoi se maintenir en Ligue 1, voir sur un barrage aller-retour contre un troisième de Ligue 2 . Je pense pour finir que le calme , au moins apparent, du board face aux résultats actuels vient aussi de notre manière de fonctionner avec les datas, qui sont scrutées, et doivent indiquer que la probabilité de descendre est très faible. Ne vous inquiétez pas que si les voyants statistiques étaient au rouge, Novell aurait sauté depuis longtemps.
  12. Message pour tous: je me suis laissé embarqué (comme encore trop souvent) dans une embrouille sans fin avec quelqu'un qui n'attend que ça. Fin de l'échange du coup pour moi, désolé les forumeurs et @Modérateur pour le HS . On peut supprimer mes messages précédents sans soucis.
  13. C'est bon on peut officialiser les attaques personnelles maintenant ? Il te faut pas longtemps en tout cas pour perdre le contrôle. Mais bien sûr que j'aurai un avis sur Dallinga, plein de choses positives et d'autres moins . Et j'argumenterai et j'expliquerai, comme avec Spierings. Ça s'appelle avoir un point de vue. Différent du tien, ce qui t'es visiblement insupportable et te rends nerveux et agressif, mais c'est le principe d'un forum.
  14. Alors n'attaque pas les gens personnellement si tu ne veux pas amener la conversation sur du personnel. Simple. Pour le reste sur Spierings, j'ai suffisamment donné mon avis de manière argumentée et nuancé le concernant. Mon jugement est dur et négatif par certains points, mais toujours argumenté. Et comme d'habitude quand un jugement est différent du tien, tu attaque l'autre sans nuances ou respect. Je méprise les autres parce que je serai gavé de fric. Je critique Spierings, donc je suis plein de "haine". Zéro mesure, zéro respect de l'autre dans l'échange. Et en plus t'es lâche au moment d'assumer tes propos. Ne change rien surtout.
  15. Le mur est placé n'importe comment, c'est indiscutable oui.
  16. Bien sûr, tu commences ton message en venant directement sur le terrain du "pognon" que j'aurais et pas les autres, tu sors ça de nulle part par rapport à ce que je disais au départ, et quand je te prouves que tu dis n'importe quoi, soudainement t'as plus voulu dire ça et c'est moi qui ait un problème. Quand on attaque , au moins derrière on assume quand on est ridicule. Et pour le coup, c'est une activité touristique pour toi la coupe d'Europe, c'est ton droit, c'est ton point de vue, en quoi c'est un argument valable ? Et quel rapport alors avec les supposés moyens financiers de chacun que tu balances dans la conversation ?
  17. Oh ba oui, va ramener ça à un jugement de valeur sur les moyens de chacun sans rien savoir de ma vie. Il ne te reste que ça comme argument sérieux ? T'es ridicule . Si tu veux des détails, je pars à Lisbonne avec l'argent des heures supp' que j'ai faites, et ma copine qui m'offre le logement en cadeau d'anniversaire. Je suis prof contractuel, c'est mon salaire indécent qui m'envoie là bas. Et je suis sûr que les Indian's qui font tous les déplacements sont tous des cadres supp' gavés de pognons et qui chient sur les masses populaires. Et les 27 000 personnes qui ont vibré au stadium contre le Lask ou Liverpool ont bien sûr payé leur place un bras. Si t'en est (comme d'habitude) à ce niveau d'attaque personnelles et pathétiques pour essayer d'avoir raison, ba je te recommande de me mettre en ignoré, tu te sentiras moins agressé par mes messages et en plus tu pourras continuer à lutter pour les droits des pauvres supporters précaires maltraités par leur équipe qui joue le maintien cette saison. Heureusement que t'es là pour tous nous rappeler où se situe la limite entre le bien et le mal. Et tu te donnes ce joli rôle juste après m'avoir précisément reproché de vouloir jouer le "parfait supporter". Magistral.
  18. Une des victimes de l'obsession de Novell avec certains joueurs dont il refuse de se passer. Il veut absolument Suazo pour sa capacité à trouver des passes intérieures, à allonger le jeu en profondeur ou à combiner. Sauf qu'il est cramé, et que mettre Mawissa ou Diarra à sa place n'aurait rien de honteux. Mais Novell n'est pas assez pragmatique...
  19. ... ou alors la phase difficile mais nécessaire à traverser pour construire du mieux. Pourquoi résumer forcément cela à du "gâchis" ? C'est une saison difficile, mais aussi une saison historique en coupe d'Europe, une saison où l'on révèle à nouveau des talents du club (Restes, Mawissa), notre attaquant est devenu international néerlandais sous nos couleurs, on vécu l'un des matchs historique de l'histoire du club contre Liverpool, on a aussi secoué des plus gros que nous chez eux (Nice, Brest, Reims ...). Des éléments positifs, même dans une saison objectivement médiocre, il y en a pourvu qu'on veuille bien les voir. Ba bien sûr, parce que j'ai pas le droit d'émettre un jugement par ailleurs individuel sur un joueur. Et si j'ai dis du négatif, j'ai pas le droit de dire du positif. T'es capable de penser autrement que de manière binaire ? Je ne suis pas le parfait supporter, par contre si tu te sens (encore) agressé dans ton égo par mon message, le problème vient plutot de toi je pense. Sur Spierings, je maintiens que c'est un garçon qui pourrait aller bien plus haut et qui gâche ses qualités à cause de son mental et de son attitude. Pour autant quand il a été excellent je l'ai toujours dis. Et il fera à tout jamais parti des légendes du club, que je remercie mille fois comme les autres pour ce qu'ils ont fait pour nos couleurs. Mais du coup je devrais l'idolâtrer en toutes circonstances pour être "cohérent"? Là encore, pourquoi ça t'agresse à ce point quand on essaye d'être dans la nuance ?
  20. Mes messages n'ont jamais nié qu'on jouait le maintien, je fais même partie de ceux qui répètent ici depuis plusieurs semaines maintenant que c'est une saison de transition, avec sa part d'erreurs, de matchs pourris, de déception. Et avec donc une équipe très imparfaite, un coach jeune et qui fait sa part d'erreurs lui aussi. On peut accepter qu'on joue le maintien sans forcément être catastrophiste et dire que l'on va descendre , que rien ne va, que tout est de la merde à chaque défaite . Je ne suis ni béat d'optimisme , ni aveugle. J'essaie de juger cette saison pour ce qu'elle est. Si tu veux me lire raconter plein de choses très négatives , il y en a plein à trouver et je le fais sans soucis: un coach trop jeune, un recrutement moins efficient que les années précédentes, une fort renouvellement d'effectif qui amène son inévitable chapelets de soucis et de manques, des joueurs qui ont la coupe d'europe en tête et n'ont pas pris la mesure de ce qu'il faut mettre dans des matchs comme celui d'hier pour se maintenir. Et oui , une part de moi pense à la descente, il faudrait être idiot pour ne pas le faire. Oui, c'est factuel, on est une des équipes les plus faibles de Ligue 1 cette saison, dans le sport de haut niveau, in fine ce qui parle , c'est les résultats. Maintenant, on peut considérer qu'on est dans cette situation cette saison parce que "le coach est nul, les joueurs sont nuls, le président nous a arnaqué , c'est une honte, je veux mon branco et mon bibiche". Ou alors, j'essaie de le faire, on cherche des explications, en acceptant que c'est bien plus nuancé que cela. Je déteste la posture qui consiste à refuser de regarder ce qui peut être positif, et du positif j'en voit aussi : je ne vois pas d'attitudes honteuses sur le terrain, de joueurs démissionnaires, je vois par séquence des choses intéressantes, l'embryon d'une équipe qui pourrait être bien plus intéressante si elle n'avait pas raté un certain nombre de rendez-vous cette année. On a emmerdé beaucoup d'excellentes équipes cette saison, sans en obtenir trop de points certes, mais sans pour autant bêtement jouer la défense avec deux lignes de 4 et sans aucunes ambitions dans le jeu comme le font d'autres. Et il n'y a aucune raison que l'on ne le fasse plus d'ici la fin du championnat . Donc oui, on joue le maintien, oui on fait beaucoup de prestations mauvaises, mais on fait aussi de bonnes choses, moins que des négatives, ce qui nous amène à lutter pour ne pas descendre. Comme la saison dernière en réalité, avec un peu moins de marges, ok. Encore une fois, on ne peut pas avoir applaudi les risques pris hier qui nous ont fait vivre des moments extraordinaires, et venir hurler au scandale aujourd'hui parce que ces mêmes risques paient moins. On ne peut pas déclarer à cause du match d'hier que les progrés vus la semaine dernières étaient une illusion. On ne peut pas être fiers d'être un club formateur qui donne sa chance aux jeunes, puis pleurnicher que ces même jeunes fassent des erreurs sur le terrain et nous coûte des points. Le week-end dernier, Mawissa et Restes sont partie prenante de la victoire à Reims. Hier, l'un après l'autre nous coûte directement le premier but, qui plombe d'emblée le match. Ba c'est comme ça, au tef on donne leur chance aux jeunes, c'est un risque, parfois il paye , parfois moins. Et si l'on doit descendre parce que l'on assume aussi un projet et une identité jusqu'au bout, parfait, on aura au moins la fierté de mourir avec nos principes. Chacun vit la difficulté à sa manière, pas de soucis avec ça. Si vous avez envie de tout voir en noir à la moindre saison plus difficile, pas de problème je ne vous l'interdis pas , par contre venir m'exiger de le vivre de la même manière, non merci. Si on se maintient, et je pense qu'on le fera, je ne viendrais pas me pavaner ici , ça restera la saison que c'est déjà : une saison merveilleuse en coupe d'Europe, très médiocre en championnat. Une saison pour construire la suite. Si je me plante et que l'on descend, ben je serais malheureux, surement un peu en colère, je me dirais qu'on a fait des erreurs qui ont coûté cher, après trois saisons fantastiques où l'on a aussi vécu des choses extraordinaires . Puis je regarderai combien coûte l'abonnement en Ligue 2 et je remettrai l'écharpe et le maillot. En me disant que si une nouvelle descente est le prix à payer pour les années que l'on vient de vivre, ben c'est pas si cher payé, tant ça a été un rêve éveillé. En attendant de savoir, on peut gueuler, siffler, déverser du négatif partout ou l'on peut. Ou bien encourager, supporter, essayer de rester positifs et d'avoir ce second degré et ce recul qui rend les supporters toulousains si attachants. Chacun ses choix. Moi, je prépare mon départ à Lisbonne, là bas je porterai fièrement le violet dans les rues, et quelque soit le résultat au stade je pousserai derrière ces joueurs, ce coach, cette direction, parce que même si ils m'agacent souvent prodigieusement cette saison, ils m'ont aussi amené là par leur taff, et je ne l'oublie pas. Donc pour finir, oui, on joue le maintien, oui comme les 6 autres on risque de descendre. Mais je crois très sincèrement que l'on ne descendra pas . Et si je me trompe à la fin, vous pourrez me quoter, j'assume sans problèmes.
  21. Qui a dit que je n'y pensais pas?
  22. Bien évidemment, mais là encore c'est beaucoup trop anticipé que d'affirmer que cette défaite là te coûtera la descente. Si il faut,Nantes et Toulouse finiront avec plus d'une victoire d'écart au classement voire plus.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.