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Gollum

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Messages posté(e)s par Gollum

  1. Il y a 16 heures, sebztfc10 a dit :

    Dallinga c’est 6 bons mois au Tef.

    Rien avant, rien après.

    Puis cette légende du finisseur ultime est complètement fausse.

    il loupe un bon paquet d’occasions dont certaines très faciles à convertir.

    1 but en 15 matchs, va falloir sérieusement se remettre en question.

    Magri mérite largement d’être Titulaire en 9.

    C’est tout simplement indiscutable 

    J'aurais dit 2 bons mois, perso :grin:. C'est manifestement un joueur clivant, dont la cote d'amour est ici considérable parce qu'il est estampillé "beau joueur", fin, élégant, intelligent. Pourtant, son rendement est plus discutable. La saison dernière, il a évolué dans une équipe joueuse, lui permettant de briller. Or, je suis d'accord avec toi, je trouve sa réputation de "buteur clinique" très surévaluée. Il a beaucoup vendangé et continue cette saison. 

    Ceci dit, j'ai aimé sa grosse tête et sa grosse frappe contre Metz. Et hier, sa seule bonne action est encore une belle frappe, contrée par un Brestois. Ça tend à m'indiquer qu'il sort de son registre "je pousse le ballon au fond à cinq mètres" pour devenir plus complet et donc, plus toxique. Par exemple, j'ai l'impression qu'il bosse le jeu de tête. C'est peut-être qu'une impression mais je vois des signaux positifs de ce côté. 

    Autre domaine dans lequel il a fait des progrès depuis son arrivée chez nous - ses premiers mois ont été difficiles, c'est un euphémisme- c'est le fait de peser sur les défenses. Hier, ce ne sont pas ses occases manquées qui me gênent mais son manque absolu d'implication dans la conservation, domaine dans lequel il a pourtant montré du mieux, ces derniers mois. Je vais mettre ça sur le compte du "jour sans" (voire du blackout complet) et espérer qu'il persévère dans la voie d'un surplus de consistance dont les signaux existent. 

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  2. Il y a 12 heures, Louvin a dit :

    Oui enfin fondamentalement la différence des 10 dernières minutes, c'est qu'une équipe a joué un match à haut intensité il y a trois jours et que l'autre équipe faisait la sieste ou poussait des caddies au Leclerc. On n'avait plus de jus physique ou psychologique pour tenir tout le match, surtout dans le combat de chiens de rue qu'on joue d'habitude à Brest. Novell le sait mieux que quiconque et s'il est frustré, il va quand même falloir qu'il fasse avec. Les matches de championnat post Ligue Europa, on risque de souffrir, c'est déjà pas mal de ne pas avoir perdu.

    Je suis souvent d'accord avec toi mais pas là. Précisément, le gros coup de Novell est d'avoir fait tourner, donc de gérer le problème physique dont tu parles, qui se pose en effet dans la mesure où on joue les deux compétitions à fond. Et il l'a fait sans que l'équipe perde en consistance. Je trouve ça fort. Les mecs qui ont débuté les deux matches ont été bons, montrant beaucoup de peps tout au long de leur présence sur le terrain (Donnum, Caceres, Nicolaisen, Diarra). S'ils étaient restés sur le terrain, le manque de jus se serait fait sentir mais l'équipe avait fait le plus dur en menant au score et on pouvait donc compter sur les entrants pour sécuriser et même bonifier la fin de match, à la faveur de la fraîcheur physique et de leur talent supposé.

    Or, ils nous font perdre deux points et ça, c'est incompréhensible. Novell va donc devoir faire avec sa frustration, c'est indéniable. Nous aussi. Mais il aura aussi le droit de faire trembler les murs, cette semaine.

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  3. il y a 5 minutes, Nico12 a dit :

    Le faire jouer latéral droit c'est une belle connerie .... 

    Je comprend que Desler ne puisse pas député notamment à cause de l'extra-sportif mais on a un latéral droit sur le banc qui ne joue jamais ...

    Certains choix du coach sont difficiles à suivre.

    D'autant que je lui ai trouvé des attitudes de sénateur, quand il est rentré :ninja:.

  4. il y a 1 minute, Marcico a dit :

    Entièrement d’accord !

    Apparemment Novell aussi, si j'en juge par son analyse à chaud ;). Pas content du tout de ses "finisseurs", comme on dit au rugby. 

    Il doit commencer à l'avoir mauvaise de voir son travail - et celui de ses joueurs- démoli par trop de bêtises et de négligences. Ceci dit, la propension du TFC à se faire rejoindre ou battre en fin de match dit aussi quelque chose de plus fondamental, à savoir qu'on a quand même du mal à tenir la distance. Pas étonnant au vu des efforts consentis mais à régler si l'on veut franchir le fameux "pallier" qui nous manque.

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  5. Je me demande à quoi tourne ce garçon.

    Je ne suis pas particulièrement féru de stats mais au terme de ce match à Brest, je serais curieux de connaître le nombre de ses sprints ("courses à haute intensité" comme on dit dans le jargon pseudo-intello du foot d'aujourd'hui...). Franchement épatant.

  6. Peut-être la meilleure première MT depuis le début de saison, en championnat. La couleur était annoncée avec 3 milieux travailleurs mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont justement travaillé, et beaucoup. J'aime décidément la philosophie de Novell : faire tourner, impliquer tout le monde, jouer pour prendre des points. 

    Les commentateurs insistent sur la supériorité "tactique" des Toulousains mais je mets l'accent, pour ma part, sur les efforts. Ça court vite, fort et bien côté toulousain. Engagement dans les duels, colmatage des espaces, c'est de la belle ouvrage. Alors bien sûr, on est parfois en difficulté à la sortie du ballon et Brest pousse manifestement en fin de première période mais c'est très, très sérieux.

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  7. il y a 1 minute, elkjaer a dit :

    Russel c’est un rugby gambler et naturellement malgré son talent, en moyenne, il perd notamment quand il n’a pas les bonnes cartes. 
    Et puis l’arbitrage a aussi bien enfoncé les écossais en début de match avec soixante mètres sur une touche oubliée et la pénalité verte qui amène le troisième essai alors que Porter pose trois appuis sur le terrain avant de commencer à se saisir du ballon :rolleyes:

     

    L'arbitrage a été digne de cette CDM, en effet : c'est-à-dire gravement déficient pour éviter de dire "nul" (parce qu'il y a parfois de bonnes décisions, quand même :grin:). Et la touche dont tu parles est extrêmement importante, c'est vrai. Après, on peut tourner le match comme on veut, une conclusion s'impose : il y a deux classes d'écart entre Irlandais et Écossais. Or, le rugby n'étant pas le foot, quand une équipe est à ce point plus forte que l'autre, à la fin, ça se voit au score. 

    Mais la responsabilité de la charnière et du capitanat écossais reste béante dans cette déroute. Prendre les points, mener potentiellement 6 à 5 après 20 mn aurait redonné du peps aux Écossais et mis un peu de doute dans les têtes irlandaises. S'offrir aussi lamentablement aux placages irlandais, au gré d'attaques large-large aussi systématiques et donc, prévisibles, avec un Russell se contentant de jouer les pivots et un Price éjectant chaque ballon de manière maladive, c'était exactement ce que les Irlandais attendaient. Quand tu sais jouer contre plus fort que toi, tu filoutes, tu alternes, tu ralentis et au final, tu occupes le terrain adverse. Non seulement Russell n'a quasiment jamais attaqué la ligne mais son jeu au pied long n'a pas été efficace et surtout, il n'a pas tenté un seul par-dessus alors que son jeu au pied tactique est souvent diabolique (et que les Irlandais montant comme des ânes, leur second rideau n'est pas leur point fort). Price n'a jamais joué au pied et sauf en deuxième MT, n'a jamais cherché à jouer au près alors que les Irlandais allaient assez peu dans les rucks (en début de match du moins). On ne peut même pas dire que cette charnière a joué sous pression car les Écossais ont eu des ballons que leurs avants ont plutôt bien sécurisé. Je ne suis donc pas sûr que Russell ait manqué de bonnes cartes - même si Price l'a trop cherché. Il a surtout manqué de jugeote.

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  8. il y a une heure, Sebal a dit :

    Osée la stratégie des Scots de ne pas prendre les points... Résultat : 2 pénalités à 40 face pas prises, 10min à faire l'essuie-glace de façon stérile sur les 22 irlandais et 0 points marqués...

    Et au lieu de t'accrocher en début de match, d'embrouiller, d'enquiller les points, de ralentir le jeu, tu vas te péter les côtes et le moral contre le mur irlandais, histoire d'être bien certain de la supériorité de ton adversaire. Pour moi, ce début de match à contresens annonce la boucherie qui est en train de se dérouler.  L'Écosse n'avait aucune chance de s'en sortir, bien sûr mais avec trois neurones actifs, tu pouvais te donner une petite chance d'exister. Russell a une lourde responsabilité là dedans. Il a joué comme une équipe de Fidji à 7. Zéro intelligence tactique...

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  9. il y a 24 minutes, Ekelund a dit :

    vraiment très très bon oui, franchement depuis le début il fait oublier Ntamack.

    un autre qui me plait vraiment beaucoup c'est Bielle-Biarrey. je pense que le pauvre Villère peut dire adieu à son statut de titulaire chez les bleus.

    Lucu a fait son match, je peux pas vraiment dire qu'il m'a convaincu mais il a fait le job, pas grand chose à lui reprocher à défaut d'avoir été brillant

    alors là, je m'en bouffe une... et vous pouvez quoter :ninja: 

    Je ne dirais pas que Jalibert fait complètement oublier Ntamack "depuis le début" car en défense, il reste comme l'ombre d'un doute. Mais avec le ballon, c'est un sacré joueur et ce n'est pas une surprise. Lucu, lui, a fait du Lucu. C'est très classique mais propre, efficace, une sorte de "rugby pourcentage" avec un minimum d'erreurs.

    Quant à Bielle-Biarrey, même interrogation que pour Jalibert quand il s'agira de prendre les Boks sur le museau. 

  10. Il y a 13 heures, jerome69 a dit :

    Je pensais que cela serait plus compliqué que ça, mais comme j ai cru que les italiens feraient bien mieux contre les blacks

    Idem. Enfin, après avoir vu le naufrage italien contre les Blacks, je n'avais plus le moindre doute : cette formation italienne est tout simplement faiblissime. 

    Restait aux Français à faire le job, c'est-à-dire à ne pas tomber dans les mêmes travers que contre l'Uruguay. Et le professionnalisme de l'équipe m'a évidemment beaucoup plu. C'était construit, cohérent, appliqué et à partir de là, l'Italie n'était pas invitée.

    Je prie maintenant pour que la première vraie surprise de la compétition intervienne ce soir (Écosse-Irlande)... Sans négliger un Argentine-Japon potentiellement savoureux demain. 

  11. il y a 24 minutes, Louvin a dit :

    M'Bappé c'est choquant quand même...

    Tiens, je trouverais ça plutôt élevé, le concernant... 

    Mais celui qui devrait courir quelques kilomètres de plus sur un circuit d'intelligence artificielle, ça reste quand même le coach... Aller n'importe où avec deux milieux et quatre attaquants qui défendent à peu près autant que Donnaruma ne tire au but, c'est déjà baroque. Mais quand le n'importe où est une équipe anglaise de haut niveau, si ça s'appelle pas du suicide, je sais pas quel mot il faut employer. 

    C'est marrant parce que je continue de penser que ce PSG a plus de consistance que les autres années, sur le front européen. Mais il va falloir que Luis Enrique utilise son outil de travail de manière un chouia plus rationnelle... Ceci dit, si ça pouvait convaincre Canal d'arrêter de retransmettre le PSG et de tout mettre sur le TFC, ça m'arrangerait :ninja:.

  12. Job done. C'est peu dire qu'il fallait absolument battre le promu messin pour s'éviter un début de saison en mode panique ou pas loin. Le match aura duré un quart d'heure, au cours duquel le TFC aura été trop fort, trop rapide, trop précis pour son modeste adversaire. Hormis le festival de la fin de la première période, on peut compter une demi-heure en mode "brouillon", face à des Messins emmerdants par leur positionnement haut et une seconde période en mode "gestion", avec un beau contre à la clé, admirablement joué par les remplaçants toulousains.

    Ce quart d'heure magique doit évidemment persuader nos Toulousains qu'ils ont de la marge technique et physique sur le maintien, à condition de s'en donner les moyens, donc de se projeter et de combiner en nombre. Metz, lui, ne sera pas loin de la charrette, au mieux. Pas de quoi pavoiser, donc, mais cette performance témoigne du sérieux de l'équipe. Avec Spierings à la baguette, comme par hasard, on retrouve cette supériorité parfois insolente face aux équipes faiblement armées. On a aussi retrouvé un jeu sur les côtés qui, s'il n'est ni aussi systématique, ni aussi léché qu'à l'époque Garande-Montanier, a porté ses fruits aujourd'hui. Perso, j'ai été satisfait de constater que Donnum savait jouer au foot. Et Dallinga, en dehors de son but, m'a plu par sa capacité à peser et à sortir deux très belles frappes, durant ce quart d'heure tout fou. Mais mon VIP est, pour moi, Casseres. Je l'avais déjà trouvé bon à Lens : le garçon monte en puissance et fait montre d'une activité hors normes, au milieu. Il est en train de trouver ses marques et donc, de s'installer comme titulaire. Ma seule déception vient de Gelabert, trop compliqué, pris par le rythme et l'impact, abusant de passes en retrait ou de touches de balle parfaitement regrettables. Mais bon, c'est le métier qui rentre aussi, j'imagine. 

    Les Toulousains engrangent des points et de la confiance. Le reste est accessoire.

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  13. il y a 45 minutes, elkjaer a dit :

    Le tef est aussi encore en rodage. Forcément. 
    Mon constat comptable c’est aussi qu’avec des performances vraiment médiocres voire pourries, sortir avec 6 points ça peut reposer sur de la chance mais pas que. Je pense qu’on a deux défenseurs centraux qui tiennent vraiment la route, un collectif qui défend bien et ne concède pas beaucoup d’occasion (souviens toi l’an dernier avec le moindre temps fort adverse qui se transformait en avalanche doccases) et un gardien de but vraiment surprenant pour le moment.

     

    Pourvu que tu aies raison ;). Ton impression rejoint celle que j'avais au terme des trois premiers matches et je ne peux donc que plussoyer à nos progrès défensifs collectifs. Mais je trouve qu'on défend de moins en moins bien et qu'on attaque de plus en plus mal -_-. Et pourtant, comme je le dis ailleurs, Novell m'inspire plutôt confiance. 

    Alors ce n'est peut-être pas plus que l'impression d'un match, ou deux ou trois - pas grand-chose au vu d'une saison, c'est vrai- mais chez ou contre des adversaires qui ne sont pas au mieux, c'est pénible. 

  14. il y a 10 minutes, VioletSmurf a dit :

    Le bon timing pour Lens s'est sans doute finit la semaine dernière, contre Metz où ils ultra domine le match. Puis le nul contre Séville.

    Paris c'est clairement un excellent timing.

    Marseille, ils étaient troisième avant cette journée. Même s'ils n'étaient pas fabuleux ce sont notamment les seuls qui ont gagnés Brest premier au classement. 

    Strasbourg c'était des bouchés, les joueurs venant d'autres championnat doivent prendre le plis.

    Le seul match a mon sens décevant est Clermont, qui a aussi sans doute fait leurs seuls bonnes 90 minutes depuis le début du championnat, ressemblant à leur jeu de l'an dernier... Peut être aidés par une certaine passivité chez nous

    Je n'ai pas été impressionné par ce qu'a produit Lens contre nous et je prends le pari que le club n'en a pas fini avec ses difficultés ; d'ailleurs, peut-être ne s'agit-il pas de "rodage" concernant l'équipe ô combien surprise de la saison dernière mais tout simplement, d'un retour à la normale.

    Marseille avait eu des résultats heureux en championnat et l'ambiance du club est irréversiblement plombée par l'énorme déconvenue face au Pana, en LDC. Les prendre dans le sillage de cette déconvenue me semble donc pas mal. 

    Maintenant, sur le papier, tu as raison : Clermont est la seule contre-perf évidente. C'est quand on regarde le contenu à Strasbourg et Marseille, notamment, qu'il y a d'autres regrets à avoir mais j'admets que ce regard est biaisé par la "passion violette" car vu le nombre de poteaux que l'on concède, on peut aussi se retrouver avec nettement moins que nos 6 points... 

  15. il y a 11 minutes, Navillus a dit :

    On peut aussi retourner l'argument et dire que nous sommes en rodage et que Strasbourg, Clermont ou même Lens ont eu de la chance de nous rencontrer maintenant !!!

    Je n'incluais pas Strasbourg dans ma liste. Et le rodage s'appliquait, en l'occurrence, aux trois premiers de la saison dernière, qu'on a affrontés.

    Le "rodage" me semble plus compliqué à valider pour un 13ème de la saison dernière même si, qui vivra verra. Et même pour Clermont, pourtant 8ème la saison dernière, je parlerais plutôt de "bon timing" (dont on n'a pas profité) que de rodage. Toutes les équipes, même les plus faibles, ont de bonnes et de mauvaises passes. Les équipes en rodage, elles, sont programmées pour monter en puissance, voire devenir irrésistibles, en raison du matos joueurs dont elles disposent. 

  16. Il y a 4 heures, Ekelund a dit :

    Je découvre ce matin le score de Galles-Australie :shock:

    Moi j'ai découvert le score en regardant le match hier soir et je me demande si les Australiens ne s'en tirent pas plutôt bien, en plus. 

    À la limite, je trouve ce krach historique tellement hallucinant - non seulement c'est la première fois qu'un gros du sud ne verra pas les quarts mais hier, il y a match pendant vingt minutes avant de tourner à la mise à mort - qu'Eddie Jones ne peut pas en être le principal responsable. Dans cette équipe australienne, il n'y a rien, à part un trois quart aile au patronyme impossible (Nawakinitawaze de mémoire mais je suis même pas sûr d'avoir mis les syllabes dans l'ordre :ph34r:). La mêlée a le niveau de celle du Congo Brazzaville (:ninja:), la charnière ne serait pas titulaire en pro D2, entre autres choses. 

    J'irais presque jusqu'à dire qu'avec un peu de bonne volonté côté australien, le Portugal pourrait créer la sensation ou du moins, les embêter. C'est une faillite totale. Et si j'y ajoute ce que je vois côté argentin, on peut en déduire que l'hémisphère sud a connu des jours meilleurs (en espérant que Fidji sera l'exception confirmant la règle et que les Boks appliqueront la règle sans exception -_-).

  17. À rebours quasi total du forum, je pense que Novell est le meilleur atout de cette équipe (avec Nicolaisen et Restes, quand même). Il gère son effectif aux petits oignons, optimise les états de forme, implique tout le monde et exerce ses joueurs à différents systèmes, exactement à l'inverse de ce que faisait Montanier (lequel sacrifiait carrément les matches contre les gros). Enfin, il insiste sur l'effort physique de ses joueurs, c'est-à-dire 80% de la performance. 

    C'est donc du bon boulot sur le long terme, tout à fait adapté à notre effectif et notre saison (dense). Mais il fait avec les joueurs qu'il a et c'est là que le bât blesse plus ou moins (car tout n'est pas à jeter non plus). La saison sera longue et difficile mais ce coach me semble être the right man at the right place. 

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  18. Il y a 4 heures, elkjaer a dit :

    Comptablement c’est toujours très correct.
    Sur ces six premiers matchs il y en avait trois abordables: Clermont à la maison, Nantes et Strasbourg à l’extérieur. Un bilan 1-1-1 est un peu le résultat moyen qu’on pouvait envisager surtout en démarrant avec une équipe largement renouvelée.

    Et face à Paris, Marseille et Lens, on pouvait s’attendre à 3 défaites avec pour objectif de ne pas trop abîmer la différence de but. On sort avec deux points et -1. 

    On ajoute à ça un bon nul à l’extérieur en coupe d’Europe et on peut conclure que sur le strict plan des résultats c’est largement positif. Et comme tu le soulignes ça aurait pu être encore bien mieux dans deux cadeaux à nos adversaires.

    Le souci c’est bien sûr le contenu souvent très pauvre avec notamment ce match catastrophique face à Clermont alors que l’adversaire et le scénario semblaient parfaits pour se donner quelques assurances sur le plan du jeu.

    On a donc la chance de ne pas être largué au classement comme on aurait pu l’être (face aux mêmes adversaires l’an dernier on avait 3 points et une différence de but désastreuse) mais il va falloir qu’un début de maîtrise se mette vite en la place pour prendre de gros points dans les prochains matchs. La solidité défensive en étant regroupés dans les trente derniers mètres ne servira pas beaucoup pour battre Metz au stadium la semaine prochaine.

    "Largement positif", évidemment pas. On peut discuter si c'est bien ou pas bien, c'est vrai qu'on n'est pas loin du verre à moitié plein ou vide. Et tes arguments sont donc recevables. J'ai un peu tendance à voir la tendance, justement. On prend 4 points sur 6 lors des deux premiers matches. Et surtout, on prend un point sur six face à deux équipes moins bien classées que nous. Et c'est quand même compliqué d'être moins bien classé que nous, justement. Parce que tu "choisis" de concevoir Lens en tant que cador de la saison dernière mais on peut aussi "choisir" de le concevoir en tant que cancre de la présente saison. Un cancre qu'en l'occurrence, nous avons doublement relancé : dans le match, en lui offrant un but juste avant la MT (ce qui booste les Lensois, comme l'a d'ailleurs reconnu Haise) et au classement.

    D'accord avec le reste, bien entendu ;). Et c'est vrai que pour continuer sur le mode "à moitié plein, à moitié vide", hier, le match peut être plié à la demi-heure, ne serait-ce que si l'arbitre avait sifflé les pénos lensois qui s'imposaient. On ne parlerait alors pas d'une relative bonne tenue défensive, qui s'avère de plus en plus en trompe l'oeil, contrairement à mes espoirs de début de saison. Mais justement, eu égard à la relative "chatte" qu'on a pu avoir hier, et aux efforts évidents que consent cette équipe, c'est vraiment dommage de ne pas avoir fait "bien mieux", parce que Bangré se fend d'un des ratés les plus magistraux de l'histoire de la L1 à Marseille et parce que Schmidt a un problème ophtalmologique qui requiert des soins d'urgence. 

    Or, j'ai l'impression que physiquement, on est bien... Et si tu prends pas les points pendant que t'as les jambes, y'a des chances que ce soit encore plus dur ensuite. J'ajoute une dernière chose, d'un point de vue comptable : on a pris 5 adversaires sur 6 pile quand il le fallait, c'est-à-dire quand ils n'étaient pas bien et/ou en rodage : Nantes, Paris, Marseille, Clermont, Lens. En ce moment, il vaut mieux prendre Lens que Brest, qu'on affrontera bientôt. Le point de vue comptable se jauge aussi à ces éléments de contexte...

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  19. Première titularisation, il ne joue pas vraiment à son poste, l'équipe prend la grêle en première MT, Kamanzi ne l'a guère aidé sur son côté droit. Ce que j'ai lu à son propos est sévère, au regard de la patience dont d'autres bénéficient.

  20. Un éclair de génie et un gros travail défensif, y compris dans notre surface. Ça suffit à me convaincre car le joueur me laissait perplexe.

    Après, je relève aussi un péno gentiment non sifflé contre lui, un ballon atrocement joué pour Dallinga sur un foirage de Samba, deux bonnes balles de contre qui n'arrivent pas en deuxième période. Pas un match vraiment accompli, donc mais l'un des meilleurs Toulousains du jour (ce qui n'est pas compliqué...). 

  21. Très, très colère. Contre un joueur en particulier : après Strasbourg, Schmidt aura donc tué son équipe une deuxième fois. La même : il a fait la même. Il a un adversaire devant lui et il lui donne un caviar, un délice de ballon gratuit que Lens, après Strasbourg, transforme en but victorieux. Deux défaites, cette saison : deux suicides de Schmidt, identiques. Insupportable. 

    Alors bien sûr, au vu du match, autre chose qu'une défaite eut été heureux, avouons le. Comptablement, d'ailleurs, je n'arrive pas à savoir si perdre à Lens est "normal" ou "grave". La première option s'impose si on considère qu'on allait visiter le dauphin sortant. Mais la seconde option n'est pas déconnante, si on admet qu'on allait chez le dernier de la présente saison... En tout cas, cette défaite nous fait basculer dans le côté obscur du classement, cela ne fait aucun doute. Je trouvais, jusque là, la saison passable, voire convenable. Là, on est dans le "décevant" qu'évoquait tantôt le président. 

    De la saison passée, Lens a gardé sa culture de la pression physique, même si j'ai trouvé cet adversaire moins étouffant que lors de notre dernière visite là-bas. En revanche, le nombre de cadeaux que fait cette équipe, dans chaque surface, dit tout de ses difficultés de la présente saison. Contre un autre adversaire que ce TFC, cela n'aurait pas pardonné. De notre côté, on a encore montré des dispositions étonnantes à subir. Je refais le même constat que lors des derniers matches : les joueurs consentent tellement d'efforts, de déplacements défensifs, que ça donne un bloc forcément usant pour l'adversaire. Le courage et la solidarité de l'équipe sont incarnés par Suazo, pas toujours irréprochable mais héroïque sur les deux sauvetages qu'il réalise en fin de match. Techniquement, on défend également mieux : on a d'autres aptitudes pour l'interception, voire le duel. Pas de doute : on est pénibles à jouer et ça correspond à la philosophie de Novell, que j'approuve : s'adapter à l'adversaire. Mais cela ne devrait pas nous empêcher de jouer mieux au ballon et, en particulier, de faire fructifier les contres. Or, dans ce secteur, le bât blesse dans des proportions béantes et c'est d'autant plus emmerdant que physiquement, on est bien. Si on ne prend pas les points quand on a des cannes, quand les prendra-t-on ?

    Le parti pris est de jouer bas, OK. Cela se comprend chez un supposé cador du championnat. Le TFC a renoncé à (ou tout simplement perdu) son football de construction, parce qu'il est incapable de trouver les décalages sur les côtés, grâce au jeu en triangle qui faisait sa force ces trois dernières saisons. OK aussi si on considère les gains réalisés sur le plan défensif. Mais alors, ne reste qu'une arme : le contre au sens large, c'est-à-dire la capacité à jouer un foot de transition rapide et percutant. On est capables de récupérer de bons ballons, par exemple grâce à un Casseres en train de monter en puissance (l'une des rares satisfactions de l'après-midi, pour moi). Mais on ne peut pas les jouer plus mal... Courses à contretemps, mauvais choix dans l'avant-dernière passe, quand ce n'est pas le dernier geste qui pèche. Idem lorsqu'il s'agit de profiter des erreurs adverses, comme ce ballon donné par Samba à Gelabert, en première période, qui le foire en le donnant à Dallinga, serré de près...

    Et cette difficulté considérable à amener le ballon devant puis, une fois que c'est fait, à concrétiser, explique peut-être le scénario invraisemblable de ce match. En première période, on marque sur un éclair de génie collectif absolument improbable, alors qu'on est clairement sous pression. Ce but, c'est un bijou : tout part de Diarra qui, au lieu de faire une passe minable en retrait (comme on en fait hélas trop souvent), trouve Schmidt entre deux Lensois. Schmidt n'a pas d'adversaire devant lui - heureusement car il ne les voit pas -_-- et peut donc toucher Dallinga. Remise somptueuse de notre attaquant, par ailleurs bien terne. Le reste transpire la classe pure tant la conduite de balle de Gelabert est une merveille (la deuxième touche est fuoriclasse). Mais si l'on excepte cet éclair, on passe la première période à subir, colmater, faire le dos rond et on doit se considérer très, très heureux avec l'arbitrage. J'ai rarement vu le TFC avantagé dans de telles proportions, a fortiori à l'extérieur. L'arbitre oublie au moins un péno évident (croche patte de Gelabert sur un Lensois) et probablement un voire deux autres. Lens tape la barre deux fois. J'étais en train de me pincer d'arriver à la MT à 0-1 et c'était hélas trop beau pour être vrai. Car on s'oublie totalement sur l'égalisation de Saïd mais reconnaissons qu'elle n'est pas volée... D'ailleurs, si on défend mieux collectivement que la saison dernière, je n'ai pas particulièrement été ébloui par le match de nos défenseurs, aujourd'hui. Nicolaisen a livré sa moins bonne prestation de la saison et l'entrée de Costa a plutôt fait du bien...

    L'emmerdant, avec le but de Saïd, c'est son timing : tu peux t'attendre à ce que cette égalisation inattendue (à ce moment là) booste la confiance des Lensois et c'est exactement ce qui se produit : ceux-ci entament la deuxième période tambour battant, avec un Saïd devenu intenable (on comprend mieux le cassage de tirelire de Sadran quand on le voit dans ces dispositions :ph34r:). Mais une fois de plus, on tient. Je ne sais pas comment mais on traverse la tempête sans dommage majeur. Et comme on pouvait s'y attendre, Lens baisse lentement mais sûrement de pied après 20 minutes intenses. Les 25 dernières minutes de la rencontre sont, pour moi, le seul moment respirable du match. On se montre de plus en plus, on intercepte plus de ballons et Lens peine à venir nous chatouiller d'autant que je n'ai pas trouvé leurs changements si toxiques (j'étais même plutôt content de voir sortir Saïd). Nos changements n'apportent pas grand-chose non plus - je commence à me demander si Donnum sait faire autre chose que mettre des boîtes -_-- mais on peut se dire que le plus dur est fait. Et c'est le moment que choisit Schmidt pour détruire tout le travail accompli...

    Ce joueur a un souci majeur de lucidité. Ses qualités ne sont pas en cause mais comme le dit Jürgen Klopp, le foot est un sport d'échecs - au sens de failure, pas de chess - et les siens sont tels que les conséquences sont abyssales. Mais il n'est pas non plus fortuit que ce TFC tienne un nul très heureux, alors qu'il est dominé puis concède la défaite au moment du match où il semble avoir pris le dessus... Je me réjouis qu'on sache subir à ce point même s'il faut bien avoir conscience du facteur "chance" dans cette réussite. Mais il va absolument falloir qu'on progresse en matière de football sinon, les résultats comme le moral de l'équipe vont cruellement s'en ressentir.

    J'ai été un peu long. Ce n'est pas mon genre (:ninja:) mais c'est le match le plus instructif de la saison, pour moi.

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  22. Il y a 1 heure, Ekelund a dit :

    Je l'ai très bien vu. 

    J'exagère peut être un peu sur le "plate couture ", mais la victoire irlandaise à cette occasion ne souffre aucune contestation. 

    Clairement. 

    L'Irlande a battu la France en Irlande, cette année. L'année d'avant, la France avait battu l'Irlande en France. On ne peut pas te reprocher ton adoration pour les Verts - quel match hier, encore... - mais perso, entre l'Irlande et l'Afsud, je suis d'autant moins capable de choisir qu'hier, l'Afsud doit l'emporter. 

    C'est impossible, à ce niveau, de rater 4 buts sur 5. Ça n'existe pas. Je me demande d'ailleurs si, statistiquement, ça a jamais existé. 80% d'échecs au but. Je comprends donc pourquoi les Sudafs ont rappelé Pollard, plutôt que de prendre un troisième talon (même si ça va clairement leur manquer aussi...) . Libbok est sûrement meilleur dans le jeu mais ce problème de buteur est juste rédhibitoire...

    L'Irlande est sur le toit du monde, aucun doute : elle a gagné la bataille de la défense et des rucks. Et je ne suis pas sûr que Sexton ait jamais été aussi bon (quelle conduite du jeu, hier...). Mais elle doit quand même s'en remettre à la faillite du buteur sudaf pour gagner, voire à quelques décisions d'arbitrage franchement litigieuses (je n'ai pas mémoire d'avoir jamais ressenti un arbitrage aussi uniformément faible, sur une CDM). 

    Et l'explication de cette victoire heureuse est simple : en conquête, l'Irlande a pris carrément cher. Tu as mentionné la touche, pas loin d'être cauchemardesque, à ce niveau. Mais que dire de la mêlée ? Comment se fait-il que Furlong et Porter soient remplacés dans les vingt voire les dix dernières minutes, seulement ? Je n'ose imaginer l'état des organismes irlandais après les efforts qu'ils ont dû consentir dans le combat, pour tenter de compenser ce déficit de ballons en conquête...

    L'Irlande a un sérieux problème de premières lignes. L'Afsud a un sérieux souci de talon (Fourie, le remplaçant de Mbonambi, ne serait pas titulaire en équipe de Roumanie :ph34r:) et bien sûr, de buteur. L'EDF, de son côté, a des premières lignes, des talons et des buteurs de haut voire très haut niveau. Le quart sera un sommet du jeu mais l'EDF peut battre absolument tout le monde. Sans doute devrais-je ajouter "avec Dupont, en tout cas". Sans Dupont - qui s'ajoute à l'absence de Ntamack, dont on a notamment vu les conséquences en défense - peut-être que je me trompe, on verra...

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