Jump to content

Gollum

Membres
  • Posts

    18803
  • Joined

  • Last visited

Profile Information

  • Gender
    Male

Recent Profile Visitors

18770 profile views

Gollum's Achievements

  1. Clairement mais justement, c'est un enseignement (valable) de la défaite bordelaise à Montpellier . Car l'équipe-type de l'UBB va laisser des plumes en finale de coupe d'Europe mais aussi en perspective de la finale en question. Quelle équipe contre Castres le WE prochain ? Et après la finale, quelle équipe (et/ou dans quel état) à Toulon ? En termes de gestion d'effectif autour de la finale, c'est quand même un peu l'enfer, face à des adversaires qui vont avoir les crocs. Je pense que l'UBB va mettre all in sur la coupe des champions et en top 14, advienne que pourra...
  2. Mola va évidemment appuyer sur cette demie pour en faire une force. Il s'agit de réouvrir l'appétit de son équipe et pour ça, rien de mieux qu'une privation de dessert le 24 mai prochain . Le Stade donne parfois l'impression d'une machine à gagner mais quand le niveau s'élève, rien de tel que le supplément de hargne et de concentration que donne le goût de la défaite. J'espère qu'on retrouvera l'UBB en finale - on pourrait aussi les retrouver en demie, ou ne pas les retrouver du tout si l'UBB met tout sur sa finale et s'effondre en barrage de top 14...- ne serait-ce que pour voir l'usage mental que les Toulousains auront fait de cette élimination. En tout état de cause, il me semble que la défaite est indispensable à l'excellence et les déclarations de Mola vont dans ce sens.
  3. Mouais, la charnière Saito-Graou, ça marche surtout dans les 20 dernières minutes quand, logiquement, les Toulonnais sont occis. Attention quand même à ne pas exagérer la portée de la victoire d'avant-hier. Certes, le boulot a (finalement) été fait et quand on voit le résultat de l'UBB, ce n'est pas trivial tant s'en faut. Mais justement, sur le jeu, j'ai paradoxalement trouvé que ce match mettait en exergue des états de forme très disparates, dans nos rangs. Certains pètent le feu, d'autres sont en dedans. Mais le club s'est donné un mois et demi de régénération de l'effectif disponible, pour gagner les deux matches qui le séparent désormais du Brennus. C'est ça, surtout, l'inestimable nouvelle du jour car juste derrière le Stade, ça va devoir ferrailler jusqu'au bout pour gagner sa place, au prix d'une énergie folle...
  4. Vivement les vacances. Pas grand-chose à retenir de ce match vraiment nul, allé au bout de l'ennui et de la nervosité sur deux buts quasiment offerts à chacune des deux équipes par son adversaire. En première période, les Lensois pratiquent un pressing efficace, qui nous interdit toute velléité offensive. On a donc droit à un festival de passes latérales et à un match chiant à mourir, l'encéphalogramme du TFC ne frémissant guère qu'à l'occasion de quelques arabesques de King. Mais de l'autre côté, ce n'est pas mieux, les Lensois ne montrant rien, ne serait-ce que parce leur attaquant axial se fait éteindre par notre défense, McKenzie notamment. Au retour des vestiaires, les Toulousains se mettent tout de suite en action, face à des Lensois en mode sieste. Il suffit donc à Gboho de dézonner - comme il l'a fait contre Rennes - et à McKenzie de gagner un duel de la tête pour que ça fasse but au bout, non sans l'aimable concours du gardien lensois. Mais au lieu de conforter le TFC dans sa gestion du match, les Toulousains en sortent consciencieusement, à cause d'une nervosité dont les raisons sont difficiles à certifier. Nos joueurs ont-ils répondu aux provocations lensoises, notamment celles de Medina (on sait depuis l'aller que les deux équipes ne s'aiment pas) ? Ou ont-ils pris l'initiative de fondre (un peu) les plombs, à l'image d'un Donnum ayant donné la pire version de lui-même ? Toujours est-il que je mets le but lensois sur le compte de cette nervosité. Nous aussi, on s'arrête complètement de jouer sur ce but, comme si les cerveaux toulousains imbibés de testostérone avaient mis le cortex en veilleuse. On se reprend un peu en fin de match, à la faveur de l'entrée d'Aboukhlal, en particulier. Mais le maître mot de ce match, de bout en bout, c'est : rien. Rien au niveau du classement, rien au niveau du jeu, rien au niveau du fair-play. Juste rien. Le seul "quelque chose" auquel on aura eu droit, c'est cette analyse lunaire de Thomasson trouvant sa pauvre équipe supérieure à la nôtre (non moins pauvre au demeurant). Une touche de grotesque sur le néant, c'est un peu comme une cerise avariée sur un gâteau indigeste. Pas mieux à retenir de ce pauvre match.
  5. Non seulement c'est une confrontation de légende mais sur deux matches, c'est peut-être le duel le plus extraordinaire de l'histoire de la LDC. Même score qu'à l'aller - un score pas vraiment banal - des actions de fou, des rebondissements de fou, une intensité de fou... Si je dois ressortir un truc, c'est le but d'Acerbi. Le type est DC, 37 ans, pas le moindre pion en LDC et au bout de la nuit, il nous gratifie d'un tir premier poteau digne des avant-centres les plus chevronnés. Et il est seul dans la surface barcelonaise alors que c'est pas franchement sa maison. C'est dinguissime. On le doit quand même beaucoup au Barça. Flick a inventé un truc : avoir le ballon 80% du temps parce que tu n'as pas de défense . Du coup, pour le spectacle, c'est inouï.
  6. C'est surtout que Ramos, même s'il était clairement moins bien ces derniers temps (de sorte que sa blessure ne m'étonne pas), est probablement LE leader de cette équipe toulousaine. C'est un gagneur né. Et c'est en fin de match que son absence s'est fait le plus cruellement sentir, à cet égard. Je pense que sur ce plan, Jalibert est une classe au-dessus. Ne serait-ce que parce qu'il a la vitesse d'un ailier, ce que n'a pas Smith.
  7. Oui. Ntamack vire un peu au mystère. Par rapport à Jalibert, il garde une longueur d'avance en défense (c'est pas compliqué) mais pour le reste, il semble sur la pente descendante. Ceci dit, ce n'est pas la première fois que je le vois ordinaire sur l'ensemble d'une saison mais capable d'atteindre un pic de forme sur un ou deux mois pendant lesquels il devient irrésistible. À voir si ça se vérifie en mai-juin. Mais je pense que la frustration du joueur est révélatrice de son propre malaise (il me semble, en plus, qu'il a assez largement été mis au repos par Mola).
  8. Un peu le seum, le Ntamack : https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/-ils-sont-loin-d-etre-au-dessus-de-nous-la-frustration-de-romain-ntamack-apres-la-defaite-de-toulouse-contre-l-ubb/1559125 Mais à quoi voire à qui pense-t-il quand il parle de "réalisme" ? 🤔
  9. Disons que sans exiger une progression constante, il aurait pu éviter celle d'une petite régression... Mais encore une fois, je pense que Novell est le premier responsable, sur ce coup. Ensuite, il faut aussi se rappeler que la saison dernière, il a eu de la chance. Cette saison, pas du tout. L'impression peut tout simplement venir de là...
  10. C'est vrai que Restes a pu être victime d'une hype excessive. Bonne bouille, jeune, français, une détente de chat, c'est plutôt sexy. Mais les jeunes d'aujourd'hui - attention remarque vieux conniste à venir - sont habitués à ça et le coeur de son problème, je crois, c'est donc son niveau footballistique, rien d'autre. Or, non seulement il n'a pas progressé cette saison mais si problème mental il y a, il le doit entièrement à son coach qui l'a fait revenir trop tôt alors que Haug assurait un intérim convaincant dans les buts. Depuis, ça ne va plus. Il n'est fautif sur rien et les critiques dont tu parles sont excessives. Mais il traverse quand même les matches comme un fantôme ou presque. Son niveau intrinsèque me laisse perplexe au sens strict du terme. Je ne sais donc qu'en penser. Sinon que ces derniers temps, on continue de voir ses défauts - un manque d'autorité qui lui interdit pour l'instant de voir plus haut - sans que ses qualités ne servent réellement l'équipe (même si son jeu au pied reste plutôt bon). Mauvaise passe ou plafond de verre, je ne sais pas... Quant à la saison prochaine, on verra. Il n'est pas encore parti. Je gage que sa valeur a quand même un peu baissé ces derniers temps...
  11. Tout ça est juste. Mais on le sait et le staff a assumé de faire la fin de saison avec lui, ce que je peux d'ailleurs comprendre. Encore une fois, il n'est pas illogique de passer la main quand une compétition tourne vinaigre. Et dès la phase de poule, on a le malheur de se retrouver en compagnie de l'UBB et de terminer derrière alors qu'on fait un parcours quasi parfait - l'UBB est pire qu'une bête noire, j'insiste sur le terme "malédiction", cette saison. Tu sais dès ce moment là que même au complet, ça va être compliqué. Alors quand tu pètes Dupont, Kinghorn et Ramos en route...
  12. Ennuyeuse, c'est au regard de la qualité du contenu ? Ou alors tu supputes que quand une défaite n'est pas "ennuyeuse", le Stade fait exprès de perdre contre toujours la même équipe (et d'ailleurs la seule contre laquelle il perd) ?
  13. Si Ntamack n'a pas ce blackout neuronal à la 60ème minute, le Stade peut égaliser ou du moins, revenir à deux points. C'est le seul "si" que je trouve pour amender ton passage en gras. Car si les deux équipes sont à égalité à la 60ème, dans la tête des uns et des autres, il peut tout se passer et le match peut tourner vu que la fin de rencontre tracassait quand même les Bordelais. À partir du moment où Ntamack massacre cette occase, c'est fini. Les Bordelais s'accrochent à leur avantage comme des morts de faim et effectivement, mettent clairement la main sur l'ensemble du match. Mais y'a quand même ce mais et Ntamack n'a pas fini de le ressasser, ce coup de pied débile...
  14. Peut-on le lui reprocher ? Devant, je trouve qu'on rivalise avec Bordeaux, ce qui était attendu. Et si tous les Stadistes avaient fait le match de Flament, ça passait. Mais derrière et à commencer par Graou, en effet, y'a quand même un écart important, et qui devient béant sur les postes que Dupont, Kinghorn et Ramos laissent en plan. Si Mola sort Delibes, c'est que celui-ci est quand même limite à ce niveau. Mallia est un joueur formidable mais ce n'est pas un arrière de métier (bon, son problème étant qu'on ne sait plus très bien de quoi il est de métier ). Contre 12 équipes du top 14, ça se voit pas - et c'est déjà magnifique - mais en demie de coupe d'Europe...
  15. Bon, j'imagine que j'étais pas le seul à pas la sentir, cette demie. Tu abordes un match décisif sans Dupont, Kinghorn ni Ramos (donc deux postes clés pourvus par défaut, la mêlée et l'arrière) et chez un adversaire qui est clairement devenu une bête noire (depuis son naufrage en finale l'an dernier), tu te doutes que ça va pas bien se passer. Trois matches contre Bordeaux, trois défaites cette saison. Et je n'oublie pas qu'en poule, on finit derrière eux à cause d'un bonus pas pris chez les Sharks. L'UBB, cette saison, c'est pire qu'un cauchemar, pour le Stade : c'est une malédiction. Last but not least, l'UBB a eu le bon goût de recruter Retière (je ne digère toujours pas qu'il ne soit plus toulousain) lequel, symétriquement, est une bénédiction pour ses équipes. L'air de rien, ce garçon se dirige vers un triplé avec trois équipes françaises différentes. La fin de match me laisse peu de regret : j'en ai eu jusqu'à la 60ème mais ensuite, on voit que les Stadistes n'ont pas les ressources physiques pour remonter la pente, face à des adversaires galvanisés. Au demeurant, on ne peut pas demander au Stade de tout gagner, tout le temps. Une demie, c'est déjà beau. Et la série des victoires contre les clubs français en coupe d'Europe devait elle aussi s'arrêter. Si le Stade avait perdu de pas grand-chose - mais ce n'est pas le cas, la supériorité bordelaise est béante - il aurait évidemment fallu regretter ces deux entames de MT complètement ratées. Le ballon dégueulé par Meafou (premier essai bordelais ensuite) et cet en-avant ridicule de Mallia en début de première MT mettent les Toulousains à 10 points. Mais ensuite, ça se rééquilibre. En deuxième, y'a deux tournants : il est évident que le Stade ne peut pas prendre cet essai de 80 mètres sur le coup d'envoi de la seconde période. Défensivement parlant, c'est sans doute la seule action qu'on doive qualifier d'inadmissible. Mais ce qui me met en rogne, c'est que quand le Stade a l'occasion d'égaliser autour de la 60ème, Ntamack met ce coup de pied à suivre complètement grotesque au lieu de donner simplement son ballon au mec d'à-côté. Le jeu ne demande que faute mais des fois, tu te demandes comment des joueurs supposément de ce niveau peuvent commettre des fautes d'appréciation pareilles. Après cette connerie, c'est terminé. Le Stade est mort. Les Bordelais en voulaient peut-être plus. Mais surtout, ils pouvaient plus. Il va falloir régénérer les corps et les esprits dans la perspective hautement possible d'un quatrième match en finale du top 14...
×
×
  • Create New...

Important Information

We have placed cookies on your device to help make this website better. You can adjust your cookie settings, otherwise we'll assume you're okay to continue.