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Article La Dépêche


frédéric

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Le TFC tient sa base pour mieux attaquer

Depuis le but du Gaillacois Monterrubio le 13 novembre dernier à Rennes, Christophe Revault n'est plus allé chercher le ballon au fond de ses filets. Soit très exactement 290 minutes de jeu, série en cours. Comme l'est celle de la réussite actuelle des Toulousains, dont la dernière défaite remonte au 30 octobre à Sochaux.

Depuis, les Toulousains ont aligné - pour la deuxième fois cette saison - une série (assez courante en Ligue 1) de cinq matches de championnat sans perdre (la première série en début de saison les avait malheureusement propulsés en tête du classement). C'est pas mal, sachant que d'autres ont fait mieux : hormis Lyon toujours invaincu après dix-sept journées, seuls Sochaux (huit matches), Auxerre (sept matches), Lille (deux fois six matches) et Bastia (six matches) ont fait mieux, Saint-Etienne faisant aussi bien (deux fois cinq matches).

Ces cinq matches ont ramené sept points (quatre nuls et une victoire, trois buts marqués, deux encaissés : plus calcio que le Tef), mais ils ont surtout ouvert en grand l'appétit des Téfécistes.

« D'ici la fin de l'année, on va essayer de faire fructifier cette série », reconnaît Erick Mombaerts. Au lendemain du probant nul dans le « chaudron » (moins de cinq corners concédés, aucun coup-franc concédé dans les vingt mètres, a relevé le staff technique), les Toulousains savent ce qu'ils doivent améliorer. « Notre défense en avançant fonctionne bien, quelles que soient ses configurations. Elle est de plus en plus mobile et dans le sens de la profondeur. Une défense qui est très vite et très haut, ça ouvre des horizons », savoure le coach.

A la condition expresse d'améliorer le rendement offensif. Ce n'est pas un secret de relever que Moreira est bien seul en attaque (peut-être que le père Noël) et qu'il constitue une proie plus ou moins facile à neutraliser pour les défenses adverses, ce qui ne l'empêche d'ailleurs pas de marquer.

Mais son soutien laisse quelquefois à désirer. « Avec une telle maîtrise défensive, on peut espérer mieux. Mais on n'a pas réussi à sortir le ballon plus vite, face à la pression très agressive des Stéphanois. Peut-être que l'énergie passée à défendre a fait un tout petit peu défaut, car nous sommes quand même moins fringants après dix-sept journées », se demande Mombaerts, « mais à Marseille ou à Bordeaux, nous étions bien Et Saint-Etienne ne nous a jamais laissé partir ».

Le bizarre, c'est que ces deux équipes ont annihilé leurs points forts respectifs, leur propension à jouer (Saint-Etienne a acculé Rennes dans ses dix-huit mètres pendant trente minutes en deuxième période, se souvient l'entraîneur toulousain). Au bout du compte, c'est Toulouse qui fait la bonne affaire. En faisant déjouer son adversaire.

Demain ? C'est Istres, une formation qui lutte pour rester en Ligue 1, qui se raccroche à l'espoir de sa première victoire samedi soir. Le promu provençal ne s'est incliné que trois fois en neuf déplacements, pour six nuls. Visiblement, il sait parfaitement défendre. Le TFC aura donc besoin d'une défense aussi performante que ces derniers matches, pour ne pas se faire surprendre, et d'une attaque aussi virevoltante qu'en début de saison Exactement le palier que la jeune formation toulousaine doit désormais franchir. P. B.

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FOOTBALL. L'ATTAQUANT DU TFC QUI REÇOIT ISTRES SAMEDI, EST TOUJOURS AUSSI MOTIVÉ.

Moreira toujours d'attaque

«Moi, quand j'entends Zoumana Camara me dire sur le terrain qu'on est ch... à jouer, qu'on passe notre temps à défendre, ça me fait plaisir. Et ça ne me dérange pas de défendre».

Daniel Moreira n'a donc pas boudé son plaisir, samedi soir à Saint-Étienne, où il n'a eu que de rares ballons d'attaque, où il a passé une heure et demi à se sacrifier à la cause, premier défenseur d'une équipe venue pour fermer et qui a parfaitement réussi dans son entreprise, puisque c'est le match le plus accompli du Tef dans un domaine où il se fait remarquer depuis plusieurs saisons (meilleure défense de National, de Ligue 2 et troisième meilleure défense de la deuxième moitié de saison l'an dernier).

Mais, bon, Moreira, on le connaît pour ses talents offensifs, ses 47 buts en Ligue 1 (au début de cette saison) et cette reprise de volée d'anthologie et du gauche, en finale de la coupe de la Ligue 99. «Par rapport au début de saison, la différence est énorme. Mais la victoire, c'est difficile», sourit-il. Avant d'enchaîner: «tous ces matches nuls que nous faisons actuellement, ils seront importants dans la deuxième partie de la saison. A condition de les faire fructifier, samedi contre Istres.»

FORT MENTALEMENT

Nous y voilà. Aussi souverain qu'il peut l'être à l'extérieur, en terme de défense s'entend, le Tef est plus en difficulté au Stadium, où ses adversaires ne se découvrent pas d'un fil, le coup du berger à la bergère, de l'arroseur arrosé. «Ce sera encore plus difficile devant cette équipe d'Istres qui aura passé une semaine euphorique après sa première victoire. A nous de produire du jeu, de nous créer des occasions et de retrouver le chemin des filets. Pour cela, il faut être fort mentalement».

Daniel Moreira ne se met aucune pression. Avec cinq buts à son compteur, il est d'ores et déjà proche de sa moyenne (6 buts, sur ses 8 saisons de D1/L1), «mais je finis toujours aux alentours de 9,10... et je veux battre mon record: 11 buts en 2001-02».

Cette saison-là, le RC Lens est le dauphin - à deux points - du nouveau champion de France, Lyon. Et cette saison-là, Daniel Moreira était (déjà) le seul attaquant de l'équipe lensoise.

«Nous ne marquons pas beaucoup en ce moment mais nous sommes sur de bonnes séries. Si Istres veut me prendre au marquage, ça ne me dérangera pas quand je vais démarrer, en profondeur... Il va falloir les provoquer en un contre un, écarter sur les côtés, garder le ballon surtout, histoire de les faire douter, car ils ne prennent pas beaucoup de buts».

Mais l'objectif du TFC est désormais de regarder vers le haut du tableau, de finir 2004 en trombe. Et ça passe par le sixième but cette saison (au moins...) de Moreira.

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Le TFC repousse ses limites

Britney Spears Kylie Minogue

Lorie Robbie Williams

Placebo Madonna

Avec au moins 25 points dans cette phase aller (il reste un match, samedi à Caen), le TFC peut-il lorgner raisonnablement sur le double au terme de la phase retour? Ça dépend du vent, dirait Fernand Raynaud, mais un total de 50 points sur l'exercice correspond à une place de sixième... quand le championnat était à 18 clubs.

Dans une Ligue 1 revenue à 20 clubs au prétexte des intérèts économiques, le titre et une place en Ligue des champions se jouent désormais entre 70 et 80 points, les 4e et 5e places (synonymes de coupe de l'UEFA dans les bonnes années) nécessitent aux alentours des 65 points et le maintien s'obtient à 40 points, environ. A 50, on est déjà dans la deuxième moitié du classement et ce n'est pas l'objectif du club.

«Il ne faut pas se fixer de limites», répond Erick Mombaerts. «Ce total de 25 points nous permet simplement de montrer que nous avons progressé. Sur la première partie de 2004, soit la phase retour du championnat, nous avons pris 27 points, 2 de plus qu'actuellement. Ce qui est important, c'est que nos 25 points nous permettent de rêver un peu et de jouer un championnat différent. Quand on peut consacrer la quasi totalité de son énergie à la qualité du jeu, c'est-à-dire à jouer pour gagner, c'est bien et il faut en profiter!»

Si les joueurs veulent faire aussi bien sur la fin 2004 qu'au début 2004, ils doivent ramener quelque chose de Normandie samedi soir. Ce sera leur dernier pari de l'année, qui permettrait de conserver leur invincibilité intacte (six matches de championnat et dix points au compteur). Face à un promu qui faiblit en cette fin d'année, qui vient de prendre une correction à Saint-Etienne (5-0), les Toulousains auront tout intérèt a reéditer leur performance défensive de Saint-Etienne et d'y adjoindre ce petit supplément offensif qui a fini par faire plier Istres samedi soir.

«Je suis très satisfait de voir l'équipe répondre à un problème très difficile à résoudre: Istres défend dans son camp, recule, n'offre pas d'espace. J'ai aimé la façon dont nous avons manoeuvré, intelligemment, pour les faire craquer, notre volonté de nous mettre en mouvement, de prendre des risques, d'être encore plus percutant sur les côtés, sachant qu'on allait jouer sur une moitié de terrain, en laissant 50 mètres d'espace dans notre dos...»

La première analyse de la rencontre laisse d'ailleurs apparaître «des chiffres à la Barcelone», dixit le coach. Un exemple? «Taider a touché 60 ballons en première mi-temps, 55 en deuxième. C'est énorme, deux fois plus que d'habitude!», s'exclame-t-il,ravi de «marquer deux buts sur des séquences longues de jeu».

Les autres chiffres sont à l'avenant, qui englobent l'énorme participation des latéraux, la grosse activité des milieux excentrés mais aussi le «gros travail de sape des attaquants, Moreira et Psaume ayant fixé la défense dans l'axe en effectuant des appels permanents». Rayon buteur, justement, la palette toulousaine est désormais de dix joueurs plus le Nantais Caceres (pour 19 buts). «C'est bien que le danger vienne de partout, et c'est mieux que nous ne soyons plus dépendants d'un seul joueur, comme la saison dernière», apprécie Mombaerts. Encore. P. B.

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La 19e journée

Vendredi 17: Lyon-Marseille (21 heures, Canal+).

Samedi 18: Monaco-Bordeaux (17h15, Canal+), Paris SG-Metz (20 heures, TPS Star); Caen-TFC, Ajaccio-Lille, Auxerre-Nice, Istres-Saint-Etienne, Lens-Bastia, Strasbourg-Rennes (tous à 20 heures).

Dimanche 19: Nantes-Sochaux (18 heures).

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Le TFC en Alsace, Metz à Rodez

Question tirage au sort de la coupe de France, le TFC doit détenir le record national des destinations pour le moins étonnantes... En lui désignant hier Gambsheim, une ville de 4000 habitants au nord de Strasbourg dont l'équipe joue les premiers rôles en Honneur, l'ancien footballeur Jean-Christophe Thomas et la gymnaste Marine Debauve ont fait très fort dans le genre.

Presqu'autant que certains tirages antérieurs: on retrouve dans le tour de France des footballeurs toulousains Gardanne à Arles (59-60), Mantes-la-Jolie à Poitiers (72-73), Poissy à Versailles (80-81), Rennes à Redon (82-83), Orléans à Blois (84-85), Vallauris (88-89), Poitiers (91-92), Neuville-sur-Saône (93-94), Raon-L'Etape alors en National 2 dans les Vosges (96-97), Jura Sud à Pontarlier (98-99) ou Schiltigheim en banlieue de Strasbourg (2002-03). Rayon géographie, les Toulousains sont quasiment imbattables, ce qui n'est pas le cas sur le terrain de ces équipes de coupe...

ALBI PAS VERNI

Mais le TFC n'est pas le seul de Midi-Pyrénées à jouer les 32e de finale, les 8 et 9 janvier prochains.

Tarbes, le Cendrillon bigourdan qui domine le championnat d'Honneur, recevra Vannes, une équipe de CFA à sa portée.

Rodez, qui joue les premiers rôles en CFA, décroche le gros lot en recevant... pour la deuxième fois de son histoire, le FC Metz (Ligue 1). En 1991, les Ruthénois, alors en D2, avaient éliminé les Lorrains aux tirs au but, en 16e de finale.

Albi, enfin, n'a véritablement pas de chance. Les Tarnais devront en effet aller à Troyes (L2). Une consolation, le nouveau stade de l'Aube est superbe... P. B.

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La part faite aux jeunes

On ne connaît pas encore la compisition exacte du groupe toulousain qui effectuera, demain, le dernier déplacement de l'année 2004, à Caen.

Mais ce sera jeune, puisque Congré, Psaume et Akpa-Akpro, trois joueurs nés en 1985, devraient figurer sur la liste de Mombaerts, rajeunissant du même coup la moyenne d'âge de l'équipe. Avec trois 85, trois 84 (Aubey, Ebondo et Bedimo), deux 83 (Taider et Clerc), un 82 (Emana), la carte jeunes du TFC est plus que jamais une réalité.

A Caen, qui reste sur une défaite imméritée à domicile contre Marseille et une volée de bois vert à Saint-Etienne, Patrick Remy n'est pas épargné par les ennuis physiques de ses joueurs: outre Hengbart qui a deux points de suture à la main, après avoir frappé une porte en acier quand il a été expulsé contre l'OM, Lesoimier ne réapparaîtra pas avant plusieurs mois, Eudeline se plaint du tendon rotulien et Dufer s'est donné une entorse du genou dans le Forez. Conséquence, il n'y a personne pour jouer milieu droit à l'heure actuelle.

Si le retour de suspension de l'international espoirs Lemaître est avéré, l'entraîneur normand espère avant tout que ses deux attaquants, Mazure (pubalgie) et Kor Sarr (déchirure mollet), seront opérationnels.

GAMBSHEIM: VOLTE-FACE

Refusant de débourser les 12000 que nécessite l'ouverture de la Meinau à Strasbourg, l'AS Gambsheim avait demandé au TFC de jouer le 32e de finale de coupe de France à Toulouse. Un courrier dans ce sens avait même été fait vers la Fédération, comprenant l'accord des deux clubs.

Mais la Ligue d'Alsace a fait presson sur le petit club proche de Strasbourg et lui a trouvé un terrain homologué pour une Ligue 1, le superbe complexe de Geispolsheim (5060 places) où la rencontre aura donc lieu le samedi 8 janvier à 18 heures.

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Ils reviennent triomphants de Caen où il faisait doux. D'où ? De Caen. Quand ? samedi en Normandie. Il pleuvait, évidemment, sur les vaches rousses, blanches et même noires mais ce sont Caennais et cannettes qui ont été douchés. C'est là que les joueurs du TFC ont trouvé les cadeaux sous le sapin de Benjamin. Deux buts et une sixième place au classement. Parfum d'Europe sous le nez. Vite une lettre au Père Noël, tant qu'il existe

Un Psaume et quelques (décharges) quantiques ont suffi en Calvados. Oui un Psaume et pas n'importe lequel : 20 ans dans trois semaines, des électrons tout partout et une guirlande au long du corps. Il adore griller les défenses Il ne lui manquait qu'un but, une illumination. C'est fait.

Avec l'émergence de l'autre jeunot, Daniel Congré, 20 ans en avril, tête bien faite et bien pleine, voilà les plus beaux fruits du TFC qui éclosent au fin fond d'un automne humide.

Parlera-t-on un jour de l'école toulousaine comme de l'école nantaise qui, hélas, se flétrit ? En attendant c'est un Tef plein de sève qui fleurit comme un cerisier. L'image est d'autant plus évocatrice que les jardiniers, Sadran-Mombaerts, ont d'abord cherché à fortifier les racines, à fertiliser la terre avec patience et pertinence. Surtout qu'ils ne perdent ni la main, ni la tête.

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TFC : plus vite, plus haut, plus fort...

Britney Spears Kylie Minogue

Lorie Robbie Williams

Placebo Madonna

Avant tout, rendons à Albin Ebondo sa troisième passe décisive de la saison, sur le deuxième but toulousain signé Moreira de la tête ! Faute avouée étant à moitié pardonnée, nous notions, dans les secondes précédentes, le duel gagné une fois encore (on ne s'en lasse pas) par « cap'tain Revault » au détriment de Mazure, quand les Toulousains ont flingué Caen.

C'est une action qui caractérise on ne peut mieux la force téféciste : le ballon sort à deux cents à l'heure et les fusées toulousaines décollent. Si, par malheur, l'adversaire n'y fait pas assez attention, c'est en principe depuis le fonds de ses filets qu'il peut méditer sur la simplicité du football téféciste. Et ce côté tonton flingueur

La recette toulousaine ne procède pas d'un coup de baguette magique de son gourou, Erick Mombaerts, ou de quelques diableries de Moreira et consorts. Mais de l'ensemble, savamment épaissi dans un collectif avéré : Toulouse défend et attaque à onze, à partir d'un jeu en mouvement extrêmement exigeant pour les organismes toulousains et adverses et d'une abnégation exemplaire.

RÉPUTATION

Il ne faut pas non plus exagérer sur la réputation défensive des Toulousains, notamment à l'extérieur. Un, elle existe depuis plusieurs années (meilleure défense de National, de Ligue 2, troisième défense de Ligue 1 sur la phase retour la saison dernière, actuellement quatrième en L1). Deux, sans elle, il n'est point d'avenir parmi l'élite d'un football français de plus en plus catenaccio : ce n'est sans doute pas un hasard si Lyon marque moins de buts depuis le début de saison mais en prend beaucoup moins, ou si les deux meilleures défenses de L1 occupent les deux premières places du tableau (Lyon, Lille). Trois, si Toulouse défend remarquablement (on songe au match-référence de Saint-Etienne), c'est aussi pour porter le danger au plus vite, profiter - à l'heure actuelle - des talents d'un Emana de plus en plus sobre et de mieux en mieux inspiré, de ceux d'un Moreira exceptionnel dans le domaine physique et qui trouve une dimension nouvelle en jouant aussi haut, ou d'un Giresse qui fait valoir sa remarquable qualité technique et qui vient de prendre un sacré volume, lui aussi.

La meilleure attaque, c'est la défense, dirait Erick Mombaerts. L'entraîneur toulousain est très exigeant sur les principes collectifs de l'animation de l'équipe. Il ne peut y avoir, au Tef, de sénateur ou de planqué. Il faut tout donner, surtout ce qu'on n'a pas, et même en rajouter.

En appliquant, ensuite, des principes de jeu immuables (sur la récupération du ballon, la préparation des phases de jeu, le déplacement de l'équipe sur le terrain), dans lesquels se fondent les jeunes du centre puisque toutes les équipes du club jouent de la même façon, on obtient un cocktail savoureux en termes d'efficacité, de maîtrise du jeu et de poil à gratter pour l'adversaire.

La confiance aidant, les joueurs lâchent de plus en plus leurs coups. Il n'est pas confondant de voir les Revault, Arribagé, Dieuze ou Moreira tirer l'équipe vers le haut, comme samedi à Caen. Parce qu'ils sont joueurs de qualité. Ce qui est confondant, c'est la facilité avec laquelle un Psaume ou un Congré prennent leur part du gâteau. D'ailleurs, on en reprendrait bien une

Patrick Boudreault

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LE POINT À MI-SAISON AVEC L'ENTRAÎNEUR DU TFC.

Mombaerts : « Quel plaisir ! »

C'est un entraîneur comblé qui a répondu à nos questions, hier, au moment où le TFC se découvre d'autres ambitions.

Erick, ces 28 points et cette 6e place à mi-parcours dépassent vos espérances, non ?

« Oui. Même si nous nous étions fixés comme challenge de faire aussi bien sur les six derniers mois de 2004 que sur les six premiers, c'est-à-dire 27 points, je ne m'attendais pas à une telle performance, je n'en attendais effectivement pas tant ».

Comment expliquez-vous ce rendement haut de gamme, depuis deux mois ?

« Par la confiance ! Quand je vois nos défenseurs latéraux prendre eux aussi de la vitesse, quand je vois Albin Ebondo comptabiliser trois passes décisives alors que ce n'est pas un latéral de formation, c'est suffisant à notre bonheur ».

Défensivement, l'équipe a franchi un palier

« Il y a effectivement montée en puissance défensive. Notre défense est plus mobile, plus compacte, elle prend des risques, comme le hors-jeu samedi soir à Caen, elle a cette volonté de défendre haut et en avançant. Je pense que notre progression première est là ».

On dit que l'appétit vient en mangeant

« À partir de janvier, nous voulons continuer notre série, actuellement de sept matches sans défaite. Et faire fructifier tout ce que nous faisons. Pour viser vers le haut et surtout ne pas revenir en arrière

Ca change des saisons précédentes, non ?

« C'est même un vrai privilège ! Nous avons le plaisir de ne jouer que pour le sportif, mieux maîtriser le jeu, notre défense, notre attaque, et ça, c'est le pied ! »

Recueilli par P. B.

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La prochaine journée (20e)

Mardi 11 janvier 2005 : Lille-Marseille (Canal +, 21 heures).

Mercredi 12: Caen-Paris SG (18 heures, Canal +); Sochaux-Lyon (20 h 30, TPS Star), TFC-Strasbourg, Nice-Bordeaux, Istres-Monaco, Bastia-Nantes, Metz-Ajaccio, Rennes-Auxerre, Saint-Etienne-Lens (tous les matches à 20 h 30).

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Non,Emana ne partira pas

Il est temps de tordre, définitivement espérons-le, le cou à certaines rumeurs.

Ainsi, le jeune Camerounais Achille Emana ne partira pas au prochain « mercato », qui démarre officiellement le 31 décembre à minuit, pour se clore le 31 janvier à minuit. « Le président Francis Graille était assis à côté d'Olivier Sadran vendredi matin au conseil d'administration de la Ligue Professionnelle de Football et il lui a dit que le PSG n'était pas intéressé par Achille », nous a révélé hier Erick Mombaerts.

L'entraîneur du TFC, un instant dubitatif (« je ne suis pas certain qu'on ait besoin de quelqu'un »), a également précisé que le club « cherche à se renforcer, pas à s'affaiblir » et qu'il est donc hors de question de laisser partir des joueurs impliqués dans le championnat.

Ce qui veut également dire que certains joueurs, peu utilisés, pourraient trouver refuge ailleurs (Braizat ?).

MARGE DE PROGRESSION CONSÉQUENTE

Achille Emana, approché par le PSG à l'intersaison, devra donc prendre son mal en patience et faire encore plus fort que ce qu'il amène à l'heure actuelle. Sa marge de progression demeure en effet conséquente.

Par renfort, le coach veut également préciser qu'il faudra peut-être améliorer le secteur offensif de l'équipe, aujourd'hui pénalisé par les blessures chroniques d'Eduardo et Suarez ou la jeunesse de Psaume et Akpa-Akpro dans les combats de la Ligue 1. Derrière Moreira, la place n'est pas acquise, d'autant moins qu'aucun joueur ne peut prétendre disputer l'intégralité des rencontres. « Il nous faut deux attaquants sur le terrain, un troisième voire un quatrième sur le banc », poursuit le coach.

Si recrutement il y a, il sera donc avant tout dans ce secteur. Et pas pour les six derniers mois de la saison, mais pour renforcer réellement l'équipe sur les saisons à venir. Qui ? Bien malin qui le sait.

En revanche, il n'est pas acquis que Laurent Batlles revienne sur les bords de Garonne comme la rumeur l'affirme depuis pas mal de temps.

« Batlles, son nom a été avancé au moment de la blessure de Dalmat. Mais j'ai plutôt l'impression que c'est une histoire ancienne, pas vraiment d'actualité d'autant que beaucoup de choses nous dépassent dans cette histoire », rétorque Erick Mombaerts.

Il semblerait que les prétentions de l'OM soient tout simplement inconcevables. Mais l'agent du joueur se fait fort, lui, d'affirmer haut et fort que le contrat est déjà signé Ailleurs ?

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  • 2 semaines plus tard...

FOOTBALL. STÉPHANE DALMAT, L'HOMME FORT DU DÉBUT DE SAISON TOULOUSAIN, N'AVAIT PLUS TOUCHÉ DE BALLON DEPUIS TROIS MOIS, SUITE À SA FRACTURE À UN ORTEIL DU PIED. IL A REPRIS HIER L'ENTRAÎNEMENT AVEC LE GROUPE.

« Jouer un rôle dans ce championnat »

Blessé le 8 octobre dernier lors d'un match amical face à Nantes (1-2), Stéphane Dalmat a effectué hier matin son retour au sein du groupe du TFC. Après trois semaines passées au centre de rééducation de Capbreton, puis une dizaine de jours à courir en compagnie du docteur Bichon sur les terrains annexes du Stadium, l'ancien interiste a retrouvé avec bonheur ses coéquipiers. L'occasion d'évoquer avec lui son absence forcée des terrains, sa rééducation mais aussi ses envies et ambitions pour cette seconde partie de championnat.

Comment s'est passé ce retour au sein du groupe ?

Très bien, tout s'est parfaitement passé. Je suis content, car courir tout seul est difficile et fastidieux. Là, nous sommes en groupe, et c'est forcément mieux.

Ressentez-vous encore une certaine appréhension, après avoir été opéré de l'orteil ?

C'est clair que je ne suis pas encore à 100%, et que je ne me donne pas encore à fond. Je ne participe pas à tous les exercices, mais je suis sur la bonne voie. Avec les entraînements, le rythme va revenir, et je vais progressivement retrouver les sensations que j'éprouvais en début de saison. Ce n'était aujourd'hui (hier) que mon premier entraînement avec le groupe.

Votre retour en compétition est prévu pour bientôt ?

Je pense que je serai prêt pour fin janvier. Mais les choses peuvent aller plus vite que prévu. Ce sont les entraînements qui décideront. On va prendre le temps, et d'ici dix à quinze jours, je pense que je ne serai pas loin de mon niveau de forme optimal.

Quel regard avez-vous porté sur l'équipe pendant votre absence ?

Elle s'est plutôt bien débrouillée, même si elle a connu un petit passage à vide en octobre. Et puis les jeunes, comme Daniel Congré ou Benjamin Psaume, ont su profiter des blessures et des suspensions pour s'y faire une place. Ça ne m'étonne pas, car j'avais vu depuis le début de saison à l'entraînement ce dont ils étaient capables. Ça offre des possibilités supplémentaires.

Avez-vous conscience des progrès qu'ont pu accomplir vos coéquipiers, notamment les plus jeunes, depuis le début de saison ?

Bien sûr, tout le monde élève son niveau au contact de joueurs plus expérimentés, comme Daniel Moreira, Dominique Arribagé ou moi. On est conscient de notre apport, car les jeunes se mettent forcément au niveau de ceux au-dessus. J'avais connu ça à Milan, où j'avais tout donné pour arriver au niveau de joueurs comme Christian Vieri.

Comment avez-vous trouvé vos coéquipiers après dix jours de 'repos' ?

Plutôt en forme. Tout le monde a apparemment passé de bonnes vacances.

Comment voyez-vous cette seconde partie de saison ?

On peut faire quelque chose de bien. Cette sixième place actuelle est méritée. Mais on va aborder dès la reprise un calendrier un peu plus difficile. Donc je pense qu'il faut encore regarder derrière au classement. On n'est qu'à mi-parcours, il faut refaire aussi bien sur les six prochains mois. En sachant que la reprise sera très importante.

Vous êtes ambitieux ?

C'est sûr, si je suis venu au TFC, c'est pour jouer un rôle dans ce championnat. Mais il faut garder les pieds sur terre. Les matchs à venir vont être très difficiles.

Votre entente avec Daniel Moreira a été un des points forts du début de saison...

On avait déjà joué ensemble à Lens il y a quelques années. Et puis c'est facile de se trouver sur un terrain avec un joueur comme lui. Il a le sens du déplacement qu'ont les grands attaquants, et c'est vrai que nos jeux sont assez complémentaires, comme ça a pu être également le cas avec Vieri notamment à l'Inter.

Les rêves du TFC

Dix jours, pas plus. Les joueurs toulousains ont retrouvé hier les terrains d'entraînement du Stadium après s'être quittés le 19 décembre, lendemain de leur victoire à Caen. Une reprise plutôt musclée, à base d'exercices athlétiques et de footings poussés. «On axe les deux semaines à venir sur l'aspect athlétique, explique Erick Mombaerts, l'entraîneur violet. Sans pour autant refaire une véritable préparation d'avant-saison, car les joueurs ne se sont arrêtés que dix jours et n'ont donc pas beaucoup perdu. Ils ont seulement reposé le corps et retrouvé une fraîcheur mentale.»

Car la compétition arrive à grands pas. Dès le 8 janvier, le TFC se déplacera en Alsace, à Gambsheim (DH), pour une rencontre qui marquera son entrée en lice en coupe de France. «L'équipe alignée sera mixte, essentiellement composée de jeunes, prévient déjà Erick Mombaerts. Je ne prendrai pas le risque d'aligner l'équipe-type à trois jours d'un match de championnat, surtout au vu des conditions qui risquent de régner en Alsace à cette époque de l'année. Le but est d'arriver au top pour le premier match de championnat, et plus généralement même au cours du mois de janvier.»

Ce début d'année 2005 marquera le retour de la totalité des blessés (voir ci-contre), après six mois passés à jongler entre les absences des uns et des autres. «Mais ils vont avoir besoin de temps pour retrouver leur niveau, tempère l'entraîneur toulousain. Ils ne seront pas opérationnels dès le début. On dit qu'il faut en général autant de temps pour revenir à sa meilleure forme que la période passée à l'infirmerie. Alors...»

AUCUNE RECRUE À PRIORI

Alors, le TFC va aborder ces deux premiers mois de l'année et ses montagnes russes (déplacements à Paris, Lyon, Auxerre ; réceptions de Marseille et Bordeaux) sans pression ni prétention particulière, «même si ce genre de match n'est pas le plus difficile à préparer», confie Erick Mombaerts. À priori sans recrue, mais en s'autorisant quelques regards vers le haut du classement. «Rêver, c'est regarder devant ; être réaliste, c'est regarder derrière, lâche le coach violet. Dans la vie, il faut rêver, les rêves font avancer, mais l'essentiel est de toujours se remettre en cause. La compétition n'autorise pas le moindre relâchement. Le risque est permanent, une équipe est une mécanique fragile, comme une F1.» A 19 tours de l'arrivée, le TFC a encore le temps de rêver.

Un groupe au complet

La première partie de saison a été plutôt animée du côté de l'infirmerie. L'effectif n'a pas été épargné par les ennuis en tous genres, et aux blessures de longue durée se sont régulièrement ajoutés les petits bobos du quotidien. Petit à petit, le groupe réintègre ses absents. La reprise s'est ainsi effectuée avec un groupe au complet.

Si Stéphane Dalmat sera de retour en championnat courant janvier (voir au-dessus), Predrag Ocokoljic, blessé depuis le début de saison (rupture des ligaments croisés lors de la préparation d'avant-saison), devra, lui, attendre le début du mois de février pour goûter à nouveau aux joies de la compétition. Il est actuellement en phase de reprise, et a retouché hier le ballon pour la première fois depuis quasiment six mois, réintégrant à cette occasion le groupe. Six mois de rééducation, à l'écart du groupe, sont donc en passe d'être définitivement relégués au rang de mauvais souvenir pour le défenseur serbo-monténégrin du TFC.

Issou Dao, éloigné des terrains depuis la fin de saison dernière, avait repris avec l'équipe CFA début décembre ; il postule aujourd'hui à une place en L1, ne ressentant plus aucune appréhension après sa fracture du péroné. David Suarez et Eduardo, absents cette fin d'année 2004, sont eux aussi complètement opérationnels, même si le brésilien a vu ses vacances prolongées d'une semaine supplémentaire dans son pays d'origine. Ludovic Clément, sorti en début de match à Caen le 18 décembre lors de la dernière journée des matchs aller, est lui aussi désormais apte à jouer, son petit souci musculaire n'étant qu'un lointain souvenir. Anthony Braizat et Benoît Benvegnu sont eux encore protégés. Les deux semaines à venir vont leur permettre d'affiner leur retour à leur meilleur niveau.

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