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connemara

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La violence des tweets...

Monde2merde ct déja rien que pour le drame, le harcelement\l'exposition des réseaux sociaux (pour des motifs infiniment plus bénins qu'ici).

Et quand je pense aux collègues parents de collégiens, tous accrocs à leur tél., c juste flippant.

Ces jeunes s'auto exposent à une caisse de résonance à laquelle ils ne sont pas préparés, et les darons sont quasiment impuissants.

T'as beau avoir une porte blindée à casa, le diable est déjà à l'intérieur.

Là je viens de lire qques commentaires, tweets, c encore plus gerbant.

Pas le temps de grandir, de mûrir, avec cet accès à tout, ces tentations de tout, trop vite.

A virer des paliers de découverte on grandit très (trop) vite, et les chutes sont du même ordre.

Virez les mineurs des réseaux sociaux bordel.

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Aussi dévastateur que puisse être ce genre de disparition il ne faut pas oublier que les suicides chez les adolescents ont toujours existé et que si les réseaux sociaux en fragilisent certains ils en libèrent d'autres.

De la même manière ils ne sont pas producteur de bêtise humaine mais ils en amplifient l'écho dans certains cas.

Voir une fille ayant à peine vécu se décider à passer à travers la fenêtre est effrayant, peut-être plus encore quand on a soi-même des enfants et en voir d'autres ajouter du sel sur la plaie de la famille avec leur bêtise et leur haine est gerbant mais je ne sais pas s'il faut en tirer quelque conclusion que ce soit.

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Que c'est encore pire auj., pour ces gnomes connectés.

Que les gamins soient exposés à des dangers, évidemment que ça a toujours existé.

Mais là c imputable à une introduction de sources de pbs dictée par un mode de vie et conso (et une échelle de valeurs putride).

C'est un peu comme un virus sur un terrain vierge, les anticorps n'ont pas le temps de se développer.

On ramène le tiroir à couteaux au bas du meuble...

Pour les parents, c'est le périmètre de contrôle qui explose.

Modifié par HaGu
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Aussi dévastateur que puisse être ce genre de disparition il ne faut pas oublier que les suicides chez les adolescents ont toujours existé et que si les réseaux sociaux en fragilisent certains ils en libèrent d'autres.

De la même manière ils ne sont pas producteur de bêtise humaine mais ils en amplifient l'écho dans certains cas.

Voir une fille ayant à peine vécu se décider à passer à travers la fenêtre est effrayant, peut-être plus encore quand on a soi-même des enfants et en voir d'autres ajouter du sel sur la plaie de la famille avec leur bêtise et leur haine est gerbant mais je ne sais pas s'il faut en tirer quelque conclusion que ce soit.

 

Oui enfin, les réseaux sociaux amplifient un peu plus le phénomène de harcèlement. La honte publique en est décuplée. Un aspect négatif qui s'ajoute aux nombreux autres, et qui font que, d'après moi, ceux ci sont largement dispensable. Limiter leur importance dans le suicide de la fille (et d'autres avant elle), c'est clairement se voiler la face.

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Oui enfin, les réseaux sociaux amplifient un peu plus le phénomène de harcèlement. La honte publique en est décuplée. Un aspect négatif qui s'ajoute aux nombreux autres, et qui font que, d'après moi, ceux ci sont largement dispensable. Limiter leur importance dans le suicide de la fille (et d'autres avant elle), c'est clairement se voiler la face.

Bien sûr que les réseaux sociaux ont apparemment eu un rôle majeur dans le suicide de cette gamine. Ce que je conteste c'est l'idée d'un effet globalement négatif des réseaux sociaux pour les adolescents. Je ne connais pas bien le sujet et il y a peut-être des stats qui montreront une corrélation entre le développement des réseaux socios et une augmentation des tentatives de suicide chez les jeunes mais ce n'est pas un ou deux ou dix cas aussi glauques soit-ils qui doivent servir de base à l'attitude à adopter sur le sujet. Il y a clairement un travail d'information à faire sur le sujet avec les adolescents mais de là a leur limiter l'accès aux réseaux sociaux d'une part est-ce qu'une tendance lourde le justifie et d'autre part c'est peine perdue.

Que c'est encore pire auj., pour ces gnomes connectés.

Que les gamins soient exposés à des dangers, évidemment que ça a toujours existé.

Mais là c imputable à une introduction de sources de pbs dictée par un mode de vie et conso (et une échelle de valeurs putride).

C'est un peu comme un virus sur un terrain vierge, les anticorps n'ont pas le temps de se développer.

On ramène le tiroir à couteaux au bas du meuble...

Pour les parents, c'est le périmètre de contrôle qui explose.

Le périmètre de contrôle est un concept pour les parents mais certainement pas une réalité pour les adolescents.

On arrivera jamais à contrôler totalement un jeune. Par contre là où je te rejoins c'est que dans un monde d'adultes avec des valeurs un peu moins pourrries il y aurait peut-être quelques portes de sorties pour une victime comme Aïcha.

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Ce que je conteste c'est l'idée d'un effet globalement négatif des réseaux sociaux pour les adolescents.

Pour ma part j'en suis convaincu (RS + internet).

Grandir suggère une certaine inertie. Et cet espèce de cloisonnement invisible où par exemple les 6ieme ne savaient pas tout des classes au dessus, ben ça laissait le temps.

Là c'est open bar, y a plus de sas.

Tu peux idéaliser si tu veux.

Filer la clé du buffet quand on apprend à bouffer : faut compter sur la chance pour que les choix soient heureux.

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Pour ma part j'en suis convaincu (RS + internet).

Grandir suggère une certaine inertie. Et cet espèce de cloisonnement invisible où par exemple les 6ieme ne savaient pas tout des classes au dessus, ben ça laissait le temps.

Là c'est open bar, y a plus de sas.

Tu peux idéaliser si tu veux.

Filer la clé du buffet quand on apprend à bouffer : faut compter sur la chance pour que les choix soient heureux.

J'idéalise rien du tout. Je me méfie des rebonds qu'on peut avoir sur des faits divers sans prendre le temps de les digérer.

J'ai pas mal de doutes sur la façon de bien procéder avec ma fille par rapport à internet et aux réseaux sociaux et j'ai une certaine crainte par rapport à la rapidité avec laquelle je dois ouvrir le robinet. Mais je me dis qu'en définitive j'aurai bien du mal à limiter quoi que ce soit bien ou mal très longtemps.

Il faut de toute façon compter sur la chance pour que les choix soient heureux.

Modifié par elkjaer
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Le périmètre de contrôle est un concept pour les parents mais certainement pas une réalité pour les adolescents.

On arrivera jamais à contrôler totalement un jeune. Par contre là où je te rejoins c'est que dans un monde d'adultes avec des valeurs un peu moins pourrries il y aurait peut-être quelques portes de sorties pour une victime comme Aïcha.

J'ai parlé de "périmètre" à dessein, de portée si tu veux.

Pas d'une laisse ou de contrôle total, évidemment illusoire (ça fait partie de l'apprentissage).

Je dis simplement qu'avec un smartphone en pogne, les gamins peuvent aller bien plus loin dans les chemins de traverse, et que les parents en sont de plus en plus aveugles.

Ils ont la possibilité de courir alors qu'ils devraient finir d'apprendre à marcher pour la plupart.

(Oui la métaphore c'est mon dada :ninja:)

J'idéalise rien du tout. Je me méfie des rebonds qu'on peut avoir sur des faits divers sans prendre le temps de les digérer.

Ce que j'ai écrit n'a rien d'une réaction à chaud.

Ce drame n'est qu'un prétexte.

Ce sont les collègues avec leur gamins (de 9 à 13 ans) addicts au wifi parental qui ont commencé à me faire flipper.

Bon, j'aurai jamais de gosses, je pourrais m'en foutre, mais non, j'aime bien ceux des autres :ninaj:

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J'ai parlé de "périmètre" à dessein, de portée si tu veux.

Pas d'une laisse ou de contrôle total, évidemment illusoire (ça fait partie de l'apprentissage).

Je dis simplement qu'avec un smartphone en pogne, les gamins peuvent aller bien plus loin dans les chemins de traverse, et que les parents en sont de plus en plus aveugles.

Ils ont la possibilité de courir alors qu'ils devraient finir d'apprendre à marcher pour la plupart.

(Oui la métaphore c'est mon dada :ninja:)

J'imagine qu'il y a des conneries à ne pas faire pour les parents. Un smartphone à 9 ans par exemple ça me paraît n'importe quoi. Pour le reste la vie est faite de tellement d'autres choses que je crois que le rôle éducatif et l'influence des parents à l'adolescence sont très très dilués et que la seule chose à faire est de garder quoi qu'il arrive une porte ouverte en cas de besoin de retraite.

Ce que j'ai écrit n'a rien d'une réaction à chaud.

Ce drame n'est qu'un prétexte.

Ce sont les collègues avec leur gamins (de 9 à 13 ans) addicts au wifi parental qui ont commencé à me faire flipper.

Bon, j'aurai jamais de gosses, je pourrais m'en foutre, mais non, j'aime bien ceux des autres :ninaj:

Tu sais la paternité ça peut arriver au coin de la gueule rapidement :grin:

Te connaissant je me doute que c'est le fruit d'une certaine réflexion mais tu me connais aussi, je ne loupe pas une occasion de jouer le vieux sage au fond de la grotte :ninja:

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J'ai pas mal de doutes sur la façon de bien procéder avec ma fille par rapport à internet et aux réseaux sociaux et j'ai une certaine crainte par rapport à la rapidité avec laquelle je dois ouvrir le robinet. Mais je me dis qu'en définitive j'aurai bien du mal à limiter quoi que ce soit bien ou mal très longtemps.

Et c'est bien ça qui me saoule.

On t'enlève une marge de manoeuvre.

Tu voudras pas la priver,la couper du train imposé par son entourage. Normal.

Le pb c que cette sphère d'influence ce ne sera plus les seules petites copines et le petit monde de cour de récré.

C'est le grand bain, direct.

Tu sais la paternité ça peut arriver au coin de la gueule rapidement :grin:

Te connaissant je me doute que c'est le fruit d'une certaine réflexion mais tu me connais aussi, je ne loupe pas une occasion de jouer le vieux sage au fond de la grotte :ninja:

Non mais c rafraîchissant quelqu'un qui positive.

Le coup de "les jeunes sont devenus bien cons" on le retrouve chez Aristote\Platon je crois.

Ça n'arrive plus à me rassurer :/

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