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C'est la crise


Invité

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Dans ta phrase on semble mettre en accusation des politiques de la demande alors que le problème vient plutôt de politiques de l'offre qui ont servi à enrichir des grandes entreprises et à travers elles leurs actionnaires et non pas à stimuler la recherche et l'investissement.

oula, là t'es trop pointu pour ma pomme

J'ai synthétisé en une phrase ce que j'ai cru avoir compris et retenu de 2 3 émissions (genre Calvi), et cette critique courre sur plusieurs dizaines d'années.

A savoir une inertie française latente, en matière de développement et recherche, qui pourraient dynamiser économiquement pas mal de secteurs.

(des choses qu'on voit dans d'autres pays)

quelque chose un peu dans le sens du dicton «Donne un poisson à un homme, il aura à manger pour un jour; apprends-lui à pêcher, il aura à manger pour tous les jours de sa vie»

et une politique de consommation pour moi c'est la première partie : on vit des acquis, et peu d'évolution

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spéciale dédicace à Eric Brunet qui prône une politique d'austérité pour éviter qu'on ne finisse comme la Grèce :thumb:

smiley sans doute un tantinet ironique (faut indiquer "hobby : populiste" pour un CV à RMC ? car dit comme ça de façon vague et généraliste, personne se sent concerné ...) mais qu'importe

1. on a pas toutes les cartes en mains (par ex. l'Italie c'est p-e 10 fois la Grèce)

2. c'est là qu'on pourra p-e juger du courage des candidats

la "règle d'or" évoquée ci ou là (gvt first) suffit à illustrer le coup de com' à la con

"y a des déficits ? ha bah on fait le voeu de les faire disparaitre"

bravo, faut beaucoup d'années d'études pour ça ?

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Bah j'aime vraiment pas les opinions de Brunet, mais il a au moins le mérite de dire franchement qu'il est UMP.

Et souvent, il précise la tendance quand il a des invités partisans et que c'est pas forcément évident.

Mais bon après, quand on ose dire que tous les journalistes sont de gauche... :grin:

Sinon son émission m'a appris plusieurs choses : le AAA, les banques s'en balancent. De toutes façons, le taux d'emprunt est basé sur d'autres critères et avec la même note, celui-ci peut aller du simple au quadruple.

D'ailleurs, les USA empruntent a un taux moindre depuis qu'ils ne sont plus AAA (il n'y a pas de lien de cause à effet bien sûr, mais c'est pour montrer que c'est loin d'être rédhibitoire).

Y'a que les abrutis sur les marchés qui en tiennent compte, mais bon ils sont foutus de tenir compte d'une indigestion de Sarkozy donc on va pas trop calquer notre politique sur leurs réactions.

Faire un plan de rigueur n'ameiliorerait pas la situation en plombant la croissance à court terme. Ce qu'il faudrait plutôt, c'est un politique cohérente de moyen et long terme.

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Y'a que les abrutis sur les marchés qui en tiennent compte, mais bon ils sont foutus de tenir compte d'une indigestion de Sarkozy donc on va pas trop calquer notre politique sur leurs réactions.

euh "que"? ca suffit à te foutre en l'air une économie, rien que pour ça, je doute que les banques se foutent du triple A.

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Sinon son émission m'a appris plusieurs choses : le AAA, les banques s'en balancent. De toutes façons, le taux d'emprunt est basé sur d'autres critères et avec la même note, celui-ci peut aller du simple au quadruple.

Tu peux développer ? C'est intéressant

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Tu peux développer ? C'est intéressant

Ben parmi les AAA, y'a la Suisse qui emprunte à 1% et l'Australie à plus de 4%. Nous on est vers les 3%, et on "paye" un point de plus que l'Allemagne par exemple. Donc bref, la notation, dont le seul but est de fixer le coût de l'emprunt n'est pas vraiment utilisé par les banques qui disposent de suffisamment d'informations pour se faire leur propre avis.

Elles utilisent plus leur propre estimation sur les perspectives d'évolution de la situation pour fixer le cout de l'emprunt.

La notation est plus un outil utile pour évaluer une entreprise, car c'est plus dur de connaitre l'état de ses finances, mais pour une nation, c'est inutile et pas vraiment utilisé.

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Ben parmi les AAA, y'a la Suisse qui emprunte à 1% et l'Australie à plus 4%. Nous on est vers les 3%, et on "paye" un point de plus que l'Allemagne par exemple. Donc bref, la notation, dont le seul but est de fixer le coût de l'emprunt n'est pas vraiment utilisé par les banques qui disposent de suffisamment d'informations pour se faire leur propre avis.

Elles utilisent plus leur propre estimation sur les perspectives d'évolution de la situation pour fixer le cout de l'emprunt.

La notation est plus un outil utile pour évaluer une entreprise, car c'est plus dur de connaitre l'état de ses finances, mais pour une nation, c'est inutile et pas vraiment utilisé.

mais tu parlais des banques, plus haut, pas des états?

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Ben parmi les AAA, y'a la Suisse qui emprunte à 1% et l'Australie à plus de 4%. Nous on est vers les 3%, et on "paye" un point de plus que l'Allemagne par exemple. Donc bref, la notation, dont le seul but est de fixer le coût de l'emprunt n'est pas vraiment utilisé par les banques qui disposent de suffisamment d'informations pour se faire leur propre avis.

Elles utilisent plus leur propre estimation sur les perspectives d'évolution de la situation pour fixer le cout de l'emprunt.

La notation est plus un outil utile pour évaluer une entreprise, car c'est plus dur de connaitre l'état de ses finances, mais pour une nation, c'est inutile et pas vraiment utilisé.

"nécessaire mais pas suffisant" dirons nous

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Bah j'aime vraiment pas les opinions de Brunet, mais il a au moins le mérite de dire franchement qu'il est UMP.

Et souvent, il précise la tendance quand il a des invités partisans et que c'est pas forcément évident.

Mais bon après, quand on ose dire que tous les journalistes sont de gauche... :grin:

Sinon son émission m'a appris plusieurs choses : le AAA, les banques s'en balancent. De toutes façons, le taux d'emprunt est basé sur d'autres critères et avec la même note, celui-ci peut aller du simple au quadruple.

D'ailleurs, les USA empruntent a un taux moindre depuis qu'ils ne sont plus AAA (il n'y a pas de lien de cause à effet bien sûr, mais c'est pour montrer que c'est loin d'être rédhibitoire).

Y'a que les abrutis sur les marchés qui en tiennent compte, mais bon ils sont foutus de tenir compte d'une indigestion de Sarkozy donc on va pas trop calquer notre politique sur leurs réactions.

Faire un plan de rigueur n'ameiliorerait pas la situation en plombant la croissance à court terme. Ce qu'il faudrait plutôt, c'est un politique cohérente de moyen et long terme.

possible...mais le problème est que les abrutis en question vont spéculer à la baisse sur les établissements financiers du pays ayant vu sa note baisser, et que du coup les établissements en question vont se retrouver en manque de liquidités (car les banques rechignent à se prêter entre elles quand ça commence à sentir le roussi) pour financer une politique visant à la reprise de la croissance...serpent qui se mord la queue

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Who watches the watchmen? Quis custodiet ipsos custodes? Qui surveille ceux qui surveillent?

Et d'une.

Et de deux, ces agences se sont souvent trompées.

Et de trois, les gens qui travaillent dans ces agences sont formés selon un moule et travaillent avec des modèles qui, ont l'a vu par ailleurs, s'avèrent souvent foireux.

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mais tu parlais des banques, plus haut, pas des états?

Des deux. Les banques comme preteurs, les états comme receveurs.

Là encore, la dégradation de la note Espagnole par Moody's n'aura aucun effet sur ses taux qui sont déjà hyper chers avant même la dégradation. L'agence de notation ne fait en fait que suivre un état de fait chez les banques, elle ne la précède pas.

C'est un thermomètre et on veut nous le faire passer pour un baromètre.

possible...mais le problème est que les abrutis en question vont spéculer à la baisse sur les établissements financiers du pays ayant vu sa note baisser, et que du coup les établissements en question vont se retrouver en manque de liquidités (car les banques rechignent à se prêter entre elles quand ça commence à sentir le roussi) pour financer une politique visant à la reprise de la croissance...serpent qui se mord la queue

Ceux qui manipulent le gros du pognon n'ont pas attendu les agences de notation pour spéculer à la baisse.

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Ceux qui manipulent le gros du pognon n'ont pas attendu les agences de notation pour spéculer à la baisse.

c'est clair, mais c'est un facteur aggravant pour des institutions qui n'ont pas particulièrement besoin de ça.

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Des deux. Les banques comme preteurs, les états comme receveurs.

Non mais les banques sont des entreprises, côtée en bourse, avec la dégradation d'une note, t'as des effets immédiats sur la santé de l'entreprise. M'étonnerait vraiment qu'un banquier se foute de la note. (cela dit, c'est tellement complexe...)

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Non mais les banques sont des entreprises, côtée en bourse, avec la dégradation d'une note, t'as des effets immédiats sur la santé de l'entreprise. M'étonnerait vraiment qu'un banquier se foute de la note. (cela dit, c'est tellement complexe...)

Ah oui ok, je comprends ta question. Non, je parle de la note des états, pas de la note des banques.

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