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Vistule

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Tout ce qui a été posté par Vistule

  1. T'es obsédé par le fait qu'on doive dénoncer des actes barbares, mais je ne te vois toujours pas dénoncer d'autres côtés des actes barbares. Parce que les bombes israélienne aussi, elles démembrent des bébés, si c'est cette image que tu trouves particulièrement choquante... Les actes du Hamas étaient immondes, ceux de Tsahal le sont tout autant. 1,1 millions de personnes déplacées, 2,3 millions de personnes sans eau ni électricité. Toujours la même choses avec les appels à condamnation de la droite : elle demande des actions à la gauche qu'elle ne fait pas elle-même. Soit on appelle à condamner et on doit être les premiers à être exemplaires, soit on fout la paix aux autres et on ne leur demande pas des choses que l'on est pas capable de faire soi-même. J'ai comme l'impression que tu justifies une discrimination par un amalgame. Je sais que tu vaux mieux que ça GG.
  2. Il me semble qu'une charte d'entreprise n'a aucune valeur juridique.
  3. Avec la marche parisienne pour Israël, le Rassemblement national cherche à « solder le passé » https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/11/a-la-manifestation-parisienne-pour-israel-l-etonnante-indifference-a-la-presence-du-rassemblement-national_6193719_823448.html Gérald Darmanin demande aux préfets l’interdiction de toutes les « manifestations propalestiniennes » en France https://www.lemonde.fr/international/live/2023/10/12/en-direct-guerre-israel-hamas-mahmoud-abbas-demande-la-fin-immediate-de-l-agression-contre-le-peuple-palestinien-et-fustige-le-meurtre-de-civils-dans-les-deux-camps_6192981_3210.html
  4. De retour à l’entraînement avec ballon :
  5. Ou à sa participation à la Coupe du Monde de Rugby ?
  6. Té. Faut pas déconner non plus. Onpeupuriendire ! Non mais oh, mendonné, casse les couilles quoi ! J'ai raison ou j'ai pas raison ? Bon.
  7. Le Vinnie Jones français. On a raté quelque chose.
  8. Est-ce qu'on peut faire un don, pour aider les personnes qui payent les serveurs ? Je veux dire les aider à payer le serveur, pas à financier leurs bières
  9. C'est autorisé de faire de la pub sur le forum pour un produit commercial ? Perso, ça me dérange, j'ai soudainement l'impression d'être sur Twitter avec des posts sponsorisés non-sollicités.
  10. Il est musulman, il prie pour les musulmans. Dans mes proches, tous les musulmans prient pour les musulmans et les juifs prient pour les juifs. On va pas non plus lui tomber dessus à la moindre occasion.
  11. En parlant de ça : https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/10/11/a-la-manifestation-parisienne-pour-israel-l-etonnante-indifference-a-la-presence-du-rassemblement-national_6193719_823448.html Triste évolution de la vie politique française. Tout le monde crache sur la gauche, pendant ce temps l'extrême-droite prospère si bien qu'elle est désormais acceptée lors des manifestations pour la paix. Déjà, je tiens à dire que je n'aime pas Mélenchon. Il a créé un mouvement très intéressant, le premier de gauche à marquer la vie politique française depuis que le PS a déserté ce terrain il y a désormais une quarantaine d'année, mais aujourd'hui il est l'heure de la retraite et il adopte une posture de vieux monarque accroché à son trône. Je dis ça parce que pour toi et pour d'autres ici visiblement, si l'on défend quelqu'un, on est à fond derrière lui. Ce n'est pas le but de mon propos. Ce qu'il arrive à Mélenchon particulièrement n'est pas mon problème. Enfin, si, en un sens, un peu, puisqu'un de mes projets actuels me fait travailler avec un député LFI (qui souhaite ardemment que Mélenchon lâche la main) sur la question du mal-logement. Pour autant, je ne suis pas partisan LFI, c'est juste mon métier qui me conduit à l'accompagner dans un de ses projets. Et si je bosse avec lui et pas un autre, c'est tout simplement parce que ce n'est ni le centre, ni la droite, ni la gauche centriste, ni l'extrême droite qui s'empare de ces questions. Ils sont visiblement plus intéressés à taper sur Mélenchon pour une phrase de merde plutôt que de penser de vrais problèmes, comme le logement en France pour les classes populaires. Mon problème, c'est que plus de 70% du pays est en guerre contre la gauche, quitte à valoriser et à normaliser l'extrême-droite et les droites extrêmes. Moi, ce qui me gêne, c'est l'indécence de la vie politique française qui n'a rien d'autre à faire que de chasser dans ses propre rangs lors de conflits internationaux. On a un conflit qui dure depuis 20 ans qui connaît un point d'acmé, et quand j'ai écouté les chaînes de Radio France lundi matin, toutes les chroniques politiques ont parlé de Mélenchon. Mais bordel, laissez-le dans sa naphtaline si vous voulez le voir disparaître ! Mais peut-être les médias, surtout ceux de droite, ont une utilité à le garder en vie pour pouvoir continuer à pilonner intellectuellement la gauche plutôt que de combattre les véritables problèmes que rencontre notre pays ? Tout cela m'amène à ton dernier message. Crois-tu vraiment que LFI soit plus dangereux que le RN pour la vie politique française ? D'où vient cette image, à peu près la même que celle voulant qu'on aurait les chars soviétiques aux portes de Paris après l'élection de Mitterrand ? On en est à un point où les fils et les petits-fils de déportés (je reprends un argument exposé en page précédente) tolèrent plus facilement en manifestation les descendant de la France de 1941 que ceux de la France de 1945. Il n'y a que moi qui voit le problème ? Mélenchon plus dangereux pour la vie française que Marine Le Pen ? Mais qu'est-ce que ce genre de sondages à la con dit des personnages ? Rien. Les sondages, ça ne parle que du contexte de création de l'information. Ça ne parle que d'un pays, la France, et de son système médiatique, où le président se sent capable de parler dans Valeurs Actuelles, où France Télévision veut appeler son siège la Maison Jean-Pierre Elkabach (le chien de garde du libéralisme par excellence), où Bolloré peut prarachuter tous les parasites d'extrême-droite à la tête de rédactions historiques. Oui, forcément, pareilles décisions, pareilles volonté perpétuelle d'aller chercher des noises à la gauche, cela ne créé rien d'autre que ce que tu soulignes à travers ce sondage : à force de vouloir combattre la gauche radicale, le centre et la droite ont pavé la voie au RN depuis 30 ans, au point que la tête de proue de l'extrême-droite, devenue une force nationale, paraisse plus acceptable que la tête de proue de la gauche radicale. Les personnalités de droite qui pensent que cela doit faire honte à la gauche ont sans doute oublié de se regarder dans le miroir, de se demander ce que cela disait d'eux-même, de ce que cela disait de leurs propres actions sur les 30 dernières années. Lisez un peu les médias internationaux et vous verrez qu'en dehors des limites de la France, TOUT LE MONDE S'EN BRANLE DE LA DÉCLARATION DE MÉLENCHON. Ça n'a même pas fait scandale en Israël. Cette déclaration n'est rien pour eux, ils sont en guerre, ils ont les 3/4 de la planète à leurs côtés, ce que pense le leader contesté d'un parti non-majoritaire en France, ça leur passe complètement par-dessus la tête. Même le Guardian de nos amis anglais, qui adorent nous taper dessus, n'en ont cure de cette ridicule chamaillerie politique dont nous avons fait tous seuls, en France, un problème pseudo-international. Du coup, si Israël s'en fout, mais que nous, on ne parle que de ça depuis 5 jours, qu'est-ce que cette polémique veut dire de notre pays ? Pour moi, elle n'est que l'expression d'un délitement intellectuel total des milieux médiatiques et politiques, où la chasse à la petite pique est plus importante que la réflexion sur le commun, sur ce qu'il se passe ailleurs, sur ce qu'il se passe en France. C'est quand même très pratique de parler de Mélenchon plutôt que de parler de l'A69, des dernières affaires politiques de LREM/Renaissance, et de leurs projets mortifères comme la volonté de réduire les indemnisations liées aux accidents du travail ou le conditionnement du versement du RSA qui va créé un lumpenprolétariat à 7e de l'heure pour les entreprises. Hier, la préfecture de Paris a interdit les distributions alimentaires dans certains quartiers parce que ça dérangeait les riverains. Abject. Abject, abject, abject, abject, abject, abject, abject. En as-tu entendu parler dans les médias ? Peu de chance ; le terrain est occupé par la chasse à Mélenchon et à la NUPES... Pauvre pays engluée dans la médiocrité intellectuelle et la banalisation des idées d'extrême-droite, pour qui les déclarations Twitter et les sondages sont devenues des boussoles fiables. On vit dans un néant intellectuel. Et cette discussion sur la phrase de Mélenchon, tandis qu'il y a tant de problèmes plus graves en France, en est la parfaite illustration.
  12. Mon arrière-grand-père a connu les goulag en fuyant les prémisces de l'URSS. Arrivé en Pologne, durant la guerre polono-russe de 1924, il a été persécuté parce qu'il était d'origine russe. Mon grand-père a également été persécuté car il était fils d'un Russe durant la guerre de 1924. Puis il a déporté parce qu'il était né Polonais en 1942. Mon père est né en 1935 à Dantzig et a vécu toute l'horreur de la seconde guerre mondiale dans cette ville que l'on nomme désormais Gdánsk. Il a parlé polonais, allemand puis russe à l'école. Il a fui l'URSS parce qu'il était alpiniste et qu'il a pu passer en Slovaquie par la frontière Sud. Sa première année en France, il l'a passé en grande partie SDF. Merci de laisser les morts là où ils sont, et de ne pas les utiliser à de basses fins partisanes. Chercher à établir quel camp est dans son bon droit est indécent. Le Hamas comme Tsahal commentent des meurtres et tous doivent être dénoncés avec la même force. D'ailleurs, pour quelqu'un qui appelle sans cesse à la condamnation dès qu'il s'agit de la gauche, je te trouve TRÈS LÉGER sur ta manière de condamner l'ensemble des actions perpétuées depuis hier.
  13. Le voici lequipe.fr Un jour en bleu - L'Équipe explore 11–14 minutes « Le sélectionneur a eu le courage de me choisir malgré le contexte » William Prunier En août 1992, pour sa première en tant que sélectionneur des Bleus, Gérard Houllier titularise William Prunier lors d’un match amical face au Brésil (0-2). L’Auxerrois, dont la réputation de joueur méchant vient alors de naître, vit un des plus beaux moments de sa riche carrière. écrit par Imanol Corcostegui publié le 9 octobre 2023 Voilà l’heure de la séance photo et forcément, c’est trop tentant, on lui demande de se métamorphoser. De froncer les sourcils, plonger un regard noir dans l’objectif et prendre son air le plus convaincant de tueur en série. Souriant et chaleureux pendant toute l’interview, William Prunier ne se fait pas prier, content de retrouver l’espace d’un instant le costume de défenseur rugueux et patibulaire qu’il a porté pendant vingt ans. Car c’était ça, « la Prune », une virilité exacerbée quoique conjuguée au féminin, un hérault du foot à l’ancienne qui persécutait les chevilles et grignotait les cervelles des attaquants, une gueule anguleuse de méchant hollywoodien au crâne luisant et à la rude carcasse d’1,85 m, un nom qui revient sans cesse (à égalité avec Carlos Mozer et Basile Boli) en réponse à la question « Quel est le footballeur le méchant ou le plus fou que vous avez affronté ? » de notre rubrique « Paroles d’Ex ». Dans un café de Troyes, où il est de passage, l’ancien joueur iconique de l’AJ Auxerre, à mi-chemin entre le duc de Bourgogne et le boucher de l’Yonne, éclate de rire. « À chaque fois que je lis votre rubrique, j’espère ne pas y être mais souvent, j’y suis…» « Oui, j’étais agressif, dur sur l’homme, dans l’intimidation. Mais dans ma carrière, j’ai pris beaucoup moins de cartons rouges que Zidane ! » « On m’a collé une étiquette qui, à un moment, a été difficile à porter mais dont je me suis aussi servi. Et puis Guy Roux nous avait formé comme ça, à l’école du marquage individuel : comme il disait, si l’attaquant va pisser, tu vas pisser avec lui ! » Prunier se redresse sur son siège, comme pour tenter de décoller, encore et toujours, à 56 ans, cette étiquette. « Mais j’étais un bon défenseur, hein, technique, un vrai footballeur. J’ai fait toutes les sélections de l’équipe de France, jeunes, militaires, Espoirs, A’. Et même si je n’ai joué qu’un match avec les A, j’ai été appelé à plusieurs reprises. » C’est bien pour ça qu’on est venu le voir, pour qu’il revisite cette cape du 26 août 1992, jour où le néo-sélectionneur Gérard Houllier choisit de le titulariser lors d’un match amical contre le grand Brésil au Parc des Princes dans un contexte, on y reviendra, pas facile pour Prunier. « Je n’ai qu’une sélection mais franchement, c’est la plus belle possible, contre le futur champion du monde, à Paris, près de chez moi. » À l’époque, l’histoire de William Prunier, c’est celle d’un gamin de banlieue parisienne qui a réussi à faire sa place dans le plus glorieux des clubs de campagne. Son armure de combattant, le Montreuillois l’a construite sur le bitume de la Seine-Saint-Denis. « Mes parents étaient poissonniers sur les marchés et avant d’aller à l’école, il m’arrivait de partir avec mon père à Rungis à 3h du matin. Je n’ai que des bons souvenirs de cette enfance en quartier populaire, pas toujours simple, avec quelques embrouilles sur les terrains de foot. Moi qui étais écorché vif et un peu bagarreur, tout cela m’a endurci. » « Avec Auxerre, on a grandi en même temps » Repéré par Auxerre à l’âge de 15 ans, le joueur du Red Star fait alors le grand saut qui changera le cours de son existence. Quatre années au centre de formation, onze ans en pro, Prunier et l’AJA finissent par ne faire plus qu’un. « J'y ai passé les meilleurs moments de ma vie. Aujourd’hui encore, on se les raconte souvent avec les copains de l’époque. » La voix pleine d’émotion, Prunier pourrait conter sans jamais s’en lasser les anecdotes de sa jeunesse auxerroise : les heures passées à semer les pelouses et récurer les sanitaires, les bastons pour avoir une bonne place en salle de télé pour regarder « Dallas », les gouttières escaladées à chaque virée nocturne pour échapper à la surveillance de l’omniprésent papa Guy Roux… Guy Roux, Gérard Houllier, Roger Lemerre et William Prunier. « Je lui dois énormément. Il nous a appris tant de choses, la débrouille, le sens du mérite, de l’argent » « C’est lui qui nous a poussés à faire des placements immobiliers dès le début de nos carrières. Mais vous le connaissez, rigole-t-il, le paquetage, c’était au compte-goutte. Il ne nous filait qu’une paire de chaussures et il fallait le supplier pour en avoir une autre. ‘’Mets du papier journal dedans, ça va aller !’’ Alors, quand je suis arrivé en équipe de France, j’ai vraiment débarqué sur une autre planète. » En août 92, Prunier, 25 ans, est, depuis de longues saisons, un taulier de l’AJA quand Gérard Houllier l’appelle en Bleu. Après la piteuse élimination au premier tour de l’Euro et le départ du sélectionneur Michel Platini, l’heure est à la reconstruction. Et la titularisation du stoppeur dans une défense à trois, aux côtés de ses anciens frères de charnière auxerroise Basile Boli et Alain Roche, tient de la plus logique des expérimentations. « Avant cela, Houllier était l’adjoint de Platini qui m’avait appelé lors de plusieurs rassemblements. J’avais même joué un match non-officiel contre Arsenal. Mais là, c’était autre chose : quand j’apprends que je suis titulaire, je passe à la fois une bonne et une mauvaise nuit, pleine de questions. On allait affronter une équipe beaucoup plus forte que nous. » France- brésil ‍26.08.1992 Sans surprise, les Bleus, qui viennent d’enchaîner huit défaites consécutives, se font balader (0-2) par la bande de Rai et Romario. Mais trente ans plus tard, pour Prunier, cette défaite a un goût délicieux. « Ce fut un moment exceptionnel, entre la belle ambiance du Parc et les attaques à 2000 à l’heure de Romario et Bebeto. J’ai encore plein d’images de cette soirée : Guy Roux qui m’encourage en tribunes – ‘’Allez la Prune ! C’est à toi de jouer !’’ Et la Marseillaise ! J’avais tellement de frissons que je n’aurais pas pu la chanter. Rien que d’en parler, j’ai la chair de poule, la même putain de chair de poule que j’ai eue alors, en plus du trou noir habituel. »Il marque un temps d’arrêt. « Toute ma carrière, quand j’entrais sur le terrain, je voyais noir, c’était un truc de malade. Comme si je plongeais dans une arène et que je me transformais en gladiateur. » « J’ai toujours eu deux visages, je n’étais pas du tout la même personne sur et en dehors du terrain. » Et ce soir-là, au Parc des Princes, le gladiateur s’est présenté affaibli. « Je sentais, au niveau de la presse, que je n’étais pas le bienvenu. Et je n’oublierai jamais que Gérard Houllier a eu le courage de me choisir malgré le contexte. » Car, et c’est sans doute un cas unique dans la famille « Un jour en Bleu », Prunier a joué son seul match en équipe de France à un moment où tout n’allait pas pour le mieux pour lui. Dix jours avant ce France-Brésil, lors de la deuxième journée de D1, Auxerre reçoit Monaco qui vient de recruter la nouvelle star du Championnat, l’attaquant allemand Jürgen Klinsmann, champion du monde 90. Pour fêter cette prestigieuse arrivée, l’émission « Téléfoot » décide de filmer Klinsmann pendant toute la rencontre en étrennant une caméra-loupe qui ne manquera aucune de ses actions. Jürgen Klinsmann et William Prunier le 15 août 1992. Sauf que, pendant les 90 minutes d’un match remporté 4-1 par l’AJA, le buteur se fait museler par un adversaire aussi collant que brutal : William Prunier. « Et là, le reportage se retourne contre moi. On me voit lui toucher le pied, la tête, le coude. On m’accuse de ne mettre que des coups alors que j’ai fait ce pour quoi mon employeur me payait : remporter des duels. A l’époque, tout le monde regardait Téléfoot et après ce reportage, je me retrouve à me faire huer et insulter dans tous les stades, partout, pendant des mois. » Au match retour, début janvier, Prunier, fragilisé par la tempête, choisit de laisser Klinsmann jouer comme il l’entend et marquer les quatre buts de la victoire contre Auxerre (4-0)… A la fin de la rencontre, le défenseur improvise une conférence de presse. En Larmes, Prunier annonce qu’il n’en peut plus et veut quitter la France. « J’étais jeune, à bout, déboussolé par les mois que je venais de vivre. Je dois alors partir le lendemain jouer au Sénégal un match de l’équipe de France A’ et je ne veux pas y aller. Le soir-même, Guy Roux me propose, truc de fou !, d’aller boire une bière avec lui et me raisonne. Je pars à Dakar et on gagne 3-1 un match où je suis capitaine et buteur ! Après tout cela, la tempête était passée. » Mais l’équipe de France A, elle, ne reviendra jamais. Prunier ne sera plus appelé en Bleu. « je n’étais sans doute pas la tasse de thé d’Aimé Jacquet » « Je pense que toutes ces histoires ont joué et que cette fameuse étiquette ne m’a plus lâché. L’année suivante, pourtant, à Marseille, je fais vraiment une belle saison mais je ne suis pas rappelé. Par la suite, je n’étais sans doute pas la tasse de thé d’Aimé Jacquet qui voulait de la sérénité dans son groupe et, comme pour Cantona ou Ginola, ne me voyait sans doute pas capable d’en apporter. » Prunier lâche ça sans que sa voix ne trahisse de lourds regrets, déjà fier de sa cape et de la suite de sa carrière. Après avoir vécu une décennie à Auxerre, le défenseur se met à déménager tous les ans et à se construire un CV en forme de passionnant carnet de voyages (OM, Bordeaux, Manchester United, Copenhague, Montpellier, Naples, Courtrai, Toulouse, le Qatar). « J’ai connu tant de choses : une saison surréaliste à Marseille en pleine enquête sur l’affaire OM-VA où un jour des policiers nous attendent à la descente du bus, une expérience unique dans le Championnat danois dont je fus le premier footballeur français de l’histoire, les montées de la D3 à la D1 avec les Pitchouns de Toulouse que j’étais l’un des seuls joueurs d’expérience à encadrer… » Et les Red Devils, bien sûr, dont il porta le maillot le temps de deux matches, lors d’une saison 1995-1996 où Alex Ferguson manquait de défenseurs centraux. « J’y finis champion d’Angleterre, un de mes seuls titres ! Ca aussi, ça reste un souvenir incroyable. J’ai joué avec les jeunes Giggs et Beckham, vécu une ambiance de folie quand Canto fit son retour de suspension à Old Trafford, j’ai porté ce maillot mythique, quoi ! » La saison dernière, William Prunier était entraîneur de Bourges. Devenu entraîneur, Prunier enchaîne depuis dix ans des expériences fructueuses dans le monde amateur, où, les mains dans le cambouis, fort de son éducation auxerroise, il se tient loin des projecteurs qu’il allume lui-même les soirs d’entraînement et assume cette étrangeté de signer plus d’autographes que ses joueurs. « Quand tu regardes mon parcours de joueur, il y a de quoi se dire : “Ah quand même, le mec’’ » « Je suis fier de ma carrière parce que j’ai vécu beaucoup de mes rêves. Et l’équipe de France était le premier d’entre eux. » Son visage taillé au couteau s’illumine d’un sourire radieux, le gladiateur n’a plus besoin d’armure.
  14. Le football évolue... Les règles changent... Le gardien de Ligue 1 qui prend le plus de ballon dans les airs, d'après les stats données par jerome69, c'est Diaw avec 2.29. Plus de la moitié des gardiens sont en dessous de 1 par match. La tendance est trop net pour que ce soit simplement un hasard. Mon hypothèse, c'est que les contacts sont devenus très durs, c'est un gros risque de blessure. Et au final, on ne prend pas beaucoup de buts sur des centres malgré tout. Alors oui, c'était beau les envolées de Bernard Lama et de Barthez. Mais était-ce bien si efficace ? J'ai plus le souvenir de buts encaissés par Dupé suite à des sorties approximatives que de buts évitable avec une sortie du gardien. Mais je sais que c'est subjectif
  15. Dans mon souvenir il était rentré en remplacement de Diarra l'an passé. Mais tu as raison, on peut rajouter N°4 à droite en plus de N°3 à gauche et N°5 en central. Ce qui ne change pas grand-chose dans l'absolu
  16. Je me suis fait une petite compilation d'arrêts de Lama et je trouve qu'il est dur de comparer les époques. Les ballons étaient plus lourds, les trajectoires moins flottantes; plus faciles à lire, et surtout, il y avait moins de contact entre les attaquants et les gardiens puisqu'ils étaient presque automatiquement sifflés par les arbitres. Toucher un gardien, c'était faute. La vidéo ne présente qu'un extrait réduit de ses prises de balles aériennes, mais dans tous les cas, s'il y allait, l'attaquant ne jouait pas le duel avec le gardien.
  17. Tu n'as pas lu l'article, mais tu sais déjà ce que tu en penseras une fois que tu l'auras lu... Une autre idée de l'altérité intellectuelle... Je ne vois pas pourquoi je m'ennuierais à le copier-coller du coup, désolé. À plus.
  18. Le Verbatim est facile à trouver, Le Monde en a fait le titre de son article. La preuve que ce propos n'a rien de choquant quand ce n'est pas quelqu'un de gauche qui le dit. "Elie Barnavi : « L’attaque du Hamas résulte de la conjonction d’une organisation islamiste fanatique et d’une politique israélienne imbécile » https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/08/elie-barnavi-l-attaque-du-hamas-resulte-de-la-conjonction-d-une-organisation-islamiste-fanatique-et-d-une-politique-israelienne-imbecile_6193197_3232.html 2,3 millions de personnes privées d'eau, de gaz et d'électricité à Gazza aujourd'hui. On attend toujours les condamnations de cette riposte excessive de la part du gouvernement d'extrême-droite, porté contre des populations qui n'ont bien souvent rien à voir avec le Hamas...
  19. Ba visiblement un ambassadeur israélien a trouvé que c'était le moment. Heureusement, ce forum est là pour lui rappeler les bonnes manières diplomatiques
  20. L'ex ambassadeur d'Israël en France ne s'est pas privé pour évoquer ce lien de cause à effet. Mais il doit moins s'y connaître que toi et qu’Élisabeth Borne...
  21. "Carte Calimero"... Wow, le niveau d'analyse politique ici... Que dire... Pascal Praud pourrait sortir la même phrase...
  22. Y'a une guerre en cours et c'est vraiment tout ce qui vous intéresse ? Ce qu'en a dit Jean-Luc Mélenchon ? Mais vous vous rendez compte ? Vous êtes les premiers à le foutre sur un piédestal pour mieux lui jeter des pierres. Lui a juste écrit un message sur twitter qui renvoie vers un communiqué. C'est ridicule d'exagération et de récupération dégoutante. S'il avait pas posté, vous lui auriez reproché de ne pas avoir posté, s'il avait posté autre chose, vous l'auriez accusé de pas être sincère. On croirait les siffleurs avec Vincent Sierro, les yeux braqués sur lui pour se trouver une raison de lui jeter des pierres dessus. S'il fait la passe, elle sert à rien, s'il fait pas la passe, il aurait dû la faire. Ç'en est ridicule. Et ce serait tout autant ridicule de se jeter sur n'importe quel autre adversaire politique pour aussi peu dans un climat pareil... Utiliser des milliers de mort quelque part sur le globe pour pouvoir cracher sur quelqu'un ici... En l'occurence, un vieux politicard qui peu à peu se rapproche lentement de la sénilité... Pauvre pays, obsédé par son nombril et par la détestation de tout ce qui peut vaguement ressembler à quelque chose de gauche...
  23. Sans doute une consigne. À ce niveau-là, ça me paraîtrait étrange autrement.
  24. Mais bordel, il faut que t'ailles me sortir des articles sur le NPA alors que si je n'en avais pas parlé, tu serais encore à critique Janluk, Janluk, Janluk alors que jusqu'à lors tu n'as pas sorti un mot sur les déclarations du NPA. T'es l'exemple même de ce que je décris. Ça n'empêche pas que les attaques sont clairement disproportionnées entre la teneur de son message et l'analyse qui en est faite. On se croirait du temps de l'attentat de Charlie Hebdo, quand il fallait être bien sûr que les musulmans avaient assez critiqué l'État Islamique sous peine d'être traités de soutiens au terrorisme. "Avez-vous assez bien condamné quelque chose pour que l'appareil médiatique de droite ne vous tombe pas dessus ? Ah, ouf, vous êtes un bon mulsulman". On se croirait dans le Palmashow.
  25. Kamanzi jouait arrière droit et arrière gauche l'an passé, pourtant l'outil data était déjà largement implémenté. Et il a été recruté par la data pour jouer arrière droit. M'étonnerait que la data ait quelque chose à faire là-dedans. Et si c'est le cas, j'aimerais bien savoir quel stat pourrait justifier le choix de Kében, qui est quand même extrêmement friable. Prometteur, mais trop friable. Un peu comme Diarra y'a 3 ans. Fares Chaibi, qui était clairement mis de côté par le coach, a joué, à date, plus de minutes en L1 cette saison que Kamanzi et Bangré... Le seul joueur qui a moins de temps de jeu dans l'effectif que Bangré, c'est Mawissa, 3ème choix à gauche et 5ème choix en central. https://fr.whoscored.com/Teams/246/Show/France-Toulouse Toujours niveau stat, Bangré a déjà une passé dé là où Begraoui n'en a aucune, malgré un temps de jeu presque 4 fois supérieur (44 minutes disputés contre 157). Il a aussi un bien meilleur taux de passes réussies que Begraoui (86% contre 75%), un nombre d'interception par 90 min plus élevé, il se fait moins dribbler, dégage plus de ballon, pour un taux de récupération similaire (stats Sofascore). Il fait aussi plus de passes clés et perd moins de ballons. Ce ne sera pas notre sauveur, mais on ne peut pas nier qu'il a droit à un "traitement de faveur" de la part du coach. Ça me rappelle Birmancevic avec Montanier.
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