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Le_saint

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Tout ce qui a été posté par Le_saint

  1. Dans ce sens là je suis d'accord, bien sûr que la Barca a flairé la bonne affaire avec une rentrée d'argent facile. Dans l'autre sens ce n'est pas aussi évident. La perspective de jouer à Barcelone (club dont il est apparemment fan) avec les Messi, Griezmann, Jordi Alba, Sergi Roberto, Umtiti, Piqué.. (joueurs dont les posters ont du peupler les murs de sa chambre au centre de formation) me semble largement plus à même de motiver un jeune de 19 ans que le salaire qui va avec, même si bien entendu c'est toujours mieux d'en avoir plus que moins.
  2. Je suis pas sur que le fric ait grand chose à voir dans cette histoire. Todibo, au moment où il prend sa décision, c'est un jeune d'à peine 19 ans qui vit foot, qui mange foot et qui rêve foot depuis sa plus tendre enfance. Il a la chance d'avoir pu passer tous les paliers jusqu'à atteindre l'élite là ou tant d'autres se sont cassés les dents, et voilà que le Barca s'intéresse à lui et lui fait une offre. Quel est le jeune qui ne va pas foncer tête baissée sur l'occasion ? Le gars à forcément les yeux qui brillent, il à la possibilité d'appartenir à un grand club, de côtoyer les meilleurs joueurs du monde, et il faudrait qu'à 19 ans il ait le recul et la maturité suffisante pour dire : "A ben non, je vais plutôt aller jouer à Lyon où j'aurai plus de temps de jeu, et puis Messi il est fini, je progresserai plus en jouant avec Marcelo, Reine-Adélaïde ou Toko Ekambi c'est certain". A moins d'être extrêmement bien conseillé ou d'avoir une maturité que peu de gamins ont à cet âge, aucun jeune de 19 ans ne fait le choix de l'OL par rapport au Barca. Je ne dis pas que son choix est bon. Je fais partie de ceux qui pensent que les jeunes footballeurs progressent en jouant des matchs, et il en aurait surement plus joué à Lyon qu'à Barcelone. Ce que je dis c'est que, dans sa situation et à l'âge qui était le sien, le Barca était inrefusable.
  3. Pour son intérêt j'espère bien que non parce que s'il ne le doit réellement qu'à ça, et non pas a ses qualités de footballeur, on se dirige plutôt vers une suite de carrière à la Yaya Sanogo qu'autre chose. Pour ce qui est de son choix c'est sans doute celui qui lui semblait le meilleur au moment où il l'a fait. Certes il devait savoir qu'il avait statistiquement plus de chance de jouer à l'OL qu'au Barca mais sa jeunesse et son inexpérience, et sans doute aussi les avis plus ou moins éclairés (intéressés ?) de son entourage, l'ont conduit à penser qu'il serait peut-être capable de s'imposer en Espagne. Il a décidé de tenter sa chance et pour l'instant il s'est planté. Avec un peu plus d'expérience il n'aurait peut-être pas fait ce choix mais nul ne peut lui contester que ce qu'il imaginait alors comme une suite possible de sa carrière était envisageable à l'instant T. Il en va ainsi de tous les choix, on a rarement des certitudes, toutes les suites possibles sont envisageables, et c'est souvent l'avenir qui finit par nous dire si celui qu'on a fait était le bon ou non. Todibo en a fait un et force est de constater que jusqu'à présent celui-ci lui aura été plus bénéfique pour progresser dans sa compréhension des langues étrangères que dans ses qualités footballistiques.
  4. "Si..." ou "Admettons que..." ne sont pas des arguments valables devant le CE.
  5. Ça me semble logique puisque ces deux clubs n'ont subi aucun préjudice. Encore une fois, pour obtenir quoi que ce soit devant le CE lors d'une procédure de référé suspension, il faut démontrer une erreur de droit entraînant un préjudice pour le plaignant. Or Troyes et Clermont ne peuvent faire état d'un préjudice puisqu'ils sont dans l'incapacité de démontrer qu'ils aurait encore été aux places de barragistes si le championnat avait été mené à son terme. S'est le même processus qui a conduit le CE à débouter Lyon en L1. Au contraire de Troyes et Clermont, Toulouse et Amiens ont subi un préjudice puisqu'ils ont été rétrogradés en L2, d'où la différence de traitement. La décision pourrait être toute autre, le 3 juillet, lorsque Orléans et Le mans passeront à leur tour devant le conseil d'État puisque ces deux clubs, tout comme nous, ont subi le préjudice d'une rétrogradation.
  6. Il faut bien différencier le combat que poursuit seul dorénavant Amiens, et qui vise au maintien des clubs relégués (et par voie de conséquence aussi au notre si par hasard ils obtennaient gain de cause), de celui que nous avons initié conjointement avec eux et qui visait à démontrer l'illégalité de la décision prise par les instances du foot (LFP et FFF réunies) première étape d'un processus qui pouvait également nous conduire au maintien, je te l'accorde. Dans celui-ci nous avons remporté une première bataille (essentiellement grâce à l'avocat d'Amiens) et la LFP/FFF viennent de reprendre la main en montrant leurs gros muscles et en tapant du poing sur la table. Lorsque nous avons initié ce recours en référé suspension, procédure exceptionnelle qui vise à faire suspendre dans l'urgence une décision jugée illégale (une erreur de droit a été commise entraînant une injustice qu'il convient de faire cesser au plus vite), nous avons également déposé (c'est obligatoire) une requête sur le fond qui sera instruite au long cours, avec le temps que sait se donner la justice lorsque rien ne la presse. C'est cette requête sur le fond qui peut (doit ?) nous rapporter quelques indemnités en réparation du préjudice subi, elle est initiée et elle sera menée à son terme lorsque le CE l'aura jugée sur le fond. C'est en ce sens que je dis qu'il faut être jusqu’au-boutiste et ne pas baisser les bras. Pour le reste, nous aurions pu bien sûr être jusqu'au-boutiste "jusqu'au bout" en faisant front avec Amiens pour poursuivre le combat. Le club a décidé de ne pas le faire et c'est à mon sens une sage décision tant d'une part, l'entreprise me semble vouée à l'échec suite aux dernières prises de position de la LFP, et tant d'autre part, elle pourrait nous attirer une profonde animosité de la part du reste de la France du foot (même certains d'entre nous ne nous trouvent pas légitimes à demander le maintien avec la saison que nous avons faite, alors les supporters des autres clubs...)
  7. C'est effectivement la meilleure chose à faire. Ça nous permet d'entamer une timide réhabilitation de notre image en ne réclamant plus quelque chose que, dans l'esprit d'une bonne partie des fans de foot, nous ne méritons pas de par notre indigente saison 2019-2020.... tout en se laissant une possibilité de l'obtenir quand même si, par extraordinaire, Amiens obtenait finalement gain de cause. Bon après s'il faut faire une saison de L1 avec un effectif taillé pour la L2 on est mal.
  8. Dommage, t'avais bon jusqu'à la 87eme.
  9. Moi j'y ai pensé dès que j'ai vu le communiqué. Si je suis joueur d'Amiens ou de Toulouse, et adhérent à l'UNFP, je leur renvoie ma carte illico presto. Et puis ils me font rire à l'UNFP, il faut absolument protéger ces pauvres joueurs... intégrité physique... toussa toussa... alors que la majorité d'entre eux bavent d'envie à l'idée de pouvoir signer un bon gros contrat bien juteux en Angleterre. Et là y'aura personne pour se plaindre du boxing day et du rythme infernal des compétitions qui s'enchainent. En résumé les mecs son fragiles mais que chez nous, quand ils partent ailleurs ça compte plus.
  10. Je pense qu'au club personne n'est dupe, tout le monde sait que nous jouerons en L2 l'année prochaine. Il s'agit juste d'une question de procédure qu'il convient de mener à son terme pour espérer toucher le magot d'ici quelques années, si nous baissons les bras dès maintenant c'est cadeau pour la LFP. Quand à penser que les acheteurs pourraient de lasser, je n'y crois pas un seul instant. Ils sont en contact avec nous depuis plusieurs mois, période à laquelle la descente en L2 n'étais pas inéluctable, et ils s'en foutent qu'on soit en L1 ou en L2 au final. De plus ils sont américains, pays où tout le monde assigne tout le monde en justice pour tout et n'importe quoi, ils ont l'habitude de ces procédures interminables qui peuvent parfois rapporter gros.
  11. 15 000 € de la FFF pour l'instant, une procédure similaire est toujours en cours contre la LFP, procédure dans laquelle la cour administrative d'appel de Bordeaux à récemment annulé la décision de la LFP d'empêcher l'accession de Luzenac à la L2. La LFP s'étant pourvue en cassation devant le Conseil d'État il faudra attendre l'arrêt définitif du CE, mais Luzenac n'est pas à l'abri de recevoir finalement les quelques millions d'euros espérés. Mais dans l'affaire qui nous occupe, aucune commune mesure entre Luzenac (club de National à qui l'on refuse la montée en L2) et Amiens et Toulouse (clubs de L1 rétrogradés en L2), et la LFP le sait bien. Les préjudices subis ne sont pas les mêmes et, sur ce coup, elle ne s'en tirera pas avec les poignées de cerises qu'elle a donné (ou donnera encore) à Luzenac.
  12. Que la majorité des acteurs du foot ne veuille pas d'une L1 à 22 ça ne fait aucun doute, mais la LFP et la FFF ont une décision à prendre. Cette décision, au contraire de tous ceux qui l'ouvrent à plus ou moins juste raison dans la presse, ils doivent la justifier de façon à la rendre acceptable par le CE (en tenant compte du précédent jugement rendu), et "on reste à 20 parce que les syndicats de joueurs ils veulent pas qu'on change" ne sera pas une raison suffisante. J'espère au contraire qu'on va poursuivre le jusqu'au boutisme pour laisser la Ligue s'enferrer dans son raisonnement, ça ne nous évitera pas de jouer en L2 l'année prochaine mais ça devrait nous rapporter un max en dommages et intérêts une fois la procédure menée à son terme.
  13. Pour l'arbitrage ça reste possible effectivement, d'ailleurs la Ligue n'aura peut-être pas besoin de donner des consignes. Comme beaucoup d'acteurs du monde du football, un certain nombre d'arbitres doivent être outrés qu'avec seulement 13 points et 3 matchs gagnés nous osions réclamer notre maintien. Inconsciemment ou pas ils risquent de nous le faire payer sur le terrain. Par contre je vois mal la LFP s'amuser à attendre le dernier moment pour faire son annonce. Outre le fait que nous pourrions nous appuyer la dessus pour réclamer quelques millions de plus lorsqu'il faudra évaluer les dommages subis afin de leur présenter la note, je pense qu'une telle attitude risque d'indisposer gravement le juge à leur encontre pour la suite de l'affaire. Et puis tu peux en être sûr, s'ils sont si certains de devoir sortir le chéquier à la fin il ne s'y risqueront pas et trouveront le moyen d'organiser une Ligue 1 à 22.
  14. J'ai pas dit le contraire, je réagis juste à l'article du journaliste qui profite de l'occasion pour mélanger un peu tout et faire un titre bien racoleur alors que ce dernier jugement ne concerne aucunement Amiens et Toulouse. Encore une fois, les moyens soulevés dont le juge fait état dans ce jugement n'ont rien à voir avec les moyens soulevés par Amiens et Toulouse dans le jugement précédent. Aucun rapport, inutile de chercher dans ce jugement quelque chose qui pourrait influencer notre cas. C'est sûr c'est eux qui doivent décider parce qu'au final, s'ils se plantent sur les moyens employés et leur justification c'est eux qui vont devoir payer. C'est une décision qui pèse plusieurs millions d'euros (quelqu'un ici avait avancé le chiffre de 70) et qui nécessite donc mûre réflexion. Je ne doute pas du fait que Le Graet veuille notre peau mais s'il s'emballe un peu trop je pense que le trésorier de la LFP aura tôt fait de le tirer par la manche pour lui rappeler le risque encouru. De même je n'aimerai pas être à la place des juristes de la Ligue qui, même s'ils trouvent un moyen de passer le CE en procédure d'urgence, ne sont pas à l'abri de perdre sur le fond dans quelques mois. En résumé, la balle est dans leur camp certes, mais ils ne leur est pas si facile de nous la renvoyer (à cause des restrictions que leur impose le juge) et surtout ils ne peuvent pas être certains que nous ne leur renverrons pas au dernier moment pour qu'elle leur pète à la gueule.
  15. Un titre pour le moins racoleur tant il n'y a rien de comparable entre les deux jugements. Les clubs amateurs ont attaqué la décision en arguant que, pour plus de justice, celle-ci aurait du être différenciée en fonction des particularités régionales, ce qui n'est pas du tout l'angle d'attaque choisi par Amiens et Toulouse. Le juge a repoussé leur demande en estimant que l'architecture pyramidale des championnats amateurs (j'insiste une nouvelle fois sur ce point) peut justifier la fixation d'un cadre homogène. Les clubs professionnels d'Amiens et de Toulouse ne participant pas à un championnat amateur, cette décision ne peut en aucun cas influer sur la décision qui sera prise à leur encontre. Quand à s'appuyer sur ce jugement pour considérer que le Conseil d'État n'est pas opposé au principe des descentes, comme le fait le journaliste à la fin de son article, c'est oublier un peu vite que dans le jugement rendu mardi (et qui pour le coup nous concerne celui-là) le juge à bien pris soin d'indiquer que, dans le cadre de ce championnat professionnel, et considérant que le classement avait été arrêté avant la dernière journée, il n'était pas forcément nécessaire d'appliquer les montées et les descentes prévues par les articles 518 et suivants du règlement de la compétition qui sont bien explicites sur le fait que celles-ci ne s'appliquent qu'à l'issue de la dernière journée (pour les pinailleurs je précise que celle-ci ne saurait être que la 38e puisqu'un autre article précise que le championnat se compose de deux phases aller et retour comportant chacune 19 journées). Donc non il ne s'agit nullement d'un mauvais signal pour Amiens et Toulouse, tout au plus d'un gros soulagement pour la FFF qui se retrouve avec un énorme problème de moins à gérer.
  16. Je sais pas, le juge ne manquera pas de nous le faire savoir lorsque les recours déposés par Le Mans et Orléans seront arrivés jusqu'au Conseil d'État.
  17. Le jugement parle de l'architecture pyramidale des championnats amateurs, ce qui exclut de fait la L1 et la L2 qui sont des championnats professionnels. Le juge peut considérer que le préjudice représenté par un rétrogradation est grave et important dans le cas d'un club professionnel (sommes importantes en jeu, emplois menacés, etc..), alors qu'il l'est beaucoup moins pour un club amateur qui normalement (je suis d'accord que pour les plus hauts niveaux amateur c'est une utopie) ne devrait pas faire de profits.
  18. Faudrait être con pour signer une vente au prix d'une L2 alors que tu fais tout ton possible par ailleurs pour que ton club reste en L1. Et Sadran est tout sauf con, surtout quand il s'agit de son pognon. J'imagine que c'est pas trop compliqué, pour des chefs d'entreprises de ce niveau et des avocats d'affaires, de prévoir les deux possibilités et de négocier deux accords différents suivant l'issue que la LFP donnera à cette affaire.
  19. A oui, super, un match de barrage contre Lens pour déterminer qui monte et qui descend, je parie sur un ou deux CSC de Sylla.
  20. Pour décider de la relégation d'un club avant le 30 juin, comme cela leur est expressément demandé par le CE, peuvent-t'ils s'appuyer sur une convention qui ne prendra effet qu'au 1er juillet ? C'est une vrai question que je pose au juriste que tu sembles être. A mon avis ils vont être obligés de trouver autre chose pour justifier la décision, quoi je n'en sais rien mais ils vont trouver je leur fais confiance. Ou alors ils décident de nous rétrograder sans justification, décision que nous contesterons bien entendu devant un tribunal qui nous donnera inévitablement gain de cause au bout de plusieurs années de procédure et ils mettront la main à la poche pour nous rembourser le préjudice (cf Luzenac). Entre temps nous serons remontés en L1 par la voie du terrain.
  21. Ça y est ?... il est viré ?... Sadran a fait une annonce ?... non ?... pas encore ? A sa place je l'aurai même pas laissé finir le match, je descendais sur la pelouse et je le virais manu militari à effet immédiat. Je l'aurai même reconduit jusqu'à la sortie du stade à grand coup de pieds au derche. Aujourd'hui je viens d'assister à l'assassinat de mon club par son propre entraîneur. Accessoirement, j'ai aussi assisté au suicide professionnel de Debève qui devrait bien galérer à retrouver un club lorsque Sadran aura enfin compris que lui ou rien c'est pareil (et encore je suis gentil parce que je me demande si rien ça ne serait pas finalement mieux).
  22. On devrait jouer plus souvent en rouge et blanc.
  23. Oui c'est ça, cassons quelques phalanges, ils en ont pas besoin pour jouer au foot de toute façon. On pourrait peut-être demander à Cahuzac de nous filer quelques conseils, en général les corses se débrouillent pas mal lorsqu'il s'agit de faire comprendre certains concepts à des récalcitrants. Est-ce que tu penses qu'on pourrait envisager de séquestrer leurs familles pendant quelques temps ?... disons jusqu'à la fin du championnat, avec demande de rançon qui ne sera pas réclamée en cas de maintien par exemple. Marco tu nous organises tout ça ? (je précise quand même au cas ou ça serait pas évident)
  24. Bon moi j'avais pas vraiment d'opinion, d'autant plus que je sais même pas qui s'est Rémi Gaillard. Mais de voir tout ces branlots tenter de lancer des olas ou de faire réagir les tribunes, alors que nos joueurs se trainent sur le terrain et qu'on est menés dans un match important pour le maintien ça m'a passablement gonflé. Et je parle pas de la cam à la mi-temps, j'avais super envie de danser et de faire la fête il faut dire. A la sortie on a perdu et en plus on va lâcher 1000 euros à l'autre bouffon, bravo... bonne opération !
  25. Grosse déception en ce qui me concerne. D'une extrême fébrilité, au point parfois de se montrer dangereux pour son équipe par des passes mal assurées ou des pertes de balle, il m'a fait plusieurs fois regretter Jullien.
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