bibeyolo

C'était énorme. J'ai suivi des amis de ma femme sans connaître le groupe. J'aime le funk et la musique cubaine, j'ai été servi. La musique au top(autant les voix que les "cuivres", la basse, la rythmique) et une énergie incroyable

SÉRIEÉPISODE 2EP. 2LE TOULOUSE FOOTBALL CLUB, DE LA DATCHA À LA DATA Tout pour la stat’ : au Toulouse Football Club, la data est sans pitié Le TFC appartient depuis trois ans à un fonds d'investissement américain, Redbird, pour qui le management sportif est d'abord affaire d'analyse statistique. La stratégie a porté ses fruits. Malgré la bonne saison écoulée, l'entraîneur a cependant été remercié et l'effectif profondément renouvelé. Emmanuel Riondé 30 juillet 2023 à 10h56 SurSur les rives de la Garonne, quand on parle gloire sportive, c'est plutôt le rugby qui vient aux lèvres. Avec 22 titres nationaux et 5 européens, le Stade toulousain, ses stars françaises et internationales, est « le Real Madrid du rugby », reconnaît sans jalousie Olivier Jaubert, le directeur général du Toulouse football club (TFC) dont le palmarès est bien plus modeste : 2 coupes de France (1957 et 2023) et trois titres de champion de 2ème division (D2). Le « téfécé » - ou le « Tef » -, habitué à naviguer dans le ventre mou du classement, et parfois à flirter avec le niveau inférieur, reste bien loin des sommets que tutoie régulièrement « le stade ». Mais du côté du Stadium, l’enceinte qui accueille les footeux - mais aussi les rugbymen pour les grands matchs -, on se prend à rêver de voir le TFC s'installer lui aussi parmi les cadors du championnat. La Coupe de France remportée le 29 avril à Saint Denis, et le retour d'un fort engouement des supporters n'ont fait que renforcer cette ambition. Fin juin, le club avait dépassé les 11 000 abonnés pour la saison prochaine et se projetait sur 16 000, un record. Agrandir l’image : Illustration 1 Le président du Toulouse FC Damien Comolli lors de la victoire en finale de la Coupe de France le 29 avril 2023 au Stade de France. © Photo Jean Catuffe / DPPI via AFP Un demi-siècle après l’aventure inaboutie du « milliardaire rouge » Jean-Baptiste Doumeng, le TFC est depuis juillet 2020 dans les mains de Redbird Capital partners. Ce fonds d'investissement américain créé en 2014 par Gerry Cardinale, un ancien associé de Goldman Sachs, a été classé en janvier par le magazine Forbes à la 25ème place des empires sportifs en 2023. Aux Etats-Unis, Redbird a déjà un pied dans le baseball avec les Yankees de New York et dans le football américain avec les Cowboys de Dallas. A Toulouse, le groupe possède 85 % des parts du TFC. Redbird est également à la tête depuis août 2022 du prestigieux Milan AC et depuis le printemps 2021, actionnaire de Liverpool FC, autre grand club européen. Un recrutement uniquement basé sur la statistique Rien de nouveau : cela fait maintenant plus de 10 ans que les fonds d'investissement américain, oligarques russes, milliardaires chinois ou pétromonarques du Golfe s'accaparent, avec plus ou moins de succès, des clubs de football, notamment en Europe. En juin 2022, Le Parisien notait que la moitié des clubs de l'élite française appartient désormais à des propriétaires étrangers. Pour autant, l'arrivée de Redbird à Toulouse n'est pas passée inaperçue dans le monde du football français. Le groupe a offert un nouveau sujet d'empoignade au petit milieu du journalisme sportif, qui raffole des débats et polémiques : le « data ». Fini les repérages de talents avec un bloc-note en tribune et les détections de futurs champions en bord de touche. Le TFC est désormais uniquement composé de joueurs recrutés par des analystes plantés devant un écran, qui compilent, décortiquent et analysent des données statistiques. Une méthode importée et systématisée par Redbird, qui recourt à la société d'analyse sportive Zelus. « À Toulouse, nous avons des joueurs de 18 pays différents, et l'équipe a été construite uniquement sur la base d'analyses de données, sans repérage. C'était une expérience, et au bout d'un an, on a été promu en Ligue 1 », se félicitait Gerry Cardinale en mars dernier à Boston lors d'une conférence dédiée à l'analyse sportive, ainsi que le rapporte le site LesViolets.com. Une conférence à laquelle participait aussi Billy Beane, ex-joueur états-unien de baseball puis dirigeant de l'équipe d'Oackland, où il a mis en place cette approche statistique du management sportif. Hollywood a adapté son livre en 2011, dans le film « Moneyball » (« Le stratège »), où Beane est interprété par Brad Pitt. Lors d’une conférence de presse le 5 juillet, Damien Comolli, le président du TFC nommé par Redbird, a assumé sans ciller la froideur de cette approche : « On est très disciplinés et toutes nos décisions sont basées soit sur les sciences du sport, soit sur les statistiques. On essaie de rationnaliser, d'enlever au maximum nos émotions dans nos prises de décision… » Agrandir l’image : Illustration 2 Les données présentées par Damien Comolli lors de la conférence de presse à Toulouse le 5 juillet 2023. © Photo Emmanuel Riondé pour Mediapart Les résultats obtenus depuis l'arrivée de Redbird semblent lui donner raison. En trois ans, le TFC a obtenu un titre de champion de France de D2, une remontée en Ligue 1, la victoire en Coupe de France et le maintien dans l'élite. Le tout avec un jeu offensif séduisant et une équipe d'un cosmopolitisme très « data ». Dans le onze toulousain qui a débuté la finale de la Coupe de France le 29 avril, pas un seul joueur français ne figurait. Sur le pré, trois Néerlandais, deux Danois, un Belge, un Algérien, un Marocain, un Chilien, un Capverdien et un Norvégien. Une première dans l'histoire de la compétition. La majorité de ses joueurs ont été recruté dans les tréfonds des championnats belges, néerlandais ou sud-américain à la grâce des algorithmes. Révélés par leur passage au TFC, les plus en vue, arrivés en fin de contrat, sont partis cet été vers des clubs plus prestigieux, comme Lens ou l’Ajax Amsterdam. Pour les remplacer, l'espagnol César Gelabert, le néerlandais Ibrahim Cissoko, et le vénézuelien Cristian Casseres Jr. , trois jeunes illustres inconnus du grand public, avaient déjà été recrutés à la mi-juillet. « Le projet Redbird au TFC, c'est la data. Toutes leurs décisions en interne, sur le recrutement, le sportif, le financier sont basées sur ça », résume Jean-Baptiste James, créateur et animateur du site LesViolets.com, entièrement consacré au TFC. « Aujourd'hui, tous les clubs recourent à cet outil mais le TFC est celui qui le pousse à son paroxysme, explique le journaliste supporter. Ils couvrent entre 50 et 60 championnats parfois jusqu'à la 3ème ou 4ème division et ont sur chaque joueur des statistiques très poussées… » Cette approche à la façon du jeu vidéo « Football Manager » peut aussi laisser craindre le « game over » : « Pour l'instant, vu les résultats, il n'y a rien à dire, juge James. Mais attention, la data n'est pas infaillible. Il y a eu quelques flops dans le recrutement depuis trois ans. Et cette année, le club sera en Coupe d'Europe, donc très attendu… » Multipropriété et football professionnel Pour cette qualification en Ligue Europa, l'UEFA a dû se prononcer sur la possibilité de voir deux clubs appartenant à un même propriétaire être engagés simultanément dans des compétitions européennes. Le Milan AC et le Toulouse FC tous deux propriétés de Redbird, n’était pas le seul cas à trancher pour l’institution footballistique européenne. Agrandir l’image : Illustration 3 Le fondateur de RedBird Capital Partners, Gerry Cardinale, propriétaire du Toulouse football club, à New York en novembre 2022. © Photo Fatih Aktas / Agence Anadolu via AFP Également à l’ordre du jour, le cas des clubs anglais et portugais d'Aston Villa et du Vitória Sport, aux mains de l'Égyptien Nassef Sawiris et de l'américain Wes Edens. Ou encore celui des clubs anglais et belge de Brighton et de Saint-Gilles, propriétés du joueur de poker et entrepreneur anglais Tony Bloom. Un échantillon représentatif de la situation du football professionnel, où les clubs sont plus que jamais accaparés par des grands patrons ou des fonds d’investissements. Un milieu financier qui a dû lâcher un peu de lest : dans un communiqué du 7 juillet, l'UEFA « a constaté que les changements importants mis en œuvre ont permis aux clubs de se conformer à la règle de multipropriété ». Malgré la présence du Milan AC en Champions league, le « Téfécé » pourra donc défendre ses couleurs violettes sur les pelouses européennes à la rentrée. Il le fera grâce à la Coupe de France gagnée en avril, mais sans Philippe Montanier, l'entraîneur qui lui a permis de remporter ce trophée. Auréolé d'une saison très aboutie, ce dernier a été remercié le 14 juin dernier. Pour le site Dialektik football - « contre le football moderne et son monde » - , l'ancien entraîneur du TFC est une « victime du fétichisme de la data ». En finissant à la 13ème place du championnat, alors que les projections statistiques laissaient envisager un classement autour de la 10ème, Il lui a été reproché de « sous-performer ». Le club doit être autosuffisant. Olivier Jaubert, directeur du TFC Le 5 juillet, lors de la présentation de son remplaçant espagnol, Carles Martinez Novell (déjà entraîneur assistant), le président Comolli a utilisé des powerpoints pour essayer d'éclairer les raisons de cette éviction. Et a exposé à l’assistance des données aussi précises que les « passes cassant des lignes réussies », les « ballons récupérés dans les 5 secondes après un pressing » ou les « jours d'indisponibilités suite à des lésions musculaires liées à la charge d'entraînement ». Le nouvel entraîneur comptera dans son staff Jordan Galtier (fils de Christophe, l'entraîneur du PSG limogé cet été), repéré au sein d'une « base de données de 300 entraîneurs dans le monde », s'est félicité Damien Comolli. Un recrutement, comme toutes les décisions sportives au TFC, validé par le comité stratégique du club, un triumvirat composé, outre Comolli, de la responsable stratégie sportive et culture Selinay Gurgenc, qui est aussi sa femme, et de Julien Demeaux, le responsable data. Le propriétaire Redbird intervient-il dans ces processus de décision, qui ont agité le microcosme du football toulousain au début de l'été ? « Non. Leur feuille de route, c'est que le club doit être autosuffisant, répond Olivier Jaubert, directeur général du TFC. On a un “call business” d'une heure tous les mois pour les tenir au courant. Ils ont étudié 70 clubs en Europe et le foot les intéresse… » « Ils veulent faire grandir le club » Les objectifs sont fixés : « On s'est donné deux saisons pour se stabiliser en Ligue 1, et 3 saisons pour jouer régulièrement en coupe d'Europe. On a regardé, il faut qu'on double les revenus commerciaux du club d'ici 2026-27. Si on y arrive côté sportif, ça peut nous mener à cet objectif ». Pour la saison 2021-22, le rapport de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), qui surveille le football professionnel en France, mentionne un « total produits » (hors transfert) de 27 millions d'euros, et un « total actif » de 45 millions d'euros pour le TFC. Le budget annuel du club aux 200 salariés (dont 150 dans le domaine sportif) devrait tourner autour de 40 millions en 2022-23 , soit le 16ème de Ligue 1. En le doublant, le TFC serait sensiblement au même niveau de budget que Rennes ou Nantes, qui n'ont pas du tout connu les mêmes trajectoires sportives cette année : Rennes a fini à la 4ème place du championnat, Nantes à la 16ème… La logique statistique n'est pas infaillible. « Il n'y a pas de vérité, et en football, le ballon tourne aussi vite que la roue », euphémise le directeur général Olivier Jaubert. En septembre dernier, il était à New-York, invité par Redbird avec le comité de direction du club. « Ils veulent faire grandir le club », assure-t-il, rappelant que le TFC continue d'investir dans son centre de formation, qui a déjà bonne réputation. En 2021, le club a ouvert son propre lycée privé, accueillant une soixantaine de jeunes de 15 à 20 ans qui visent une carrière pro. Et là encore, la « data » a été conviée : « On s'appuie dessus pour le centre de formation, reconnaît Jaubert. Et on est axé sur la région : une étude montre qu’un jeune qui se forme à plus de 250 km de chez lui est en situation d'échec dans 90 % des cas... ». La statistique, jusqu'au bout. Et si Redbird, en bon fonds d'investissement, décidait subitement de mettre fin à son aventure toulousaine ? Le dirigeant toulousain sourit, la réponse est là encore statistique : « J'ai regardé, en moyenne, ils restent 12 ans dans le sportif avant de revendre

C'est parce que c'est un ancien monégasque que tu dis ça. Ton avis est mal biaisé.

Ce qui est sûr, c'est qu'il aurait voulu rester vu sa tête quand on lui a posé la question et qu'il a répondu qu'il partait. Après on ne sait pas ce qu'il demandait pour rester ou même s'il a pu négocier pour rester.

Peut-être qu'avant de se décider, il aime bien qu'on le cuisine, Schmidt

J'aime le tfc mais des matchs aussi long ça doit être ennuyeux quand même...

Pour le coup, c'est pas le score le plus important sur le temps qu'il reste.

L'année dernière, il était très bon quand il avait des espaces en mode tracteur. Sur ce match où les attaques sont posées il pouvait moins exprimer ses qualités. Difficile d'en tirer quelque conclusion que ce soit pour moi.

Mais tout cela ne nous... regarde pas.

Justement, il y a tellement de conditionnel que ça peut être tout et n'importe quoi. Sur les possibles partants peu ont déjà joué. Alors, évidemment, si Sierro Genreau ou Nicolaisen, ne sont pas sur la feuille de match, ça fera bizarre, mais sinon...

Même si tes sources sont diverses, tu n'as pas un point de vue total et objectif. Tu es le seul sur le forum à avoir des informations de sources sûres ou presque. On a donc ton point de vue et je t'en remercie parce qu'il apporte des informations auxquelles nous n'avons pas accès. En revanche, ce que dit Vistule c'est que ce point de vue ne peut pas apporter tous les éclairages possibles. Comme celui de Comolli, ton avis est biaisé. Bien ou mal biaisé, ça on le saurait si on avait des gens qui étaient biaisés différemment. Je ne comprends pas ton intervention. Qui pense savoir des choses? Qui a affirmé savoir des choses? On est sur un forum où on brasse beaucoup de vent avec beaucoup de conditionnel qui peut disparaître par flemme d'écriture. Beaucoup tempèrent ta parole parce que tu affirmes avec beaucoup d'aplomb des choses qui sont parfois contestables. Sur le fond, tu peux avoir raison, mais j'ai du mal avec la forme.

Le tfc jouera à Bratislava le 26 octobre. Vous l'aurez lu ici en premier.

Comprendre n'est pas accepter. Ce mot est très langage de bois.

Il y a beaucoup de vrai dans ce que dit Vistule pour ma part. Quand Redbird est arrivé, je me suis dit attendons de voir. J'ai été très déçu de voir construite une équipe cosmopolite loin de ce que j'imagine être un club Midi-Pyrénéen qui serait mon rêve absolu. Passé cette déception, j'ai vu pendant 3 ans se construire une équipe de rêve pour qui a supporté Toulouse pendant 30 ans. Des résultats, du jeu comme on en a rarement vu, une ambiance dans les tribunes au top. Les 2 années précédentes, on a perdu un entraîneur quelques joueurs mais pas l'ossature. Cette année, on repart avec un nouvel entraîneur, un nouveau milieu( l'ancien étant ce qui me faisait personnellement vibrer), et des incertitudes qui durent sur plusieurs joueurs importants. Alors la peur que l'histoire se répète et qu'on ait vécu le meilleur de notre vie de supporter est quand même présente et on peut regretter que l'on ait pas conservé ce qui nous a fait rêver. Personnellement, j'attends rien de cette année. On reconstruit quelque chose. Ça me semble compliqué pour jouer l'Europe aujourd'hui mais on ne fera pas pire que les autres clubs français. Si on joue le maintien, ça ne sera pas pire que les années 2010. On a gagné la coupe de France. On verra dans un an s'il y a des raisons de s'inquiéter du projet redbird, si changer d'équipe comme on change de chemise en recrutant façon FM est viable. Ce n'est pas ce qui m'enchante le plus. Je préfère voir jouer des joueurs attachés et au club et qui restent mais s'il faut en passer par là pour voir du beau jeu à Toulouse, j'oublierai mon rêve de jeune supporter d'il y a 20 ans ou 30 ans.

Je pense que ce stage de "compétition" à été prévu en pensant que l'équipe serait formée plus tôt que ce qu'elle a été, et aussi demandée par certains qui ne sont plus là. Finalement, au lieu d'être mieux que les années précédentes, ça sera pareil.

Ça ressemble plus à poser le pied sur le ballon, mais vu la suite, je dirais tenir le ballon, dans le sens garder le ballon dans les pieds même en se déplaçant vite.

Ils avaient fait une super présentation avec Magri mangeant un magret de canard et disant moi c'est Magri avec un i et puis ils sont venus ici et ont trouvé ça un peu lourd. Du coup, ils ont récupéré le reste de la peinture du centre de formation et ont fait un truc à l'arrache.

Quand tu lis les 20 premières réponses, la plupart disent que 2M c'est trop peu. Ton traducteur ne doit pas être top.

Le marié m'a offert une place qui m'a permis de superviser Ratao avant qu'il ne vienne au tef. Je ne peux pas lui faire ça

Tu peux déjà regarder sur strava si les segments n'y sont pas. Sinon avec un GPS et une calculatrice on s'en sort facilement

Merci. J'avais vu mais j'ai un mariage au même moment, pas très loin d'où peut-être la possibilité de voir l'entraînement de la veille...

Voir le véritable niveau de Rouault 🍿

Hier à 11h, alors qu'il faisait 17 en début de matinée.

Ça fait depuis le début 2 ans il me semble à l'arrivée de Montanier ( voir page 2 du topic) que les entraînements sont fermés au public, d'où mon idée d'aller en Autriche... certains savent où dans quelle ville ils s'entraînent vendredi après-midi?(dernier essai)

Il manque la fin " ce moteur indétectable, c'est quand même magique"