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Topic Poesie


Skanker

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Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris,
Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, 
Le fils assassiné sur le corps de son père, 
Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, 
Des fureurs des humains c'est ce qu'on doit attendre. 
Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, 
Ce que vous-même encore à peine vous croirez, 
Ces monstres furieux, de carnage altérés, 
Excités par la voix des prêtres sanguinaires,
Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères ;
Et, le bras tout souillé du sang des innocents, 
Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens....

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il y a 14 minutes, HaGu a dit :

Arf, suis déçu, je pensais que t'avais meublé pendant une réu.

Voltaire c le suisse ou le russe ?

Je confonds souvent avec Rousseau.

C'est normal que tu les confondes ils sont ensemble même dans la mort: tombeau face à face au Panthéon :grin:

Voltaire c'est le joyeux, Rousseau c'est le triste :ninja: 

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  • 4 ans plus tard...

Boris Vian aurait eu 100 ans en mars. S'il était encore vivant, il aurait pu écrire quelque chose comme ça :

Mon oncle, un fameux créateur
Faisait en amateur des bombes biologiques
Sans avoir jamais rien appris
C'était un vrai génie question travaux pratiques
Il s'enfermait du soir à l’aube
Au fond de son labo pour faire des expériences
Et le soir il rentrait chez nous
Et nous mettait en transe en nous racontant tout

Pour fabriquer une grippe A, mes enfants croyez-moi
C'est vraiment de la tarte
La question du très saint porteur s'résout en un quart d'heure
C'est de celles qu'on écarte
En c'qui concerne les coronas c'est pas plus délicat
Mais une chose me tourmente
C'est qu'ceux de ma fabrication
N'ont qu'un rayon d'action de vingt gars maxi trente
Y a quelque chose qui cloche là-dedans
J'y retourne immédiatement

Il a bossé pendant des jours
Tâchant avec amour d'améliorer l'microbe
Quand il déjeunait avec nous
Il dévorait d'un coup son bourguignon en daube
On voyait à son air féroce qu'il tombait sur un os
Mais on n'osait rien dire
Et puis un soir pendant l'repas
V'là tonton qui soupire et qui s'écrie comme ça

À mesure que je deviens vieux je m'en aperçois mieux
J'ai le cerveau qui flanche
Soyons sérieux, disons le mot
C'est même plus un cerveau c'est comme de la sauce blanche
Voilà des mois et des années que j'essaye d'augmenter la portée

de ma grippe
Et je ne m'suis pas rendu compte que la seule chose qui compte
C'est qu’elle vise les bons types
Y a quelque chose qui cloche là-dedans
J'y retourne immédiatement

Sachant proche le résultat
Les dirigeants chinois lui ont rendu visite
Il les reçut et s'excusa de ce que sa cagna était aussi petite
Mais sitôt qu'ils sont entrés
Il les a infectés en disant "soyez sages"
Et, quand ils se sont éloignés
Grâce aux nombreux voyages, la grippe s’est diffusée

Tonton devant ce résultat ne se dégonfla pas
Et joua les andouilles
Au Tribunal on l'a traîné
Et devant les jurés le voilà qui bafouille
Messieurs c'est un hasard affreux
Mais je jure devant Dieu que mon âme ait conscience
En tuant tous les superflux
Je suis bien convaincu qu’la terre a de la chance
On était dans l'embarras alors on l'condamna
Et puis on l'amnistia
Et le mond’ reconnaissant l'élut immédiatement
Chef du confinement!

 

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  • 1 mois plus tard...

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