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Tout ce qui a été posté par RobespierreDorsini
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Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Oh oui tapons sur les politiques femmes qui interpellent le gouvernement sur le sort des SDF (rappelons que c'était une promesse de Macron, plus personne dans le rue avant la fin 2017) plutôt que sur les hommes qui aident les entreprises à défiscaliser ou qui ne font rien pour aider les gens qui sont dans la rue alors que c'était leur promesse en 2017 Quel monde mes amis... -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Reste poli. C'est pas parce que tu ne comprends pas la principe de séparation privé/public que tu dois être insultant. D'autant plus qu'il est assez clair que tu réponds sans avoir pris le temps de lire la moindre ligne publiée dans les journaux ces derniers jours. Quelle que soit tes appréciations sur l'état du service des Taxi en France, une société qui plus est étrangère et ne respectant pas le droit du travail et la fiscalité en France n'a pas à écrire une loi avec l'aval d'une Ministre de l'Économie. Macron a laissé une entreprise qu'il a largement aidé avoir des pratiques délinquantes sur de nombreux points : fiscalité, droit du travail, pratiques commerciales trompeuses, concurrence déloyale, préjudice moral contre leurs chaudffeurs, .... Uber a déjà été condamné pout tous ces motifs. C'est ça le scandale. Il a aidé des délinquants en col blanc par pur opportunisme politique. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Du coup, si l'on a un problème avec la qualité de certains restaurants en France, on peut laisser McDo écrire des lois que les ministres corrompus feront passer par décret ? Sur la base de propos tenus par des économistes payées pour dire que McDo fait gagner deux fois le SMIC alors que c'est faux ? Tout ça parce que la confrérie de l'Aligot a elle aussi fait du lobbying avant ? Il y a une différence entre lobbying et affaiblissement total du lien privé/public parce qu'un ministre bourré de coke et d'ambition souhaite imposer la « violence » de sa vision du monde. Des milliers de gens l'ont payés en prenant des crédits exorbitant pour se payer une berline noire car on leur avait dit qu'ils gagneraient des milles et des cents en tant qu'autoentrepreneur. Défendre Macron là-dessus, c'est être ridicule de déni. -
Mercato 2022-23
RobespierreDorsini a répondu à un Labinocle81 de RobespierreDorsini dans Mercato d'été 2022
Le mec a répondu un truc en privé dans une conversation rendue publique, dans une langue qu'on ne comprend même pas. Ça pourrait très bien être un fake ou une connerie qu'il a répondu à un inconnu sans penser le moins du monde que c'était sérieux. Foutez-leur la paix aux footballeurs. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Le problème, c'est surtout que connaissant la stratégie d'Uber, le Ministre de l'Économie savait ce genre de choses et n'a rien fait pour empêcher la machine à mensonge de se propager : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/07/12/uber-files-ces-faux-articles-sur-des-sites-de-presse-commandes-par-uber_6134455_4408996.html ou encore https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/07/10/uber-files-des-economistes-payes-par-uber-pour-cautionner-l-argumentaire-des-vtc_6134199_4408996.html Comme l'a résumé le lanceur d'alerte, il savait qu'il vendait du mensonge : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/07/11/nous-avons-vendu-un-mensonge-a-tout-le-monde-mark-macgann-le-lanceur-d-alerte-des-uber-files-se-devoile_6134366_4408996.html On peut ne pas aimer Cazenave et consort (c'est mon cas), il n'empêche qu'ils ont fait preuve d'une probité dans cette affaire qui ridiculise Macron. Sur le long-terme, Macron laissera l'image d'un homme prétentieux et entouré de délinquants en col blanc. Ce qu'il a fait avec Uber le place directement du côté des Trump, prêt à employer le mensonge et la force pour faire passer leurs idéaux. -
Mercato 2022-23
RobespierreDorsini a répondu à un Labinocle81 de RobespierreDorsini dans Mercato d'été 2022
Comolli fait la grève depuis que certains forumeurs ont osé remettre en cause les avis de Luca31. Il trouve cela inacceptable. -
C'était long cette pause. Semaine intéressante en perspective avec les Alpes et la chaleur. Va y avoir de la casse encore.
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Joueur Branco Van Den Boomen
RobespierreDorsini a répondu à un Labinocle81 de RobespierreDorsini dans Anciens du TFC
Apparemment tout le juge la sanction légère, même le joueur et le club. Donc bon, on s'en tire plutôt bien visiblement. Allez Branco, c'est pas grave, le grand Domi aussi il était dopé. En plus c'est la faute du club apparemment. Signe ton renouvellement contrat à 10k/mois et on en parle plus. Nous on s'en fout que t'aies les poumons de Brigitte Fontaine. -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Je suis peut-être naïf, mais quand de telles preuves affluent autour de tels collusions, ça me choque encore. Même en plein mois de juillet, quand les marroniers des médias donnent le maximum de leur récolte. Sachant que la stratégie économique macronienne est centrée sur une libéralisation porteuse d'emplois, savoir qu'il a eut besoin de mentir sur les retombées économiques devraient un peu plus secouer le cocotier... -
Mercato 2022-23
RobespierreDorsini a répondu à un Labinocle81 de RobespierreDorsini dans Mercato d'été 2022
J'avais oublié. La Depeche a ressorti cette rumeur du chapeau dans son article papier d'hier -
Mercato 2022-23
RobespierreDorsini a répondu à un Labinocle81 de RobespierreDorsini dans Mercato d'été 2022
Selon la Dépêche, Saint-Trond s'intéresserait à Ado -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Premier article, celui sur la manière dont Uber a fait pression sur le gouvernement pour faire tomber les enquêtes les concernant : « Uber Files » : comment Uber a tenté d’entraver les enquêtes et les perquisitions dans ses locaux avec la technique du « kill switch » Par Martin Untersinger Publié aujourd’hui à 17h03, mis à jour à 17h11 Temps deLecture 9 min.Read in English Réservé à nos abonnés ENQUÊTE L’entreprise a utilisé, en France et dans d’autres pays, une technique lui permettant de verrouiller à distance ses ordinateurs lors des visites des forces de l’ordre, tout en multipliant les pressions politiques. Le directeur juridique d’Uber pour l’Europe n’a même pas pris le temps de signer son e-mail. Ce 17 novembre 2014, alors que des agents de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) sont en train de faire une descente dans les locaux parisiens de l’entreprise, Zac de Kievit se contente de quatre mots : « Coupez l’accès immédiatement. » Treize minutes plus tard, un des ingénieurs de l’entreprise l’informe s’être exécuté. Dans la foulée, le juriste rassure sa hiérarchie : « La DGCCRF a perquisitionné nos bureaux. L’accès a été coupé. » Il n’a fallu que quelques minutes à Uber pour recourir à l’une de ses techniques les plus efficaces pour empêcher les Etats de mettre le nez dans ses affaires : celle que ses salariés surnomment en interne le « kill switch » (« bouton d’arrêt d’urgence »). Elle consiste à couper l’accès des ordinateurs d’une de ses filiales aux fichiers et systèmes internes du groupe afin d’empêcher les autorités – qui, en 2014 et 2015, perquisitionnent l’entreprise à intervalles réguliers – de récupérer les données qui les intéressent pour faire avancer leurs enquêtes concernant, selon les cas, une potentielle fraude fiscale, l’exercice illégal d’une activité de taxi ou le lien de subordination entre l’entreprise et ses chauffeurs. Les « Uber Files » montrent qu’Uber, à l’initiative de ses plus hauts dirigeants, a utilisé cette technique à au moins douze reprises entre novembre 2014 et décembre 2015 pour tenter de déjouer des enquêtes judiciaires et administratives, dans plusieurs pays, dont la France. Dans certaines juridictions, y compris en France, où elle a été utilisée six fois, cette activité peut s’apparenter à de l’obstruction. Si certains usages de ce kill switch avaient déjà été évoquées dans la presse, les révélations du Monde apportent des détails inédits sur son utilisation, en particulier en France. Les documents que nous avons explorés contredisent surtout la défense d’Uber, qui a toujours expliqué collaborer avec les enquêteurs et nié devant la justice américaine s’adonner à de telles pratiques. Concrètement, ce kill switch revêt deux aspects : la possibilité de couper l’accès d’un ou de plusieurs salariés aux outils internes de l’entreprise (documents, e-mails, bases de données…) mais également celle de verrouiller à distance les ordinateurs, qui deviennent inutilisables. Sur le papier, cette fonctionnalité peut être utilisée de manière légitime, en cas de vol ou de perte de matériel. Cependant, des centaines de messages internes que nous avons pu consulter montrent à quel point l’usage de ce procédé, devenu un réflexe en cas d’enquête diligentée contre l’entreprise, a été détourné. Rapidité foudroyante Le 6 juillet 2015, lorsque des agents de la direction nationale d’enquêtes fiscales, le bras armé du fisc, se rendent dans les locaux parisiens d’Uber, le principal lobbyiste européen de l’entreprise, Mark MacGann, suggère à un salarié d’utiliser le « manuel Zac de Kievit » : « Essaie quelques ordinateurs portables, aie l’air perdu quand tu n’arriveras pas y accéder, dis que l’équipe informatique est à San Francisco et en train de dormir. » La réponse de Thibaud Simphal, alors directeur d’Uber France, fuse : « On a utilisé cette technique tellement de fois que maintenant le plus dur c’est de continuer à avoir l’air surpris ! » L’activation de ce mécanisme peut être d’une rapidité foudroyante : alors que des policiers français spécialisés pénètrent dans les bureaux parisiens d’Uber, le 16 mars 2015, par deux entrées différentes afin que personne ne puisse prendre la tangente, il ne faut que quelques secondes pour que tous les écrans de l’open space s’éteignent, comme privés d’électricité. Au sein d’Uber, le recours à ce kill switch est même un réflexe, y compris lorsqu’il est inutile : le 13 octobre 2015, les ordinateurs de deux salariés parisiens sont bloqués à distance à la vue d’agents de l’Urssaf… qui n’étaient pas là pour Uber, mais pour l’entreprise de sécurité de l’immeuble. Pierre-Dimitri Gore-Coty, alors directeur d’Uber pour l’Europe de l’Ouest, à son arrivée au Palais de justice, à Paris, le 11 février 2016, lors du procès d’Uber et de ses dirigeants. GONZALO FUENTES/REUTERS Les documents montrent que le 6 juillet 2015, à Paris, ce verrouillage à distance a même été activé en cours de perquisition. Après s’être aperçu que l’ordinateur de Pierre-Dimitri Gore-Coty, alors directeur d’Uber pour l’Europe de l’Ouest, a échappé à la déconnexion, et constatant que les enquêteurs « ont accès à tout » et « passent tout en revue », selon les mots de Thibaud Simphal, le mécanisme est à nouveau déclenché. « On dirait que l’accès a été coupé, ils ne peuvent plus avoir accès », écrit alors le directeur d’Uber en France à plusieurs de ses collègues. Dans un second temps, Uber tente de tromper les enquêteurs. Zac de Kievit fournit ainsi à M. Simphal le code de déverrouillage de son ordinateur en faisant le pari que ce dernier est vierge de toute donnée. « Vous avez le code, espérons que tout le monde a un ordinateur propre », explique ainsi M. de Kievit dans un SMS. « Gagner du temps et appeler San Francisco » Ce mécanisme est un instrument stratégique, dont l’utilisation est validée, voire encouragée, au plus haut niveau de l’entreprise. Ainsi, le 17 novembre 2014, lorsque le juriste Zac de Kievit doit informer sa hiérarchie que le kill switch a été enclenché à Paris, il écrit directement à Salle Yoo, la juriste en chef, à David Plouffe, vice-président d’Uber chargé des affaires publiques et de la stratégie, mais surtout à Travis Kalanick, le PDG de l’entreprise. Le 2 avril 2015, à Amsterdam, c’est Travis Kalanick lui-même qui ordonne d’utiliser le kill switch. « La procédure en cas de visite des forces de l’ordre, c’était de gagner du temps et d’appeler San Francisco. Même s’il était 2 heures du matin là-bas, il y avait des gens censés réagir », explique aujourd’hui un ancien avocat européen d’Uber. « Toutes les fois où j’ai été impliqué personnellement dans ces activités, je suivais les ordres directs du management à San Francisco », confirme aujourd’hui Mark MacGann, l’ancien lobbyiste en chef de l’entreprise pour l’Europe. Contacté, Travis Kalanick a répondu par l’entremise d’une porte-parole que le kill switch était destiné à protéger l’entreprise contre des perquisitions illégales, qu’il « n’avait pas créé, dirigé ou supervisé ces systèmes mis en place par les services juridiques » et qu’il n’avait jamais été mis en cause à ce sujet par la justice. Sollicité par Le Monde et ses partenaires, Uber assure ne pas disposer de kill switch « depuis que Dara Khosrowshahi est devenu PDG d’Uber en août 2017 » et coopérer avec les autorités. « Nous ne contestons pas le fait que ce type de logiciel ait pu être utilisé en France. Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, il n’aurait jamais dû être utilisé de la manière dont il l’a été. Aujourd’hui, nous traitons toute demande émanant des forces de l’ordre à la lettre et dans l’esprit de la loi », poursuit l’entreprise. Selon les documents que nous avons consultés, ces déconnexions ont, dans certains cas, atteint leur objectif et perturbé le travail des forces de l’ordre. Mark MacGann se félicite ainsi dans un courriel que les enquêteurs n’aient « pas pu accéder aux données sur [leurs] ordinateurs » grâce aux « procédures mises en place » après une perquisition à Amsterdam, le 26 mars 2015. Même satisfecit à Paris, après la perquisition des locaux, le 16 mars 2015. « L’accès aux outils a été coupé immédiatement, la police ne va pas pouvoir accéder à grand-chose », se réjouit Mark MacGann. Selon une source proche de l’enquête, cette déconnexion est « emmerdante » pour les policiers et la magistrate sur place, mais ne bloque pas totalement leurs travaux. Sollicité, l’ILT, le gendarme des transports qui a réalisé les perquisitions à Amsterdam, a affirmé que le kill switch n’avait pas causé de retard dans l’enquête. Le parquet néerlandais, lui, affirme avoir été « en mesure de récupérer les informations nécessaires ». Le kill switch échoue parfois, comme à Bruxelles, le 12 mars 2015. Les équipes techniques d’Uber verrouillent à distance l’accès d’une poignée d’ordinateurs. Mais trop tard. Les forces de l’ordre semblaient conscientes de sa capacité de nuisance : les salariés ont d’abord été isolés avant qu’ils puissent « sonner l’alarme kill switch ». Une forme de délit d’obstruction L’utilisation de cet interrupteur pour faire obstacle à une enquête légalement diligentée peut s’apparenter en France à un délit d’obstruction de la justice prévu par le code pénal. Ce type de mécanisme « peut tomber sous le coup de la loi si on arrive à démontrer l’intention de procéder à une soustraction de preuve », confirme Sophie Sontag Koenig, maîtresse de conférences à l’université Paris-Nanterre et experte du numérique et du droit pénal. Ailleurs, en Europe, en particulier aux Pays-Bas, plusieurs experts interrogés indiquent que cette pratique pourrait aussi être illégale. Lire notre archive (juin 2016) : Article réservé à nos abonnés Les taxis remportent une victoire contre Uber Cela n’a pas empêché Uber d’utiliser cet interrupteur dans le cadre d’au moins cinq perquisitions différentes en France. Et ce, alors que cet outil semble rare : une demi-douzaine de sources judiciaires et policières haut placées et ayant mené des enquêtes économiques, criminelles et financières de grande envergure, sollicitées par Le Monde et ses partenaires, ont quasiment toutes affirmé n’avoir jamais été confrontées, dans leur carrière, à ce type d’agissements. Thibaud Simphal, alors directeur d’Uber France, à son arrivée au Palais de justice, à Paris, le 11 février 2016. GONZALO FUENTES / REUTERS Uber et ses salariés étaient au courant de cette possible illégalité. « Les avocats confirment qu’ils [les enquêteurs] peuvent tout demander, y compris des mots de passe et que, si on ne les donne pas, on peut être placé en garde à vue et être inculpé pour obstruction », s’alarme Thibaud Simphal auprès de plusieurs cadres de l’entreprise lors de la perquisition du 6 juillet 2015 à Paris. A la suite de celle menée à Amsterdam le 2 avril, Zac de Kievit est emmené au commissariat et interrogé. « Les questions se concentraient sur le fait de savoir si j’avais ordonné à quiconque de couper l’accès informatique dans le bureau. A la fin de l’entretien, l’ILT m’a indiqué que j’avais été inculpé en vertu de l’article 184 du code pénal néerlandais (c’est-à-dire obstruction à la justice) », écrit-il à ses collègues dans la foulée. M. de Kievit a ensuite été condamné, pour avoir refusé de fournir des documents, mais pas pour avoir ordonné la déconnexion, à une amende de 750 euros. Un ancien avocat européen d’Uber assure que cette question était régulièrement abordée avec sa hiérarchie, sans succès : « Il y avait une mission plus importante : on a raison et tout le monde a tort. » Avant même l’utilisation du kill switch, les « Uber Files » montrent qu’Uber s’est organisé pour limiter les données récupérables par les enquêteurs. En mars 2015, le juriste en chef de l’entreprise pour l’Europe demande aux équipes basées à Amsterdam de ne conserver que le strict minimum de documents sur leurs ordinateurs et de privilégier les sauvegardes dans le cloud, dont l’accès est plus facile à couper. Il les informe également que tous les documents papier ont été envoyés dans un local loué pour l’occasion mais aussi qu’une liste exhaustive des employés a été réalisée afin que tous leurs ordinateurs soient débranchés en cas de besoin. La carte du ministre Toutes les stratégies pour faire échouer les perquisitions ne sont pas techniques. Les échanges que nous avons consultés montrent que les relations politiques d’Uber peuvent être mises à profit. C’est le cas en mars 2015, lorsqu’un des avocats néerlandais suggère de faire baisser la pression exercée par l’autorité administrative des transports en se plaignant directement auprès de son ministre de tutelle. Après une perquisition houleuse à Bruxelles le 12 mars, Mark MacGann envoie un message très agacé directement au ministre bruxellois responsable des transports, lui réclamant « une discussion ». Le jour même d’une perquisition à Amsterdam, le 26 mars 2015, le même Mark MacGann affirme que Neelie Kroes, commissaire européenne chargée de la concurrence puis des nouvelles technologies de 2004 à 2014, a intercédé au nom d’Uber auprès du gouvernement néerlandais et de la ministre chargée des transports, Melanie Schultz van Haegen. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Uber a 10 ans, du conte de fées à l’heure des comptes La France est aussi concernée : lorsque les bureaux lyonnais de l’entreprise sont perquisitionnés, en novembre 2014, Mark MacGann suggère de manifester le mécontentement de l’entreprise auprès d’Emmanuel Lacresse, directeur adjoint de cabinet du ministre de l’économie, Emmanuel Macron, lors d’un rendez-vous justement programmé dans les jours qui suivent. Les dirigeants d’Uber France sont très remontés contre Bercy : Thibaud Simphal se plaint d’un « harcèlement » des autorités, alors même que, affirme M. MacGann à ses collègues, « Macron a donné instruction à son cabinet de discuter avec la DGCCRF afin qu’ils soient “moins conservateurs dans leur approche” ». Sollicitée, la DGCCRF nie toute pression exercée par le cabinet du ministre. « Le ministre n’est jamais intervenu sur des procédures judiciaires quelles qu’elles soient concernant l’entreprise Uber. Pas plus que des consignes n’ont été données à la DGCCRF concernant spécifiquement Uber », a réagi auprès du Monde Emmanuel Lacresse, élu député (Renaissance) de Meurthe-et-Moselle en juin. Cet événement n’est rien à côté des efforts qu’Uber va déployer le 6 juillet 2015, alors que des agents du fisc se présentent à Paris. Mark MacGann, qui n’est pas sur place, propose d’abord de s’adresser directement à eux par téléphone et de « brandir » ses échanges avec M. Macron et le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Alexandre Quintard Kaigre, le principal lobbyiste pour la France, lui, appelle deux conseillers du cabinet du ministre de l’intérieur, avant de joindre Emmanuel Lacresse et de tenter de contacter un quatrième conseiller ministériel au ministère du budget. Mark MacGann envoie, lui, successivement des messages à Alexis Kohler, alors directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, puis, faute de réponse, au ministre de l’économie lui-même. Ce dernier a beau ne pas être l’autorité de tutelle des agents qui perquisitionnent Uber, le message soigneusement formulé qu’il lui fait parvenir ne laisse guère de doute quant à son objectif : « Désolé de vous embêter, mais descente en ce moment d’une vingtaine de fonctionnaires de la direction des finances publiques (budget). Ils disent qu’ils vont mettre dirigeants en garde à vue. (…) Nous avions l’espoir de pouvoir atteindre le fameux climat d’apaisement dès ce week-end. Pouvez-vous demander à vos services à nous conseiller ? » Mark MacGann s’en vante presque auprès de trois de ses plus proches collaborateurs : « J’ai demandé à Macron de faire en sorte qu’ils se retirent. » -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Des médias se font chier à prouver que l'on vit en pleine kleptocratie technocratique et c'est tout ce que vous trouvez à dire... Des études biaisées largement répendues dans la presse par lobbying, ce dont le ministre de l'économie a parfaitement conscience, et la seule réponse c'est bof ? Les dirigeants de Uber avancent avec la devise "La violence garantit le succès" et ça paraît légitime ? Malgré cette culture de la violence, ils se montrent étonnés du niveau de soutien sans commune mesure de Macron et ça passe ? Tout ça pour une entreprise qui, rappelons-le, est toujours incapable de faire le moindre profit malgré des dividendes affolantes ? Le niveau de cynisme des réponses, c'est ahurissant. On se rattrape avec ce qu'on peut : si en France, tout le monde s'en fout, au moins il aura définitivement perdu toute crédibilité en Europe. Plus personne ne voudra marcher dans les pays d'un dirigeant ouvertement corruptible. Je ne pense pas non plus qu'il réussisse à trouver beaucoup d'alliés pour ses prochaines tentatives de "réforme". Mention spécial, question cynisme, à l'économiste achetable. Son dernier livre est nommé « Le prix de nos valeurs ». Au moins, maintenant, on le connaît, le prix de ses valeurs.. -
Joueur Junior Flemmings
RobespierreDorsini a répondu à un Labinocle81 de RobespierreDorsini dans Anciens du TFC
Les internationaux ont eu droit à 4 semaines de vacances. Il doit à peine revenir des siennes. -
Modération et sanctions
RobespierreDorsini a répondu à un Wingeeky de RobespierreDorsini dans Actualité de ForumTFC.net
Je crois que Claude 1360 n'est pas très content de son topic J'ai reçu un message avec force VERRMAJ me demandant de le supprimer (Claude n'a pas dû comprendre que les fonctions cohercitives ne m'intéressaient pas) -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
J'ai regardé sur FR2, c'est même pas dans les titres principal du JT. Sur Twitter, c'est largement derrière le #menthe, #NicolasKidman. Tu as raison, les gens sont tellement soumis au libéralisme outrancier qu'ils ne voient même plus où est le problème à ce qu'il n'y ait plus de frontière entre des entreprises versant des dividendes malgré une économie structurellement déficitaire et le ministère de l'économie Il y a bien plus de Gollum que je ne le pensais dans le pays 😔 -
Joueur Rasmus Nicolaisen 🇩🇰
RobespierreDorsini a répondu à un Akaion de RobespierreDorsini dans Joueurs et staff
Qui dit ça ? La Depeche marque Nicolaisen, et comme dit Clarck la video est sans appel. C'est vrai que ca me rappelle des situations sifflées et non-sifflées contre lui. Il laisse énormément trainer le coude quand il est au duel avec l'attaquant. -
J'ai maté le match et le TDF par intermittence. Ça ressemblait exactement à ce à quoi on pouvait s'attendre. Djoko perd le premier set, puis il écrase un Kyrgios incapable de se maîtriser. Le seul truc que j'avais prévu qui ne s'est pas passé, c'est que Djoko repasse au vestiaire alors qu'il perd 2 set à 0 pour gagner ensuite en 5 manches
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Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Euh... Il y a une différence ENORME entre être raccord avec une politique libérale et faire passer de laisser des lois écrites par des entreprises en ayant pleinement conscience de ça. Tout ça parce qu'il a décidé de faire le jeu d'une entreprise, dans le biais d'une grande campagne de communication menée par cette entreprise, qui par ailleurs piétine le droit français en terme de respect des travailleurs et d'imposition. Sans parler des économistes payés 100K€ pour fournir des fausses informations, elles-mêmes adoubées par un ministre. Le ministre de l'économie doit être là pour faire rentrer dans les caisses de l'état français, pas les vider pour booster les gains d'une entreprise tout ça parce qu'il se sent proche de leur directeur de campagne. Les lois libérales doivent aider le marché, là elles aident juste le directeur d'une entreprise. On verra quelles suites seront données à cette affaire, mais c'est un vrai scandale d'état qui je l'espère va amener une meilleure règlementation du lobbying en France. Et qui posent de vraies questions éthiques autour de toute l'activité politico-économique de Macron. -
Policiers ou pas policiers, les gens qui se font lyncher c'est moche. Attendons quand même d'en savoir plus, pour le moment y'a zéro info autour de cette affaire.
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Joueur Rasmus Nicolaisen 🇩🇰
RobespierreDorsini a répondu à un Akaion de RobespierreDorsini dans Joueurs et staff
Déjà un péno à son actif cette saison -
Actualités politiques
RobespierreDorsini a répondu à un Mister Yellow de RobespierreDorsini dans Le Bistrot
Un régal ces Uber Files. Dans le fond, on ne découvre pas grand-chose. Macron et une clique de fidèle de la première heure dit qu'il fera tous monter par la suite roulent pour les lobbys privés. Les exemples sont par contre croustillants. On comprend d'où elle vient cette "main invisible du marché" Par exemple un député LREM, alors PS, a déposé des propositions de loi écrites par Uber eux-même... La loi étant refusée (ce qui faisait partie du plan), Macron a pu la faire passer à peine retouchée par décret 🥸 Aussi, un économiste régulièrement invité dans les débats a réalisée une étude complètement biaisée pour 100.000 euros. Étude largement repris par les médias par les médias par la suite, qui affirmait à tort que les chauffeurs Uber se faisaient le double du SMIC. Macron a de la chance que ca tombe après les élections, ça lui aurait coûté très cher. Très très très cher. Je mettrais les articles payants ici plus tard. -
Mercato 2022-23
RobespierreDorsini a répondu à un Labinocle81 de RobespierreDorsini dans Mercato d'été 2022
J'ai bien dit en remplaçant. Jusque là, même quand tout coulait, il ne nous a jamais coûté des points. Pas le meilleur 6 de l'histoire mais sur le banc ça fait complètement le taf. -
Romain Molina
RobespierreDorsini a répondu à un Piou de RobespierreDorsini dans Discussions diverses
Apparemment ce serait pour cette semaine les révélations sur la FFF. J'ai hâte...