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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Si les 5% qui restent sont de qualité, ça vaut le coup que je continue à poster .
  2. L'essentiel est d'être de bon ton, quel qu'il soit. Je suis allé relire ton message et c'est vrai que ce que tu dis n'est pas exactement ce que j'ai cru que tu disais mais encore maintenant, en fait, j'y comprends pas grand chose. Ou plus exactement, je n'ai pas compris où tu voulais en venir . Ceci explique donc cela...
  3. Tu réponds toujours aussi grossièrement aux invitations que l'on te fait ? . Enfin, tu sais, moi, je suis respectueux de la liberté individuelle. Et puis, je te confirme que ya quand même mieux à lire que trotski !!
  4. Mais vu que je suis tombé dans les filets de tes pronostics rugbystiques, j'essaierai de ne pas mordre à l'hameçon de tes objurgations politiques. Quand bien même m'associerais tu aux requins de la finance . Le privé et le public sont largement imbriqués et pas seulement pour ce qui concerne l'école ; il ne peut en aller différemment dans un pays dont les autorités interviennent aussi opiniâtrement dans tout ce qui concerne nos vies. Mais ton observation ne change pas la nature de l'objection que j'oppose à notre bison danois quant à ce qu'impôt veut dire.
  5. dis donc, l'une de tes fonctions, sur ce forum, c'est pas de t'ériger contre la pouêt* ? Parce qu'en l'occurrence, je trouve que tu lui fais bien des concessions... Ceci dit, et notamment aux USA, la collusion existant entre "Etat" et "secteur financier" (grandes banques en particulier) relève d'une mafia du genre que tu décris. Mais c'est aussi l'histoire de l'Etat que de faire profiter sa clique du système qu'il promeut... Tu dois avoir une formation "administrative" plutôt qu'économique : on te dit ou tu lis qu'une BC est indépendante et... tu prends ça pour argent comptant. Alors, et d'une la Federal Reserve n'est indépendante de rien du tout. quant à la BCE, elle est la cible de pressions politiques antagoniques ("rigoristes" du côté de l'Allemagne, "laxistes" du côté de la France et autres PIGS) qui lui ont permis de maintenir un taux d'inflation modéré jusqu'à peu. Mais elle a récemment cédé à la pression des gouvernements et a d'ailleurs dérogé à ses statuts en rachetant directement des titres obligataires d'Etat (ce qui s'assimile à de la "planche à billets"). Car les pays membres de l'Union européenne n'arrêtent pas de transgresser les textes qu'ils se sont eux-mêmes donnés (et qu'ont ratifiés leur population). En outre, une inflation modérée n'en reste pas moins de l'inflation... Sans "surcréation" monétaire, nous aurions connu une période continue de "déflation douce" qui n'a évidemment rien à voir avec les "chocs déflationnistes" du type 1929. Mais, et c'est là un lieu commun partagé par tous les économistes (y compris ceux que l'on estampille "libéraux", tels M. Friedman), l'inflation semble quelque chose de "normal", pour ne pas dire "naturel" dans "notre" manière de concevoir les problèmes monétaires. Enfin, je comprends que ça puisse t'emmerder mais un impôt, c'est ce que son nom indique que c'est ("je dis les mots que j'emploie", F. Hollande. J'adore cette saillie, pardon ). Ce n'est pas un "prix" : tu ne "choisis" pas de l'acquitter en "échange" des services que tu décris. C'est un pot commun que tu abondes sans savoir l'usage qui en est fait de ton obole et sans que la qualité du service soit mise en rapport avec ce que tu paies. Bien sûr qu'il vaut mieux payer des impôts pour des écoles et des hôpitaux que des camps de concentration !! Mais ça n'en reste pas moins un prélèvement forcé sans contrepartie précisément identifiable. C'est si vrai que de nombreuses personnes paient par exemple un impôt pour une "éducation nationale" dont ils ne profitent pas !!
  6. Et bien à mon tour de te suivre : les banques centrales -et les gouvernements qui les contrôlent plus ou moins directement- ont une influence majeure (et méconnue) sur les problèmes économiques du monde occidental depuis 40 ans. Et les USA plus que tout autre pays, ça va sans dire.
  7. Tu tapes "cour des comptes" sur google et tu as accès au site avec tous les rapports en ligne (tu cliques sur "rapport sur les comptes de la nation 2011"). Bon, c'est long à lire, plutôt ingrat mais évidemment instructif. Encore une fois, je n'ai pas les chiffres en tête quant à la répartition de la dette entre Etat/collectivités/protection sociale ; mais les trois sont tellement poreux que je me méfie de ces cloisonnements comptables... Notamment, comme les dépenses sociales ont dérapé plus que toutes autres, elles ont plus que toutes autres bénéficié de l'ingéniosité fiscale de nos gouvernements. Alors qu'elles devraient être couvertes par les seules cotisations, on leur affecte depuis belle lurette le produit de plusieurs impôts (CSG, CRDS). Or, si on affiche un "taux relativement acceptable" de déficits sociaux parce qu'on affecte aux dépenses sociales le produit de certains impôts nationaux, tu vois à quel point la distinction entre déficit X et déficit Y (et dettes associées) devient artificielle. je te dis de quoi je suis prof si tu me dis ce qu'est ce grand oral que tu prépares : éventuellement en MP, d'ailleurs .
  8. Sinon, quant au "vol", cette qualification ne relève pas du jugement de valeur mais, encore une fois, du constat. Surtout que j'ai pris soin d'écrire qu'il était "historiquement un voleur". Quels sont en effet les trois moyens que "l'Etat", quel que soit la forme institutionnelle qu'il prend (bien sûr, c'est pire quand c'est un régime autocratique ou totalitaire) a "historiquement" toujours employés pour ne pas rembourser ses dettes ? Il y en a trois, le plus souvent combinés : l'impôt, l'inflation et la guerre. Nous sommes promis à une aggravation des deux premiers, espérons éviter le troisième. Les épargnants français prêtent donc massivement leurs sous (via l'assurance vie) à un "agent économique" qui a le pouvoir souverain et discrétionnaire de déterminer son taux de remboursement. Amusant, non ? Et comment l'Etat fait-il pour alléger (voire annuler mais là, il faut de "grosses" circonstances historiques) le poids de ses obligations ? D'abord, il "surcrée" de la monnaie ; on sait que l'inflation avantage les débiteurs et pénalise les créanciers. En gros, si tu prêtes 100 à 4%, tu reçois 4. Mais avec une inflation de 2, tes 4 ne valent que 2 (différence entre "termes nominaux" et "termes réels"). Ensuite, l'Etat augmente les impôts sur ce que la gauche, dans sa rhétorique fleurie, appelle "les revenus du capital" (en français ça veut dire les revenus de l'épargne...) ; Sarkozy est pas mal dans ce registre puisque les impôts en question ont pas mal augmenté sous sa mandature (et avant lui, sous les gouvernements de droite). Aujourd'hui, ces revenus sont imposés à 31,5% (ce qui n'est pas rien). Donc, reprenons : sur les 4 que tu touches, l'Etat te pique 1,26 en impôt (31,5% x 4). Et sur les 2,74 qui te restent, 2 sont bouffés par l'inflation. Il te reste donc 0,74. Taux effectif d'imposition = 3,26 / 4 = 81,5%. Et la littérature économique appelle ça "prêter sans risque" ! Sans risque de te faire payer, surtout :lol2: . Vaut mieux en rire, de toute façon, on n'a pas le choix...
  9. Sans m'attarder sur les chiffres -car il faudrait que je révise et j'ai autre chose à faire (l'air de rien)- depuis 30 ans, la dérive de nos dépenses publiques est due à la protection sociale dans son ensemble et aux collectivités locales. Les dépenses de l'Etat ont proportionnellement moins dérapé. C'est la Cour des comptes qui le dit... Sinon, oui, je suis prof (universitaire). Comme on vit dans un pays excessivement libéral ( ), les pouvoirs publics ont oublié de ficher leurs fonctionnaires et de les recruter sur critères idéologiques. Voilà le résultat... C'est pas mal. Ce que tu décris ressemble fort à la mafia. Ma foi, la comparaison fonctionne aussi. Mais l'Etat est quand même plus civilisé. Si tu ne paies pas ce qu'il exige de toi, il t'envoie en tôle mais enfin, il s'abstient de te broyer les phalanges donc, c'est cool.
  10. Lisant les posts dans l'ordre chronologique, je ne l'ai vu qu'après... Je n'ai pas l'exclusivité du diagnostic selon lequel, à l'échelle occidentale et à l'exception scandinave près, la France est une "Union soviétique qui a réussi" (pour reprendre les termes d'un économiste déjà évoqué). Et surtout, mon propos répond à l'objection commode selon laquelle "je réduirais le socialisme au communisme". Or ce n'est pas ce que je fais : je constate que le discours de gauche (en France) ne sait absolument pas raisonner en dehors d'une augmentation des impôts et des dépenses : "plus de moyens", c'est le marronnier de la gauche qui "pense". Et je constate encore que cette fuite en avant va rigoureusement dans le sens d'une collectivisation du pays. C'est que, dans le discours, les "socialistes" ne veulent pas reconnaître que toute leur idéologie est au bout du rouleau (collectivisme et/ou keynésianisme) ; et qu'en conséquence, un virage "rigoriste" est inévitable. Soyons clairs cependant : au-delà de la démagogie inhérente aux campagnes électorales, je ne crois pas que Hollande soit fou. Que l'on ait Sarkozy ou Hollande, on boira tous la même potion puisqu'il n'y a plus un rond qui vaille : les classes moyennes paieront la note fiscale. Et les dépenses publiques seront baissées. La question c'est : comment faire pour que la potion amère devienne rapidement un élixir de croissance ? Par ailleurs, à ce que je vois, tu minimises manifestement les chiffres de nos déficits (tu oublies par exemple les collectivités locales), leur dynamique et leur cause. Mais apparemment, tu sembles satisfait de la situation. Alors, tu me demandes quelles dépenses réduire ? Tout un programme qui dépasse ce que ce forum peut raisonnablement supporter. Mais une esquisse est possible. J'ai d'ailleurs noté - c'est méritoire- que tu suggères de réduire les dépenses de défense ; c'est un peu "réflexe" comme manière de penser, à gauche. Mais il est certain que je retirerais dare-dare mes troupes d'Afghanistan, ce qui ferait des économies. Sauf qu'hélas, ça ne suffirait pas. La problématique n'est pas, comme l'envisage la droite, de"baisser les dépenses" en laissant inchangé un système structurellement inflationniste. Oui, il serait bien temps de revoir notre système éducatif (j'en sais quelque chose...) voire de santé (beaucoup réformé, ces dernières années, cependant). Mais avant ça, taper dans "le gras" des dépenses serait plus judicieux que de taper "dans le muscle". Notre pays souffre de sur administration (corrélative d'une sur-réglementation) et c'est là dessus que l'effort devrait porter en priorité. Et puis, il y a les dépenses sociales... Et là aussi, on n'est pas bien. Bref, ya du boulot. Un boulot qui, depuis 30 ans, n'a été fait par personne... C'est l'une de ces tartes à la crème débilitantes dont la sémantique de gauche est évidemment friande puisque le paquet de ce qu'elle raconte étant vide, elle ne s'attache qu'au ruban qui le décore. La "dictature des marchés", ce sont des millions d'épargnants qui craignent de ne pas être remboursés des prêts qu'ils ont consentis. Les marchés financiers ont une fonction essentielle depuis 30 ans : financer les dettes publiques. Ceci dit, les épargnants en question (une bonne quinzaine de millions de Français) sont un peu cons. Avec un peu de culture historique, ils auraient su que l'Etat, c'est le vol. Et un voleur ne rembourse pas ses dettes. Sur l'autre point, ce que raconte Bayrou est en l'espèce, une ânerie (une de plus dans un débat qui en regorge). On ne sait d'ailleurs pas que la législation bancaire française est plutôt plus libérale que l'américaine, celle-ci suspectant bien plus que la nôtre la confusion banque d'investissement-banque de dépôt. Or, les banques de dépôt ont toujours pris des risques énormes, notamment aux USA (les faillites bancaires sont un fait saillant de l'histoire du développement des USA) quand les nôtres sont plutôt saines. Une banque, qu'elle soit de dépôt ou d'investissement, a une fonction : prêter à l'économie (et cela comporte toujours un risque). Or, les banques, quel que soit leur métier, ont toujours fait de la "transformation" (emprunter des dépôts et prêter à plus long terme). La séparation des métiers est donc une "réponse-gadget" à un problème économique bien plus fondamental... Pronostic ou souhait ? Les sondages d'opinion montrent plutôt qu'ils sont déboussolés. Et Marine capitalise évidemment sur cette perte de nord ( ). L'antienne de la "dictature des marchés" renvoie à la "haine du spéculateur", le vampire aux dents longues qui suce le sang des petits épargnants. Et ça, ça les rend colère. Mais comme Sarkozy l'américain est devenu Sarkozy l'européen et que par ailleurs, gauche et droite ont dans ce pays une haine idéologique commune du "capitalisme financier" (qui, seul, toutefois, permet de financer leur colique budgétaire), la gauche aura du mal à associer la droite au "capitalisme". D'autre part, les Français sont des épargnants dans l'âme. S'ils n'aiment pas la dictature des marchés, ils n'aiment pas la dette publique non plus. Ce thème, naissant en 2007, sera prépondérant dans la campagne. On voit bien aujourd'hui que la mobilisation anti austérité est un échec. Les Français sont plus que résignés. Or, les dépenses publiques ayant doublé sous Sarkozy, il y a là du pain béni pour le candidat socialiste. L'un dans l'autre et au contraire de toi, je pense que les Français sont en train de se "centriser"... Mais nous verrons ça.
  11. Excellent candidat, au demeurant. Une vraie popularité . bon, je ne pense pas que Sarkozy lâche l'affaire mais... Qui vivra verra. Celui sur lequel je mettrais bien une chtite piécette (j'aime bien mettre des piécettes partout), c'est Bayrou. Avec le problème de la dette qui devrait occuper largement la campagne, il aura beau jeu de rappeler qu'il "l'avait bien dit" et d'en retirer les dividendes. Surtout de la part de la fraction de l'électorat la plus divisée ( ).
  12. Cher Bad, tu confonds politique et religion : évidemment que pas un militant d'extrême gauche ne va venir te voir en te racontant qu'il veut ouvrir des camps de travail ou de redressement. Comme nombre de tes compagnons de route, tu en restes à la surface des choses, la partie émergée de l'iceberg. Il faut aussi réfléchir en termes d'implications de ce qu'un discours propose. D'ailleurs, tu cites le NPA, c'est à dire le parti qui essaie de s'acheter une "popularité". Les autres partis d'ultra gauche, eux, sont loin de prendre ces précautions de langage (et au fond, je trouve que ça les honore). Pour un militant du parti des travailleurs, le NPA est d'ailleurs un parti de pingouins (stationnant sur la partie émergée de l'iceberg ). Tous ces "courants" ont cependant la dictature en commun. Il y aussi eu nombre d'expériences communistes différentes ; toutes se sont soldées par un désastre. Quant à Trotski, je t'invite tout simplement à le lire. Comme le Che, "on" l'aime bien car c'est un communiste qui n'a pas eu l'occasion de gouverner. Mais ce type fantasmait sur l'hémoglobine à tout crin ; Evil Dead, c'est une bluette à côté des textes qu'il a pondus...
  13. hum, deux choses plutôt factuelles : 1. Tu peux me déclarer la main sur le coeur que la gauche n'est pas "collectiviste". Je juge en fonction de critères rationnels, pas sur la foi d'incantations plus ou moins explicitement formulées : tant que je n'aurai pas entendu un(e) politicien(ne) de gauche m'expliquer comment il compte guérir ce pays de sa colique fiscale et financière, j'aurai le droit de suspecter que la volonté de la gauche est de collectiviser tant et plus. Je n'ai lu aucun argument, ici, relatif au modèle scandinave que j'ai cité plein de fois ; ou sur autre chose qui permettrait de solidifier notre protection sociale sans ruiner ce pays. Juste des déclarations d'intention, des pétitions de principe, des il faut que et des yaka. Je ne fais que constater. Maintenant, je pense que les socialistes, au pouvoir, ne feront pas exactement ce qu'ils auront dit durant la campagne et c'est plutôt rassurant. 2. Ton camembert est très intéressant mais il occulte totalement les dépenses sociales (tu ne prends en compte que les dépenses de l'Etat). Or, la protection sociale, c'est 50% des dépenses publiques (à la louche). Le chômage n'en est d'ailleurs pas la part principale mais il est problématique, c'est évident. Vu que ça fait presque 40 ans qu'il est autour de 10% de la population active... Hasrubald, ça va comme réponse ? exact... comme l'audience de marine le démontre. Ils se déplacent vers la gauche de droite, en quelque sorte... Ou vice versa
  14. pas prudent ce que t'es en train de faire... Tu t'engages sur une pente savonneuse... je joue, sans doute (je suis là pour ça...) mais comme dirait Hollande, je dis les mots que j'emploie... je me tâte...
  15. pas con du tout. Mais je pense quand même que ça aurait fuité depuis le temps.
  16. hum, je le fus longtemps et surtout, depuis l'origine. J'y fais encore de régulières apparitions (pas mal de potes notamment because plusieurs saisons de rugby dans divers clubs) ; mais je n'y vis plus depuis un moment...
  17. je suis le site alleztfc depuis longtemps puisque c'est à peu près la seule manière d'avoir des infos sur mon club préféré. J'avais vu que yavait un forum mais a priori, bof ; je pensais que c'était un truc de djeuns dialoguant en sms... Et pis j'ai décidé d'aller voir à quoi ça ressemblait, en mars dernier (je suis un internaute particulièrement paresseux, rien que le fait de m'inscrire à un truc, d'avoir un mot de passe et tout ça, ça me prend le chou). Je sais même plus pourquoi j'ai fait la démarche mais il est probable que l'équipe m'exaspérait alors tellement que je me suis demandé ce qu'en pensaient les supporters. Comme tu vois, je n'ai pas été déçu !!
  18. grand oral de quoi ? La réponse est "oui".
  19. Doberman m'a déjà posé cette question, je crois. Je te rassure, au début, je pensais que ça ne causait que de foot. Et puis, chemin faisant, je me suis diversifié. Tu es d'ailleurs autorisé à engueuler Rufus et Planino, ils m'ont initié, ces cons . Bon, je sais que tu ne fais pas partie de mes fans alors je vais te rassurer : (1) un jour sans doute, je me ferai discret et (2) un forum est un... optimum de Pareto. On peut y écrire ce qu'on veut sans faire chier quiconque puisque personne n'est obligé de lire ce que tu écris. J'en déduis qu'au fond, je ne dérange personne ; ou seulement ceux qui aiment être dérangés...
  20. 1. Tu réduis donc le libéralisme à la théorie "néoclassique" dans sa version la plus primitive ? On t'a enseigné ça où ?? . Tiens pour ta gouverne, Léon Walras, le père de cette théorie, était socialiste. Et les libéraux de tous pays et de toutes époques ont évidemment vilipendé ce fantasme théorique que constitue la "concurrence pure et parfaite" (qui signifie en fait "absence de concurrence"). 2. La notion d'optimum s'applique aux prix sur un marché (le prix "optimal" est celui qui maximise les échanges entre demandeurs et offreurs). Ton exemple est donc inapproprié puisqu'il porte sur une hypothétique politique des revenus (mais intéressant : il n'y a que dans les régimes non libéraux que les oligarchies se font un max de blé pendant que le petit peuple vit dans la misère). 3. D'ailleurs, comment ferait un riche pour l'être autant (10.000) quand ses "clients potentiels" ne pèsent réunis que 99 euros par jour ? Ton riche ne peut pas être entrepreneur, il n'a pas de marché. A moins de bénéficier d'une aide publique internationale détournée à son profit ou de monopoliser une matière première quelconque, ça ne fonctionne pas. Telle est donc ta lecture de la main invisible ? C'est lettré -Pareto, il faut connaître- mais évidemment inopérant sinon absurde... Mais si souvent enseigné de la sorte, probablement... Heureusement, demain matin, tu pourras boire ton café tranquillement et tout ira mieux. . J'avais compris et tu n'es pas le seul. Mais bon, toi au moins, tu débats. j'en fais aussi des comme ça. il faut dire que je poste beaucoup .
  21. je savais que ça plairait.
  22. Mes réponses précédentes ne l'étaient-elles pas ? Tu sais que si je te réponds sur tous ces points, on va flooder à mort ?? Alors, en faisant de mon mieux pour pas être trop long ( ) : 1. Oui, le communisme est politiquement mort (parmi les rescapés, tu oublies la Corée du Nord) et c'est sa faillite manifeste qui le rend "obsolète" aux yeux de ceux qui, notamment, chez nous, le portèrent au pinacle des décennies durant. Ce qui est amusant, ce sont les tentatives de sauvetage idéologique de cette doctrine non seulement liberticide mais aussi, et cela est beaucoup moins souvent mentionné, économiquement désastreuse (et je ne parle pas du bilan écologique...). Ainsi, les pays communistes sont collectivisés à 100% ; nous le sommes à 50% (c'est le taux des impôts dans le PIB). Ma question est : on s'arrête où ? Il me semble que notre gauche a quand même en tête un "modèle économique" où la puissance publique ne s'arrête pas de prélever et de dépenser, sans la moindre limite (enfin, c'est en tout cas ce qu'elle donne à croire. Aux affaires, ce sera une autre histoire...). En fait, quand je mets l'oreille dans le discours politique, j'ai le choix entre deux options : "on va taxer les riches et réguler le capitalisme pour pouvoir dépenser plus" (la gauche) et "on va dé-rembourser et augmenter les cotisations pour sauver nos régimes sociaux" (à droite). La première posture est totalement démagogique ; la seconde est insoutenable si elle ne s'accompagne pas de réformes structurelles (que la droite ne sait pas mener, pour peu qu'elle le puisse). 2. Je ne crois pas une seconde que l'extrême gauche française soit autre chose que léniniste. Elle fait plus ou moins semblant d'être fréquentable, c'est tout. Le parti des travailleurs ou LO ne font pas mystère de leur modèle de société. Et le NPA est une sorte de parti communiste à la sauce gauchiste qui se contente de casser du sucre sur le système sans en inférer le moindre embryon de proposition politique. Et pour cause... J'y ajoute le FN : le discours économique de Marine est absolument édifiant !! 3. oui, je rejette le marxisme (en dépit du respect que j'ai pour la profondeur de l'oeuvre de Marx) car il est assis sur une théorie fausse de l'auto destruction du capitalisme et un fantasme politique pur, celui de la lutte des classes. 4. Aspirer à ce que tout le monde ait un niveau de vie décent est évidemment irréprochable. Mais en redistribuant sans limite aux uns ce que gagnent les autres, on casse le moteur du développement -l'activité- qui permet précisément d'atteindre cet objectif. Voilà l'effet pervers de nos "économies mixtes" qualifiées à défaut d'autre chose de "social démocrates". 5. Qu'entends tu par "droite française liberticide" ? J'aurais tendance à souscrire à ce jugement (à condition de ne pas penser que la gauche l'est moins) mais encore faut-il savoir ce qu'il recouvre. Ni la droite, ni la gauche françaises ne sont libérales en tout cas, voilà qui est certain. Bon, sur les points 2 à 5, je me trouve pas mal. Désolé pour le point 1... Quant à ce que le marxisme a de persistant, dans notre débat, je dirais (1) une lecture de nos rapports sociaux en termes de lutte des classes et (2) un anticapitalisme primaire. Et puis, cette idée lancinante que les individus doivent être "dirigés" par une puissance supérieure (l'Etat) même si c'est plus du léninisme, en l'occurrence que du marxisme... Je me suis beaucoup censuré pour faire court... . Mais tant que mon verbiage n'empêche pas ta crevette de rouler sur son tapis, l'essentiel est probablement sauf
  23. Ah, si tout était de ce tonneau . Mais en même temps, tout ça est un peu court (ce n'est pas un reproche)... Il y a encore beaucoup de "marxisme" dans l'idéalisme des socialistes français -c'est bien, d'ailleurs, l'une de leurs grosses difficultés politiques- et dans "nos" manières de concevoir les problèmes de gouvernement et de société. C'est vrai que, quant aux finalités -appelons ça "humanisme" ou selon ton terme, émancipation- social démocratie et libéralisme sont fondamentalement sur la même ligne. Mais après, il y a "tout ce qui ne se voit pas", les conséquences cachées des politiques, les effets pervers, etc. etc. Mais encore une foi, si la France cessait d'être cette "Union soviétique qui a réussi" pour s'aligner sur une social démocratie de type "nordique", je pense qu'on ferait quelques progrès significatifs. Ce n'est pas mon idéal mais n'étant pas fanatique (enfin, pas totalement), je sais me contenter de relativement peu. Cher bison danois, ce que tu fais est déloyal. Je n'ai d'ailleurs lu que les premières lignes et je n'irai pas plus loin (plus tard). Car comme tu es psychologiquement intuitif, tu as parfaitement cerné certaines de mes pathologies les plus criantes. Tu t'es dit, "avec pareto, il va passer le stade de la demi molle et on l'arrête plus jusqu'à demain". Je loue évidemment cet intérêt soudain pour la théorie économique libérale mais là, vraiment, j'ai des trucs à faire. D'autant plus depuis que je me sais fiché !!! Et mettre un sachet de cocaïne devant le nez d'un mec qui sort de cure de désintox, ça te fait jouir, aussi ? Et ça se dit humaniste...
  24. C'est tout à fait juste : je te donne acte que mon "comme souvent" était déplacé. Alors : 1. Les plans d'ajustement structurel ne sont pas la panacée universelle, c'est évident. Mais la question est : pourquoi de tels plans ont-ils été nécessaires ? A quoi succèdent-ils, historiquement ? Réponse : à 30 ans d'une aide publique au développement absolument et totalement et au surendettement corrélatif ("à la grecque") de nombreux pays du "sud". On a oublié qu'à l'époque, le Mexique et l'Argentine étaient en état de faillite consommée. C'est d'ailleurs l'exemple du voisin argentin qui a décidé le gouvernement chilien (Pinochet n'était déjà, à l'époque, qu'une marionnette) à adopter une politique "libérale" à la "mode Chicago" (l'un des soucis que je rencontre, sur ce forum, c'est que la culture libérale des uns et des autres est évidemment peu développée et donc, faut déjà s'entendre sur ce qu'on entend par "libéral"). Le bilan économique du Chili des années 1980 est plutôt positif et il est même probable que les plans d'ajustement ont permis ou facilité "l'émergence" de certains pays du même nom. Mais leur bilan est contrasté, oui. 2. Je te rejoins, bien entendu. A condition de s'imposer des limites claires dans la redistribution, lorsque impôts et dépenses prennent un tour insoutenable. La Suède l'a fait au début des années 1990 et ce n'est pas un pays que l'on qualifiera de libéral. Ce qui m'inquiète, à propos de la France, c'est que ni "l'idéologie dominante" ni, en conséquence, nos gouvernants, ne semblent prêts à prendre la mesure de ce qui se passe. Et la plupart des arguments que je développe sur ce forum s'adressent à des poncifs d'ultra gauche particulièrement tenaces. Pas à des propositions relevant du socialisme à la suédoise... D'où mon détour par la genèse "étatiste" des régimes totalitaires... euh, j'en conviens hélas. Mon naturel indolent... Mais t'inquiète, je bosse aussi tard le soir ( ).
  25. Ouf !!! J'ai un moment pensé que tu allais me "forcer" à discuter et vu que je résiste difficilement à ce type de tentation ... Mais bon, si je suis bien ton emploi du temps de la semaine, le dimanche, tu ânonnes et le lundi, tu te branles. Je ne te jette pas la pierre, l'essentiel est bien de se faire plaisir .
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