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Tout ce qui a été posté par Gollum
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je me demande comment une personne aussi intuitive que toi a pu commettre pareille erreur de jugement ... tu as bien pris ton café, ce matin ?
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c'était une perfidie gratuite et insignifiante... et puis, Monaco aussi a été champion de france. et même notre dernier finaliste en ligue des champions. Grandeur et décadence...
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Les points 1, 2, 3 sont relativement clairs. Ensuite, ça part un peu en couille. Tu dois pouvoir faire mieux. Je ne te cache pas que je préfère débattre avec Marco : car "débattre", ça suppose de savoir "poser les bases". Et toi, tu pars un peu en live mais j'ai cru comprendre que ça faisait partie de ton tempérament. Eléments de réponse, toutefois : 1. C'est quoi des "choses mauvaises pour l'environnement et la société" ? Tu as des concepts de grand prêtre aztèque : apparemment, toi, tu sais ce qui est bon pour "l'environnement et la société", rien que ça. Tu raisonnes à partir de méga concepts abscons, dans lesquels tu mets ce qui te fait plaisir ; or, un marché, ça ne se laisse effectivement pas intermédier par je ne sais quelle autorité morale qui en dirigerait le cours ; en d'autres termes, un marché, c'est démocratique. Un marché, ça met à disposition d'un acheteur ce qu'il vaut acheter, dans la limite de ce qui est éco-technologiquement faisable. Mais un marché, ça repose sur des institutions sans lesquelles ça ne peut pas fonctionner : un droit de propriété efficace, un droit des contrats, une monnaie stable, une authentique démocratie fiscale. Il est bien évident que, par exemple, quand un Etat subventionne l'industrie automobile de manière directe (exemple : General motors) ou indirecte (redistribution sociale et crédits à taux quasi nul), l'économie est pour ainsi dire empoisonnée, déréglée. Mais le débat public n'est effectivement pas calibré pour comprendre ce qu'économie de marché veut dire... 2. Tu devrais aller parler de la superfluité du développement aux milliards d'êtres humains qui vivent sous le seuil de pauvreté et risquent leur vie pour venir profiter de ce qu'il croit être, chez nous. En outre, que fais tu de l'évolution démographique ? Il faut n'avoir aucune intuition de ce qu'est l'économie -ni même la vie, en fait- pour aller imaginer qu'une économie "stationnaire" est concevable. Si, elle l'est : à l'échelle de communautés vivant au stade paléolithique voire néolithique. Et encore... Car ces communautés vivaient épisodiquement des pénuries qui menaçaient leur survie même lorsque le développement permet la constitution d'une épargne de précaution (parant aux périodes de vaches maigres). Je ne suis décontracté du gland que tant que le développement économique me permet de profiter sereinement de ma vie d'occidental choyé. Tout ce qui le menace menace par là même nos conditions d'existence. 3. Tiens, un point d'accord : dans notre défaut (dramatique) d'anticipation économique, "nous" avons tendance à croire que la dette est indéfiniment soutenable parce que la Chine et consorts sont promis à un taux de croissance économique exponentiel. C'est évidemment faux, en partie pour les raisons que tu dis. D'ailleurs, les conjoncturistes tablent bien sur un ralentissement de la croissance des émergents en 2012, ralentissement que de grands travaux d'infrastructure (à la Roosevelt...) seront censés juguler. A mon sens, c'est le début de la fin (ou du moins, d'une vraie pause) dans ce qui nous a permis de "fonctionner" ces 30 dernières années. Parce que quand les émergents ne voudront plus financer notre surconsommation, je te dis pas la merde dans laquelle on sera. On commence à s'en rendre compte, d'ailleurs. Mais cela devrait te satisfaire puisque l'austérité et la récession, au fond, n'est-ce pas une "pause" dans notre processus de développement ? 4. J'ai de l'affection pour les schtroumpheries anarchistes. En revanche, je ne vois pas ce que ta digression sur l'intentionnalité vient faire là dedans. Bah, s'ils ont procédé en MP, c'est qu'ils voulaient rester anonymes. Ton petit jeu finirait par tourner à la délation ou un truc dans le genre. Très peu pour moi, en vérité.
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1. Comdab, je les phrases en gras (comme mes posts ne visent pas à distraire Régis, je continue à me fendre de qq papouilles). Et c'est bien pourquoi je me suis évertué à disséquer les entrailles de la pensée socialiste. Car celle-ci (déclinable en de multiples variantes) a gagné la bataille idéologique du vingtième siècle -jusqu'à pénétrer nos institutions. Mieux vaut donc savoir l'identifier... 2. Par delà les idées, il existe deux types humains fondamentaux : les "originaux" et les conformistes. Par définition, les seconds sont plus nombreux que les premiers. Et je dois convenir d'une chose : si le libéralisme n'était pas authentiquement subversif, il n'est pas certain que je le trouverais aussi attractif (même si l'essentiel de mon affection à son endroit est d'ordre purement rationnel). Il est non moins évident qu'il n'a pas le monopole de la subversion idéologique : être maoïste, aujourd'hui, c'est couillu ; être anar aussi ; et la liste n'est pas exhaustive. C'est que, depuis trente ans, notre débat public est devenu si monolithique que toute originalité idéologique te fait passer pour un hérétique au sens propre du terme. Cela rejoint ce que tu disais de la religion : nous vivons dans une sorte de théocratie républicaine, lénifiante, compassionnaliste et uniformisante. Je te devine toi-même "original" sur bien des points et donc (re-papouille), je comprends ô combien ce que tu veux dire !! je partage largement ce post et d'ailleurs, ça finit par devenir inquiétant. Il faudra rapidement revenir à de vrais sujets de controverse. Je suis également athée ou plutôt, agnostique, comme tu dis. Mais je fais la distinction entre les "livres saints", qui font authentiquement oeuvre de civilisation et les "institutions écclésiales", lesquelles interprètent les livres saints à l'aune de leurs objectifs politiques (et à des fins de contrôle social). Même si l'histoire de l'Eglise catholique est parcourue de débats théologiques lourds d'implications sociales (et de progrès incubés). Une religion, somme toute, c'est un socle de tolérance capable de dégénérer en dictature intégriste. Tout dépend le tour que l'on donne aux textes. Or, ceux-ci sont fréquemment ambigus. Par exemple, la Bible condamne "l'accumulation du capital" (d'où la prégnance de l'anti-capitalisme, dans la religion catholique) ; mais certains textes font l'apologie de l'épargne et de l'investissement !! Ce qui est intéressant, c'est que la religion (et j'imagine que c'est le cas de toutes les religions...) oscille entre sa propension à "reconnaître" l'individu (et sa liberté) et sa tendance à en faire la "chose" d'une communauté totalisante (église = communauté de chrétiens). C'est d'ailleurs LA question socio-politico-économique fondamentale : à partir de quand choisissons nous les communautés que nous formons (en d 'autres termes : "jusqu'à quel point ces communautés nous épanouissent-elles" ?) ou les subissons-nous ?
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tu ne fais donc pas partie des MPeurs anonymes ? Remarque, en y pensant, ça ne m'étonne pas ; tu as un côté franc du collier et pour envoyer des MP à un mec lui disant de pas débattre avec un autre, il faut une sacrée dose de mesquinerie. Cela ne me paraît pas faire partie de tes défauts. En plus, tu as un côté "étudiant (très) attardé". Et ce genre de MP serait plutôt d'un niveau de maturité équivalent à une cour de maternelle. Pour le reste et comme dab, quand tu daigneras écrire qq chose d'intelligible et de cohérent (d'intelligent, c'est pas la peine, ce serait pas loyal...), je te répondrai. Cela devrait me permettre de tenir jusqu'à l'année prochaine . Pas faux ; l'évolution de la manière dont le FN est considéré par les médias est d'ailleurs intéressante. 1. Indiscutablement, le FN a un côté "provoc, seul contre tous". Il a d'ailleurs longtemps été -et est toujours, dans une bien moindre mesure- victime d'un ostracisme ayant parfois pu prendre un tour abject. C'est que, sous ses dehors bien pensants et civilisés, une certaine gauche a surtout un penchant avéré pour l'inquisition. A partir du moment où Mitterrand, à la toute fin des années 1980, a compris tout le parti électoral qu'il pouvait tirer de la montée en épingle du FN, il l'a livré en pâture à la vocifération de la presse bien pensante. Je me rappelle avoir lu des éditoriaux des hebdos de gauche, à l'époque. C'était hallucinant de bêtise haineuse et cela aurait en effet fait passer ce parti pour une "victime" (alors qu'il a évidemment tiré parti, lui aussi, de la situation, Jean-Marie n'oubliant jamais de jeter de l'huile sur le feu !). Résultat, les gens n'osant même plus se déclarer "frontistes", les résultats des élections surprenaient toujours les sondeurs !! 2. Cela change tout de même avec Marine : outre sa "personne", plus "présentable" que celle de son père, le discours aussi change, en empiétant sur les marges du prout* -ou plutôt de l'économiquement correct- avec les résultats que l'on sait (elle peut se qualifier pour le deuxième tour...). Nationalisme économique, opposition à l'euro, accent porté sur l'islamisation de la société française, tout ça est habile parce que ça rejoint une partie de l'évolution de la gauche bien pensante (celle qui "fait" l'essentiel du discours médiatique). Je ne sais pas si c'est "travaillé" -je pense que oui- mais cela fait du FN un parti nettement moins "seul contre tous" que ce ne fut le cas. Et a brouille sacrément les termes du débat public !!
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Que tu crois !!! T'es un peu le LOSC du cul, en somme : t'as dû en rater des occases...
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J'avais bien compris ce que tu voulais dire, c'était la forme qui me faisait marrer. En revanche, que des forumers t'aient écrit pour pas débattre c'est à la fois et ; ça en dit long sur le léger dérangement de quelques uns mais aussi, de manière générale, sur le degré de sectarisme que peut atteindre le débat public, au pays dit des "droits de l'homme". Je ne ferai pas l'étonné (quoique là, je sois scotché, quand même...) mais c'est toujours intéressant d'avoir confirmation ; surtout qu'en soi, ça va dans le sens de mes "intuitions"... Bon, jusqu'à ce que mes illusions soient progressivement laminées par l'expérience, je continue tout de même à penser que, sur ce forum, les gens civilisés voire agréables l'emportent sur le reste. Et puis, il suffit d'un ; car au fond, quand les chiens aboient, la caravane passe quand même. Je suis plutôt impressionné par la lucidité que tu manifestes à l'égard de tes propres idées. J'ai l'habitude de dire que le socialisme n'est pas une idéologie mais une théologie. Comment fais-tu, dès lors, pour concilier ton anticléricalisme (que je partage) et ta "religion" ? Sans doute me répondras tu que l'on peut être croyant sans être "clérical". Et c'est même peut-être ce qui différencie un socialiste tolérant d'un socialiste sectaire...
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j'étais plutôt accro aussi. Mais le temps a passé et ma mémoire a parfois jauni (d'ailleurs, je me rappelle que Nantes a été champion de France, les jeunes doivent pas savoir ça ). Bon, les buts en finale contre l'espagne, eux, je les ai en stock. mais je m'égare...
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re-tenu : si je suis goal, je me dis "il l'a fait à caen, il l'a fait contre lyon. Moralité : il ne sait pas tirer donc il m'allume plein cadre". bon, maintenant, faut un goal (ou un staff) qui bosse les "petites manies" de ses adversaires et ça, c'est pas sûr... sacrée mémoire : je me rappelle bien le coup franc (et bien sûr, le but de Platini). Mais alors ce but dans le jeu de Domergue, zapping complet...
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je me demande comment j'ai pu oublier ça. c'est inquiétant...
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ah, je comprends mieux ! Je me disais aussi... Domergue avait une frappe de mule (sur coup franc notamment ; je ne me rappelle pas de lui en tireur de pénos) mais ça me semble plus maîtrisé que ce que fait Sissoko (qui tire à la va comme jte pousse...).
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je m'en souviens très bien (il me semble qu'il a entraîné Cugnaux après sa carrière ou qq chose comme ça). mais pas de ses pénos... je prends les paris, concernant Sissoko. En espérant me tromper, comme dab.
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et bien, au moins, tu as lu Schumpeter. Bon, honnêtement, les parties 1 et 3 du bouquin sont imbitables. Reste la partie 2, la plus intéressante et qui a d'ailleurs fait l'objet d'une édition séparée (cf ma très récente visite à la FNAC de la place Wilson, rayon économie...). En termes de libéralisme, les économistes les plus "purs" -ceux dont je me réclame bien volontiers- sont les "économistes autrichiens". Eux aussi sont marginaux ; il faut dire qu'ils ont été pourchassés par les nazis dans les années 1930 et cela n'a pas contribué à leur épanouissement... Mais Hayek est tout de même connu (prix nobel 1974, je crois), dans cette veine ; Mises est un autre auteur important. Ce courant se reconnaît partiellement dans les "classiques" des XVIIIème-XIXème siècles (Adam smith et consorts) ; il est en revanche très critique à l'égard du courant néo-classique (celui qu'une presse inculte qualifie de "néo-libéral" et dont Walras est le père spirituel...). En France, il se trouve que le chef de file des économistes libéraux est passé hier dans l'émission de F. Taddei, sur france 3 (il s'agit de Pascal Salin) ; il a notamment avec Zemmour. je pense en effet que tu vas pouvoir théoriser à loisir sur nos "blessures narcissiques"... tu as, très clairement, un côté libertaire... Je les passages en gras. J'aime les gens prétentieux... Quand ils se donnent les moyens de leur ambition. Je suis un peu plus sceptique sur Bourdieu (normal...) mais ça aussi, ce sera pour plus tard. Et je crains fort, hélas, que les économistes libéraux aient largement perdu le combat idéologique contre leur adversaire "keynésien". Je ne sais pas si tu qualifies les keynésiens de "socialistes" (ils sont mi chèvre mi chou) mais leur influence est tout à fait considérable, encore aujourd'hui et en dépit de l'actuelle crise de la dette (qui leur fait un peu rendre gorge...). Comme je l'ai expliqué dans de nombreux posts, si notre civilisation doit un jour mourir de quelque chose, c'est d'avoir relégué les principes du libéralisme au rang de vestige culturel... Maintenant, si par "socialistes", tu penses aux "marxistes", il est vrai qu'ils ne se portent pas beaucoup mieux. Tout est relatif, en somme. Bon, en tout cas, tu as bien fait de te manifester. T'es carrément agréable et tu sors de l'ordinaire. Je n'en dirai pas plus parce qu'on va se voir reprocher de ne pas poster dans le topic "papouilles" et comme on s'est déjà fait recadrer une fois...
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Bon, laissons tomber la propriété, ça nous entraînerait trop loin, on reviendra bien dessus à un moment ou un autre, la vie est longue . Merci pour tes appréciations, en tout cas. Même si, à ton corps défendant, ta phrase en gras me fait . J'adore les compliments du genre "t'es franchement moins débile que ce que tout le monde pense ici (faut dire que t'as vraiment l'air débile...)". Heureusement que je suis pas susceptible !! Bah, en fait, je suis pas sûr d'être considéré comme "stupide". Plutôt un (gros) connard ultra libéral, ça oui ! Mais c'est inévitable quand on défend un point de vue à la fois subversif et minoritaire. Marrant ça, que tu te présentes comme catho social... Tu dois être très "refoulé" car tu n'en as franchement pas le tempérament. Les cathos sociaux sont, idéologiquement (et souvent, personnellement, il faut bien le reconnaître...) ce (ou ceux) que je supporte le moins. Toi, tu bois de la Guinness (bon, c'est pas incompatible), tu débats, tu t'offusques de l'excessive "religiosité" de maints arguments socialistes (et tu as tellement raison : il est d'ailleurs symptomatique que le républicanisme radical-socialiste, relevant déjà d'une guerre de religions au début du vingtième siècle, ait lui même fini par adopter le ton compassionnel du catholicisme de gauche dont notre catéchisme républicain se goberge en permanence ; où sont, d'ailleurs, les libertaires de gauche et les anars ?? Eux, au moins, étaient distrayants). Bref, je ne t'aurais franchement pas "marqué" de la sorte...
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heu, n'y aurait-il pas (grosse) erreur d'interprétation de mon post ?? "il ne le restera pas longtemps" ça veut dire "invaincu aux pénos" (vu qu'il les tire plein centre) ; je répondais à ton "100% de réussite dans l'exercice"... A vous lire, on dirait que je pronostique son départ imminent !! Or, point du tout...
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il ne le restera pas longtemps... Mais bon, admettons que ce soit un détail.
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oui, j'ai revu la fin du match, hier, sur OLTV et Sissoko a été le patron du milieu. Il monte en régime, clairement. En revanche, si j'étais gardien, sur ses pénos, je me casserais pas la tête : tu restes sur tes appuis, plein centre et tu boxes la patate qu'il t'envoie. Faudrait quand même songer à trouver un tireur un tantinet plus précis...
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Je gage qu'il se présidentialisera rapidement. On ne peut décemment pas se laisser aller à cet humour potache quand on a une légitimité forumcratique à asseoir. heureusement, je ne suis pas tombé dans son piège. Heureusement que les ministres travaillent, eux .
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Je reviens au sujet. Ce que tu dis est intéressant. En contrepartie, on est sur une gamme de sujets beaucoup trop vaste. On peut donc refaire le monde sur cette base là mais ça nous occupera jusqu'à la retraite. Mieux vaudrait reprendre cette conversation sur un sujet circonscrit, quand ça se posera. En qq mots déjà trop longs : 1. Sur l'impôt, tu ne trouves pas normal que les "riches" diminuent leur facture en embauchant des conseillers fiscaux qui leur dégotent les failles réglementaires d'un système inextricable. Tu as raison mais ceci est l'inévitable contrepartie de cela : comme il n'y a aucune limite constitutionnelle à la dépense publique ni à la progressivité de l'impôt, la démagogie exige que l'on prenne des mesures de surtaxation des riches (nombre de contribuables ne payant pas l'impôt sur le revenu ne voient en effet aucun inconvénient à ce que les autres en paient...). Mais comme cette surtaxation est intenable en économie ouverte de marché, on invente en sous main tout un tas d'atténuations légales (la complexité de notre droit fiscal permet aussi de "nourrir" des armées de bureaucrates ratiocineurs qui s'éclatent à nous pondre une fiscalité imbitable). A préférer l'impôt idéologique à l'impôt efficace, on s'expose à ce type de déconvenue... 2. Sur les révoltes, elles peuvent exister de façon spontanée dans des petits groupes et donner lieu à des lynchages sporadiques. Mais les révoltes politiquement significatives (les révolutions) sont toujours menées par des élites d'activistes au nom du "peuple". Et toujours contre lui, au final. 3. Sur l'instruction publique, j'apprécie le fait que tu fasses de l'Etat un "intérêt" à part entière (plutôt que le représentant mythique de je ne sais quel non moins mythique "intérêt général"). Quant au débat instruction publique/privée, on pourrait en faire des tonnes donc, ce sera pour pus tard . 4. Sur la propriété privée, tu pars sur de bonnes bases. Marrant, à te lire, tu ne désespères pas de me voir "abjurer" mon libéralisme et je me dis qu'il ne te faudrait pas grand chose pour y être converti ... Donc, ce que tu dis sur la différence de productivité entre parcelles privées et publiques est tout à fait exact (et alors, si tu étends à l'ensemble des services publics, je te dis pas la différence globale de productivité, au final...). Si le droit de propriété est le premier des droits de l'homme, c'est parce que l'appropriation privée des choses dont on a besoin (la consommation est de facto une appropriation privée...) est consubstantielle à la nature humaine. Il faut juste vérifier que cette appropriation soit juridiquement légitime : elle l'est lorsqu'elle résulte d'une activité productive et marchande (une valorisation et une transaction) et non d'une expropriation violente (dont seul l'Etat a le "bénéfice"). Il y a par ailleurs un droit indispensable qui régule les conflits de propriété : le droit civil (pas de "civilisation" sans un authentique droit "civil"). Les comportements que cela engendre sont socialement vertueux : soin apporté à la chose possédée, maximisation de son rendement, respect des accords contractuels, toutes choses que l'on ne trouve pas dans les pays ou chacun est susceptible d'être spolié à tout moment (abus de pouvoir, corruption, etc.). C'est l'une des raisons pour lesquelles, en sus d'être riches, les pays développés sont aussi (relativement) civilisés. 5. Enfin, ce que tu dis du libéralisme est intéressant et gagnerait à être réformé. D'abord, Schumpeter n'est pas particulièrement libéral (il est pro capitaliste, en revanche mais c'est un auteur "complexe" à appréhender) ; Smith et Ricardo n'en sont pas non plus des figures de proue bien que la "main invisible" soit indéniablement un concept libéral ; mais passons. L'un des auteurs à lire, sur ce que tu dis, c'est Machiavel. Que nous dit-il dans le Prince, en gros ? Il dit "rois et reines, laissez vos sujets libres de travailler, d'investir, de s'enrichir. Vous en tirerez tout bénéfice car à la tête d'un Etat riche, vous toucherez plein d'impôts sur lesquels vous pourrez asseoir votre puissance". L'impôt en pays de liberté est un dividende de la liberté... Mais il n'est nullement à la source de la création de richesse. L'une des (multiples) failles de la vision socialiste du libéralisme réside en le fait que, quasi génétiquement, le socialisme ne sait raisonner qu'en termes d'oppositions politiques. Pour lui, la vie est une lutte à somme nulle dont ne sortent que des vainqueurs et des vaincus (l'homme est un loup pour l'homme et le progrès orchestré par l'Etat socialiste consiste à le "domestiquer"). En conséquence, d'un point de vue socialiste, le libéralisme est le système politique opposé au socialisme (idem quand on oppose "capitalisme" et "socialisme") au sens où où l'un et l'autre ne servent pas les mêmes classes sociales. Le problème est que le libéralisme ne sert aucune classe sociale (d'autant qu'une classe sociale, ça n'existe pas) : il sert les individus.... Le libéralisme chasse le politique de la sphère légitime des affaires humaines (plus exactement, il le concentre sur des tâches précises). Le socialisme, lui, l'invite partout, jusque dans ton salon. Le libéralisme n'est opposé au socialisme que dans le sens (majeur) où le premier est anti-politique et l'autre, pro-politique... "Le" politique procédant du "pouvoir" quasi absolu de A sur B, il débouche toujours sur du favoritisme et de la spoliation... C'est pourquoi les régimes les plus libéraux visent à contenir le pouvoir : au moyen de leur division, de la démocratie, de la constitution et autre "instruments" de ce type. L'évolution socio-historique ayant eu tendance à laminer ces contre-feux, les phénomènes oligarchiques que tu décris sont effectivement caractéristiques de nos sociétés. Mais loin de procéder d'un ultra-libéralisme, elles sont le reflet de l'étatisation croissante de nos socio-économies (phénomène absolument incontestable et marquant du vingtième siècle). tu n'aurais pas des tendances anar matinées de socialisme utopique ? Les libéraux et les anars ont des points communs, note bien .
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ça fait cher la prestation, dans le budget recrutement... Je ne suis pas kiné et je veux bien que l'on me démontre le contraire : mais le club a acheté ce type blessé et depuis, il n'a tout simplement jamais récupéré. Pour moi, il y a tout simplement, soit "tromperie sur la marchandise" (bouh le vilain libéral qui compare un être humain à une marchandise !!! ) soit, au minimum, "très gros risque" de recrutement. On ne peut même pas discuter de la valeur du joueur : il n'est tout simplement pas opérationnel... Maintenant, au-delà de son cas, je me pose une autre question : ce profil d'attaquant puncheur seul sur le front de l'attaque est-il physiquement tenable ? Gignac ne paie t-il pas, au fond, sa saison en sur-régime avec nous ? Tu ajoutes les coups aux accélérations et à mon avis, tu aboutis à un bilan traumatologique corsé... Or, devant, on n'a que Rivière... Et ce n'est évidemment pas la blessure de Pentecôte qui me donne le moindre regret. Comment va t-on faire ?
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le distingo est subtil, je prends comme c'est surprenant ! rien qu'à compter les lignes, je vois que tu es mon double gauchiste . je me disais que sur la planète terre, il devait y en avoir un. je lirai après demain, faut que je file (à toulouse).
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bon, on tente un dernier flood "compacté" ( ) sur ce que j'ai pas encore traité : 1. sur l'URSS, on verra plus tard. Voilà qui est avantageusement bref. 2. Sur les paysans : ceux-ci se révoltent bien contre l'impôt parce qu'il les fait crever de faim !! De la même manière que les paysans russes bouffaient leur bétail avant que la chiourme stalinienne vienne le leur piquer. Et aujourd'hui, la résistance à l'impôt s'appelle "exil fiscal", "fraude" et tout le tremblement (je sens que ça va plaire, ça). Cela reste une opposition à un prélèvement forcé que rien, absolument rien, ne régule plus car il n'y a pas de limite constitutionnelle à l'impôt ni à la dette ; ce qui pose un problème "démocratique" absolument fondamental et tout aussi absolument occulté. Attention : une économie imposée à 100% (collectivisée) provoque les famines et les situations paroxystiques de détresse que tu dis. L'histoire en est jonchée : on ne peut donc déconnecter l'impôt de la dégradation économique générale dont il participe. 3. Sur la phrase en gras, c'est qui "on" ? Le Léviathan ? C'est quoi le "social" ? Parce que le problème de cette rhétorique, c'est qu'une fois qu'on a terminé de danser autour du totem "social", il ne reste rien. Un couple, ça a déjà du mal à se mettre d'accord sur l'horaire des courses. Un "peuple", ça sait ce que "social" veut dire et implique ? 4. Sur l'innovation, moi, tant qu'un mec (j'en connais) kiffe à l'idée d'acheter 12 versions du même iphone et qu'il le fait avec son pognon, j'ai rien à y redire. Pas plus que sur sa vie sexuelle, sa religion, ses idées politiques ou tout ce qui le constitue comme "individu". Pourquoi les anti-libéraux ne généralisent-ils pas à l'économie ce qu'ils acceptent dès lors qu'on aborde les autres domaines de la vie privée ? 5. A te lire, on dirait que l'éducation privée est "conditionnante", "orientée", relève d'une sorte de propagande alors que l'éducation publique serait "objective", "lumineuse" et "progressiste"... Ce n'est pas un peu manichéen ? Car sur l'éducation nationale, sa gestion, son idéologie, ses finalités et ses résultats, yaurait qq bémols à émettre... bon, là, je crois que j'ai été correct. Sympa la causerie, en tout cas, ça change des éructations stériles dont certains font manifestement leur miel . je ne comprends déjà pas que le mec à qui je réponds me lise. alors les autres, tu imagines à quel point ça me déconcerte .
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coucou toi : je profite de ton message pour tester l'engin. apparemment, je peux plus flooder, j'ai dépassé mon quota !! en plus d'écrire des pavés -bon, là, c'est plus des pavés, c'est la Bible- je foire mes quotes, je comprends que le site soit pas content... apparemment, j'ai explosé mon quota de quotes et je peux plus flooder. en plus, je me rends compte en te relisant que je suis passé d'un point 2 à un point 3 en "sautant" des paragraphes intermédiaires. faut reconnaître que flooder sur des pavés, c'est pas simple... c'est ce que je me disais inconsciemment, je trouve tout ça un peu court alors j'en rajoute. Mais c'est habituel, chez moi, de foirer les quotes...
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point 3 : j'en profite quand même pour réagir sur Cuba (sur l'URSS, on verra plus tard). A propos de Cuba, je te consens une chose : manifestement, ce pays est plutôt light pour une dictature marxiste. A ma connaissance, pas de génocide, pas de charniers à son actif. Des exécutions sommaires, des prisonniers politiques, de la torture mais rien qui ne différencie franchement le régime d'une banale junte militaire (j'ai l'air d'ironiser mais même pas...). Sur le plan économique, le pays est généralement gratifié d'un bon système de santé et d'éducation, du moins pour un pays du "tiers monde". Oui mais voilà : au lieu de son bon système de santé publique (qui permet aussi au régime de fliquer les Cubains car la santé publique, c'est une variante de big brother...) et de son bon taux d'alphabétisme, le régime aurait dû prescrire des cours d'aviron à sa population. Parce que durant 50 ans, on ne compte pas les Cubains s'étant embarqués sur des radeaux de fortune dans le but d'atteindre les côtes du Grand Satan US... A quoi ça sert d'être bien éduqué et soigné quand tu n'as rien d'autre à espérer qu'une vie de misère ? On s'éduque pour atteindre un niveau de vie décent via un boulot rémunérateur : le système cubain n'a jamais prévu de pareil débouché et pour cause. Il n'existe pas d'économie collectiviste qui en donne l'exemple... Pour ce qui est de tes tendances idéologiques, je n'ai à peu près jamais rencontré de vrai militant d'extrême gauche qui débatte de manière sereinement contradictoire. Je suis donc très dubitatif à ton propos : un "vrai" militant d'extrême gauche n'a généralement rien à envier à un fou de Dieu. Fanatisme, acrimonie, agressivité pour ne pas parler de psychose... Et crois moi, j'en ai fréquentés ! Je fais d'ailleurs généralement la distinction entre les gens qui ont une "sensibilité" de gauche (ou d'extrême gauche), lesquels sont en règle générale fort agréables et les "gardes rouges" qui sont des dingues qui s'ignorent (c'est généralement l'apanage des dingues...). Mais il est vrai que nous avons tous nos contradictions internes : quand j'étais lycéen, mes profs d'économie étaient d'extrême gauche (c'est un pléonasme d'ailleurs, ils le sont pour ainsi dire tous ). Pourtant, on s'aimait bien. Ils appréciaient la contradiction que je leur apportais, tiraillés entre leur idéologie et leur goût pour le débat. L'être humain est complexe : et c'est pourquoi, d'ailleurs, il n'est pas réductible à une identité de classe. enfin, l'une des grandes confusions dont l'idée libérale pâtit est celle-ci : on pense souvent que le libéralisme consiste à avantager les oligarchies proches du pouvoir (wall street, par exemple) ; c'est à dire les riches. C'est faux : le libéralisme promeut l'ascension sociale par le talent et l'effort sur la base de la liberté qu'a chacun d'être ce qu'il est, de posséder ce qu'il gagne, de projeter, d'agir, d'entreprendre et de travailler. Je ne connais d'ailleurs pas d'ascenseur social plus supersonique que l'entreprise privée. Les exemples abondent de mecs au fond du seau devenus millionnaires grâce à ce vecteur. Sans compter que le développement économique a des effets d'entraînement absolument stupéfiants, dont profitent les classes populaires. Comme le dit justement l'historien-économiste Schumpeter, en substance, "le miracle du capitalisme n'est pas d'avoir fait en sorte que les reines puissent s'acheter plus de bas en soie mais que les ouvrières aient pu s'en procurer". Sans flooder plus sur ce thème ( ), voici se qu'écrit l'un des économistes libéraux de pointe, dans les années 1940, à propos de la collusion entre gouvernements et banques : “le recours à la planche à billets et à la complaisance servile des directeurs de banques empressés à satisfaire les autorités qui réglementent l'activité de leur profession, sont les moyens par excellence des gouvernants qui souhaitent dépenser de l'argent pour des objectifs que les contribuables ne sont pas disposés à financer par des impôts plus élevés". Au style près, on dirait que ça a été écrit hier, à propos de la crise financière. Et c'est du "libéral pur jus" (les libéraux sont farouchement opposés à la monnaie papier, laquelle est la cause première de nos déboires financiers). Les banques sont effectivement (et de facto) des entreprises parapubliques...