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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. euh, qu'est ce que je viens faire là dedans, moi, pour le coup ?? faut vite que je réserve une place en EHPAD, le monde d'aujourd'hui va vraiment trop vite pour moi... ceci dit, ta remarque me rappelle un slogan anar qui resta longtemps inscrit sur les murs du lycée ozenne : électeur, tu es citoyen le jour du vote et sujet le reste du temps. Pas mal...
  2. Gollum

    L'économie

    je plonge ? il doit y avoir un jeu de mots qui m'a échappé. faut que je change de marque de café...
  3. Gollum

    L'économie

    Cool !!! mais je te rassure : je n'étais d'accord qu'avec les phrases en gras... pour le reste, tu ne me parais pas très au fait de la manière dont les dettes occidentales sont financées. Tes "rentiers", ce sont plutôt de modestes épargnants asiatiques (et "émergents", de manière générale) ; les mêmes qui croupissaient dans la misère, il y a 30 ans. Ou alors, les 14 millions de français qui investissent leur épargne en assurance vie. Tu auras "un peu" de mal à mettre tes "exonérations fiscales" en face de nos tombereaux de dette publique. Mais bon, tu as raison, la comptabilité est une science bourgeoise de droite ultra libérale . Ceci étant dit, tu vas être exaucé : il faudra bien que les contribuables paient pour ce que les prêteurs du monde entier ne veulent plus financer. Sarkozy a déjà annoncé le couleur. Vous avez aimé 2011 ? Vous adorerez 2012...
  4. Gollum

    L'économie

    encore un concept intéressant, ça : l'économie de rente... les "économies de rente", c'est les économies des PIGS ?? Tu ne vois pas une "légère" contradiction entre "économie de rente" et "économie de dette" ? Pour ta gouverne, sache qu'un rentier serait plutôt prêteur, pas emprunteur. Maintenant, la fonction publique étant en effet une "rente française", on peut voir notre économie comme ça. Mais ça a un peu de mal à s'exporter... nous sommes estampillés "sud européens" dans la mesure où les prêteurs du monde entier (ceux dont on dépend pour financer nos dépenses publiques) ne voient pas comment nous allons faire pour mettre fin à l'hémorragie de la dette. Ce qui peut se comprendre... Et pour les rassurer, l'élu de 2012, quel qu'il soit, n'aura pas d'autre alternative que le "plan d'ajustement structurel" auquel tu fais allusion. On appellera ça "rigueur", "austérité", "effort national" ou quelque autre euphémisme ampoulé de ce genre. En fait, ce sera une cure de désintox. Et ça fera mal. Mais cela nous promet une campagne électorale attrayante (mais je crois qu'il faut pas en parler ici... ).
  5. Gollum

    L'économie

    Tu as raison : apparemment, ça fait marrer. Et pourtant, tu as raison.
  6. Gollum

    L'économie

    encore une réflexion à mettre à ton crédit ce qui, en ces temps de surendettement, n'est pas du luxe . je reviens sur ce post : nul doute que la construction européenne est, en soi (sur le principe), un facteur de paix et de développement. Mais la "communauté économique européenne", c'est 1957. La monnaie unique, c'est 2000. Faut-il nécessairement voir la fin de l'union européenne dans la fin (éventuelle) de l'euro ? Ce dernier ne mérite pas certains excès d'indignité dont on le leste. Mais son effet pourrait être désintégrant au lieu d'être fédérateur. Parce que grâce à l'euro, les Etats atteints de choléra financier, déjà surendettés à la fin de la décennie 1990, ont pu se refaire un shoot de dette bon marché pour 10 ans. Tout ça grâce à la signature allemande. L'euro a donc favorisé l'effet de "passager clandestin" (les vertueux paient pour les tricheurs) : et comme de juste, la géographie de la dette vient renforcer les stéréotypes les plus tenaces (genre fourmis teutonnes vs cigales latines). Je ne sais pas si ça favorise les nationalismes mais que ça crispe certains égoïsmes identitaires, c'est vraisemblable. Et éminemment compréhensible (d'ailleurs, ça grommelle entre pays mais aussi à l'intérieur de certains pays : Belgique, Italie, Espagne...). Tout ça à trois ans du centenaire de la première guerre mondiale. Crise économique (sévère mais éventuellement passagère), crise de système ou crise de civilisation ?
  7. Gollum

    L'économie

    C'est à ce genre de passage en gras qu'on voit que le café du matin est bien passé. Un peu comme avec l'EDF de rugby, un petit guatémaltèque commerce équitable et hop, te voilà touché par la grâce . à quoi tiennent les grandes oeuvres, tout de même .
  8. Gollum

    L'économie

    Comment le sais tu ? Aurais tu récemment goûté à sa liqueur d'homme ? Justement, j'étais sans nouvelles de mon papou depuis un moment et je me disais bien qu'il y avait une femme là dessous. tu es décidément une coquine...
  9. Gollum

    L'économie

    en même temps, on est à parité avec la Bosnie, c'est dire si ça va pas bien . je te le fais pas dire. Bon, en même temps, je ne suis pas dupe de tes arguments : ta diversion sur l'euro et le libre échange ne visent qu'à te... dédouaner de ton problème d'apophallation. Je vois bien où tu veux en venir : importer des gastéropodes californiens payables en dollars surévalués pour que tu sois tout seul à pouvoir te les offrir . Mais bon, tu es crédible, c'est bien tenté .
  10. Gollum

    L'économie

    c'est le truc systématiquement invoqué dans ce genre de situation ; ça pourrait donner une bouffée d'oxygène mais pour un pays dont l'économie est sous poumon d'acier, ça ne suffirait pas. Mitterrand avait fait ça au début des années 1980 (deux dévaluations, de mémoire). Cela n'avait pas empêché "la rigueur", la croissance molle, le chômage endémique et le début du cycle infernal de fuite en avant dans la dette... et puis, c'est donnant-donnant : tu boostes les exportations (dans une certaine mesure, tout dépend de "l'élasticité prix") mais déjà que tu paies ton litre d'essence 1,50 euros, je n'ose imaginer combien ça représenterait en francs post euros... Et comme on est à fond question pouvoir d'achat... mais bon, pas impossible que tu te voies exaucé dans les mois à venir comme ça, on verra bien !!
  11. Les deux options sont manifestement compatibles. L'essentiel étant que tu ne te laisses pas brider dans ta sexualité (sauf si tu es amateur de bondage ). ça me rappelle un fait divers qui s'était produit ya qq années en allemagne. Un type avait passé une annonce à la hannibal lecter genre "cherche convive disposé à se laisser couper le sexe aux fins de le cuisiner et le déguster". Et apparemment, il avait trouvé preneur... Bon, il s'agissait peut-être d'un canular, je ne suis pas allé vérifier (parce que se laisser couper le kiki est une chose mais ensuite, vaut mieux savoir coudre le moignon...). En même temps, c'est bio comme pratique. C'est un peu comme un menu verge t'as rien .
  12. c'est quoi, déjà, tes sujets de prédilection ? L'économie, le foot, le rugby et... et... Ah oui : le cul. Je me souviens. Bon, en fait, ce qui te branche vraiment, c'est l'apophallation ( ). Tu peux faire ton coming out, maintenant, je crois que c'est clair pour tout le monde .
  13. ce que je trouve regrettable, surtout, c'est d'éviter les réponses courtes, les smileys et les insultes. Franchement, c'est pas fair play. décidément, lé réglementation publique dénature tout...
  14. à condition que Blanc ne soit plus sélectionneur... (quoique...)
  15. on ne peut hélas pas compenser une telle absence... mais bon, comme le font remarquer certains, ce sera l'occase pour Firmin de confirmer ses belles dispositions !!
  16. Gollum

    L'économie

    l'un de mes économistes préférés, en effet .
  17. Gollum

    L'économie

    Je ne suis pas fier de cet acte de délation, ça va sans dire. Le harcèlement don diegoesque, sans doute ...
  18. Gollum

    L'économie

    Ya pas un ninja pour "sentence définitive" (sd) ? Tu gagnerais du temps. par ailleurs, M. Jaune a posté un truc long comme l'annuaire sur le topic CDM. Je t'invite à aller le quoter, ya pas de raison que ça tombe toujours sur moi .
  19. Gollum

    L'économie

    Je l'avoue : je me régale (sans modération) des supputations que vous (les Marx Brothers) produisez à mon sujet. C'est tellement jouissif que le risque d'addiction est réel (comme l'ont remarqué NP et le bison, je suis narcissico-maniaco-égocentrique). Pour mon propre salut, il va donc devenir nécessaire que je prenne quelque distance avec les sujets politico-économiques abordés sur ce forum, j'imagine que vous ne m'en voudrez pas (ça vous permettra de prendre un peu de recul, vous aussi ) . J'en aurai cependant retiré nombre de satisfactions. Les sommets de mauvaise foi atteints dans cette arène (sur tous sujets) ont décidément qq chose de "parfait", de quasi... parétien . Et alors, quand cette mauvaise foi se joint à l'ignorance crasse, on tutoie les cimes : ignorance + mauvaise foi = aigreur (voire agressivité), présume-je ? Voilà qui est psycho-sociologiquement intéressant !! Mais bon, si sur le fond, ce bistrot ressemble parfois au café du commerce (ou plutôt à la cantine du Parti), sur la forme, c'est plutôt élégant. Ici, au moins, il y a du style, un vrai souci de pureté idéologique, des relents de passion révolutionnaire voire comme un petit goût de purification ethnique . Et le socialisme n'a réellement d'allure que quand il laisse libre cours à la violence qui le fonde. Sinon, il se transforme en prêche et en perd toute saveur rhétorique. Bon, sinon, seulement si ça t'intéresse et uniquement parce que c'est toi ( ), je me propose (épisodiquement) de relever les passages qui, dans tes posts, ne relèvent pas de l'ânerie pure. Compte tenu du volume de sentences concernées, je devrais pouvoir m'en sortir à bon compte (de temps passé). Donc (outre que ce que tu as dit sur l'arbitrage de la finale de la CDM est parfaitement recevable), il est tout à fait exact que la "science économique" au sens universitaire du terme a qq chose d'éthéré et même de vain. Vouloir isoler "l'économique" du "sociologique" (ou du juridique) est scientifiquement stérile. Je te rejoins sans ambiguïté sur ce point mais en débattre plus avant nous amènerait vraiment trop loin. tu as encore raté ton café du matin ??? ça devient préoccupant .
  20. Gollum

    L'économie

    7h45 de cours magistraux... par semaine ??? mon cher coiffeure, à ce régime là, ce serait la révolution... Tu penses aux Marx Brothers ? Nos débats n'ont en effet pas évoqué la décroissance et la problématique écologique. C'est effectivement surprenant mais je crois qu'il y a un topic pour ça.
  21. Gollum

    L'économie

    le modèle libéral occidental, c'est de la fin du XVIIIème au début du XXème ; c'est un peu plus vaste, tout de même, que la seule fin du XIXème. Concernant les marchés financiers, ton jugement est comme à l'accoutumée très sûr . A quoi servent les marchés financiers, depuis 30 ans ? Réponse : à orienter l'épargne mondiale vers le financement des dettes publiques (record) des pays occidentaux. En France, le marché financier a même pour ainsi dire été fait pour ça (par le couple Mitterrand-Chirac). Mais bon, un jour sans doute m'expliqueras tu ce que ta phrase en gras est censée vouloir dire... Sans compter tous ces capitalistes financiers qui cachent leurs cornes de Belzébuth sous des hauts de forme (les scélérats vont même jusqu'à porter des casquettes de rappeur pour faire genre). En fait, ne le répétez pas, nous sommes encerclés. Par ces p... de Chinois qui non seulement font travailler leurs enfants mais les mangent, ces Américains démoniaques qui créent "twillight" pour nous faire croire que les vampires sont des êtres humains comme les autres, ces Indiens boulimiques qui travaillent bien plus vite que les ouvriers français parce que Vishnu leur a donnés plusieurs bras ; on m'a parlé des Russes, aussi, des Turcs, des Brésiliens... Et les nuits de pleine lune, on dit que toutes ces créatures se réunissent pour faire de grands bûchers d'obligations d'Etat françaises dans leur temple infernal : le marché financier. IIl ne reste décidément plus que toi, forum des lumières, pour appeler Léviathan à la rescousse de la civilisation perdue. Délivre nous du mal, ô saine puissance tutélaire et préserve notre démagogie clientéliste, notre chômage de masse, nos déficits chroniques, notre croissance atone, notre protection sociale faillitaire et surtout, surtout, notre luxuriante fiscalité de ces fous épris de richesse et de liberté. Car plus que jamais, Léviathan, l'enfer, c'est les autres . Je trouve ta vision un peu courte. Le libéralisme, c'est à dire la civilisation des droits individuels est indissociable du droit de propriété et de l'économie de marché sans lesquels il n'y a même pas de développement concevable, nulle part. Ce ne peut donc être une sorte de "moment de l'histoire" qui conviendrait aux uns et pas aux autres. Il est bien évident qu'un pays qui sort de l'archaïsme le plus absolu n'a pas la trajectoire de croissance -ni les mêmes problèmes de développement- qu'un pays qui a 150 ans de développement industriel derrière lui. "Notre" problème n'est donc pas de savoir si on doit ressembler à la Chine (quand tu es né, elle sortait à peine du maoïsme tandis que nous sortions des trente glorieuses ; pas tout à fait le même itinéraire, donc...). Notre problème est de viabiliser le niveau de développement qui est le nôtre en renouant avec les institutions sociales qui l'ont rendu possible et qui sont pour ainsi dire le contraire de ce que l'Etat incarne. Si nous ne relevons pas ce défi, il n'y a tout simplement aucune chance que nous conservions notre niveau de prospérité. Et l'histoire de ces 40 dernières années est bel et bien celle d'un crédit -"la dette"- que nous avons dilapidé au lieu de le faire fructifier. Notre problème, c'est celui là.
  22. Gollum

    L'économie

    Ce n'est pas faux (mais si j'en crois ce que je lis sur ce forum, je n'ai pas l'exclusivité du jusqu'au boutisme idéologique !!! ). L'avantage dont tu parles, cependant,, vient de ce que plus l'on évolue vers le modèle que tu qualifies "d'interventionniste" -"socialiste" serait intellectuellement plus honnête...- plus l'on se rapproche d'un état de dictature et de pauvreté. Tandis que les pays qui ont contenu (ou contiennent) l'interventionnisme en question s'enrichissent. N'oublions jamais que le libéralisme a un petit avantage historique sur le communisme, d'un strict point de vue économique. Puisque nous sommes dans un entre deux, il n'est pas interdit de souhaiter que le balancier penche du bon côté de l'histoire plutôt que du mauvais... En outre, le libéralisme est aujourd'hui une utopie... occidentale. Ce fut toutefois le régime qui permit à l'Europe et aux USA de prendre le train du développement économique. Et c'est un "régime" qui a cours dans un certain nombre de pays émergents particulièrement performants (à des degrés divers mais plus que chez nous). Ne vous en faites pas, par ailleurs. Comme je l'ai dit à Elkjaer (qui ne lit que ce qu'il a envie de retenir ), je sais sortir de mon donjon et adapter mon idéal à la réalité. D'ailleurs, étatiser ou politiser une économie ne serait pas si grave s'il était possible de faire machine arrière une fois l'échec entériné. Au fond, je ne reproche pas à la politique économique de faire n'importe quoi. Je lui reproche d'être imperméable à l'évidence de ses échecs. Pire que de la lâcheté, en l'occurrence. De la folie.
  23. Gollum

    L'économie

    heu, non... Une économie de marché -et de rapports sociaux plus larges- non entravée par l'immixtion de l'Etat dans son cours. En gros, une économie sans politique donc, une économie libre. Comme je te pense haut fonctionnaire, ce doit être un truc que tu n'as jamais appris (ton utilisation malencontreuse de Pareto l'indique...) Tu vois par là même combien il est absurde de parler de "modèle libéral" ou "d'économie libérale" à propos de pays qui n'ont cessé, ces 50 dernières années, d'augmenter le poids des dépenses publiques dans le PIB. Que ces dépenses soient "de gauche" ou "de droite"... Mais t'inquiète : comme mon modèle libéral est une utopie (a fortiori en France... ), je n'oublie pas de prendre prosaïquement position sur les mérites comparés d'un modèle monétariste ou keynésien, laissez fairiste ou interventionniste, etc. Ce que je constate aujourd'hui, c'est qu'on a en gros le choix entre la "fuite en avant" dans la dépense improductive (optique "keynésienne" dure, prisée par le PS) ou l'austérité (optique "monétariste" de droite) sans l'efficience (on "diminue" des dépenses mais on ne réforme pas les systèmes qui sont chroniquement déficitaires...). Et je continue d'explorer les théories qui me semblent les meilleures. Même si elles sont aujourd'hui marginales.
  24. Gollum

    L'économie

    et bien, et bien : un topic "crise", un topic" économie", ça brainstorme dans ce bistrot, ces temps ci. Merci pour cet article ; synthétique, pertinent comme souvent les Echos. Je ne sais pas si ta phrase en gras est ironique mais s'il est quelque chose que nous partagerons sur ces sujets, c'est bien ce qu'elle dit. Keynes a consacré le règne des "experts macroéconomistes" ; il pensait que ces derniers pouvaient réguler l'économie comme on le ferait d'une chaudière. Incroyable vanité partagée (et pour cause) par l'ensemble de la corporation ; même les économistes que l'on estampille "libéraux" (à tort) sont ces 60 dernières années devenus "keynésiens". D'ailleurs, qu'est ce que "l'économie de l'offre", sinon une espèce de keynésianisme de droite ? Bref, pas ma came, pas ma came du tout... PS : j'ai lu en pointillés ton "analyse" de la crise sur le topic dédié à ce sujet. J'en déduis que tu as largement ta place dans le topic "escrocs". Mais ça tombe bien, je n'ai vraiment pas le temps de polémiquer... D'autant que ça ne sert à rien !
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