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[Olympique de Marseille]


Modérateur

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Je vous signale que j'ai décrit bien avant 2012 ici-même le rôle que jouaient les South Winners (et d'autres assos) dans les coulisses de l'OM. Faudrait le retrouver d'ailleurs, ça peut être marrant :grin: . Je trouve ça assez étonnant que les flics le découvrent que maintenant, ils ont arrêté de les rincer ou quoi? :ninja:

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il y a 8 minutes, KousKous a dit :

De dehors peut-être mais de dedans (c'est ce qui compte) il est magnifique et le toit bonifie l'ambiance.

Non je parle de dedans avec cette structure métallique...

Tu trouves ça beau ? Ce hangar géant ?

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il y a 39 minutes, Doberman a dit :

Non je parle de dedans avec cette structure métallique...

Tu trouves ça beau ? Ce hangar géant ?

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Le pylône fait tâche mais le toit en vague est vraiment joli.

C'est l'intérieur de celui de Bordeaux que je trouve moche (le sous-toiture).

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En regardant de près bien sûr que les parties métalliques gâchent un peu, mais quand pendant un match tu commences à regarder le toit c'est que vraiment ça sent pas bon sur le terrain :grin: Mais la structure est tellement imposante, autant il y a des stades ou tu as pas cette impression de grandeur autant celui là c'est vraiment très marqué. Et je parle pas qu'en terme de places.

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  • 2 semaines plus tard...

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Citation

 

L’OM au régime sec

ÉCONOMIES Le club, qui passe devant la DNCG le 23 juin, vit une sérieuse cure d’austérité à tous les niveaux

J- 22 . Au centre R o b e r t Louis-Dreyfus, le compte à rebours est lancé depuis plusieurs semaines déjà. Dans les bureaux de La Commanderie, on s’agite à mesure que cet horizon s’approche. Au grand dam des supporters (et d’une majorité de salariés), ce décompte ne concerne pas la vente de l’OM, toujours aussi flou, mais l’audition devant la DNCG. Ce jour-là, à Paris, la direction olympienne va présenter ses comptes pour la saison 2015-2016 au gendarme financier du foot français. Sans surprise, ils seront de nouveau dans le rouge. Entre moins 20 et moins 25 millions d’euros annoncés.

DES RECETTES EN BERNE

La faute à des recettes naturelles moins élevées que ne le laissaient espérer les prévisions. Sportives tout d’abord. Échafaudées par Vincent Labrune et son état-major à l’orée de la saison, elles se sont révélées trop optimistes. Elles ne prévoyaient pas que l’équipe terminerait en 13e position (pas grand monde n’aurait parié sur une telle gabegie), son pire classement depuis 2000-2001 (15e). Les revenus liés aux droits TV, dont une partie est indexée sur le classement final, sont donc moindres. Validés vendredi dernier lors du conseil d’administration de la LFP, ils s’élèveraient, selon nos informations, à 35 M€. Soit 7 M€ de moins que la saison passée. L’absence de qualification pour une coupe européenne n’arrange rien même si le parcours en Ligue Europa a fait rentrer de l’argent dans les caisses (voir ci-contre).

La faute, aussi, à une billetterie en berne. La bande à Mandanda pataugeant dans une série sans victoire longue de huit mois, le stade Vélodrome s’est vidé, bien aidé par les différents huis clos prononcés tout au long de la saison. Et les recettes au guichet ont diminué de manière mécanique. "Comment compenser les pertes quand tu n’as plus d’argent?", interroge un président de Ligue 1. La réponse est simple dans l’esprit de l’OM qui s’accroche à ce subterfuge comme à une bouée de sauvetage: en vendant ses principales valeurs marchandes, à l’image de la saison passée. L’avenir de Michy Batshuayi (pour lequel le club espère récupérer quelque 40M€) s’écrit loin de Marseille, tout comme celui d’un Benjamin Mendy, voire d’un Georges-Kévin Nkoudou. L’an dernier, déjà, Vincent Labrune avait opéré de la sorte pour se rapprocher de l’équilibre (de -55,06M€ à -2M€ après ventes).

UN MERCATO AU RALENTI

Dans ce contexte, la campagne de recrutement risque de ne pas soulever un enthousiasme débordant chez des supporters désabusés. Le club aimerait se faire prêter Florian Thauvin (Newcastle). L’intéressé, qui ne souhaite pas évoluer en L2 anglaise, verrait cette opportunité d’un bon œil, mais s’inquiète du prochain visage de l’équipe. Seul un prêt pourrait convenir, mais les Magpies, tout comme l’Orléanais, ne veulent pas se précipiter. Pour le reste, si "VLB" s’active, il doit composer avec les restrictions financières actuelles et le refus de Margarita Louis-Dreyfus d’injecter de l’argent pour renforcer une formation au niveau incertain. Les années précédentes, cette période était propice aux rumeurs côté arrivées. Cette saison, on oscille entre incertitudes et morne plaine.

DES ÉCONOMIES SUR TOUT

La cure d’austérité sévit à tous les étages. Du côté de la SASP, tout le monde est impacté, de l’employé lambda jusqu’aux joueurs. Dominique Bernard, en charge d’un audit, et Igor Levin veillent sur tout. L’avocat de Margarita Louis-Dreyfus a demandé de faire des économies sur... l’entretien de la pelouse de La Commanderie. Dernier exemple en date, la finale de la coupe de France. Certains joueurs, comme Franck Anguissa, sont montés à Saint-Denis par leurs propres moyens. Le club n’a pas payé le déplacement du Camerounais, plus faible salaire de l’effectif pro. Au Stade de France, toutefois, un billet pour le match lui avait gracieusement été mis à disposition. Un employé a vécu semblable mésaventure, contraint de payer son voyage s’il souhaitait suivre la rencontre. Au terme d’une saison pourrie, cette finale suscitait un véritable intérêt.
Comme une bouffée d’oxygène, une lueur d’espoir. Beaucoup auraient aimé en être. Impossible. Le club a rapidement fait savoir qu’il n’y aurait aucune invitation délivrée. Certains ont tout de même demandé des places, prenant les frais de déplacement à leur charge. Il leur a été répondu qu’il n’y en avait pas. Une soirée a été organisée à La Commanderie le soir du match. Mais celle-ci a été limitée à quelques salariés et partenaires, histoire de restreindre au maximum les coûts. Quant aux supporters, aucune aide ne leur a été versée pour confectionner le tifo précédant le coup d’envoi.

FÉMININES ET AMATEURS ÉGALEMENT AFFECTÉS

Une rigueur qui règne à tous les étages et n’épargne personne. Les féminines et la section amateurs l’ont récemment appris à leurs dépens. Promues en L1, les premières et leur staff ont récemment organisé un repas au restaurant pour célébrer leur accession. Le prix avait été négocié à environ 15 euros par personne. À cette occasion, les membres du staff demandent si leurs compagnes peuvent participer à cet instant de partage. Réponse affirmative ... à condition qu’elles s’acquittent de leur part.
Les amateurs ont également été rattrapés par ces restrictions. Le règlement impose au club recevant de rétribuer les arbitres. Jusqu’à récemment, les dirigeants ou les éducateurs de l’association faisaient l’avance avant d’être remboursés par le club. Ce dernier refuse désormais de restituer cette somme.

DES FACTURES IMPAYÉES

Certains prestataires extérieurs sont aussi soumis à ce régime sec. Pas tous néanmoins. "On n’a aucun problème pour être payés même si, en sport, il y a des moments où on est moins bien payés que d’habitude, confie l’un d’eux sous couvert d’anonymat. Mais avec l’OM, les échanges monétaires sont faibles."
"Il n’y a pas de grandes différences entre ce qui a été défini en amont, c’est-à-dire un paiement à 45 jours, et la réalité, ajoute un autre. Parfois, les délais sont dépassés, mais rien d’affolant. Il peut y avoir des retards, mais on sait qu’on sera payés. L’OM n’est pas le client qui me pose le plus de problèmes." Un dernier, enfin, ne vit pas exactement la même situation. Pour lui, les factures s’amoncellent. "J’ai eu le club récemment, il doit débloquer l’argent pour mes prestations de février-mars, dévoile-t-il. Avant, il mettait tout sur le dos de Philippe Pérez. Cette saison, l’OM a toujours été à couteaux tirés. Cela fait plusieurs années que je bosse avec eux, c’est la première fois que ça se produit. On attend de savoir si on redémarre la saison prochaine.
Soi-disant, ils attendent de recevoir les droits télé. En réalité, il n’y a plus un rond.
"

Fabrice LAMPERTI
(avec Sébastien AUMAGE)

Les coupes et leurs précieuses primes

Les parcours en coupes vont faire entrer quelques subsides dans les caisses de l’OM. La coupe de France, par exemple, qui a vu les Olympiens échouer en finale face au PSG (2-4), a généré une prime de parcours de 1,45 million d’euros. La Ligue Europa se révèle plus rémunératrice, d’autant que, cette saison, les gratifications ont été significativement augmentées par l’UEFA afin que cette compétition ne reste pas le parent pauvre par rapport à la très lucrative Ligue des champions (+65%, soit un total de 381M€). Bouté hors de la compétition en 16e de finale par l’Athletic Bilbao, l’OM va ainsi percevoir 4,59M€ pour ses seules performances sur le terrain. Un montant auquel vont venir se greffer les droits TV qui vont faire gonfler la note.
F.L.

 


 

 

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  • 2 semaines plus tard...

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