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Asha31

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Tout ce qui a été posté par Asha31

  1. Que de certitudes au bout de 7 matchs, avec certains joueurs qui viennent d'arriver ou commencent juste leur saison... L'an dernier ton équipe si compétitive et pleine d'automatismes et de certitudes, elle fait quoi à Bollaert à part se faire rouler dessus?
  2. Beaucoup plus ça me paraît compliqué de toutes manières ...
  3. Bon alors j'ai vu les 20 premières minutes et ensuite j'ai du suivre ça de loin avec l'équipe.fr et la radio, je vais vous épargner une analyse précise De ce que j'en comprends , on a été tout simplement dominé et battu par une équipe bien supérieure à la nôtre, qui a fait un gros match chez elle. On vient jouer Lens , dont on sait la valeur, peut-être l'équipe la plus puissante physiquement de ce championnat, mal payée en terme de résultats en ce début de saison, on vient jouer Lens donc, après une semaine à trois gros déplacement, avec l'obligation de faire tourner l'équipe et reposer un peu les joueurs. Et donc on est dominé, inférieurs, on perd. Je ne vois pas trop en quoi c'est spécialement inquiétant, ou ce que c'est censé raconter de la suite du championnat. Du coup, comme d'habitude, je lis certaines réactions, et je pense qu'il y en a qui devraient envisager du Lexomil à grosse dose, ou bien ouvrir un peu les yeux , parce que sinon la saison va être bien longue pour eux. Non , en l'espace de quelques mois, on est pas devenu une équipe capable de rivaliser avec ce RC Lens. Je vais vous dire un secret, il va en falloir , du temps, avant que l'on puisse prétendre atteindre ce niveau. Non, personne n'avait promis qu'on serait dés le mois de Septembre plus fort que la saison dernière , tout cela prend du temps, l'effectif continue à travailler ensemble et se découvrir, et pour que des certitudes émergent, il faut en passer par des difficultés, de la souffrance collective, parfois des défaites méritées. Quand j'en lis qui se plaignent de nos manques cette saison devant ce match là, j'ai l'impression qu'ils oublient que le 11 ultra-rodé collectivement de la saison dernière s'était fait roulé dessus à Bollaert en voyant à peine plus la gonfle. Restons un peu humble et à notre place. Ces matchs servent, même les défaites construisent quelque chose , des joueurs s'affirment et le coach voit doucement sur qui il peut compter ou non : Gelabert sera vraisemblablement le meilleur 10 possible, Spierings devrait être le titulaire en 6, Schmidt également prend ses marques. Quand on aura installé ces gars là et qu'ils auront pris de la bouteille ensemble, techniquement ça aura de l'allure. Le TFC de ce début de saison a joué 6 matchs en Ligue 1, se sera déplacé 4 fois, et sur ces 6 matchs , aura joué Paris, Marseille et Lens. Au final , on fait 6 points, ça aurait pu être un peu mieux, ça aurait surtout pu être bien pire. On aura fait trembler Marseille chez eux , et on a aujourd'hui jusqu'au bout était à portée de gratter un point à Lens, après un chouette match en coupe d'Europe. Bref, rien d'alarmant, les choses se font doucement, navré pour ceux qui veulent tout , tout de suite, et oublient souvent bien vite d'où l'ont vient .
  4. Je pense que l'on est un peu dépendant à sa faculté à être régulièrement décisif , au point d'accepter aussi le handicap qu'il représente pour notre jeu collectif dans les 30 derniers mètres. Quand on me parle du mauvais début de saison de Dallinga par exemple, je repense souvent à une bonne demi douzaine de situations depuis le début de saison où Aboukhlal peut le servir, mais prend systématiquement la solution individuelle. De même, sa tendance à aller chercher la solution individuelle nous empêche je pense de s'installer haut sur le terrain. Et en même temps, sa vitesse , son sens de l'appel et de la profondeur justifient sa présence sur le terrain, mais de fait on ne tente pas autre choses avec d'autres joueurs. Nos plus belles 30 minutes offensivement cette saison pour moi, c'est jeudi en fin de match , et il n'est pas sur le terrain. Je pense que paradoxalement, son absence peut nous amener à des alternatives positives.
  5. Oh flûte alors . Je ne vais pas me faire que des amis, mais je pense que c'est un mal pour un bien .
  6. Ah mais sur ses qualités je te rejoins totalement Allez peut-être que je compterai Schmidt aussi dans les joueurs de très grandes qualités techniques de l'effectif. Je pense simplement que ce ne serait pas rendre service à Gelabert de le bombarder leader technique de l'équipe en Ligue 1 après 30 bonnes minutes en Europa League sur une fin de match un peu folle. Laissons le doucement prendre ses marques et continuer à rentrer sur de la fin de match moins dur physiquement.
  7. Un bon match , enfin, 20 bonnes minutes contre Clermont et 30 en fin de match contre l'Union Saint Gilles, j'attendrai plus avant de le déclarer sans sourciller meilleur joueur de foot de l'effectif autour duquel il faut tout construire Et je maintiens que la pression sur le porteur en début et en fin de match n'a rien à voir hier, pas pour rien si on voit plus de réussite technique chez nous sur la fin de match.
  8. Il fait une demi-heure merveilleuse, certes, mais doucement parce que sinon on va tomber de haut avec lui. C'est un joueur sublime, on voit qu' on a affaire à un bonhomme qui est sorti parmi les premiers d'un des meilleurs centre de formation du monde. Techniquement, et tactiquement, c'est du top niveau. Mais c'était sur une fin de match un peu folle, avec un adversaire qui laissait des espaces énormes, , qui lui mettait très peu de pression physiquement . Pas sûr du tout qu'il puisse reproduire la même chose dans les milieux de Ligue 1 . Mais je ne demande que ça
  9. Le TFC a joué un match de coupe d'Europe. Déjà, et avant toute chose, n'oublions pas cela, car ça faisait 14 ans, qu'entre temps on a vécu les bas-fonds de la Ligue 1, deux ans de Ligue 2, et un maintien, pour finalement être là et le pire, c'est qu'on avait l'air à notre place. Car le TFC n'a pas tout bien fait, mais il a regardé son adversaire chez lui, dans les yeux, et a rapporté un point mérité, qui aurait même pu être trois avec un poil plus d'adresse. Et ce n'était pas le plus évident, après une première heure qui nous a confirmé que le TFC de l'Europa League ressemblerait furieusement à celui que l'on voit depuis la reprise en Ligue 1 : intéressant dans ses intentions, mais terriblement maladroit dans ses enchaînements techniques . En difficulté pour reprendre le ballon à l'adversaire dés lors que ce dernier met une vrai intensité , mais en même temps d'une rigueur et d'une cohérence absolue défensivement, au point de presque toujours réduire l'adversaire à l'impuissance. Les joueurs belges ont eu beau combiner, presser, se projeter, ils n'ont quasiment jamais trouvé la clef de la défense toulousaine lors de la première heure, il y a un putain de coach au commande de cette équipe violette . Une équipe toulousaine à la fois valeureuse et frustrante, que l'on a envie de pousser tout en rageant de la voir rater tant de choses. Mais au rendez- vous de l'intensité européenne, on était là , et ce n'est pas rien. Perso, je me fous pour l'instant que l'on joue très bien au ballon, l'exiger aujourd'hui d'une équipe à ce point en reconstruction, c'est franchement du rêve éveillé , surtout quand l'adversaire nous met cette pression là comme en première heure. On se fout d'être dominé , on tient intelligemment en plutôt sereinement en semble, on laisse l'autre s'épuiser , jusqu'à qu'il commette une faute , en l'occurrence un penalty en fin de première mi-temps, que Dallinga tire avec un sang froid admirable au vu de ses dernières semaines. J'ai aimé nous voir aussi cohérents, chiants à jouer et à déstabiliser, j'ai aimé l'envie de foutre le bazar de Donnum, l'élégance de Schmidt au milieu , l'insolente puissance de notre axe central, l'attitude de patron de notre pitchoun aux caisses. Cette équipe là ne nous feras pas rêver de suite, mais elle va en prendre , des points, cette année. Même sur l'égalisation, on est pris, dribblés, mais au contact, Desler jusqu'au bout touche ce ballon. J'ai aussi aimé ce que cette équipe montre devant sans Aboukhlal pour vampiriser les ballons, à réfléchir ... Et après avoir tenu le score si longtemps, on a même eu droit à une dernière demi-heure si typique de cette compétition , avec des équipes qui jouent pour gagner , sans calcul, on coach toulousain qui sent (encore) ce qu'il faut changer et fait rentrer l'artiste Gelabert. Lui, je ne sais pas si il s'en sortira dans le bourbier des milieux de terrain de Ligue 1, mais dans ces matchs un peu fous de coupe d'europe, avec de l'espace, du temps et des solutions, quelle régal ce joueur, il pue le foot, la technique, les attitude des 10 d'il y a quelques décennies, avec cette science de servir les autres. Avec un Begraoui moins maladroit, il signait une passe décisive sublime... Au final, on termine ce match en criant, en tremblant, en rageant, on ne sait pas si l'on doit avoir des regrets ou pas au coup de sifflet final... bref, on a vécu un chouette match de Coupe d'Europe, un jeudi soir , avec notre TFC dedans, les fantastiques Indian's en fond , qui l'eut cru il y a quelques mois à peine? Soyons patients, indulgent, tout cela se reconstruit doucement, ce soir le TFC a joué un vrai joli match en Europa League , profitons bordel
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Rachid Zeroual, le leader historique des « South Winners », le plus important des six groupes ultras marseillais, en rit, hurle parfois des insultes, se victimise et menace. « Avec nous, il ne faut ni jouer ni trahir », avertit ce quinquagénaire à la voix rauque. Depuis trois décennies, ce maître des bouillonnants virages du Stade-Vélodrome a dédié sa vie au club. Il a su en tirer profit et éprouvé sa capacité à faire et défaire les patrons de l’OM. « J’ai toujours eu l’intelligence de savoir quand il fallait agir pour faire sauter les présidents », fanfaronne-t-il. Jacques-Henri Eyraud est le dernier en date. Nommé en 2016 par le propriétaire américain Franck McCourt, l’entrepreneur parisien a d’abord voulu en finir avec ce qu’il appelait « l’OM du chaos, des magouilles, des chroniques judiciaires ». Le monde des supporteurs marseillais s’inscrit parfois dans ce triptyque vénéneux. A coups de déclarations maladroites, Eyraud a donné l’impression de provoquer les ultras, au point de rompre la convention avec un groupe soupçonné de malversations financières et de menaces de dissolutions. Au début, Zeroual a laissé faire. « Il est très affairiste, toujours dans la transaction et joue le voyou pour intimider », glisse un proche d’Eyraud, ce dernier n’ayant pas souhaité s’exprimer. « Gérer Rachid » C’est ainsi à Marseille : tout dirigeant de l’OM a eu à gérer « Rachid », à lui concéder des places au stade, des aides financières et des privilèges, à négocier la « paix sociale » sous peine de vivre sous la menace de voir son nom sali dans les tribunes et en ville, puis d’être incité à la démission. « Je suis arrivé avec beaucoup de préjugés te concernant et, quatre ans plus tard, j’ai découvert un homme qui respecte l’institution, ses dirigeants », lui écrit M. Eyraud par SMS le 22 mai 2020. « C’est toujours à la fin qu’ils le reconnaissent », balaie aujourd’hui le chef des « Winners ». Pour lui, le sort du dirigeant était déjà scellé. Six mois après, des affichettes « Eyraud démission », « Eyscraud dégage » apparaissent en ville, des élus se mêlent à la fronde des ultras, La Provence, du groupe Bernard Tapie, multiplie les éditoriaux hostiles. « Eyraud n’a pas assez bu le pastis », résume un de ses proches. Lire aussi A l’OM, direction et supporteurs dans un match sans merci En début d’année, les renseignements territoriaux, chargés de surveiller les ultras les plus virulents, informent la direction de l’OM qu’une opération se prépare. Zeroual lui-même le confirme le vendredi 29 janvier en postant sur les réseaux sociaux un message sibyllin prédisant une « grosse surprise ». Le lendemain, près de 400 personnes se retrouvent devant le portail fermé de La Commanderie, le centre d’entraînement du club. Appuyé sur des béquilles, blouson noir et bonnet sur la tête, Zeroual cornaque ses troupes sans se soucier des caméras de vidéosurveillance, puis se retire avant que ça dégénère. Une « victoire » et neuf mois de prison Jeunes encagoulés, jets de pierres et de fumigènes sur les policiers. Certains assaillants pénètrent à l’intérieur du site, saccagent du matériel et blessent un joueur. Acculé, Eyraud est démis de ses fonctions fin février et rejoint le Conseil de surveillance de l’OM, désormais présidé par l’Espagnol Pablo Longoria. Une « victoire » pour Rachid Zeroual, qui écopera toutefois d’une condamnation, le 22 mars, à neuf mois de prison dont cinq avec sursis. Lire aussi Attaque du centre d’entraînement de l’OM : quatre mois ferme pour les leaders des supporteurs Ultras Un « procès mascarade », fulmine-t-il, assis derrière son bureau, au premier niveau du local des South Winners, dans le quartier populaire de la Belle-de-mai. Barbe blanche bien taillée, regard perçant et cigarette Vogue au bec, ce père de trois enfants et de 5 000 Winners redoute une énième interdiction de stade. Lundi 26 avril, la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri, l’a informé par courrier qu’elle envisageait de l’interdire de « pénétrer et de [se] rendre aux abords » d’une enceinte sportive où joue l’OM. Il n’est pas vraiment d’humeur à célébrer les 34 ans d’existence de son groupe, dont le siège actuel, acquis en 2001 grâce à un prêt de 45 000 euros octroyé par l’homme d’affaires Robert-Louis Dreyfus (le propriétaire de l’OM à l’époque), a été perquisitionné deux mois plus tôt. « Je suis peut-être l’image qu’ils n’aiment pas de Marseille, trop arabe pour eux. Mais je suis respecté dans ma ville car j’en suis le reflet », Rachid Zeroual C’est un entrepôt de 1 200 m2 de briques et de ferrailles peintes en orange, la couleur du groupe, avec un terrain de pétanque, un bar, un atelier de préparation du tifo (le spectacle des tribunes). Dans le grand salon, de jeunes membres tournent en rond et essaient de contenir leur rage en fumant. « La merde que Rachid a connue, on l’a connue et il nous a sortis des quartiers, nous a donné une sorte d’éducation. On ne le lâchera pas », dit Yanis, 24 ans, un autre cadre. Même le regard de Che Guevara, icône dont ils utilisent l’image depuis toujours, leur vaut des tracas. L’héritière et ayant-droit du photographe cubain Alberto Korda, auteur du célèbre portrait les poursuit en justice et leur réclame 800 000 euros. L’association, condamnée en première instance en 2020, a réglé 10 000 euros et a fait appel. La preuve d’un acharnement, selon Zeroual. « Je suis peut-être l’image qu’ils n’aiment pas de Marseille, trop arabe pour eux, s’emporte-t-il. Mais je suis respecté dans ma ville car j’en suis le reflet, et ça pétera à chaque fois qu’ils ne voudront pas le reconnaître. Je ne me tairai jamais. » LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ Onzième enfant d’une famille ouvrière émigrée d’Algérie, il a connu la pauvreté, le racisme, les internats où il se lie d’amitié avec Dany Kebaili. Ensemble, ils rejoignent les South Winners. Constitué en 1987, ce groupe ultra affiche son antiracisme, et s’impose peu à peu, par la force s’il le faut, dans le virage sud du stade. Dans ses rangs, une figure des tribunes : Patrice de Peretti, alias « Depé », un jeune dévoué corps et âme au club et aux Winners. Ensemble, ils écoutent Bob Marley, Massilia Sound System. Manu Chao en personne chantera pour les 20 ans du groupe. Un puissant lobby Les années ont passé. Depé est mort, d’une rupture d’anévrisme, en 2000, à 28 ans. Zeroual a épousé la cousine de ce dernier. Quant à Dany Kebaili, l’ami historique, il préside aujourd’hui les Winners dans son ombre. Vice-président de l’association depuis trente ans, Rachid Zeroual en a fait un puissant lobby. Ainsi a-t-il impliqué les Winners dans la campagne municipale 2020 de Martine Vassal, présidente (LR) du conseil départemental et de la métropole. Des jeunes du groupe ont « tracté » en sa faveur. Mais cela n’empêche pas Zeroual de soutenir aussi depuis longtemps Samia Ghali, sénatrice de gauche et adjointe au maire chargée notamment du Stade-Vélodrome. Lire aussi Le bras de fer entre l’OM et ses supporteurs déborde sur le terrain politique « Vassal nous passait 60 000 euros de subventions ces deux dernières années, et on est repassés à 30 000 euros pour ne pas qu’on lui reproche de nous avoir corrompus, explique-t-il. J’ai beaucoup aidé Ghali au début mais bon… C’est Marseille. » Il obtient en échange des logements ou des emplois pour des Winners en difficulté, engrange des subventions et soigne ses relais d’influence pour peser sur la direction de l’OM. « Le président du vice » Cette ville est ainsi faite que foot et politique y sont indissociables. Le vice-président des Winners en joue volontiers. Au point d’être surnommé le « président du vice » par une partie de la vieille garde du groupe, déçue par ses compromissions. Celles-ci ont démarré du temps de Bernard Tapie, président de l’OM de 1986 à 1994. C’est lui qui avait aidé le groupe à acquérir son premier local, dans le quartier du Panier. Lui, surtout, qui avait délégué aux diverses associations ultras la vente des places dans les virages du stade. Au fil du temps, cette pratique unique en France a provoqué des pertes colossales pour le club (environ 900 000 euros par an) et enrichi les groupes concernés. « Est-ce que j’ai dorloté Zeroual et autres supporteurs pour qu’ils aient du fric en échange de leur amitié ? Vous me faites chier, tempête Bernard Tapie au téléphone. Comment leur faire plaisir ? Ben, on gagne la coupe d’Europe, pauvre con ! » Newsletter « Paris 2024 » « Le Monde » décrypte l’actualité et les enjeux des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. S’inscrire Le Monde Guides d’achat Cadenas de vélo Les meilleurs cadenas de vélo Lire Le Monde Guides d’achat Cadenas de vélo Les meilleurs cadenas de vélo Lire « La paix sociale est achetée au prix fort », notent en 2014 les policiers de l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO), qui se sont intéressés aux Winners dans le cadre de l’enquête « Mercato » sur les transferts douteux de l’OM. A l’époque, les relations entre Zeroual et la direction du club intriguent, surtout sa proximité avec José Anigo, le directeur sportif réputé proche de certains voyous. Selon les enquêteurs, Zeroual « exerce une influence » vénéneuse sur lui. Lors d’une conversation téléphonique interceptée par les policiers en mai 2012, Didier Deschamps, l’entraîneur d’alors, en conflit avec les deux hommes, lâche cette phrase devenue célèbre à Marseille : « Tu sais qui c’est Rachid ? C’est le seul qui tient José par les couilles. » Virements douteux Ce même « Rachid » est aussi soupçonné de détournement de fonds. S’il n’a jamais été salarié des Winners, il en a dirigé le magazine. Les enquêteurs ont exhumé des virements douteux vers César Editions, une société espagnole éditrice de presse dirigée par Jean-Michel Ripa, éphémère président de l’OM (février à juin 1995). Entre 2008 et 2013, celle-ci a reçu 370 000 euros des South Winners, et versé 140 000 euros sur le compte personnel de Zeroual. Le 28 janvier 2019, ce dernier est de nouveau entendu à Paris par les enquêteurs, au sujet d’une autre société, Zak.com, créée six ans plus tôt avec Dany Kebaili. Cette fois, il est question de possibles surfacturations autour de deux fresques et d’une exposition photographique réalisées pour l’OM par sa société plutôt que par les South Winners. « A aucun moment, je n’ai senti une quelconque escroquerie. (…) On fait gagner de l’argent à tout le monde mais on vit de quoi, nous ? », répond Zeroual aux policiers. A ce jour, il n’a pas été poursuivi pour ces faits. « Rachid est sûr de sa force, il vous secoue, mais il a un grand sens tactique. Il a certes un pouvoir de nuisance mais aussi d’attractivité pour le club », Christophe Bouchet, ancien président de l’OM « Ce que je pense de Rachid Zeroual ? Un diable. » Président de l’OM de 2002 à 2004, Christophe Bouchet l’a eu comme salarié chargé des relations avec les supporteurs. « Il a su intelligemment profiter du système baroque de l’OM », poursuit l’ancien dirigeant, qui a licencié Zeroual après sa condamnation, fin 2003, à trois mois de prison ferme à la suite de violences entre supporteurs. Cette décision a valu à M. Bouchet d’être ciblé par certains d’entre eux et déstabilisé par José Anigo. Il a fini par démissionner. « Je lui ai dit entre quatre yeux : “maintenant tu te casses !” », se vante aujourd’hui Zeroual. « Rachid est sûr de sa force, il vous secoue, mais il a aussi un grand sens tactique, nuance Bouchet. Il a certes un pouvoir de nuisance mais aussi un pouvoir d’attractivité pour le club. Le supporteurisme est crucial et jusqu’à ce jour, l’OM n’a pas su établir un dialogue sain et intelligent avec les groupes ultras. » « Le dernier des Mohicans » Dans le monde de Zeroual, les présidents de l’OM se divisent en deux catégories : ceux qui ne remettent pas en cause les bases du système Tapie, et les autres. Il s’enorgueillit d’avoir précipité les départs de Jean-Michel Roussier (1995-1999), Yves Marchand (1999-2000), Christophe Bouchet ; d’avoir eu la confiance de Robert-Louis Dreyfus, de Pape Diouf (2005-2009), de Jean-Claude Dassier (2009-2011) et de Vincent Labrune (2011-2016), avec lequel les relations ont tout de même fini par se détériorer ; et enfin, de s’être « débarrassé » de Jacques-Henri Eyraud. « Si les dirigeants prennent des décisions défavorables à ces groupes, ils sautent », résume l’ancien boxeur Louis Acariès, ex-conseiller de Dreyfus. « Qu’est-ce qui reste au sein des groupes et de l’histoire des ultras ? Zeroual, le boss, le dernier des Mohicans », ajoute José Anigo. A 50 ans, le « boss » du virage sud, « diable » pour certains, est abîmé par la maladie et pris dans la nasse judiciaire, mais il ne s’efface pas pour autant. Le nouveau patron de l’OM, Pablo Longoria, ne tardera pas à le solliciter. « Ce sont eux qui m’appellent, qui ont besoin de moi, prévient Rachid Zeroual, car sans nous, l’OM n’existe pas. » Joan Tilouine
  11. Ne pas oublier que Marseille, c'est encore plus à part que d'autres groupes de supp' en France. Ils ont une importance démesurée , financière, politique, c'est une vraie mafia qui revendique ses petits privilèges auprès des directions successives mais aussi de la municipalité , avec en moyen de pression une capacité de nuisance immense. Les mecs veulent faire passer ça pour un truc de passionné, mais c'est bien plus sérieux que ça.
  12. Ouaip, dans un rôle de pur défensif et quand il est à ce niveau là de concentration, il est très précieux. Un des joueurs qui a le plus bénéficié de l'arrivée de Novell au club.
  13. Pas de secrets , si on est plus cohérents au milieu que contre Clermont, c'est parce qu'il est là. Il nous fera jamais rêver par son inventivité et sa créativité, mais quand tu dois aller à la guerre, c'est lui que tu mets en premier sur ta feuille de match. Il a du faire 50 km je pense aujourd'hui.
  14. Quel monstre . Il est injouable, au sol , dans les airs. Quelle présence derrière, un putain de roc. Faut mesurer la merde qu'il a prise sur la gueule il n'y a pas si longtemps avec ses sales histoires de jeu balancées sur la place publique, et voir les prestations qu'il sort derrière en fin de saison et aujourd'hui, pour mesurer le bonhomme que c'est. C'est pas le plus bavard ou médiatique, mais le jour où il partira, je pense que je vais autant chialer que pour Branco et Bibiche. Et ce brassard de capitaine autour du biceps, qu'est ce que ça lui va bien.
  15. Hé bé, si on nous avait dit après le match de Clermont que l'on repartirait de Marseille avec le point du nul et des regrets en plus... Bien sûr que tout ne fut pas parfait et que de nombreux secteurs de jeu restent largement perfectibles, mais il sera de bon ton au moment des critiques de se rappeler qu'un TFC joueur était reparti de Marseille le cucul tout rouge en Janvier après une branlée historique, avec un effectif que l'on affirme ici souvent comme bien supérieur à celui d'aujourd'hui. Alors bien sûr, ce nul on le doit autant à une prestation très solide et cohérente de notre part , qu'à un OM affligeant dans ses intentions comme dans sa proposition technique et collective, mais il n'empêche qu'a aucun moment aujourd'hui je n'ai eu la sensation d'un gouffre physique d'écart avec l'adversaire comme la saison dernière. On a globalement emmerdé cette équipe olympienne dans à peu près tous les secteurs, et le plan de Novell a été admirablement appliqué, même si ses ambitions techniques se heurtent parfois peut être au niveau de certaines de nos individualités. Mais une chose est certaine: son 11 est en place, comprend ce qu'il a à faire, tout le monde suit et personne ne triche dans cette équipe, et ça, c'est pas toujours flamboyant, mais ça rapporte des points au final, de ceux qu'on ne prenaient jamais l'an dernier . On doit même le gagner au final ce putain de match, si un Dallinga au fond du seau dans la tronche ne ratait pas littéralement les cages ouvertes, avant de voir son excellente passe être faisandé par Bangré, qui aurait pu envoyer un immense message à son coach ce soir... On applaudira encore une défense décidément très , très dur à jouer, Nicolaisen-Costa, que c'est costaud, avec le petit Restes qui continue à épater dans les certitudes qu'il affiche à son âge (au point de jouer les vieux briscards qui ont tout vu même quand ça part sur la barre...), et un milieu bien plus intéressant que contre Clermont. Sierro va encore prendre son torrent de boue sur le coin de la binette, alors qu'il est grandement acteur de la bonne tenue tactique de notre 11 . Mais il faillit encore souvent dans l'utilisation du ballon, et dés lors ses erreurs spectaculaires viennent pour beaucoup faire oublier les dizaines d'interventions, de déplacements, de compensations pourtant indispensables. Le très bon point , c'est Schmidt, plus dans le rythme, et surtout très précieux par ses nombreuses ouvertures au sol extrêmement précises et qui ont plusieurs fois cassé les lignes marseillaises. Il à l'air de trouver doucement ses marques. Et bien sûr un milieu qui tient aussi par l'activité monstrueuse de Genreau, trop limité avec le ballon, mais indispensable cette saison face aux "gros". Bonne entrée de Spierings, exactement dans ce qu'il sait faire, une alternative en puissance à Sierro dans ce registre là. Devant , beaucoup d'abnégation, souvent de bonnes idées dans le sens du jeu, mais c'est définitivement trop lent et pas assez dribbleur pour aller au bout en transition, Magri comme Dallinga pourtant sont irréprochables ce soir dans le taff abattu et la proposition collective (sans Aboukhlal, les ballons arrivent quand même plus aux copains...). Mais individuellement, ils n'ont pas de quoi mettre le feu en solo, et c'est ce qui aura manqué. Bref, fier des toulousains ce soir, on construit dans le bon ordre je trouve, c'est globalement très cohérent et satisfaisant sans le ballon, plus poussif avec,mais il y a des idées et l'envie claire de les mettre en place ensemble. Et au final, ce TFC , c'est une seule défaite en cinq matchs en ayant déjà joué le PSG et Marseille chez eux. C'est loin d'être parfait, mais personne ne triche, c'est cohérent, ça bosse. Et ça aurait du rentrer vainqueur du Vélodrome, et ça, c'est pas rien
  16. Alors qu'avec tous ces mecs sur le terrain contre Clermont, quelle régalade
  17. Les caméras d'Amazon (je crois) ont capté une scène juste avant Brest-Rennes: Le Roy et Génésio qui parlent du match des Brestois au Vélodrome et qui s'accordent sur le nombre hallucinant de points (8) obtenu par les marseillais au vue de leurs prestations en ce début de saison. Et je suis assez de leur avis : on est loin de l'OM plein de certitudes de la saison dernière, et leur bilan est honnêtement flatteur. Ils n'arrivent pas à gagner à Metz et Nantes en menant deux fois en supériorité numérique, ils se font secouer bien comme il faut chez eux contre Brest... Tout ça pour dire qu'ils sont , je pense , prenable à ce moment de la saison, d'autant que si CMN n'a pas encore trouvé la formule pour que l'on fasse le jeu, faire un plan de jeu pour emmerder l'adversaire par contre on saura faire. PS: merci @taz
  18. La culture de l'instant, avec le PSG c'est quelque chose quand même. Après le match de Lens , ça y est c'est la grande révolution, l'équipe est incroyable, Enrique est un magicien. Après le match d'hier, recrutement catastrophique, pire départ de l'univers, humiliation, comme si l'adversaire en Ligue 1 n'avait jamais le droit d'être bon et de venir faire son match au parc (et Nice en terme de moyens et de joueurs alignés, c'est pas non plus Bourg-la-Reine en face). L'ambiance autour de ce club est systématiquement irrespirable, c'est un délire.
  19. Les caméras d'Amazon (je crois) ont capté une scène juste avant Brest-Rennes: Le Roy et Génésio qui parlent du match des Brestois au Vélodrome et qui s'accordent sur le nombre hallucinant de points (8) obtenu par les marseillais au vue de leurs prestations en ce début de saison. Et je suis assez de leur avis : on est loin de l'OM plein de certitudes de la saison dernière, et leur bilan est honnêtement flatteur. Ils n'arrivent pas à gagner à Metz et Nantes en menant deux fois en supériorité numérique, ils se font secouer bien comme il faut chez eux contre Brest... Tout ça pour dire qu'ils sont , je pense , prenable à ce moment de la saison, d'autant que si CMN n'a pas encore trouvé la formule pour que l'on fasse le jeu, faire un plan de jeu pour emmerder l'adversaire par contre on saura faire.
  20. À l'inverse ils auraient parlé d'un renfort important ou autre, ça aurait été un manque d'élégance pour les joueurs déjà en place et auxquels on file un concurrent supplémentaire dans les pattes au bout de 4 journées. On ménage les égos de tout le monde , et franchement Spierings lui même à mon avis le communiqué et ses subtilités dans la langue de Molière, il s'en cague mais d'une force... Le club retweet les images d'hier soir, lui prépare une comm' en insistant sur ce qu'il a vécu à Lens et qui se termine par une vraie déclaration d'amour, franchement je pense que tu cherches dans le communiqué des soucis là où il n'y en a pas, en tous les cas on en a pas la même lecture...
  21. ils sont bons quand même Et le petit "je t'aimerai toujours quoi que tu fasses comme choix..." à la fin avec les chants des Indians ... 😭
  22. C'est ça , les mecs ça fait un mois et demi qu'ils le voient se traîner sans toucher un ballon, et nous on l'accueil comme si on récupérait Maradona, ils doivent se poser des questions à Lens 🤣
  23. Bon ben elle arrive cette folie, un mec parti en Juillet et revenu en Septembre, on doit être pas loin d'un record, on fait décidément plus rien comme les autres dans ce club... J'ai déjà partagé mes doutes quand au message qu'envoi ce retour improbable en terme de gestion d'effectif, on attendra de voir ce que ça donne sur le pré pour juger si c'est une grosse connerie ou un coup de maître. Le fait est qu'on récupère un joueur sur lequel on a des certitudes, qui aura besoin de zéro temps d'adaptation, qui connait par cœur son coach, ses coéquipiers... Là, c'est purement incroyable pour une recrue Sur le plan sportif, si l'idée c'est de faire du Sierro en mieux, on sera bon je pense : tenir le cadre tactiquement, laver les ballons chaud puis s'offrir de temps en temps une ouverture lumineuse, ça , Stijn sait faire. Je me demande même si dans ce milieu moins créatif, mais plus discipliné que la saison dernière, il ne sera pas d'autant plus fort... Par contre, on connaît aussi ses défauts, on amène en rien un profil plus puissant, mobile, vertical dans une zone où l'on en manque cruellement. Ce n'est jamais Stijn qui a tiré le groupe vers le haut dans la souffrance. Il est le merveilleux 6 d'une équipe ambitieuse avec le ballon, pas un courageux soldat quand on nous le prend...on rêvait d'une intensité nouvelle avec CMN , on recycle pour refaire finalement pareil, à voir si ça prend en l'absence de ses deux potes... Bref, on attend de voir, en attendant, bon retour à la maison Stijn , ils ne pouvaient pas te comprendre là haut, nous , alors que nous, on t'aime déjà pour toujours...
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