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Bon, heureusement, comme ta phrase veut rien dire, c'est moindre mal. Mais vu que l'économie, c'est pas ton truc, tu pourrais au moins être un tantinet rigoureux avec l'histoire des idées. Donc, première chose : le "capitalisme" n'est pas un régime politique (le libéralisme, si). C'est un terme passablement valise qui qualifie un régime économique (et que tout un tas de régimes autoritaires se sont appropriés ou ont copié). Ya que des intellectuels d'ultra gauche infoutus de raisonner rigoureusement qui osent parler d'un "pays capitaliste" comme on parle d'un "pays communiste". C'est un peu comme identifier une pomme à un caillou... Le fascisme et le communisme, en revanche, qualifient des régimes politiques qui ont la matrice idéologique socialiste en commun. Au-delà des appellations, déjà éclairantes (genre "national-socialisme"), le contenu même de leur politique en atteste. Accessoirement, ya un certain nombre de capitalistes (juifs) qui ont assez mal vécu le régime "qui découle directement et est interdépendant du capitalisme" .
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Là, pour un coup, je partage ta perplexité... Je viens de regarder le lien et je comprends absolument pas ce que ça vient foutre dans le débat... Kouskous a décidément une conception pittoresque des liens de cause à effet...
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Non mais là dessus ya pas de doute : au cours des 30 dernières années, on estime qu'environ 600-700 millions de Chinois se sont élevés au dessus du seuil de pauvreté. Jamais un système communiste n'aurait évidemment réalisé pareille prouesse ! Mais justement. Ce que certains semblent avoir de la peine à assimiler c'est que le communisme, c'est mort-né. Comme ça défie les lois élémentaires de l'économie, ça ne peut pas ne pas finir par crever... Et ça n'a jamais tenu que par la botte de l'armée -ce qui ne dure pas éternellement- et dans de nombreux cas, à condition que l'armée en question soit financée par une puissance extérieure. Donc sur le point de savoir si l'économie chinoise est "communiste", clairement non. Une expérience d'économie communiste ayant enrichi son peuple serait une expérience historique prodigieusement inédite . Mais on parlait de "régime" ou de "pays" communiste. Or, ce qui reste parfois du communisme, quand sa doctrine économique a fait la preuve de son inanité, c'est l'appareil politique. J'espère que c'est pas sur ce forum -ni sur ce topic- qu'on va m'expliquer qu'un régime politique, ça compte pour rien. Oui, l'inverse. Karl Marx est le dernier économiste "classique". Donc l'héritier de Ricardo (pour ce qui est de sa conceptualisation économique).
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Pourquoi spécialement "ces temps ci" ? Tu as la mémoire courte... Sinon, j'ai trouvé une citation d'un des économistes libéraux majeurs du vingtième siècle, qui décrit parfaitement bien ton rapport à mes posts (ça tombe sur toi mais ça vaut en fait pour tous les gauchos -pas seulement les ultra gauchos- du forum, coucou Elkjaer). "Il est impossible de comprendre l'histoire de la pensée économique si l'on ne porte pas attention au fait que la science économique est en soi un défi à l'orgueil des détenteurs du pouvoir. Un économiste ne peut jamais être bien en cour auprès des autocrates ni des démagogues. Il est toujours pour eux le trouble-fête, et plus ils sont convaincus dans leur for intérieur que ses objections sont bien fondées, plus ils le haïssent” (qu'est-ce que je vais ramasser) et
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il me semble d'ailleurs que le virage pris par Deng Xiaoping en 1978-79 a été baptisé "économie socialiste de marché". C'est très clairement une orientation politique de l'appareil du parti et sur le plan doctrinal, elle a été inspirée par les travaux d'un économiste qui, au début du vingtième siècle, avait l'oreille des intellectuels communistes (Oskar Lange). Disons qu'après le grand bond en avant et la révolution culturelle, fallait quand même trouver un truc pour relancer la cause du peuple... La question, c'est : le parti maîtrise t-il encore la "machine" qu'il a lancée. Pour un vrai coco, l'expérience chinoise, c'est Frankenstein . Parce que quand la ferveur prolétarienne se laisse à ce point corrompre par les délices matériels de l'économie de marché, c'est tout l'héritage du Grand Timonier qui s'en trouve menacé...
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Ooops, ça sent le débat stérile. D'abord parce qu'en effet j'ai convenu de ce que tu dis -j'ai noté que la Chine de Deng Xiaoping et la Russie de Staline exhibaient de menues différences- et qu'ensuite, l'important n'est pas ce qu'un régime décide à l'instant t. L'important réside dans ce que des politiciens peuvent ou pas décider quand ils en ont envie. Ce n'est pas qu'une question de "parti unique" (les cocos n'ont pas l'exclusivité de ça) mais de "contre pouvoirs". En gros, si le PC chinois décidait de revenir aux fondements de son dogme, de tout nationaliser et de fusiller la moitié de la population, quelqu'un ou quelque chose pourrait-il s'y opposer ? Si oui, alors tu as raison : la Chine demeure un régime communiste mais n'est plus un pays communiste. Si non, j'ai raison. Et je souhaite que tu aies raison, cela va de soi. Mais c'est une question qui n'est pas tranchée, aujourd'hui. Parce que par exemple, quand tu parles de collectivisme d'état, j'ai l'impression que tu sous-estimes l'importance du secteur public chinois : l'énergie, le BTP, le secteur financier sont largement aux mains de l'État. Le modèle de développement chinois est très dirigiste, ne nous y trompons pas (et c'est le cas de pas mal de pays d'asie). La propriété individuelle (ou privée) au sens où tu l'entends y est juridiquement précaire... à l'instar du droit lui-même . Ce qui caractérise le capitalisme chinois n'est pas son "libéralisme" mais son "mercantilisme" à savoir le fait de s'enrichir par l'exportation. Certains analystes pensent que ce que l'on vit depuis 30 ans relève d'ailleurs d'une stratégie... provisoire. Comme la NEP en son temps mais sur un temps beaucoup plus long. C'est au vrai très discutable. Peut-être que l'évolution en cours finira par emporter le régime lui-même. En 1989, c'était trop tôt (Tian An Men). Mais plus tard, qui sait ?
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Tu sais, les "valeurs" du communisme, ça flingue un pays, direction politique y compris. Et tous les dirigeants communistes ne sont pas prêts à mourir avec les idées qui les ont portés au pouvoir... Alors effectivement, ça conduit dans le cas de la Chine à une franche dénaturation du dogme (les dirigeants chinois ont parfaitement compris que le communisme réel était en train de crever, à la fin des années 1970). Mais la dictature du parti unique, ce n'est quand même pas un détail dans l'analyse de ce qu'est aujourd'hui la Chine... Tiens, suppose que la France soit une république islamique. Mais avec un semblant de démocratie, des élections, toussa. Et suppose que Emmanuel Abdul Akram Al Macron décide, dans un bel élan de modernité qu'à partir de 2018, les femmes pourront se balader tête nue partout où elles veulent. Tu en conviens, ce serait une révolution. Pour autant, à quelqu'un qui te dirait (de l'extérieur) que la république islamique, c'est terminé, tu dirais que oui ?
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Et Lénine, il était communiste ? Parce que la NEP, en 1921, c'est quoi ? On peut discuter de la Chine à loisir. On va peut-être pas découvrir ici qu'entre le virage pris à la fin des années 1970 et les fermes collectives de Mao, ya comme qui dirait un léger décalage, en effet. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça a changé le pays (voire le monde) en profondeur... Après, si pour faire une blagounette sur deux gauchos insupportables, faut préalablement se fendre d'une thèse sur la Chine de 1979 à nos jours, faudra pas venir se plaindre d'un léger manque de concision général. Ensuite, l'économie chinoise est quand même mise au service d'un parti -et au-delà d'une clique (large) de mandarins- qui a la main basse sur le pays (exactement comme la Russie nomenklaturiste de Poutine). Or, ce parti reste estampillé "communiste"... C'est un communisme très pragmatique et c'est pas souvent, j'en conviens . Mais c'est quand même une dictature de parti unique et ça, ça reste très "gaucho"...
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Ah oui, quand même . Finalement, c'est citius, altius, fortius, ce forum... Pour ta gouverne -va te documenter- la Chine est toujours dirigée par le parti communiste. Si, si, je t'assure. Alors j'imagine que c'est pas assez gaucho à ton goût -rien ne l'est, j'ai bien compris- mais enfin, t'avoueras que si un pays était gouverné par un "parti fasciste", s'en servir pour caricaturer/moquer des fachos aurait du sens. Or, c'est ce qu'on fait, avec Ekelund... Mais avec des gauchos, en effet. Voilà, voilà.
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quand je pense qu'en Chine, ils avaient droit qu'à un. C'est vraiment "fais ce que je dis, pas ce que je fais" .
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J'aurai presque tout vu dans ce bistrot mais de là à ce que quelqu'un demande à Gollum de l'ouvrir, quand même... Tu voudrais quand même pas que je développe ma pensée, non plus ? Tu dois vraiment te faire chier, en ce moment... Limites de l'entre-soi ou ravages de l'insomnie ? Bon, allez, puisque tu insistes, je cède mon temps de parole forumique à F82. Je ne doute pas qu'il se fera un plaisir de te combler . Heureusement, les communistes ont traditionnellement des positions assez dures à l'endroit de l'institution familiale. Donc, avec un peu de chance, ils ne se reproduiront pas .
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J'adore...
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T'as oublié de changer la note : 12/10 dans ce cas (au moins)
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"Politique", c'est synonyme de mensonge (relis Machiavel si tu manques d'expérience de la chose...). Et je n'ai pas dit que les idéologues ne niaient le réel que par naïveté. Certains le nient en toute connaissance de cause, a fortiori lorsque leurs intentions sont politiques plutôt que purement intellectuelles. Sur ce mensonge, les idéologues "illuminent" des révolutionnaires (ils ne "produisent" que des idées, comme leur nom l'indique). Les illuminés en question produisent un nouveau réel (là, OK). Et ce nouveau réel est toujours désastreux car il se fonde sur un mensonge -un déni de ce qu'était la réalité antérieure- dont certains peuples n'ont hélas pris la mesure qu'après l'avoir éprouvé (il faut dire que rien ne remplace l'expérience : par exemple, si on n'a pas vu le TFC, à Marseille, on ne peut en aucun cas concevoir que c'est possible... ).
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Ça c'est le mode speed dating mais ça marche aussi...
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J'en ai pas besoin, je suis un aspirateur à minettes . Suppose qu'un "idéologue" d'extrême droite voie un Arabe dans la rue et en "déduise" que nous sommes envahis par les musulmans. C'est fait ? Bien. Maintenant, relis ta phrase (en gras). C'était quoi la remarque idiote, déjà ? (j'ai pris l'exemple d'un idéologue d'extrême droite pour ne pas te confronter au déni de ton propre réel ).
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je te rassure, pour la perspicacité, on peut conclure à la neutralité. Parce que j'ai pas vu non plus le rapport entre ton lien et "la société remplie de valeurs toussa"... Ah oui, sens commun, c'était donc pas qu'une passade .
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Il avait quand même fait arriver Delort et Jean en janvier... Et cela avait suffi à assurer le maintien. C'est ça qui est touchy, quand même : il ne parvient pas à faire jouer cette équipe, OK. Par contre, il fait venir des joueurs... quitte à le leur faire regretter, d'ailleurs .
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Houla. Je vois que toi aussi, cet OM-TFC t'a méchamment perturbé... Ça nous fait un point commun .
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Pas d'accord... Une conférence de presse n'a jamais dédouané un coach. Mais qu'il mette ses joueurs en face de certaines responsabilités, ça ne me semble pas anormal. Or, une fois de plus, on voit des joueurs pro qui ratent des passes faciles et qui ne vont pas au duel. Il fallait pas les titulariser, c'est un fait mais t'as quand même le droit de t'en émouvoir. Ya combien d'équipes pro, en L1, qui font montre d'une telle incompétence sur les bases techniques du jeu ? C'est pas Dupraz qui les a formés, les mecs, si ? Alors après, c'est à lui de trouver les solutions. C'est à lui de les préparer physiquement et de trouver le bon dispositif de jeu. Et cette responsabilité, il l'assume. Et il l'assume 'à la Dupraz" à savoir, en misant sur la concurrence interne. Or, j'estimerai toujours qu'il ne revient pas à un coach d'une équipe pro d'inculquer à un footballeur les bases de son métier. Être chef d'orchestre, ça consiste pas à apprendre à un violoniste à jouer du violon. La grande faute de Dupraz, c'est comme la saison dernière de voir ses joueurs plus beaux qu'ils ne sont au point, une fois de plus, de mettre sur sa pauvre équipe cette pression à la con consistant à viser le top 10. Pour ma part, je serais très favorable à ce que Dupraz saute en cas de non victoire contre Amiens. Autant prendre les problèmes à la racine, les miracles ne se produisent qu'une fois. Mais l'échec qu'il est en train de subir est celui d'un club qui, depuis de longues saisons maintenant, s'enfonce inexorablement dans la merde. Échange intéressant... Et là, pour le coup, je suis d'accord avec toi plutôt qu'avec Marco. Le problème ne vient d'ailleurs pas forcément que du coach : peut-être que ce groupe est incapable de fonctionner autrement qu'à la réaction et qu'il lui faut un "choc psychologique" tous les 6 mois...
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C'est effectivement pas si mal : Arribagé aurait, lui, déclaré qu'il avait vu de bonnes choses . En attendant, c'est le retour de la full pétoche .
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Tu as le mérite d'avoir de l'idée et évidemment, le diagnostic d'ensemble est juste. Sur ta partie critique, j'ai l'impression que ya aujourd'hui unanimité sur ce forum... Notre équipe est dans une impasse absolue. Mais à bien lire, j'avoue que ton 352 ne me convainc guère : je n'aurais aucun problème à l'essayer vu que ces dernières saisons, le TFC ayant en fait toujours merdé (faut être lucide) j'ai moi-même souvent recommandé un changement de joueurs et de système. Mais je suis plus que perplexe. Ce qui m'ennuie, dans ton système, c'est la focalisation sur l'aspect offensif du jeu et le pari selon lequel, à 5 au milieu, on jouera mieux au ballon. Et ce qui me gêne aussi, c'est de penser "système" plutôt que "joueurs". Où l'on en revient au problème Imbula. Ce garçon -je répète- tu peux aujourd'hui le mettre où tu veux. L'équipe adverse l'aura vu jouer et la solution sera alors très simple : tu lui mets un MD sur le râble et c'est terminé... Il ne verra tout simplement pas le ballon et offensivement, tu en seras revenu au point de départ. Je suis d'accord quant au fait qu'il faut axialiser le jeu, se projeter et si possible, bouger aux abords de la surface adverse. Mais pour ça il faut quand même des joueurs capables de jouer au foot. Accessoirement, outre Imbula, Durmaz est out pour un moment et Gradel ne donne aucune garantie de rétablissement. Toute ta ligne de soutien offensif est HS... Or, quand Imbula, Somalia et consorts perdront le ballon, ton 352, c'est quand même du pain béni pour l'adversaire. On a expérimenté ce système dont on connaît les largesses... Nos latéraux ne valent rien sur le plan offensif, c'est un fait. Et défensivement, c'est pas bien génial non plus. Mais enfin, vaut quand même mieux les avoir que pas. Refais toi le match contre l'OM avec ta compo et sans latéraux, hier soir. On crache sur Moubandjé mais je l'ai quand même vu abattre un vrai boulot de repli/colmatage défensif (OK, dès que l'adversaire se retourne, il est croqué. Mais il l'empêche parfois de se retourner...). Enfin, je ne pense pas que ces joueurs puissent assimiler 36 systèmes. L'urgence me semble être au pragmatisme. Quand t'es autant à la ramasse techniquement et aussi court physiquement, tactiquement, t'es rarement un génie. Donc je garderais un 451. Simplement, à domicile contre les petits, en sus de deux MD (il nous en faut deux, je le crains...) je mettrais Gradel, Toivonen ou un jeune (on parle de ce Boisgard) pour jouer MO. À l'extérieur ou contre les bonnes équipes (c'est à dire une quinzaine, vu notre niveau), je mettrais une ligne de trois MD devant la défense, en comptant sur un malentendu pour marquer. C'est pauvre mais ça me semble adapté à nos moyens. À moins que nos joueurs augmentent sacrément leur niveau physique et qu'ils soient capables de gagner la guerre du milieu en misant sur les impacts et les courses... Là, évidemment, on pourrait reconsidérer les choses.
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Ça c'est très idéalisé... Plutôt vrai à l'époque du 352 mais ça n'a pas duré très longtemps. Avant ça, j'ai souvenir d'une belle équipe de plots, quand même . Et sur la fin, ça ne ressemblait de nouveau plus à rien. Ce qu'on voit aujourd'hui est abominable et c'est sans doute normal qu'on se persuade que c'était mieux avant. Mais enfin, on pourrait aller déterrer ce que disait le forum et ça resituerait les choses .
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Voilà qui est juste. Mais c'est précisément aggraver le cas du joueur. La compétence (supposée) d'Imbula balle au pied ne sert effectivement à rien car offensivement, notre équipe ne propose rien. Rien de nouveau. On peut le déplorer mais je crois qu'on a compris que l'attaque placée, c'est pas la peine d'en attendre quoi que ce soit, sinon les dribbles de Durmaz. Mais alors, il reste quoi ? Le harcèlement, le pressing, le contre. Tu notes que (comme à Paris), personne ne presse la relance marseillaise. Tu voudrais assigner Imbula à cette tâche, je présume (vu que tu le voudrais plus haut) ? Mais comment ferait Imbula pour gêner la relance marseillaise dès lors qu'il est pas foutu de s'approcher du moindre adversaire ? Si tu veux qu'Imbula fasse ce que faisait Trejo (parce que ton post ressemble à ça), éventuellement en mieux (c'est-à dire en utilisant le ballon mieux que ne le faisait Trejo), il faudrait quand même qu'il intègre ce qu'est un duel. Parce que récupérer des ballons "haut", Trejo savait le faire. Moi, ma question est simple : comment envisagez-vous de jouer au foot avec un "milieu" qui ne va jamais au duel et ne sait que trottiner dans le vide ? Ou alors c'est le nouvel Ibrahimovic Dernière chose très au-delà des considérations tactiques que tu dis : là où l'OM fait la différence, c'est dans les fondamentaux. Les impacts, les courses, les passes. Après, ils auraient pu jouer comme ils voulaient, face à notre équipe de pantin désarticulé, ils seraient passés à tout coup...
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Je pense que tu fais plusieurs erreurs : la première est de considérer que le cas Imbula est géré comme celui des autres joueurs. Or, ce n'est vraisemblablement pas le cas : c'est un type dont "on" nous a dit qu'il avait besoin de retrouver du rythme et de la confiance et qu'on met manifestement sur le terrain pour ça. Sauf que sa présence sur le terrain handicape gravement l'équipe... Et certains de ses coéquipiers s'en émeuvent manifestement. Donc, si la gestion d'équipe, ça consiste à titulariser un incapable notoire pour achever de plomber un collectif déjà en souffrance, je comprends effectivement que certains s'en prennent à Dupraz et je ne tarderai pas à faire partie du lot . Mais de toute façon, pas d'inquiétude : il ne jouera pas à Guingamp et je ne suis même pas certain qu'il soit sur la feuille. Il va regarder son "match" à Marseille, à tête reposée et j'espère qu'il sera le premier à prendre la mesure du souci... Parce que tu ne peux comparer la manière dont Imbula est à côté de ses pompes et le désarroi des autres joueurs. Les autres joueurs, ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. Et on sait que Cahuzac, Somalia, Moubandjé, Amian, Jean, ils n'ont pas grand chose. Que Toivonen ne peut pas exister dans un "collectif" pareil. Que Delort est effectivement à côté de ses pompes; lui, d'ailleurs, "on" l'a mis sur le banc. Mais une fois de plus : la prestation d'Imbula n'est pas simplement cataclysmique. Elle est indigne d'un joueur de foot professionnel. Et dans de telles dispositions, les qualités de ballon que tu lui prêtes ne servent strictement à rien. Pour s'exprimer techniquement, faut un minimum de peps, de lucidité, d'envie. Il n'a rien de tout ça. Alors ma vision "super binaire", quand t'es programmé pour jouer le maintien et essayer de gratter le moindre point que tu pourras, elle me semble plutôt lucide, pardon. Je trouve ta vision des choses aussi extravagante que suicidaire. Comment peut-on se permettre de prendre le risque de faire jouer des mecs que tu appelles "pas bons" alors qu'ils tangentent la fumisterie ? Si envoyer Imbula en CFA achève de détruire le vestige qu'il est manifestement devenu, tant pis. Il n'est que prêté et l'intérêt supérieur de l'équipe prime sur toute autre considération. N'est pas Neymar qui veut . Après, on n'a pas de joueur de ballon au milieu ? Exact. Le mercato est un four ? Exact. On a fait un pari perdant ? Exact. Il va donc falloir s'appuyer sur les quelques ressources disponibles et adapter le profil de l'équipe en fonction. En prenant très rapidement la mesure des choses. Le maintien, toujours le maintien...