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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. L'intérêt du "plus grand nombre" n'est pas un fantasme en soi : c'est son invocation à tout bout de champ qui l'est et l'idée du "lynchage" (le "sacrifice") qu'il implique presque toujours. Un système construit sur la règle des droits individuels est manifestement conforme à l'intérêt du plus grand nombre. Or, les gouvernants passent leur temps à le rogner pour faire valoir les intérêts de leur(s) clientèle(s) électorale(s). Certains sortent leur pistolet quand ils entendent le mot culture. Quand j'entends l'expression "intérêt général", je brandis la déclaration des droits de l'homme. Elle s'oppose trait pour trait à ce que "l'intérêt général" requiert...
  2. Je connais tes doutes. Il y a une alternative au fondement d'une société sur le principe du sacrifice (un principe plutôt archaïque, au demeurant). Cette alternative s'appelle le "droit" ; or, "les" droits ne peuvent être qu'individuels. Quand on peut définir ce que sont les intérêts légitimes de chacun, il n'y a plus de sacrifice à opérer, simplement des conflits à arbitrer. Et si les intérêts légitimes d'une personne dérangent les ambitions d'un groupe bien plus vaste, il appartient à ce dernier d'user de persuasion plutôt que de coercition. Déroger à ce principe porte la marque de la barbarie. Et quand "l'intérêt du plus grand nombre" devient pur fantasme de la rhétorique d'Etat, la barbarie devient institutionnelle. Plus rien ne s'oppose alors à ce que chaque existence particulière soit sacrifiée sur l'autel de "l'intérêt général". C'est bien le principal "inconvénient" de ta "méthode". Amen .
  3. Je pensais que le général englobait le particulier. Pas qu'il le sacrifiait. Mais bon, on met ce qu'on veut sur les mots, après tout ; après, comme tu le dis, c'est une question de philosophie et celle de la "tyrannie majoritaire" est avalisée par pas mal de monde. Toutefois, ça ne me dit pas vraiment ce qu'intérêt du plus grand nombre veut dire. On est rapidement confronté à une régression sémantique à l'infini, avec ce type de définition...
  4. C'est possible. Car concernant nos politiciens en particulier, il y a un problème que je n'ai pas tranché : est-ce qu'ils ne comprennent vraiment rien à l'économie ou alors est-ce qu'ils passent outre ce qu'ils en connaissent de manière à faire prévaloir leur frénésie démagogique sur toute autre considération ? En d'autres termes, sont-ils bêtes ou sont-ils méchants ? Parce que penser l'économie en termes de "droits à vivre" -donc à vivres- qu'il s'agirait de distribuer entre membres de la population, ça relève de la gestion de l'aide alimentaire dans un camp de réfugiés. Pour ce qui concerne le "pilotage" d'une économie évoluée, c'est un peu court... Voilà . Pas mal. Mais notre pays a, lui, 40 ans de carences. Et il a décidé de prolonger son arrêt maladie jusqu'en 2017. Au moins .
  5. C'est juste. Certains emplois de service, qualifiés ou pas, sont non délocalisables au sens où ils n'impliquent pas de "transfert de capital". Et il y en aura toujours. Mais c'est la main d'oeuvre qui, éventuellement, se délocalise pour les occuper (immigration).
  6. C'est l'évidence même mais tout reste relatif. Donc, il faudra veiller à contenir les coûts car sur tout ce qui est économie de l'innovation, de la connaissance et de la qualité, il y a des concurrents.
  7. Quand tu es nuancé, tu me prends par les sentiments . Rigoureusement -puisqu'on vient de me faire un cours de mot à mot sur ce que "reprise de volée" veut dire- intérêt général ne signifie rien. Quand tu dis "on peut s'entendre sur", tu as raison. Mais il faudra alors parler d'intérêt consensuel, de vues largement partagées et pas "d'intérêt général" qui suppose une parfaite communion d'intérêts. Sinon, on étend la notion d'intérêt général à tout et n'importe quoi. Et on persécute systématiquement les intérêts minoritaires au nom d'une espèce de transcendance invoquée à des fins d'opportunisme politique ("intérêt général", c'est le synonyme sécularisé de "volonté de Dieu" ). En l'occurrence, la "préservation" des emplois et du "circuit économique" d'une région est juste une machine à détruire l'économie locale (en retardant sa reconversion). Même avec beaucoup d'imagination, cela ne relève en rien de l'intérêt général. C'est de l'idéologie pure, celle d'un patriotisme économique de courte vue dont je n'affirmerais même pas qu'il est "de gauche" tant cette vision sclérosée de l'économie est largement partagée à droite de l'échiquier politique (j'ai très brièvement écouté Marine sur France 2 hier et c'est édifiant... ). Le coiffeure, lui, n'attendra pas aussi longtemps avant de me remettre dans l'axe . Il est d'une impressionnante cyclicité. Dis moi, toi, tu dois savoir : il ne serait pas un peu féminin sur les bords ?
  8. Et voilà comment on se fait reprendre de volée . Dire que ya des neuneus qui croient que ça ne s'applique qu'au foot .
  9. L'intérêt général est une fumisterie sémantique. L'une de ces armes de langage qui participent de la légitimation de l'Etat. C'est exactement comme quand tu invoques "les gens" lorsque tu ne parles en fait que de toi. C'est la manière qu'ont les hommes d'Etat d'objectiver ce qui relève de leur vision du monde. Mais... je ne te convaincrai pas :Ah! ah!: ! On doit pouvoir en rester là .
  10. Je ne m'attendais pas à autant de susceptibilité. C'était juste une petite pique, l'occasion faisant (là encore) le larron . Et puis, le créneau du réquisitoire perpétuel est déjà brillamment occupé par le coiffeure. Tu ne me vois pas rivaliser avec lui, quand même ? Disons qu'à l'instar des schtroumphs, certains forumers ont un trait de caractère emblématique. Je trouve ça plutôt sympathique, ça crée une forme d'intimité .
  11. Si j'étais bisounours, l'Etat ne m'inspirerait pas une telle répulsion. Disons que je trouve opportun -l'occasion fait ici le larron- de mettre au jour ce dont il est fait réellement, une fois le discours expurgé des fadaises habituelles (l'Etat neutre et impartial, garant de l'intérêt général, blababla). Pour le reste, l'histoire politique du monde est pleine d'exemples de ce que produit le pouvoir illimité des gens qu'on a "élus". Le problème n'est pas d'être élu ou pas. Le problème, c'est le pouvoir.
  12. et tu t'y connais .
  13. Bien vu . Ce que je trouve hallucinant, c'est la réponse de Montebourg... Certes, avec lui, il n'y a plus lieu de s'étonner de rien mais faire comme si le ministre était propriétaire des services de l'état et menacer de "zèle répressif" un particulier avec qui on a un différend, c'est digne d'une république bananière. En théorie, les individus sont libres et égaux en droit, les règles sont les mêmes pour tous (ah, la fameuse et si "théorique" règle de l'impersonnalité des règles de droit...) et les fonctionnaires sont toujours zélés. En théorie... Il y a une certaine maladresse du ministre à ainsi se prévaloir de la partialité de l'administration publique. Toujours cette difficulté de notre gouvernement à assumer sa position institutionnelle. Peut-être, un jour, Montebourg sera t-il ministre avant d'être militant socialiste. En théorie, il a 5 ans pour opérer sa mue.
  14. Tu susurres que ce qui est sûr n'est pas su ou tu veux t'assurer que tant que le sûr ne subsume pas le su, on sursoit au sûr sans vraiment savoir ?
  15. Pas su, non mais sûr, oui.
  16. on "non mais "je" oui . Quoique .
  17. Cette saison sent décidément fort bon .
  18. Toujours cette propension forumique à utiliser le "on" à la place du "je"...
  19. Je n'ai probablement pas été clair : je n'ai jamais envisagé de démission en cours de saison. Je parle de l'intersaison et de l'alternative "continuer ou pas avec Casa", exactement comme toi. Disons que je considère son renouvellement probable à moins que lui-même se n'y oppose (ce que j'appelle "démission"). Mais cela dépendra beaucoup du classement final, dont OS ne pourra faire abstraction quels que soient les liens qui l'unissent à son coach. La question du "qui pour le remplacer et à quel coût" pèse cependant dans la balance. Pour l'heure, le bilan de Casa n'est pas assez mauvais pour faire de son non renouvellement une "évidence". Je trouve de toute façon ces débats "pour-contre" un peu simplistes. Ce que je voudrais connaître, ce sont les questions que le coach lui-même se pose. Et en premier lieu en matière de préparation physique, laquelle me laisse pour le moins perplexe. Car sans une grosse condition physique, il n'y a pas de qualité de jeu pensable. Et cette condition, on ne l'a plus depuis environ 5 mois. C'est pour le moins étrange d'autant que l'équipe compte tout de même quelques joueurs athlétiques... Si. Et il le sera avec 12 points d'avance au bas mot .
  20. Et si ses coquilles se transforment en coquillettes, on peut l'inviter dans notre clan . Car on fait un peu vieux couple, toi et moi, depuis l'exil de Chubee .
  21. C'est possible. Comme ni la casaolâtrie ni l'anti casanovisme primaire ne me convainquent, je suis en demande d'idées susceptibles de faire évoluer l'équipe...
  22. D'accord avec la première phrase en gras : il faut soumettre Casa à la "question" Mais pas d'accord avec la phrase suivante : il faudrait savoir ce qu'il en pense, lui. Je doute qu'il s'accroche mordicus au poste et je le crois capable de s'auto-évaluer (dans une certaine mesure, OK, mais ça compte). Il est évident qu'existe un faisceau d'éléments contraires en ce moment (les résultats et peut-être plus encore, la déliquescence défensive ; la réussite de Sissoko ; et même le récent résultat de Sochaux quoique dans une moindre mesure). Mais le dossier de la défense comporte également quelques pièces convaincantes. Et puis, une question n'est toujours pas résolue : si pas Casa, qui ? A quel tarif ? Le jour où on descendra sans pouvoir incriminer Casa le souffre-douleur, on aura l'air malin (Casa, pour certains, c'est un peu comme Sarkozy pour d'autres -voire pour les mêmes, n'est-ce pas ? : leur disparition laisse un grand vide répulsif...). Sur l'idée de l'adjoint, en revanche, je te rejoins. Casa a de gros atouts et de grosses faiblesses. Il doit y avoir une meilleure alchimie à composer que celle du moment...
  23. Le synopsis me passionne déjà .
  24. et sinon, tu as lu un livre intéressant, ces derniers temps ?
  25. Ooops : je crois qu'on est atteint de la maladie du pluriel au singulier. Je crois que ça s'appelle la schizophrénie, en termes cliniques. Et en termes orthographiques, je crois que ça s'appelle le chubeesme. On n'est pas bien(s) .
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