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Je ne vois toujours pas où tu veux en venir. Enfin, vaguement. Tu passes subrepticement de la problématique de "l'argent" (son origine, débat initial) à celle des inégalités mais tout ça manque cruellement de liant. Tu assimiles le financement par épargne au financement par la dette (tu sembles en outre convenir que le second est plus inégalitaire que le premier alors qu'il dépend bien plus des politiques publiques...), tu fais complètement fi de l'inflation structurelle et tu sembles considérer que le marché perpétue les inégalités alors qu'il tendrait plutôt à les atténuer (il suffit de constater le "problème" que nous pose le développement des pays émergents...). Et puis, tu "considères" beaucoup. Tous ceux qui veulent que l'état intervienne le font en fonction de savantes considérations (morales) de ce type. Et finissent par obtenir tout le contraire de ce qu'ils prétendaient vouloir...
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Je t'ai déjà dit que le marché de concurrence pure et parfaite était une fable. Il y aurait tellement à dire là dessus que je t'en ferai grâce (dans le topic économie, une autre fois). Je ne vois pas bien où veulent en venir tes quatre premières phrases qui, cependant, ont le mérite de la clarté (et de l'exactitude). Donc, quand on a moins d'argent, on est moins riche que quand on a plusse d'argent ? Je dormirai donc moins bête ce soir, une fois de plus (merci forum ). La richesse offre plus de "pouvoir" que la pauvreté ? C'est aussi, sans doute, pourquoi les gens préfèrent être riches que pauvres. Tu ne cesses d'occulter la seule question qui vaille : celle du "comment devient-on riche" donc celles des "règles sociales" qui président à l'appropriation des biens et des services. Car justement, l'argent n'offre de pouvoir -celui d'acheter les législateurs, par exemple- que là où l'Etat en a beaucoup. Sinon, il offre du confort, du bien être, des perspectives d'avenir. Pour d'innombrables cohortes d'individus. Du moins jusqu'à ce que la politique s'y intéresse de trop près, ce qu'elle ne manque jamais de faire.
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"le marché rétribue avant tout l'argent" . J'adore ce type d'argument si caractéristique des idéologies que je porte dans mon coeur : "il était une fois Monsieur marché, un vieil homme myope et perclus de rhumatismes, que le perfide Argent bernait bien trop souvent. Tous les jours, Monsieur Marché se rendait donc chez Monsieur Argent pour lui céder une cassette de rubis, tant et si bien que Monsieur Marché finissait non seulement par dépérir mais par "dériver", entraîné par sa masochiste perversion. Heureusement, Monsieur Etat vint un jour sauver Monsieur Marché de lui-même, au grand dam d'un Monsieur Argent bien déconfit". C'est mignon, c'est joli et, démagogiquement parlant, c'est efficace. Mais sur le plan de l'argumentation -aspect essentiel de tout énoncé "scientifique", au demeurant- ça porte un nom : on appelle ça de l'animisme. De la pensée magique, en quelque sorte. Parce que derrière l'argent, le marché et l'Etat, il y a l'élément fondamental de toute analyse du "social" : l'individu, que ta fable occulte complètement.
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Tu vois, comdab, tu es outrancier (car dogmatique). Bon, passons sur le fait que l'économie soit "juste théorique" ( ) ou, implicitement, sur le fait que ce qui est théorique ne serait pas "scientifique". Tu confonds abusivement "science" (c'est à dire au fond, tout système de connaissance à la fois logique et pragmatique) et "science expérimentale", comme le font les positivistes (une épistémologie qui date un peu mais passons). Les mathématiques sont-elles une science, pour toi ? Pour moi, elles le sont. Et pourtant, elles sont essentiellement théoriques. Ensuite, que les labos de recherche aient besoin d'argent, je n'en ai évidemment pas disconvenu...
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Tu utilises toujours une définition non seulement subjective mais nombriliste de la "valeur" (ou du talent). Au fond, ce que tu nous dis c'est "l'argent ne récompense pas la valeur telle qu'Elkjaer la définit ; donc, l'argent c'est mal" . Dans un pays que caractérise le système de l'économie de marché, l'argent récompense certains services que les hommes rendent à d'autres hommes. S'il n'y avait que des Miniboer, Johnny Halliday ne serait pas riche et même, il aurait changé de métier depuis belle lurette (bien que Miniboer lui reconnaisse un talent indéniable comme chanteur de karaoké). Mais d'autres individus que Miniboer ne partagent pas cette appréciation et donnent une partie de leur argent à J. Halliday pour qu'il continue à se produire. Eux trouvent qu'il a du talent et comme c'est une notion subjective, la seule chose qu'on puisse en conclure c'est que "beaucoup de gens pensent que J. Halliday a du talent". Hypothèse que le patrimoine de J. Halliday permet de valider. Le reste n'est que métaphysique...
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Tout ça est juste mais se résume à ce qui suit : à la tête de quoi que ce soit (un Etat, une entreprise, une famille, une équipe de foot) un jeune talentueux fera toujours mieux qu'un vieux con. Et vice versa. Or, la connerie, ça n'a pas d'âge. Je crois qu'on peut fermer . Oui mais tu en feras bientôt partie : et le temps n'est plus loin où les plus de 60 ans seront d'invétérés fumeurs de tabac des Indes. La légalisation n'est qu'une question de temps.
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1. j'ai fixed la première phrase, je ne doute pas que tu seras d'accord . Pour le reste, tu saurais me définir le "talent" ? Chaque individu a sa propre définition de ce qui devrait être socialement rétribué ou pas. Donc, du "talent" et du "mérite". Et c'est pourquoi ceux qui accèdent au pouvoir le font parce qu'ils peuvent modeler la société en fonction de leurs préférences subjectives (ça porte un nom : dictature). L'argent a au moins le mérite, lorsqu'il est "gagné", de prouver qu'un grand nombre de gens est prêt à payer pour un bien ou un service considéré comme utile. Contrairement à une idée répandue, au fond, il n'y a rien de plus démocratique que l'argent... 2. C'est un autre débat. Je ne suis justement pas sûr que la recherche fondamentale ait besoin de beaucoup d'argent. De génie créatif, oui. D'argent, ça se discute. Il faudrait voir quels étaient les budgets de Copernic et Newton, ça donnerait une idée. Dans le monde réel, même dans un pays aussi étatiste que la France, la recherche privée doit compter pour 50% de l'économie de la recherche (je mets un tout de même). Mais enfin, pour le débat "financement de la recherche", je suggère qu'on fasse ça une autre fois...
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Tiens, je n'étais pas forcément en désaccord avec le paragraphe liminaire, dans la mesure où il accréditait la précaution que j'avais prise -et qu'il faut toujours prendre- quand on s'amuse à faire et refaire le monde comme on le fait sur ce topic : ce dont nous causons est une giga généralité, avec de méga exceptions... Et puis, comdab, la conclusion est outrancière. Et d'autant moins exacte que le paragraphe liminaire lui-même comporte deux confusions. En premier lieu, tu commets une erreur économique qu'explique un préjugé idéologique fréquent : les gauchos continuent de croire que la fortune est le fruit de la rente bourgeoise . Toujours ce bon vieux pré requis marxiste... Sauf que le vingtième siècle est un siècle d'inflation continuelle qui "euthanasie les rentiers" -selon le voeu de ce bon vieux Keynes- et rogne les héritages (aussi sûrement que la fiscalité, généralement lourde elle aussi). Un examen de la manière dont les grandes fortunes de ce monde ont été constituées montre qu'elles ont deux origines : l'une est entrepreneuriale, l'autre relève de la prédation étatique sur les ressources d'un pays. Les rejetons qui recueillent l'héritage de papa sans rien foutre, c'est peu de choses (Paris Hilton ?). Ensuite, quand je parle de "réussite sociale et économique", je parle de ce que la société (c'est à dire le pouvoir politique, ne tournons pas autour du pot) et l'économie (la demande solvable) valorisent. Dans ta hâte puérile à me contredire, tu ne fais que remarquer que certaines "réussites" ne sont pas socialement ou économiquement valorisées. C'est peu dire que je suis d'accord mais ça n'a à peu près rien à voir avec le propos... Pour ce qui concerne la recherche scientifique, cependant, il faut généralement du temps pour apprécier la fécondité d'un apport et récompenser son auteur en conséquence. Les Prix Nobel sont rarement des ados prépubères...
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On peut aisément soutenir qu'en général (puisqu'il s'agit d'une giga généralité) les vieux ont plus de pouvoir et sont aussi plus riches que les jeunes. Et en effet, cela favorise un certain conservatisme qui, sur le plan politique, n'a quand même pas que des avantages (je rejoins le bison sur ce point). Mais c'est tout simplement normal. Il ne s'agit pas de gérontocratie, de complot des vieux contre les jeunes, de "choix de société" ou que sais je. Cela correspond à ce qu'on appelle le cycle de vie. Un jeune, c'est plein d'énergie, de passion, de rêves et d'appétit. Mais ça manque de maturité, d'expérience et de moyens. Un vieux, ça a fait sa vie. Les vieux ont donc de l'épargne (accumulée durant leur vie), des relations, un long parcours militant. Tout ce qui fait le pouvoir, en somme. Or, les fruits de l'existence se cueillent comme tous les fruits, c'est à dire quand ils sont murs. Autrement dit, les gens qui "réussissent" socialement et économiquement paraissent particulièrement "privilégiés" lorsque le ciel de l'existence commence à se nimber de lueurs crépusculaires. Et les autres, quel que soit leur âge, ont une vie nettement moins dorée. C'est humain, simplement humain.
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Ma foi, si tu voulais nous préciser qu'il vaut mieux être mur, riche et en bonne santé que mur (ou jeune), malade et pauvre, cette trouvaille honore ton bon sens. Il m'avait semblé que ton propos initial accréditait cette théorie du complot social des vieux contre les jeunes, que l'on lit ou entend un peu trop souvent, sans la moindre once de discernement. Mais à partir du moment où tu conviens (implicitement) qu'il existe des vieux pauvres, cette généralité s'effondre d'elle-même. Notre "société", avec ses multiples défauts, est bien trop pluraliste pour favoriser une classe de population aussi vaste que "les vieux", "les jeunes", "les femmes" ou même "les blancs". Elle ne favorise guère que sa nomenklatura politique et son vaste réseau d'affidés, comme il en va de toute société excessivement dépendante des "pouvoirs publics". Cela représente bien peu de choses à l'aune des masses constitutives du tiers état, dont l'immense majorité des "quinquas" font partie.
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Si le radotage est un indice de sénilité, tu es notre doyen, j'imagine . Pour le reste, je ne sais pas ce que tu entends démontrer pour peu que ce soit la finalité de ton post. De toute façon, ta sentence initiale était idiote ; ton verbiage a au moins le mérite de noyer le poisson de l'ineptie dans un torrent d'insignifiance .
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On se demande bien pourquoi on nous rebat les oreilles du chômage des seniors... On n'est pas obligé de s'intéresser à la Bardot d'hier ni à celle d'aujourd'hui. Mais enfin, la "potiche" fut bien plus qu'une icône : un véritable phénomène de société et bien que ce soit aujourd'hui embarrassant, pas tout à fait rien dans le long mouvement d'émancipation des femmes... Quant au fait que les moins de 40 ans ne s'y intéressent pas, c'est un critère ? Non parce qu'ils ne représentent qu'une partie (plutôt décroissante, en poids relatif) de la population, quand même... Et puis, on doit pouvoir avoir moins de 40 ans et être ouvert d'esprit . Après, que Bardot (et Depardieu) soient aujourd'hui "un peu" perturbés, ça fait peu de doute.
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A l'instar de Torreton (le pauvre...), ton parti pris idéologique t'amène à confondre les registres critiques. Catherine Deneuve a le mot juste quand elle écrit "l'homme est sombre mais l'acteur est immense". Mais bon, si l'on se doute de ce que le forum peut penser de deux exilés fiscaux (ou exilés tout court) dont les convictions politiques sont notoirement inciviles, il m'amuse de lire qu'un acteur de droite est forcément un mauvais acteur . L'outrance idéologique n'a décidément aucune limite...
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Tout est relatif. On y tue moins d'éléphants que de Tchétchènes .
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On ne dit pas tout... Car les fessées dont un quart de ces dames semblent être friandes peuvent être judicieusement accessoirisées. Il y a qq années (pas si longtemps d'ailleurs), l'une d'elles me confia se délecter à l'idée des fessées d'orties que lui infligeait son amant .
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et aussi le coiffeure, qui nous chie dans les bottes, à l'occasion .
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Je ne connais pas le Times Up et effectivement, j'aurais grand besoin de me renouveler . Quant au monopoly, c'est pas faux. Mais les jeux, je les aime comme les posts : longs et chiants. Voui, c'est ça même. Cela nous fait un point commun . Sinon que j'y joue toujours, à l'occasion.
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Rien ne vaut le Monopoly. Ou le Richesses du Monde .
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et la liberté de penser est un droit constitutionnel .
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J'ai juste dit que cette "solidité" était insuffisante. Encaisser un but à l'extérieur, ce n'est pas mal de prime abord. Mais quand t'es pas foutu d'en marquer un, c'est trop ; et puis, quand tu en encaisses un (ou deux) à chaque match, la thèse de la solidité devient intenable. Enfin, faut-il dissocier l'extérieur du domicile quand on joue toujours de la même façon ? Les stats nous disent que la défense du TFC n'est plus ce qu'elle était et c'est ça qui est important pour "théoriser" les problèmes qu'elle rencontre.
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Mais elles ne disent jamais le contraire des théories que je défends . Ya plus de saisons, c'est bien connu . Oui. C'est qu'en début de saison, quand il était en pleine bourre, il ne se contentait pas de cadrer les tirs. Il les mettait à peu près où il voulait. Surtout de la tête, d'ailleurs. Il m'évoque ces joueurs de tennis tout en "toucher" qui posent la balle derrière le filet. Lui, c'est le ballon dans les filets. Souhaitons que ça revienne...
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C'est passionnant, les stats . Et ça remet plein d'idées -ou plutôt d'impressions visuelles- en place. En allant de bas en haut : 1. On fait toujours plein de fautes, une constante de notre jeu mais on s'en sort relativement bien en termes de sanctions. Si on excepte le match contre l'OM, on est plutôt efficaces dans notre manière de casser la dynamique adverse . Je sais, ce n'est pas très moral mais je m'en fous. 2. On est cinquièmes en possession de balle ; rien de surprenant, c'est la griffe Casa. 3. J'avoue être agréablement surpris par notre quatrième place au classement des passes importantes réussies ; on est loin devant Lille, Nice ou St Etienne, autres équipes plutôt possédantes. Là encore, j'imagine qu'existe une forte disparité entre notre début de saison (riche en occasions) et notre hiver 2012 (quasi nul). Mais dans l'ensemble, c'est une belle performance (les progrès de Sissoko se voient aussi dans cette stat, je pense). Surpris, aussi, par une belle septième place au classement des dribbles réussis : même si ce chiffre a son revers. Dribbler peut être une solution de dernier recours quand on ne parvient justement pas à mettre une équipe hors de position en passes. Quand je vois le classement de Paris, Rennes, St Etienne ou même VA, je me dis que ce n'est sans doute pas si probant que ça. 4. En fait, ce sont les trois premiers tableaux qui font mal. Treizième au duel, c'est . Et là, pour le coup, si on n'avait pas Capoue, où en serait-on dans ce domaine ? En gros, les stats montrent que contrairement à certaines apparences (hivernales), on a progressé dans le maniement du ballon. En revanche, en récupération, on a perdu notre savoir faire. Ce que l'impression visuelle confirme aussi, pour le coup (ainsi que notre classement défensif...). 5. Quinzièmes en tirs cadrés, c'est l'autre stat qui explique notre classement. Même si je vois que Nancy est onzième ( ), globalement et sans surprise, les gros cadrent beaucoup et les petits cadrent moins. Globalement, donc, on peut dire que le TFC est plus sexy qu'il n'est efficace. Du mieux dans le flacon mais toujours pas d'ivresse. Et probablement de grosses disparités dans les perfs individuelles des joueurs (Capoue meilleur duelliste de L1 alors que le TFC est treizième ; WBY troisième meilleur buteur de la quinzième équipe en termes de tirs cadrés...)
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En apparence mais c'est plus compliqué que ça. L'Etat français est schizophrénique : il prétend surimposer les riches (pour d'évidentes raisons idéologiques) mais en même temps, il signe des traités et des accords qui permettent aux riches de délocaliser leur richesse (par exemple, le traité de Maastricht, promu par un gouvernement socialiste...). C'est pourquoi la France est obligée de multiplier les niches fiscales pour que le capital reste dans le pays ; et ce sont les conseillers fiscaux qui sont chargés de les recommander aux riches patrimoines. On peut penser que sans ces niches, les capitaux fuiraient plus massivement le pays. Et si tu n'as pas d'assiette à imposer, tu peux pratiquer des taux aussi élevés que tu veux, 75% de rien, c'est égal à rien.
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Non. Que ce soit en France ou aux USA, je me dis que faire des dizaines de codes juridiques contenant plusieurs milliers de pages incompréhensibles du profane, ça relève d'une stratégie de stimulation de l'emploi (qualifié) dans le secteur du conseil .
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Ben, en fait, c'est pire : si la surtaxe venait à s'appliquer à partir du million par foyer, il serait plus facile d'atteindre ce seuil. C'est évident mais c'est une manière de créer de l'emploi... Entre les niches et les possibilités de délocalisation fiscale, le boulot ne manque pas. Un quinquennat pour la réforme fiscale, un autre pour la réforme de l'Etat, un dernier pour la réforme de la protection sociale, 15 ans ne seraient pas de trop pour commencer les chantiers que l'on délaisse depuis 40 ans...