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Tout ce qui a été posté par Gollum
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Un bobo alcoolique, c'est inenvisageable . Le bobo est par définition sain de corps et d'esprit. D'ailleurs, je suis sûr que tu carbures à l'eau minérale (enfin, tu ne vas sûrement pas jusqu'à mettre de la contrex dans ta machine à café). Sinon, je lis ce que j'écris. Du chiant, uniquement du chiant .
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J'avais omis ce détail pourtant fondamental. Pour forcer la muraille de sable que Numides et Barbaresques ont de conserve dressé tout autour de la mer rouge, il fallait que les Ricains envahissent Mogadiscio. Depuis 1992, ce comptoir somalien leur permet d'affréter toutes sortes de denrées exotiques dont ils étaient privés jusqu'alors, via le canal de Suez. Las, leurs relations chaotiques avec l'Empire Romain et son éternel rival carthaginois ne leur garantissant qu'un accès limité à la Méditerranée, il se murmure que les Américains auraient des visées sur Marseille. Ensuite, sans doute s'attaqueront-ils à la Mer Baltique, toujours contrôlée par d'incoercibles hordes de Vikings excessivement jalouses de leur identité clanique. Au sein du bistrot, même la géopolitique est de comptoir(s) .
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C'est là où le bouquin de Yoda dit sans doute des choses intéressantes : je te laisse le soin d'établir l'intérêt géopolitique qu'il y avait à intervenir en Somalie. Personne n'a réellement trouvé, jusqu'ici. C'est qu'avec la fin de la guerre froide, la vieille géopolitique a également disparu. Plus besoin d'intervenir en tant que suzerain de tel ou tel réseau de vassaux, notamment. En revanche, se faire le chantre de la guerre humanitaire partout où les peuples souffrent, voilà qui comporte un intérêt : affirmer son leadership idéologique sur le monde (et justifier sa puissance militaire à cette aune).
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Je te laisse te renseigner : le pétrole n'y est pour rien. Tu penses bien que s'il fallait faire une guerre dans chaque pays susceptible de recéler du pétrole, les Américains feraient feu de tout bois. L'invasion de la Somalie relève d'une tendance lourde du début des années 1990, la "guerre humanitaire". D'autant qu'il n'y a pas d'Etat en Somalie. Il n'y a rien à libérer (pas plus aujourd'hui qu'hier) et les Américains s'y sont taillé une réputation d'envahisseur, pas de libérateur (tu peux éventuellement te distraire et te documenter en téléchargeant "la chute du faucon noir", un bon film d'action qui relate l'épisode somalien d'assez fidèle manière). Maintenant, dans les "guerres humanitaires", il y a bel et bien un fil rouge économique : il s'agit de pacifier/normaliser des pays délabrés de manière à les (ré)insérer dans l'économie mondiale. Enfin, une petite précision géographique : si tu devais organiser une randonnée pédestre entre le Niger et la Somalie, tu aurais sans doute du "voisinage" une vision moins extensive .
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Les Français, "conservatistes" ? A mon avis, tu es déjà revenu mais tu ne t'en rends pas compte .
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Du pétrole en Somalie ??? C'est très nouveau alors. A part du sable et des chèvres, il n'y a aucune richesse "naturelle" en Somalie (bon, je mets un parce qu'après tout, il se peut qu'on y trouve tel ou tel minerai mais du pétrole, je n'en ai jamais entendu parler...). En Somalie 1992, le gouvernement Bush père a envoyé des GIs pour sécuriser les convois d'aide humanitaire. Tu peux te renseigner, tu verras que le pétrole n'a vraiment rien à voir dans l'affaire (en plus, les Ricains ne vont généralement pas chercher du pétrole là où il n'y en a pas...). Les analystes ont eu tellement de mal à justifier cette intervention à l'aune des critères "habituels" que l'explication la plus couramment avancée, dans ce cas, est symbolique. Bush père aurait voulu finir son mandat sur un coup d'éclat humanitaire de manière à laisser une trace dans l'histoire... Tout impérialisme est "intéressé". Mais l'intérêt ne réside pas simplement ni exclusivement dans la "chose" économique. Le politique joue aussi son rôle (se faire des amis, se parer d'un leadership idéologique, etc.). Et "l'humanitarisme" US obéit grandement à des motivations de ce genre (l'idéalisme n'en est pas absent). Bien sûr, les Ricains veillent à ce que là où il y a du pétrole, il puisse être exploité. Bien sûr, les Ricains mènent des "guerres d'opinion" qui visent à discréditer tel ou tel régime non acquis à leurs intérêts. Mais en général, là où les Ricains ne sont pas les bienvenus, les Chinois ou les Russes le sont (car les gouvernements assis sur des gisements pétroliers veillent toujours à ce qu'il soit exploité et vendu). Et les Ricains ne mènent pas des guerres contre les Russes ou les Chinois. On peut donner plusieurs exemples d'intervention militaire US (de plus ou moins grande envergure) déconnectés de tout intérêt économique "court termiste". Bien sûr, l'interventionnisme US poursuit un but de pacification mondiale (c'est pourquoi il est généralement mené sous l'égide de l'ONU) qui vise à faire d'une pierre plusieurs coups : affaiblir tel mouvement terroriste et faciliter l'intégration de tel ou tel pays dans le concert de l'économie mondiale, entre autres objectifs. Mais pour ce qui est de faire main basse sur le "pétrole" local, les USA ont d'autres armes que leurs marines à faire valoir. Et surtout, ils ont de trop puissants rivaux...
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et vice-versa ?
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Au moins, c'est reposant .
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Oui et non : on a toujours tendance à interpréter le bellicisme US en termes d'intérêts économiques... C'est un vaste sujet mais pour le dire très simplement, les intérêts économiques sont nettement moins "externes" qu'internes (économie sous "shoot" permanent de dépense publique : la dépense militaire sert d'instrument de relance budgétaire, autrement dit). Il est par exemple compliqué d'interpréter le débarquement des GIs en Somalie (décembre 1992) en termes d'intérêts économiques "externes". Des conflits "civils", oui. Si on fait l'inventaire de tous les conflits locaux qui ont éclaté et perduré depuis 30 ans (en Afrique, particulièrement), l'identitaire a largement sa part. Des "ethnies" qui persécutent d'autres "ethnies", lesquelles se révoltent. Un grand classique... Mais parfois, l'identitaire est "construit" pour justifier un projet belliqueux dont les motivations sont "vulgairement" politico-économiques.
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La guerre a t-elle encore pour fonction de "régler un conflit" ? En Europe, c'est hors de propos. Et jusqu'à nouvel ordre, les USA n'ont pas d'ennemi assez puissant pour lui déclarer la guerre (ou en soutenir une). D'où, en effet, la désuétude des conflits inter étatiques. Voilà pourquoi depuis 30 ans, la guerre est assignée à d'autres fonctions. Notamment celle de "construire la paix" (voire "le nouveau monde"). C'est pour le coup une marque de fabrique assez spécifique de l'impérialisme US.
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D'accord : ton résumé est bien plus didactique (et efficace) que ce qu'en raconte le synopsis. En gros, ce qu'explique l'auteur -et si c'est ça, je le rejoins- c'est, je suppose, que l'internationalisme cède progressivement le pas au mondialisme (le coeur de l'idéologie bobo, pour faire le lien avec un débat récent ). Et que ce mondialisme est inévitablement "made in USA" (avec les limites que tu évoques). Ce n'est pas une thèse nouvelle -c'est même plutôt paradigmatique- mais c'est crédible. il resterait à savoir tout de même ce que les Chinois, notamment, en pensent...
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Pour Lorient, tu peux déjà considérer que c'est mort. 9 points, ça ne se rattrape pas. Mais si les Lorientais bénéficiaient d'un peno imaginaire contre nous, on les coifferait au poteau .
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j'ai regardé brièvement sur le site mais je n'ai pas vu que l'info avait été commentée...
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Donc, si je comprends bien le synopsis, c'est un truc du genre : les sociétés d'hier étaient "prévisibles", donc l'histoire d'hier est simple (en même temps, l'histoire de demain, c'est effectivement plus compliqué à écrire). Mais l'histoire d'aujourd'hui est infiniment moins simple et prévisible (normal puisqu'elle est d'aujourd'hui et que le présent offre moins de recul historique que le passé). Sauf qu'on nous dit le contraire (la fameuse fin de l'histoire). j'ai bon ?
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Ce n'est pas exactement ce que dit le site (http://www.alleztfc.com/actu/le-tfc-deuxieme-equipe-la-plus-defavorisee-en-ligue-1,20039.html) . Le classement nous dit qu'Ajaccio est la deuxième équipe la plus favorisée de L1 et que les gros ne sont pas particulièrement bien traités . Je n'ai jamais cru en cette histoire de favoritisme, de toute façon. Y a t-il des raisons de retrouver Brest et Ajaccio en haut du classement et Toulouse et Lorient en bas (Lorient, 9 points quand même... ) ? Cela me paraît compliqué. La chaleur du stade (et du public) ? La "bonne éducation" des entraîneurs volés (OK pour Casanova mais Gourcuff sait être pugnace) ? La tête de lard des entraîneurs favorisés (Chauvin n'est pas un tueur...) ? La communication des présidents ? Tout ça ressemble surtout à du bon gros hasard... Les Brestois doivent serrer les fesses pour que la roue continue de tourner en leur faveur...
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Je crois que tu as autant de mal avec mes smileys qu'avec mes phrases . Mais en l'occurrence, je n'incriminerai pas ta mauvaise foi : je ne m'exprime pas forcément très bien en langue smiley. En fait, ce que tu comprends le mieux, ce sont mes smileys sous entendus ; notamment le "ninja implicite". Sur ce forum, ce n'est pas rien :Ah! ah!:.
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Et même si je ne l'avais pas dit, la question est : qu'est ce que ça peut foutre ? Pour ce qui est de son statut matrimonial, si je l'avais connu (ce qui est douteux car ça aussi, je m'en fous...), il est probable que je l'aurais mentionné. Spécialement après avoir dit qu'elle était jolie. Réflexe de vieux mâle hétéro quand il envisage une jeune et jolie femelle : évaluer son degré d'accessibilité. Pas très rationnel mais miniboeresquement irrépressible . Je ne fais que reformuler ceux que j'ai déjà exposés. Toujours les mêmes critères, pas un de plus. Mais tu ne me lis pas ou plutôt, tu ne veux pas me lire. Le déni est une des variantes de la mauvaise foi, si tu veux bien admettre que la mauvaise foi tolère les variations sur un même thème (toujours ce petit problème de plasticité conceptuelle...). Ah parce que misogyne, réactionnaire, esclavagiste, c'était censé me décrire ? Je pensais que cette liste relevait de "l'hypothèse d'école". Décidément, ce bistrot dépasse mes plus folles espérances Je ne sais pas dans quel jus idéologique tu as macéré : mais ta biographie m'intéresse bien plus que celle de Melle Fourest . Tu ne m'as toujours pas dit en quoi mon allusion à sa sexualité était une "critique". Ni en quoi mon post était critique en quoi que ce soit. Toujours ce petit problème de lecture. Entre ceux qui ne lisent pas ce qu'ils commentent et toi qui lis de traviole tout ce qui heurte ton programme idéologique, c'est ce qu'on appelle un dialogue de sourds (c'est pourquoi j'ai zappé tes posts, à l'origine. Je savais que ça ne mènerait à rien...). Maintenant, que les choses soient claires : même si nous nous comprenions, il est bien évident que nous ne partageons pas les mêmes valeurs, la même vision du monde et qu'en conséquence, je suis un gros con. Aucun doute là dessus ; en l'occurrence, tu n'as pas enfourché la bonne monture mais d'autres chevaux de bataille donneraient du crédit à ta détestation .
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Rien d'insultant, en tout cas. Mais je suis quelqu'un de particulièrement tolérant, c'est sans doute pour ça. Bobo n'est pas un terme disqualifiant, j'ai expliqué par le menu que le terme avait une puissante portée descriptive (il y a plein de bobos sur ce forum et je suis sûr que ce sont des gens très bien). "Gaucho branchée sociétal" non plus (c'est redondant avec bobo, cependant). Très anticléricale, pas plus (je le suis plutôt aussi). Jolie, encore pas. Et lesbienne, toujours pas. J'appelle ça "une courte biographie" (même si j'aurais dû préciser qu'elle est journaliste). Tu fantasmes adonf. Tu passes ton temps à détecter dans les posts des uns et des autres (les miens en particulier), tout ce qui pourrait être sacrilège, blasphématoire, contraire à l'esprit civique et tout à l'avenant. Et tel Don Quichotte, tu finis par t'inventer des moulins. Toutefois : s'il advenait que je fasse une blague salasse ou déroge au prout*, sois certain que je l'assumerai sans difficulté. Et que ne reconnaissant pas le blasphème, je ne connais pas le péché. Et celui qui ne pèche pas n'éprouve nul besoin de se confesser...
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Non. Les franc-maçons forment une confrérie : d'où le fantasme (droitier) du "complot judéo-maçonnique". Le boboïsme est à la fois plus insidieux et plus anodin : il forme un système.
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C'est bien ton problème : tu te choques d'abord, tu réfléchis (éventuellement) ensuite. N'importe qui peut lire et relire ce post : il est déjà compliqué d'y lire une "critique" ou un propos injurieux, de manière générale. C'était un bref descriptif de la donzelle, aussi parlant que peut l'être une aussi courte biographie (puisque je la présentais à Elkjaer, à l'origine). Et toi, tu y "vois" une critique, une infamie, une manifestation d'homophobie. Mais moi, je ne suis pas responsable de ce qu'un esprit inquisiteur peut "lire" dans tel ou tel propos anodin. Bref, tu es idéologiquement paranoïaque. Je n'ai qu'un seul conseil à te prodiguer : le yoga.
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Je veux bien te le concéder ; le problème, c'est que toute idéologie secrète une forme de dégénérescence imbécile. Et quand c'est l'idéologie dominante, ça tend à prendre un tour envahissant, notamment dans les médias.
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Merci .
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Pas si longue, ma liste et même précise : mais je mesure à quel point les bobos sont contrariés de se voir qualifiés de bobos. C'est ce qui ressort de ce petit échange : toi et Elkjaer (en particulier) pensez que c'est une sorte d'arme de langage inventée par la droite pour disqualifier la gauche socio-économiquement aisée. Ce qu'elle est à l'occasion, je le concède. Et ce n'est évidemment pas parce qu'on qualifie une idée de "bobo", de "coco" ou de "libérale" qu'on lui règle son compte. Pas plus que de la traiter de "conne"... Ce qui te gêne, semble t-il, c'est l'aspect psychologique du boboïsme (car le boboïsme est un sujet d'étude en soi : idéologique, sociologique et peut-être psychologique même si je n'irai pas sur ce dernier terrain). Le côté "j'ai du fric et je me la pète à professer des idées cool et sympa". C'est bien anodin, pourtant : ce boboïsme ostentatoire ne ridiculise que ceux qui s'y prêtent et c'est très loin de résumer le "concept". Il correspond à la double mutation sociologique et idéologique de la gauche : une gauche "tertiarisée" (des manipulateurs de symboles plutôt que de boulons), mondialiste (plutôt qu'internationaliste), bac + 12 ( ). D'ailleurs, le bobo m'apparaît moins friqué qu'il n'est bardé de diplômes. Ensuite, qu'il y ait des degrés dans le boboïsme, à la fois sociologiquement (gauche caviar voire milliardaires rouges coexistant avec des enseignants de province) et idéologiquement (il y a un socialisme bobo, un écologisme bobo et même un communisme bobo), c'est vrai de toute idéologie. Mais là, commençant à te connaître, je crois que tu butes sur les limites auxquelles te confronte ta culture mathématique. Tu as un peu de mal (me semble t-il ; et Elkjaer avec toi) à penser la réalité hors des clous des règles de l'algèbre et de la géométrie. Tout ce qui ne serait pas "exact" serait totalement subjectif ou arbitraire ; posture pratique puisqu'elle permet de défendre tout et n'importe quoi, indépendamment de toute rigueur intellectuelle (rigueur qui, seule, fait que les "sciences molles" n'en sont pas moins des "sciences"). Simple hypothèse, bien entendu, quant au dernier paragraphe.
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J'ai donné des éléments de définition précis mais je crois que tu étais tellement pressé de me rentrer dedans que tu ne m'as pas lu. Et puis, tu confonds constamment deux choses : la définition du "concept" et son côté "péjoratif". Evidemment qu'un bobo -et tu en es probablement un- ne sera pas "vexé" de se voir mis devant son "idéologie". Moi, quand on me traite d'ultra libéral -une injure bien pire que bobo...- je trouve qu'on est très en dessous de la réalité . Comme je le disais dans le premier post -que tu n'as donc pas lu, j'en suis maintenant certain- ce qui fait que le développement durable est bobo, ce n'est pas le développement durable en soi : c'est le prêchi-prêcha évangélique auquel il donne constamment lieu dans la presse et les discours institutionnels. Pour ma part, je ne raille d'ailleurs que les outrances obsessionnelles de l'idéologie bobo : un féminisme à fleur de peau (Marco est un bon exemple), un antiracisme du même tonneau, un écologisme radical complètement . Mais le boboïsme modéré et tolérant ne me gêne en rien (pire, j'en prends ma part). Donc, soutenir que "bobo" est un terme fourre-tout qui vise à disqualifier tout ce qui serait de gauche, c'est insoutenable. Ne serait-ce que parce qu'une certaine gauche -disons, une vieille gauche- conçoit beaucoup de rancoeur à l'égard du boboïsme. Et enfin parce que cette idéologie "sociétaliste" a une matrice. Le catholicisme de gauche est une piste (rien de flou, encore une fois, c'est une tendance documentée). J'en ai évoqué une autre (ça peut se discuter). Et surtout, le "droit de l'hommisme", système de valeurs qui reconfigure (de fond en comble) la gauche intellectuelle depuis trente ans. Entre ce système de valeurs et les "gens" que l'on qualifie de "bobos", il y a de vraies accointances. Ensuite, que ce soit péjoratif ou pas, fondamentalement, je m'en fous. La paranoïa des bobos du forum m'amuse beaucoup et il m'arrive d'en jouer mais ce n'est pas l'essentiel. Je n'en veux même pas à des gens aisés de se donner bonne conscience à peu de frais. Ils ont le droit d'y croire et d'y croire sincèrement. La seule chose qui me hérisse, c'est la puissance de feu dont bénéficie cette idéologie, si omniprésente qu'on finit par ne plus savoir l'identifier comme telle...