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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. On avait annoncé un pugilat et ça a été tout mignon tout doux. En fait, les uns n'ont parlé des autres que pour dire qu'ils étaient d'accord avec eux. Ya qu'en conclusion que Lemaire et NKM ont piqué un peu... Une micro attaque de Fillon contre Sarkozy et un petit duel Copé-Sarkozy en effet, c'est tout ce qu'il y a eu d'un peu rock n'roll... J'avoue que mon pronostic prend du plomb dans l'aile. Juppé semble inarrêtable. Mais bon, il reste un mois, il va bien se passer quelque chose...
  2. En revanche, ya pas mal d'enculés . Comme quoi on est toujours le libéral de quelqu'un . Au début, j'ai zappé pour me marrer deux minutes et puis finalement, je suis resté... Enfin, plus de deux mn, pas tout non plus... Mais sur la forme, c'était plutôt pas mal. Et là je dois dire que les trois journalistes qui dirigeaient le débat ont plutôt fait du bon boulot. Bon, c'était TF1, on en rajoute toujours un peu dans le simplisme mais c'était relativement punchy et les candidats étaient obligés de répondre aux questions. Plutôt que de nous livrer leur langue de bois habituelle, le fait d'être contraints par le temps et mis en concurrence les a obligés à être directs et relativement clairs. "Relativement" car pour ce qui concerne la baisse de la dépense publique, j'ai rien entendu de très convaincant... Sinon, tout le monde a découvert le dénommé Poisson. On peut vivre sans.
  3. Je crois surtout qu'on embellit le passé... Le respect qu'inspire Chirac était très relatif... Bon, je suis pas objectif puisque pour moi, c'est sans doute le pire de ces 40 dernières années... Mais tu verras qu'au second tour 2017, Sarkozy ou Hollande -qui n'ont tout de même pas 100% d'opinions contre eux...- gagneront contre Marine. Comme Chirac en 2002. Parce que les deux guignols dont tu parles sont quand même venus après les autres. Or, plus on s'enfonce, plus il sera compliqué de remonter.
  4. Je dirais que les deux vont de pair. C'est un problème de poule et d'oeuf. Si la com médiatique ne pesait pour rien dans une élection, les partis ne lui accorderaient pas autant d'importance. Donc, oui, je pense que le "cordon sanitaire" a joué; l'entre deux tours de la présidentielle de 2002 est quand même épique, à ce niveau et il fait peu de doute que l'électorat en a été influencé. La crise économique était sans doute un peu moins sévère dans les années 80-90-2000 qu'aujourd'hui mais au vrai, pas tant que ça. Parce qu'avant les deux guignols que tu cites, on s'en est fadés deux autres qu'étaient pas mal non plus... Et la bagatelle de 26 ans, qui plus est... D'ailleurs, Marine ne cesse de répéter ce que son père a toujours dit à savoir UMPS, décadence française, toussa. Et clairement, elle touche les dividendes du capital contestataire qu'a su constituer son père. Maintenant, Jean-Marie a lui même joué la carte de sa propre diabolisation. Marine, elle, est tout à fait "dédiabolisable" en ce qu'elle s'abstient de tout dérapage et qu'elle n'a pas le passif historique de son père. Un autre truc qui change la donne, je pense, c'est Internet. Le catéchisme officiel perd quand même de sa portée maintenant que les sources d'information et d'opinion se multiplient. La dédiaboliation n'est cependant pas si récente. En gros, depuis Marine, le FN n'est plus l'épouvantail qu'il était. Ce qui est récent, c'est sa normalisation. Faut pas confondre les deux. C'est pas parce que t'arrêtes de cracher à la gueule de quelqu'un que tu vas lui sucer les boules (ou même lui serrer la pogne). Et ce que j'ai vu l'autre jour, c'était du suce boules.
  5. Diaboliser ALC est une chose; note que ça a quand même permis de maintenir Jean-Marie à 15-17% pendant plus de 20 ans (le 21 avril 2002 étant une défaite de Jospin, pas une victoire du FN). Mais passer de la diabolisation débile au suçage de boules -enfin, de clito...- ya un pas que je pensais pas voir franchi dans de telles proportions.
  6. Voilà encore un post de bonne composition mais ça part un peu en live . Une autre fois, donc. Sinon, pour changer totalement de sujet et revenir au topic, je suis sur mon ordi avec la télé en fond et je zappe sur M6. Et là je vois Marine en mode "confessions intimes". Mais ce qui est dingue, c'est que la présentatrice la rend presque sympa !!! Et vas-y que ça discute tranquille, pas une chausse trappe. Totalement normalisée. Perso ça me choque pas mais ça montre à quel point le FN est en train de réussir son coup. Ce genre d'émission bienveillante eut été impensable à l'époque de Jean-Marie. Petite musique doucereuse et tout, j'hallucine !!! Elle va finir par la gagner, sa présidentielle . Ta réponse étant une question, ça se tient .
  7. entres autres... aux US, Paul Krugman fait référence.
  8. Il existerait donc des économistes de gauche ? Damned, ça, c'est instructif Sinon et trêve d'ironie, pour répondre sur l'élément tangible de ton post, réfléchis deux minutes à ta distinction finance "mondiale"/politique "locale". A tu entendu parler de l'ONU ? De la banque des règlements internationaux ? De l'Union européenne ? Et la politique américaine, pour toi, elle est "mondiale" ou "locale" ?
  9. Tiens, c'est un peu moins neuneu que le reste. Au moins tu reconnais être un néophyte, ce qui est suffisamment rare pour être noté... Voilà qui mérite une réponse (sorry Marco ) La finance et l'économie sont "connectés" quand tu sais ce que tu achètes et que la création monétaire est stable (donc que les prix sont fiables). C'est le principe de base. Quand tu achètes une action Michelin, tu spécules sur la santé financière de Michelin. Si tu penses que les gens vont acheter des pneus et que Michelin les fabrique (et vend) mieux que les autres, tu fais bien. Quand tu achètes du crédit hypothécaire titrisé ou de la dette publique, tu ne sais pas ce que ça vaut ni même ce que c'est. T'achètes des trucs que des agences de notation corrompues ou incapables notent AAA et donc tu suis parce qu'on te dit de suivre. Telles sont nos économies : tu touches du pognon sans nécessairement bosser, tu achètes des produits financiers auxquels tu ne comprends rien, tu paies des impôts sans savoir à quoi ils servent, tu prêtes des trillions à des états dont la solvabilité est totalement conjecturale, la valeur de ton épargne dépend de politiques monétaires (entre autres) qui te sont complètement étrangères. En tant qu'agents économiques, on est tous déconnectés. Notre système financier n'est que le reflet du rôle croissant de la politique dans l'économie et de son extraordinaire pouvoir de "déconnexion", de falsification, de travestissement sans parler de la prise qu'elle donne aux stratégies de courtisan et aux rentes de monopole...
  10. C'est con parce que tu aurais appris que la "finance" n'a rien à voir avec l'économie . Quand je pense à tous ces crétins qui font de "l'économie financière" alors que manifestement, la finance est une branche méconnue de la géologie... Bref, un interlocuteur, ça interlocute. Et un troll, ça trolle. Si tu veux m'interlocuter, je suis à ta disposition mais c'est comme tu le sens .
  11. Je peux te rassurer sur ce point . J'ignore exactement ce que F82 comprend le moins, l'économie ou le foot mais j'ai payé pour apprendre avec qui "débattre ou non" sur ce forum...
  12. 1. Le comportement économique des banques et autres organismes financiers est induit par "le" politique: (1) les banques ont pour fonction de refourguer des trillions de dette publique (notamment US) au monde entier. (2) elles agissent en fonction des réglementations kafkaïennes, voire schizophréniques, dont elles sont l'objet (et qui les oblige précisément à acheter tout ce que le Trésor US émet de dette même si depuis quelques années, on s'emmerde plus, c'est la Fed qui achète directement la dette en question) ainsi que des décisions et annonces des banques centrales. Un certain nombre de banquiers lambda US ont écrit des trucs intéressants là dessus. En gros, il existe aujourd'hui quelques petites banques qui essaient de faire leur métier de financeur de proximité (ce qui est normalement leur job) et des monstres engraissés aux privilèges d'état qui entretiennent avec l'establishment US (notamment démocrate...) des liens appelés "capitalisme de connivence" (Goldman Sachs en est l'exemple type). Précisément les "too big to fail"... 2. Il n'est pas difficile de comprendre l'essentiel des subprimes, en googlisant. Et tu vas voir que ta théorie du complot n'est pas si délirante. Allez, je te le fais synthétique : (1) l'administration Clinton passe une réglementation dans les années 1990 (jme rappelle plus les termes exacts...) pour favoriser l'accession des Américains pauvres à la propriété ce qui implique l'accès au crédit. (2) après le 9/11, les autorités US craignent une giga crise financière puisque la bulle internet est en plein dégonflement et que les attentats, c'est pas bon pour le business. Dans les années 2002-2003, la Fed baisse donc son taux directeur de quelque chose comme 5% à 1% (une chute de 500% en un an ou un truc dans le genre, ya qu'un monopole public pour faire un truc pareil). (3) en conséquence, le crédit immobilier flambe et le prix des maisons avec. En 2007, comme toujours, un certain nombre d'économistes et d'investisseurs commencent à réaliser que les arbres ne grimpent pas jusqu'au ciel et la bulle immobilière dégonfle. Note qu'il y aurait eu crise financière sans les subprime : la spéculation immobilière avait pris un tour délirant. Les subprime ont été la cerise sur le gâteau de la panique. Mais ces crédits ont non seulement la politique publique US comme origine mais tiens toi bien, ils ont été refourgués au monde entier par deux organismes parapublics chargés du refinancement du crédit hypothécaire, Fannie Mae et Freddie Mac, dont la dette était garantie par l'État. Et encore, je te passe moult détails croustillants. La crise de 2008 est une crise de l'empoisonnement du système financier par des actifs soutenus à bout de bras par la politique publique...
  13. Les états ne sont pas dépendants de la finance : c'est l'inverse. La "finance" est née de la dette publique, qui a explosé au début des années 1980 (bon, en fait, elle naît au milieu des années 1970 mais ce serait un peu long à expliquer). C'est bien pourquoi Mitterrand a carrément contribué à moderniser et étendre le marché financier français : il en avait besoin pour placer "ses" titres de dette publique et financer "ses" dépenses sociales. Il n'y aurait pas de marché financier mondial si celui-ci n'était nourri par les titres de dette publique (les actions, c'est peanuts à côté...). Rien d'étonnant à ça : les états dépensent chroniquement plus qu'ils ne prélèvent d'impôt. Faut donc bien que le pognon vienne de quelque part : soit de l'argent créé ex nihilo par les banques centrales (mais ça fait plein d'inflation...), soit de l'argent existant emprunté par les trésors nationaux sur les marchés financiers... Mais en soi, les marchés financiers ne sont pas un mal, au contraire. Le blème, de nos jours, c'est qu'ils sont biberonnés à la dette publique et aux politiques monétaires des banques centrales. Autrement dit, déconnectés de toute rationalité économique. Spécifiquement, les crises financières sont dues à un excès de crédit. Et l'excès de crédit vient d'un excès de monnaie. Et la monnaie est créée par les banques, sous la direction de la banque centrale. La question n'est donc pas "pourquoi les banques spéculent" (réponse: parce que c'est leur métier...). Savoir pourquoi elles flashent sur des titres de dette publique, des tulipes, des actions internet, des crédits subprime ou des... Paul Pogba est déjà plus intéressant et ce qu'on voit, c'est que plus un actif est public ou parapublic (les subprime sont fondamentalement une création de l'État US), plus la crise est sévère parce que les titres de dette publique ou parapublique sont (abusivement) considérés comme "sans risque" par le marché. Mais la vraie question est "pourquoi, à un moment donné, la "finance" surinvestit elle dans des trucs qui s'avèrent être de la merde" ? La réponse est : parce que les banques centrales ouvrent les vannes de la liquidité. Ce qui renvoie à : "pourquoi les banques centrales ouvrent-elles les vannes de la liquidité" ? La réponse est toujours politique puisque la banque centrale est un organisme politique. En fait, contrairement à ce qu'on veut croire dans notre beau pays en particulier, la thèse de la gentille politique brimée par la méchante finance est un fantasme absolu. Mais c'est utile. Cela permet d'exonérer les états occidentaux de leur folie dépensière, depuis une quarantaine d'années...
  14. Bon, je vais pas rentrer dans le détail, je suis pas sûr que ça t'intéresse et puis, j'ai autre chose à faire. Ce que je trouve intéressant, dans ce papier du Figaro, c'est combien il trahit l'étatisme atavique de la droite française. La finance dérégulée (en gros, le shadow banking englobe tout ce qui n'est pas banque de dépôt, ça fait du monde ) ce serait mal et la finance régulée (sous contrôle des banques centrales et autres organismes de contrôle), ce serait bien. Au demeurant, il existe tout un tas de réglementations hors banques centrales dont le shadow banking est la cible mais passons. Le blème c'est que la crise de 2008 comme celle de 2011 sont comme par hasard des crises de la dette publique ou parapublique. Le problème n'a rien à voir avec le shadow banking... Le problème vient de ce que les États ont émis (ou garanti) des titres prétendument "sans risque" qui étaient des actifs pourris. Si les boulangers de France mettent tous du cyanure dans leur baguette, avec l'aval de la direction de la répression des fraudes, beaucoup de Français mourront, qu'ils travaillent pour le secteur public ou privé, réglementé ou déréglementé... Ya en effet pas de moyen efficace de "bien réglementer la finance" sinon en livrant les banques à la loi du marché : ce qui implique de les mettre en faillite lorsqu'elles ont investi leur pognon de façon merdique. Mais cela implique aussi de les libérer de la tutelle mortifère des banques centrales, qui sont la vraie cause des crises financières passées et à venir...
  15. Non seulement on s'est pas remis de 2008 mais la troisième vague (après 2011) est en gestation. Ya des signes qui rappellent 2007...Ceci dit, heureusement que Juppé n'a rien prévu pour "réguler la finance" . D'abord parce que le pauvre chou n'y peut pas grand chose vu que la "finance" est déjà extrêmement réglementée, sous l'autorité d'une pléthore d'organismes -autorité des marchés financiers, autorité du contrôle prudentiel, Comité de Bâle etc- édictant ou appliquant une myriade de textes consignés dans le code monétaire et financier. Mais aussi parce que la France n'a aucun poids international en la matière vu que la matière, justement, est internationale. Enfin parce que la "finance" -disons les banques pour donner un peu de consistance à ce mot débile (synonyme de croque mitaine dans le sabir militant de la gauche démago)- est programmée pour absorber des tombereaux de dette publique et que la France en a donc grand besoin. Tout ça sous le contrôle d'une banque centrale qui est elle-même un organisme public. Accessoirement, faut être gonflé pour voir du "libéralisme" dans pareille fonction. Bref, si tu t'intéresses vraiment à ces questions, je t'invite à élargir ton champ d'analyse ...
  16. Rien à voir avec le moral. J'y attache autant d'importance que le résultat d'un Amiens-Valenciennes. Bon j'exagère, disons Lorient-Angers .
  17. J'aime les causes perdues. Depuis le début je dis Fillon donc je persévère. Il sera la tortue de la fable et coiffera les lièvres au poteau .
  18. Voilà un point d'accord. En même temps, j'ai zappé sur le duel Salamé-Juppé (à l'instigation d'un ami dont regarder cette merde fait partie du métier...) et j'ai tenu cinq mn chrono. Je sais pas lequel des deux j'ai trouvé le plus nul. Disons qu'ils formaient un beau couple. Je fais partie de ceux qui pensent que Juppé va se vautrer. Ce qui est sûr, c'est qu'il donne facilement prise à la caricature : une grosse part de son argumentation c'est "voyez, tout le monde m'aime, tout le monde me soutient, je vais être élu président, c'est bien que j'ai raison". On verra si ça tient la route.
  19. Je prends le créneau 6-9. Rien de sexuel .
  20. Je vois qu'on a été quelques uns à se faire la réflexion. Augustin a bien fait de rester à Paris, en tout cas. Deux ou trois blessures en attaque et hop, il deviendra international .
  21. ya eu Balladur-Chirac, quand même, pour ceux qui sont en âge de se souvenir...
  22. Mais comment ai-je pu passer à côté du replacement de Spajic en ARD ? D'autant que Yago ayant connu le même sort, leur gémellité aurait dû me mettre la puce à l'oreille .
  23. C'est marrant parce que Trejo et Toivonen ont joué quelques minutes ensemble, très près l'un de l'autre, à toi à moi. Rien de bien spectaculaire mais ils ont contribué à achever de dégoûter les Parisiens en mode toro. Contrairement à toi, je renifle une vraie complémentarité entre ces deux joueurs. On les verra ensemble et leur association nous fera gagner des matches . Mais de préférence, contre des équipes qui jouent pas trop vite quand même .
  24. Le gros plan sur sa tête au moment de tirer est presque une assurance. Et il le tire magistralement. Ça nous change avantageusement de nos deux attaquants vedettes .
  25. On commence à avoir quelques matches pour le juger et pour moi, son apport est positif. Il a de vraies qualités de footballeur. Sa différence avec le reste de l'équipe c'est... la baraka. Il ne l'a pas. Mais s'il la rencontre au moment où l'équipe aura un coup de moins bien, on finira champion .
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