-
Compteur de contenus
18849 -
Inscription
-
Dernière visite
Tout ce qui a été posté par Gollum
-
j'y pensais, le pire . Et tu pourrais ajouter la Belgique (c'est méconnu mais les Belges sont plutôt nerveux). Mais comme le dit Sienko, Toulouse, c'est spécial . Comme dans tous les pays "en développement"... Bon, soyons honnêtes : comme tu peux pas être toute la journée sur la route à Toulouse ET au Cambodge, tu as sûrement tendance à un peu exagérer le particularisme de la conduite toulousaine. Et moi, pareil. Après tout, je n'ai jamais conduit dans le Doubs. Mais je me demande quand même si en matière de code de la route, Toulouse n'est pas une zone franche. Pêle-mêle (et sans exhaustivité) : 1. La règle de la priorité à droite ne s'y applique pas. Bon, quand on fréquente ce forum, on comprend pourquoi . 2. Je ne sais pas pourquoi mais les voitures immatriculées 31 sont commercialisées sans clignotant. Des fois, ça oblige les automobilistes à faire comme les vélos. Ils passent le bras gauche à travers la vitre et lèvent le majeur pour indiquer où ils vont tourner . 3. Les Toulousains vont trop souvent à Colomiers (bon, enfin, ça a pu changer mais ya qq années, les ronds-points columérins appliquaient la règle de la priorité à droite ; en vertu du point 1, yavait donc pas vraiment de règle...) . Du coup, ils oublient ce qu'est un cédez-le-passage et quand ils sont en territoire étranger (l'Hérault ou la Gironde pour ne mentionner que les moins exotiques), ils font vraiment n'importe quoi... Il y a toutefois un sujet sur lequel je ne prendrais pas position : ce sont les passages piéton. Il me semble que dans ce domaine, les Parisiens restent les plus forts (pour être un warrior pour traverser une rue dans Paris).
-
Voilà un autre vrai problème. Celui-là, pour le coup, mériterait une vraie étude, de manière à m'ôter d'un doute ou au contraire, confirmer une intuition. Car pour avoir abondamment conduit en région toulousaine, en région parisienne et ailleurs, je n'ai justement jamais ressenti -mais ce n'est précisément qu'un ressenti...- autant de grand n'importe quoi routier qu'aux environs de Toulouse. Je pense que ya un truc mais je sais pas exactement quoi . M'enfin, peut-être que c'est comme quand Akpa fait une passe en retrait qui devient un ballon de but pour ses adversaires. On appelle ça un biais cognitif .
-
Voilà ce que ça donne quand un adepte du tout velib se prononce sur les questions de trafic routier . Position d'autant plus curieuse que tu devrais plébisciter la substitution du fret ferroviaire aux camions que subventionne le (relatif coucou chubee ) bas prix du diesel...
-
Oui, et tu oublies les mecs bourrés, sous médocs et les voitures en sale état. Sans parler des camions, le fléau universel... Ceci dit, les études qui "prouvent" que "la vitesse tue" ne peuvent pas avoir complètement tort ; elles sont évidemment biaisées (il y a beaucoup trop de facteurs en jeu pour qu'elles soient concluantes)) mais enfin, le bon sens commande de dire que si t'éclates un pneu à 70, c'est moins flippant qu'à 120... Ou à 180... Interdire de rouler est donc une stratégie plutôt efficace de sécurité routière. De même qu'interdire d'avoir des enfants serait un excellent moyen de lutter contre la pédophilie. Que fait le gouvernement ?
-
Non plus. 90 km/h sur le périph, ça passe nickel . D'autant que comme tu le disais, ça n'est envisageable qu'entre 1h et 6h du matin.
-
Mon étude subjective prouve que c'est insupportable. Perso, elle me suffit .
-
- 1 .
-
Et puis, la rocade toulousaine est autrement plus confortable que le périph parisien. Tu peux y rouler vite sans que ça pose le moindre problème de sécurité... Pourtant, avec Airbus, Toulouse (et Midi-Pyrénées) n'ont pas spécialement besoin de pognon, si ?
-
Je n'en serais hélas pas étonné... Bordeaux et Toulouse ont déjà fait passer la limite à 90 alors qu'elle reste à 110 sur le périph montpelliérain, par exemple (lequel, certes, ne se distingue pas franchement de l'autoroute). On n'est pas égaux devant la propension des autorités locales à faire chier le monde. 70 sur la rocade . Pourquoi ne pas aller au bout de la logique c'est à dire transformer les routes en pistes cyclables ?
-
Houla, ça sent encore l'arnaque. On va encore se faire rouler du PEL. Enfin, dieu merci, Jack Lang n'est pas ministre de l'économie . Parce que se faire rouler un PEL avec le Lang, ça deviendrait vraiment dégueulasse .
-
Non. En 24h, tu es passé de "catho de gauche" à "catho de gauche paranoïaque". Ou alors, tu fais un dédoublement de personnalité, tu te confonds avec Régis, auquel je répondais en l'occurrence...
-
Non, je réduis le scientisme à une religion . Encore que "réduire", après tout, c'est désobligeant. Science et croyance opèrent sur deux registres différents.
-
Ni moi à Gracchus Baboeuf . Mais perso, c'est un affront que j'aurais bien vécu. Je lisais récemment un article (un peu daté, 1990) disant en gros que la science économique n'avait pas significativement progressé depuis Smith. C'est à peine exagéré .
-
Oui, c'est vrai. Je suis un lanceur de tendances . Mais j'espère que Dieu ne correspond pas à l'idée qu'en cultivent les cathos de gauche. Sinon, je suis dans le caca eschatologique . bon, sinon, j'ai vérifié, NKM a bien dit qu'elle faisait des rencontres formidables sur la ligne 13. A peu près la pire de Paris. Elle a osé. Je prédis qu'elle inspirera une bonne douzaine de thèses en science/communication politique dans les années à venir. Anne Hidalgo doit encore se taper sur le ventre...
-
Je vois ce que tu veux dire. Mais comme Régis, ce n'est pas Dieu que tu remets en cause. C'est ce qu'en disent les religions. Et là dessus, on est OK : le dogme religieux ne nous dit pas ce qu'est Dieu. Le Pape ne connaît pas Dieu plus que moi . Je soupçonne même ce dernier de se marrer au spectacle de tout le foin fait en son nom. Un peu comme moi quand je lis mon portrait psychologique sur ce forum .
-
Un scénario parmi une infinité de possibles. Le problème, c'est que tu te mets à la place de Dieu sans rien connaître de sa psychologie . Et tu le décides "planificateur" (j'imagine que c'est un travers de gauche mais enfin, le propre du travers, c'est d'être bancal ). Mais Dieu selon Elkjaer et Dieu ne sont pas la même chose... Ou pas forcément (car tu es peut-être le prophète, après tout. Et moi, dès lors, un impie).
-
. Réflexe de ma jeunesse de golden boy .
-
Non. Ta phrase est irrecevable parce qu'incohérente. Et l'incohérence est le péché mortel de l'énoncé scientifique. Tu es en train de sombrer dans l'illusion scientiste, même édulcorée. Voilà, par exemple . Tiens, rafraîchis moi la mémoire parce que je n'avais suivi cette affaire que d'une oreille distraite : je me rappelle qu'elle a vanté la convivialité du métro. Mais elle avait bien parlé de la ligne 13 ?
-
Si, si, j'ai compris. Mais en l'occurrence, tu fais un peu ton Régis. Tu ne peux pas savoir ce que Dieu a "souhaité". Tout simplement parce que ce dernier se dérobe absolument à notre connaissance. On ne peut pas en même temps dire "Dieu n'est pas scientifique" et en déduire qu'il "n'existe pas" ou "qu'il n'a pas voulu ci ou ça". Parce que des conclusions de ce genre, seule la science peut les établir. Donc, Dieu a parfaitement pu souhaiter que les choses se déroulent comme elles se sont déroulées. Il a aussi pu créer l'océan, balancer trois cellules dans l'eau et retourner se coucher en attendant de voir ce qui se passe. Jusqu'à nouvel ordre, Dieu est comme chacun de nous a envie de le concevoir.
-
Tu confonds précisément deux choses qui ne sont pas du même ordre : 1. Toute tentative d'objectivation de la foi -ou d'une croyance quelconque- est irrecevable d'un point de vue scientifique. Et cela relève effectivement de ce qu'on appelle le dogmatisme, voire le fanatisme. Mais même s'il n'y avait qu'une foi universelle, un accord unanime sur ce qu'est Dieu, la seule chose que pourrait en conclure la science, c'est que cette croyance existe. Pas que Dieu existe. 2. Mais la coexistence de croyances religieuses différentes -et rivales- n'a, elle, rien d'absurde ; et les effets de ces croyances, les guerres religieuses, le fanatisme, le prosélytisme, l'intolérance, l'obscurantisme mais aussi la charité, l'alphabétisation ou le développement des techniques ne sont pas "absurdes"... Ils sont. Je crois que tu confonds obstinément la croyance -fait social analysable en tant que tel- et l'objet de cette croyance auquel tu voudrais donner un statut de vrai ou faux. Or, Dieu n'est ni vrai ni faux. Il n'est pas hypothétique. Il n'est pas axiomatique. Il n'est donc pas scientifique. Mais attention de ne pas renoncer à un culte pour en épouser un autre (perversion du positivisme). La science ne dit que ce qu'elle peut dire. Et ses considérables limites laissent le champ libre à la croyance religieuse. Celle-ci n'a même rien d'irrationnel... Oui, on l'a déjà souvent remarqué, ici. J'en suis resté à Karl Marx . Pour le coup, son score va m'intéresser. Je croyais avoir tout vu mais elle est en train de créer un précédent. Citius, altius, fortius. Hallucinantissime .
-
Et je trouve que ce hasard donne des arguments à la foi. Au fond, il y a quand même une matière sur laquelle bute la science : c'est l'homme. Les théories déterministes sont pour ainsi dire pires que les superstitions religieuses, en la matière. Car elles prétendent expliquer que le comportement de l'homme est "déterminé" par ses gènes ou son milieu social. Alors qu'il ne s'agit que d'influence -réformable- au mieux. Le mystère de l'homme reste donc entier : il semble biologiquement déterminé... à l'indétermination. C'est à dire au choix. Nous sommes beaucoup trop intelligents pour qu'il en soit autrement. Et de ce point de vue, la croyance en Dieu s'en tire plutôt pas mal...
-
. Mais c'est qu'il est sérieux, en plus... Ici, plusieurs forumers sont en contact avec Régis ou Gollum. Ils n'en tirent pas les mêmes conclusions. En gros, ce que tu trouves absurde... c'est la diversité . La seule chose qu'il y a d'absurde, en l'occurrence, c'est de prétendre réduire l'humain à je ne sais quelle substance "objective" que le génétique, le social ou le transcendant modèleraient à leur guise. Hugh. Régis a dit que le goût, c'était social, aussi. Quand t'auras fini de jouer les druides socialistes, tu préviens. Non, je plaisante, je sais que tu es un druide socialiste, ne change rien, je suis habitué .
-
Comment un fait social pourrait-il être... absurde ? Une démonstration mathématique, OK. Mais un fait social ??? Croire tout court n'est incompatible avec rien. Certains scientifiques préfèrent les pommes aux bananes, d'autres l'inverse. Et croire, c'est fondamentalement affaire de goût...
-
Tu dois vouloir dire "d'une seule pièce" ou d'un "claquement de doigt". Car si Dieu a créé le monde et qu'il est omniscient, il a dû prévoir ce qui se passerait . On ne peut donc exclure qu'il ait créé l'homme mais ce qui apparaît certain, c'est qu'il a pris son temps (un concept éventuellement dépourvu de sens, pour lui mais nous en parlerons ensemble le moment venu... ).
-
Tu dois le traiter en tant que construction humaine. Rien ne t'empêche de "croire", par ailleurs, que cette construction a été inspirée par Dieu. Mais cette croyance n'étant pas du domaine de l'objectivable, elle n'est pas invitée à la discussion dite "scientifique". En outre, tu peux être "déiste" : croire qu'il existe un être suprême sans te reconnaître dans ce que le dogme religieux dit de lui. En sciences sociales, on ne traite que de l'homme sur la terre. Dieu ne peut donc pas être autre chose qu'une croyance. Le scientifique ne peut qu'analyser l'histoire, le contenu, les effets sociaux de cette dernière. Sur son bien fondé "objectif", il n'a rien à dire. Alors bien sûr, on trouve des historiens qui contestent l'existence des chambres à gaz. Pourquoi certains scientifiques ne tenteraient-ils pas de démontrer l'existence de Dieu ? Le seul garde fou contre l'obscurantisme s'appelle "pluralisme". C'est le rôle de la controverse scientifique et je gage que sur ce sujet précis, elle fonctionne...