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Tout ce qui a été posté par Gollum
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Bah, je connais les deux. Le basculement du catholicisme à gauche est l'une des tendances de fond de la vie intellectuelle française de l'après guerre ; ça donne des ONG cathos révolutionnaires, des mouvements politiques du même accabit (théologie de la libération) et notre "droit de l'hommisme" en est largement issu. C'est vraiment contemporain. Mais le catholicisme se marie à toutes les sauces "totalisantes" ; on en trouve aussi à droite -très à droite...- de notre échiquier idéologique. Ce qui est plus traditionnel...
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Notre vieux fonds catho et sa condamnation des puissances de l'argent... Le métissage du socialisme et du catholicisme donne cet ersatz de moralisme gaucho-bobo à la fois vindicatif à l'égard de tout un tas de concepts fantasmés (la "finance sans visage", t'en veux de l'imaginaire... ) et compatissant à l'endroit de l'humanité souffrante. Le boboïsme, c'est ça. La cause des minorités opprimées (les pauvres, les femmes, les homos, les immigrés et tout à l'avenant...) érigée en boursouflure égocentrique. Une sorte d'élégance de perruque poudrée accommodée à l'époque...
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Un mec de droite (c'est à dire un mec pas de gauche) est forcément une ordure. Un ennemi de classe. Toute l'idéologie socialiste s'est construite sur ce manichéisme socio-idéologique. "Connard d'égoïste", c'est déjà une insulte de gaucho couille molle. Crois moi, on s'en tire bien .
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Dit comme ça, faut reconnaître que c'est recevable . Oui, j'avais compris. Mais faut reconnaitre qu'on rapporte rarement des charges au "bénéfice" (à la valeur ajoutée, tout au plus). Donc, les charges "contraintes" représentent un coût relatif moindre pour les gros que pour les petits (qui n'ont par définition pas la masse critique pour les absorber). L'ingénierie juridique avantageant également les premiers, en effet.
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Oui. Les grands groupes ont de giga chiffres d'affaires et donc, ça leur permet d'absorber plus facilement les charges. Ce qui est intéressant, c'est que la politique de matraquage fiscal (comme celle de "taxation du capital") nuit aux entreprises (et aux individus) les plus vulnérables, à rebours du sermon de gauche habituel. En fait, les classes dites "populaires" n'ont souvent que leur talent d'entrepreneur ou de travailleur à vendre (a fortiori lorsque notre formidable système d'enseignement public les condamne à l'échec scolaire...). Tout ce qui dissuade l'entreprise les pénalise donc au premier chef. Comme quoi, il n'y a pas plus anti social que le socialisme... Beaucoup de "nos" entreprises du CAC 40 ont bénéficié de financements publics ou parapublics et sont donc nées "grandes" (secteur bancaire ou pétrolier, par exemple). D'autres se sont en effet développées... dans les années 1930-1970. Il serait justement intéressant de voir les sociétés du CAC 40 qui sont passées de petites à géantes dans les 30-40 dernières années... A mon avis, ça va pas chercher loin...
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Pas faux mais venant de toi, incohérent. Pour la simple raison que si je décline l'objectif en mesures, je serai obligé de commettre un pavé qui suscitera les commentaires que tu sais. Pour le reste, je suis d'accord avec Gollum : ce que dit Forrest est insignifiant. Mais comme dirait Elkjaer, on ne s'étonne pas des trains qui arrivent à l'heure .
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Non. Mon programme économique (vivement 2017 ) ne promeut pas la précarité mais le développement. Notion qui est étrangère à notre coiffeure. Lui sait bien que l'actuelle pénurie de tenures condamne les manants aux affres de la disette et qu'en conséquence, il est nécessaire d'affecter une part de la gabelle à l'édification des maisons Dieu. Et que sans assurance maladie, la peste noire ferait infiniment plus de ravages...
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D'où le concept de marginalisme, en économie (productivité marginale, utilité marginale, coût marginal, tout ça). En gros, ça veut dire que les individus n'étant égaux en rien dans la nature (ni en goûts, ni en productivité), certains pâtissent du changement, d'autres en profitent. Et pour ce qui est du rôle de l'Etat, c'est pareil. Par exemple, certaines entreprises profitent de l'étatisme (décrocher un marché public ou opérer sur un marché fermé à la concurrence, c'est le jackpot !). Et d'autres en crèvent. C'est pourquoi il est intéressant de faire une synthèse. Et la synthèse, elle dit ça : 1. Il y a moitié moins de petites entreprises qui accèdent au stade de "gazelle" (disons des PME dynamiques) en France qu'en Allemagne ou en Angleterre. En d'autres termes, ta pelleteuse ressemble à une petite pelle de plage. C'est un problème majeur de notre économie. 2. Pour se développer, il faut bénéficier de capitaux importants au départ du projet (et ce n'est justement pas le cas des artisans...) et si possible, de niches fiscales à la française (par exemple, le statut de jeune entreprise innovante, une sorte de paradis fiscal made in and for France...). Or, la France détient le record d'Europe de la taxation du capital. 3. Les charges sociales sont plus pénalisantes pour les travailleurs que pour les entreprises ; note que l'artisan est un entrepreneur individuel donc à la fois un travailleur et l'entreprise qui l'emploie... Lui prend donc très cher. Une société commerciale, elle, inclut les charges dans le coût salarial et quand elle paie 100 de salaire + 50 de charges, elle considère que le salarié vaut 150. Qu'elle donne ce pognon au salarié ou aux organismes sociaux, à la limite, elle s'en fout. Le blème, c'est que le salarié, lui, ne se met dans la poche que 75 des 150 que l'entreprise distribue. Et lui ne s'en fout pas... 4. En somme, augmenter les charges et les impôts, ça pénalise toujours les entrepreneurs (et les salariés) les plus fragiles. Ceux qui ont moins de capitaux voire de qualifications que les autres. Ce sont donc les plus pauvres, les plus vulnérables qui trinquent les premiers parce que leur "productivité marginale" ne peut pas encaisser ce fardeau supplémentaire. Quand t'es un surdoué des télécoms, un ingénieur d'élite, le rejeton d'une grande famille ou le grand pote de beuverie du président du conseil régional, c'est sûr que les charges et les impôts, tu les encaisses mieux. Maintenant, la France n'est pas encore la Corée du Nord. Tu peux y développer une entreprise. Tout est possible quand rien n'est totalement proscrit. Un peu comme les clubs français de foot, rien n'interdit d'en voir un gagner une coupe d'Europe, un jour .
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Tu ne prends qu'une mesure parmi celles que j'ai suggérées ; or, elles font système. Si tu ne fais que baisser la durée d'indemnisation des chômeurs, je te donne plutôt raison. Note quand même que la France, dans sa grande bonté, est l'un des pays occidentaux les plus généreux en matière d'indemnisation chômage (et de retraite). Et à force d'être "généreux", on voit où ça mène. Cependant, agir sur les allocs n'a en effet de sens que si ce pays permet aux entreprises d'embaucher et de se développer. J'en suis parfaitement d'accord. C'est pourquoi la liberté de contracter est primordiale (et cela passe par l'allègement du droit du travail, voire la suppression du SMIC). L'autre grand volet d'une vraie politique de développement économique passe par les incitations à l'investissement (en gros : moins de bureaucratie, moins d'impôts)...
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Normal. Il n'y a que Gollum pour écrire ce qu'on ne peut lire nulle part ailleurs . Et puis, on ne peut pas éternellement déplorer la situation de ce pays sans à un moment donné, en tirer quelques conclusions novatrices. Enfin remarque, si, on peut. Nos gouvernements font ça depuis 40 ans .
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Bah, si les entreprises devenaient des entreprises, ce serait déjà pas mal. Car il faut de tout pour peupler une économie de marché, des gros, des petits, des moyens. Mais justement, en France, on manque de moyens . Et puis, des investisseurs. Donc, des actionnaires... Triple problème : 1. L'avance, c'est du capital et le capital n'est pas forcément de la dette. 2. Au temps d'Adam Smith, la dette, c'était de l'épargne et aujourd'hui, c'est très largement de la création monétaire. 3. Ne pas confondre dette privée et dette publique. Le problème de la France, en effet, ce n'est pas la dette en soi. C'est la dette publique.
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Si je puis me permettre, les deux ne sont pas incompatibles. Toi, par exemple, tu n'as pas l'air de comprendre que tu dis de la merde... Il ne se passera rien sinon une flambée des taux d'intérêt. En gros, la politique économique ne fonctionne que quand elle permet de duper les investisseurs. Le problème, ici, c'est que si tu creuses la dette, les investisseurs savent qu'au bout du chemin, il y a de l'impôt, de l'inflation ou du défaut de paiement. Et donc, tant que ce problème ne sera pas réglé (enfin, tant qu'un début de solution viable n'y sera pas apporté), tu peux user de toute la prestidigitation que tu veux, ça ne trompera personne. La politique est une escroquerie. Mais l'escroquerie réclame un certain savoir faire... Et bien peut-être seras tu surpris d'apprendre que je loue cet effort d'argumentation. Et dans un bel effort d'oecuménisme digne d'un après match du TFC à Lille, nous pourrions même signer un pacte de quasi non agression sur ton deuxième paragraphe . Oui .
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Justement, je porte mon bonnet de Noël en ce moment. Et c'est pourquoi je suis resté soft dans mon commentaire de ton post .
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Et bien, c'est simple : s'attaquer enfin aux causes du chômage structurel. Je propose une offensive massive. Artillerie, aviation, marine de guerre, tous les corps d'armée doivent être mobilisés : 1. Suppression du SMIC, réduction de 50% des allocs chômage, allègement du droit du travail. 2. Instauration d'une formation professionnelle à l'allemande. 3. Réduction drastique de la dette publique. J'envisagerais bien une privatisation de l'éducation nationale, aussi. Mais je me demande si ce n'est pas un peu audacieux .
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Point de vue pour le moins naïf... 1. Ton investissement creuse la dette publique, problème économique n°1 de notre beau pays. 2. Et c'est surtout un investissement qui ne rapporte pas grand chose, ce qui suffit à le disqualifier en tant qu'investissement. S'il s'agissait d'emplois privés, cela aiderait certainement certains jeunes non qualifiés à s'insérer (même si ça fait cher la création d'emploi mais ça revient au problème n°1). Mais comme il s'agit d'emplois publics ou associatifs (pour l'essentiel), les perspectives d'évolution et les "boîtes" dont tu parles sont sans objet. Les études que j'ai parcourues sont très sévères à l'encontre d'un tel dispositif, ce qui n'a rien d'étonnant. En économie, un "emploi aidé", ça s'appelle "chômage déguisé". Rien d'étonnant. On ne résout pas un problème structurel à coups de rustines bureaucratiques...
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Oui. Note que c'est aussi ce qu'a fait la droite depuis des lustres : exonérations Fillon par ci, emplois Hollande par là. Mêmes foutaises, même absence d'effet (sauf sur la dette...). Et pourtant, ce sur quoi compte le gouvernement ne doit pas être bien loin, à savoir un maximum de chômage "naturel". Mais bon, croissance en berne + impôts + dette persistante = atonie de l'investissement = atonie de l'emploi. Manifestement, les entrepreneurs sont animés par une foi inébranlable en un avenir radieux . Pareil pour la dépense publique : la dérivée seconde de la courbe entre en zone négative (coucou Elkjaer) .
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Rien d'alarmant. Je pense même que certain(e)s sont plein(e)s de résolutions forumiques peace & love à l'approche du nouvel an. 2014 sera bisounoursesque ou ne sera pas. Du coup, on profite des derniers jours de 2013 pour faire comme avant ; histoire de ne pas trop rapidement devenir nostalgique. Je me sens comme chez moi, sur ce topic .
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Bof... WBY reste le gros coup de Casa en termes de formation. Son éclosion est à mettre au crédit du coach et cela suffit à amender le constat "Casa crame les attaquants". Mais cette saison, ça reste entre tous le gros point noir de notre dispositif tactique. Si on choisit d'utiliser WBY en quasi n°10, on gâche son talent ; et je ne comprends toujours pas où le coach veut en venir avec lui. Le point fort de WBY, ce sont les appels et... la finition. Pourquoi lui demander de reculer (ou de se désaxer) pour donner d'hypothétiques bons ballons à on ne sait qui ? Peu m'importe que WBY touche plus de ballons que la saison dernière (pas besoin de stats pour savoir que c'est le cas). Ce qui m'intéresse, c'est le nombre de ballons qu'il expédie au fond des filets adverses. S'il ne touche que 15 ballons dans la demi saison et que ça fait 15 buts, ça me convient très bien. Mais on dirait que Casa attend de lui autre chose que ce qu'il sait faire de mieux... Disons que pour ce qui concerne le reste de l'équipe, je pige la finalité : on peut discuter de ci ou de ça mais je vois où le coach veut en venir. Concernant le rôle assigné à WBY, la justification m'échappe.
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Disons que le jeu offensif ne constitue pas son point fort, a priori... Je ne sais pas s'il "enterre" les attaquants mais rien que son utilisation de WBY me laisse perplexe...
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Tiens, un article fort intéressant sur cette aberration que constitue la pénalisation des clients de prostituées : http://blog.mondediplo.net/2013-12-18-Croisade-morale-contre-la-prostitution#nh2 Et la source est irréprochable .
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Joli .
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Ah ça, sans avoir à marquer un point godwin, je peux en effet te citer quelques hommes influents qui ne partageaient pas le "principe individualiste" et l'ont fait savoir à leur population . Le principe en question ne fait que donner une règle (celle dont nous descendons en tant que société) pour régler les problèmes "d'empiètement" en question. Disons que c'est mieux que la loi du plus fort à laquelle le réalisme de ton modèle non biaisé conduit inexorablement...
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D'où le caractère indispensable du système judiciaire. Mais même quand tu habites une belle maison, il est inévitable que tu aies un problème de plomberie ; ça se résout. En revanche, quand tu bâtis ta maison sur du sable (les postulats collectivistes), elle ne tarde pas à te tomber sur la gueule et à t'ensevelir, corps et bien .