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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Ni le fait qu'il peine à gagner les duels proprement (beaucoup de fautes)... Je me demande si, à l'instar de Capoue, il ne connaitrait pas un petit relâchement, comme une sorte de décompression voire de petite melonite. Simple hypothèse.
  2. Il a toujours du gaz. C'est vrai qu'on ne l'a pas vu hier soir mais on ne peut pas lui reprocher grand chose. Il est quand même tributaire des ballons qu'on lui donne et hier, ceux qu'on lui a donnés étaient pourris. Même s'il a toutes les peines du monde à se démarquer intelligemment (en fait, il me donne l'impression d'être footballistiquement neuneu. Quand tu compares à WBY, sur ce plan, ça fait mal...). Mais il puise. Et comme physiquement, on est (déjà) moins bien, ça pourrait servir .
  3. Tout ça est juste, ses qualités balle au pied sont indéniables : mais il manque encore d'impact, de puissance et bien sûr, de continuité. Il rate trop de passes, aussi ; en revanche, je l'ai vu faire des efforts défensifs. Bref, encore beaucoup de travail mais une bonne base.
  4. Il doit même être dans notre top 3, non ?
  5. C'est parce qu'il y a trop d'étrangers à Marseille .
  6. Le vrai problème, ce sont ses tresses. Tresser de l'Aurier aussi jeune, je trouve ça présomptueux .
  7. Espérons que ce n'est que ça : il a fait une bêtise, on ne va quand même pas lui en tenir rigueur toute la saison . Je n'ai pas compris non plus pourquoi il était entré si tard. Il ne faudrait pas le mettre en situation difficile, notre jeu offensif a absolument besoin de son talent.
  8. Je trouve notre DC vedette un peu moins en verve qu'en début de saison dernière. Il ne me donne pas tout à fait la même impression de solidité. En revanche, quand il lui prend l'envie de montrer ce qu'il sait faire balle au pied, quel tracteur . Il a un punch... Je le clonerais bien pour étoffer notre milieu de terrain, tiens .
  9. Question : que se passe t-il avec Regattin en ce début de saison ? Il était supposé être l'un de nos gros atouts offensifs et il cire le banc . Méforme ?
  10. C'est un moindre mal. Car que n'aurait-on dit si, non contente d'exhiber ses seins, on l'avait trouvée en sus une pipe à la bouche ?
  11. Gollum

    L'économie

    Je me doutais que tes "arguments" ne feraient pas de vieux OSS .
  12. Je plussoie . Le jour où ils ne seront plus sélectionnés, ça peut donner "les chamois dehors", à la rigueur mais c'est nul aussi et puis, ça n'arrivera pas .
  13. Gollum

    L'économie

    Mon dieu... L'URSS, le SAC, la peine de mort . Je parlais d'amalgame dans un post précédent mais là, c'est le pompon. Je t'invite à reprendre tes esprits, ça en devient ridicule. Comme je le supputais, tu vas bientôt nous mettre les accidentés de la route (conditionnés par l'industrie automobile capitaliste à rouler trop vite ) ou les cancéreux du poumon (conditionnés par l'industrie capitaliste du tabac à s'empoisonner ) dans la balance de ton "évaluation"... Je reconnais cependant que le passage souligné confine au chef d'oeuvre. Tu as voulu ajouter une référence contemporaine à ton inventaire ? Tu suggères que cette conseillère municipale PS de Marseille dont j'oublie le nom est une sorte de SS qui s'ignore ??? C'est gonflé, on ne peut pas te l'enlever. Bref, c'est édifiant mais cela me permet de clore ce débat là en toute sérénité. Quand la mauvaise foi (ou l'erreur crasse) tourne à l'autisme -attitude dont j'ai l'habitude sur ce forum - persévérer dans la pédagogie est parfaitement inutile .
  14. Celui là est pas mal, je trouve .
  15. Gollum

    L'économie

    Tu as raison. D'ailleurs, je propose la motion suivante adoptée à l'unanimité de moi-même avec l'assentiment de tous ceux qui n'y voient pas d'inconvénient : désormais, quand commencera un flood sur l'un des topics sensibles du forum (économie, actus politiques voire débat du jour, ce dernier étant un peu tombé en désuétude), Bebs se devra de poster une synthèse prospective de tout ce qui se dira les jours suivants. Cela facilitera grandement la lecture de tous . Quelle est, au juste, la finalité de cette curieuse digression épistémologique ? Le but de l'historien est d'abord d'identifier ce qu'est l'histoire, soit. Et après ? Son job est de... "relativiser les faits" ? Je pensais qu'un fait ne faisait que se constater (dans le cas des sciences sociales, disons qu'il se "documente", ce qui est plus complexe) mais c'est sans doute pourquoi je suis un analyste médiocre, en effet . Pour comprendre l'histoire, il faut des théories -des constructions intellectuelles- bâties sur des prémisses rigoureuses et qui permettent de comprendre pourquoi les choses se sont passées telles qu'elles se sont passées (d'où l'évidente nécessité du travail documentaire préalable, bien entendu). La différence entre l'oeuvre meurtrière d'un régime communiste et les exactions commises par les armées d'occupation impérialistes et colonialistes apparaît aujourd'hui clairement : les régimes communistes ont mené une guerre permanente contre leur propre population. Les régimes démocratiques, non. Si tu n'entends pas cette évidence, l'histoire ne te sert pas plus qu'à une huître cloîtrée dans sa partialité idéologique. Des historiens sont allés fouiner dans tout un tas d'archives russes, est allemandes, vietnamiennes, chinoises, etc. Ils en ont tiré ce que tu appelles des faits, à savoir l'évidence d'une extermination de masse. Ensuite, vient une question légitime : pourquoi ? Les historiens ne sont pas forcés d'y répondre mais d'autres disciplines -on pense à la science politique- en ont le devoir. Analyser la manière dont un régime politique fonctionne et le rôle qu'y joue la terreur, voilà qui n'a rien à voir avec un "jugement de valeur", comme tu sembles le susurrer. Le jugement de valeur consiste à dire qu'un régime communiste n'est pas très recommandable parce que c'est pas cool de massacrer, de déporter et d'affamer les gens ; l'analyse politique permet d'expliquer pourquoi les régimes communistes ont fait tout ça tandis que dans les pays démocratiques, le niveau de vie de la population augmentait. Toutes sortes de disciplines concourent à cet objectif parmi lesquelles, en effet, l'économie. C'est un travail de l'intelligence, pas un jugement de valeur. A moins bien entendu de poser que, face à un fait brut, toute explication est vaine parce que les "intentions" sont insondables ... Tu es décidément un marxiste old school : il n'y a que les marxistes pour tenter de nous refourguer l'idéologie la plus obscurantiste sous l'étiquette de l'objectivité scientifique. Le plus étonnant, dans ton cas, venant de cette orthodoxie liturgique que tu maîtrises à merveille, comme si tu avais passé les trente dernières années dans un caisson cryogénique et que tu t'étais réveillé hier, la mémoire encore fraîche des versets "progressistes" qui te servent de corpus. C'est frais .
  16. Gollum

    L'économie

    En étant relativiste, tu es négationniste. Pourquoi ? Parce que tu refuses de qualifier rigoureusement la nature des crimes commis par les communistes (ou les nazis) au regard de ceux qu'on commis les pays occidentaux en période de guerre. Tu confonds globalement la notion de crime de guerre et celle de crime contre l'humanité. Tous les pays en guerre ont commis des crimes de guerre. Et tous les pays (enfin presque), quel que soit leur régime politique, ont été en guerre puisque la guerre, c'est la continuation de la politique par d'autres moyens. Au vingtième siècle, le communisme a perpétré le crime contre l'humanité à une échelle insoupçonnable. Les nazis, n'en parlons pas. Ces trente dernières années, on peut citer le cas rwandais ; quantité d'autres situations africaines sont une sorte d'hybride des deux (crimes de guerre et crimes contre l'humanité). Qu'est-ce qu'un crime contre l'humanité : le fait de persécuter une population de manière volontaire et systématique sur la seule foi de ce qu'elle est (et indépendamment de tout "acte" de banditisme, rébellion ou autre) : épuration nécessaire à l'édification d'une société nouvelle. Bien entendu, en termes de "chiffre", cela donne toujours des résultats impressionnants. Rien à voir avec les crimes de guerre perpétrés par les armées d'occupation française, américaine ou autre, aussi odieux soient-ils, naturellement. Disons le plus nettement bien que cette comptabilité soit macabre : les crimes de guerre les plus odieux se comptent en dizaines de milliers de victimes. Les crimes contre l'humanité, en centaines (de milliers) voire en millions. Ta "manière de voir les choses" est bien connue : elle s'appelle l'amalgame. Comme il y a et y a eu des saloperies partout, commises par toutes sortes d'Etats (ou de fonctionnaires outrepassant plus ou moins leurs prérogatives), on règle le problème en disant : "bah, finalement, tout se vaut". Au final, avec de tels raisonnements, on finit par se dire que voler un auto radio ou violer un enfant, au fond, c'est pareil. C'est mal dans les deux cas . Un exemple d'amalgame : Pinochet et l'URSS. Voilà encore un truc tout droit sorti du gauchisme triomphant des années 1970 (tu es resté un peu scotché, on dirait. Le fait d'être historien ne devrait pas t'empêcher de te mettre un peu à la page ). Tu confonds en l'espèce une dictature totalitaire et une dictature militaire. Une dictature totalitaire prétend à une emprise idéologique totale sur l'ensemble de la société : elle confie l'administration de la société entière à un parti, contrôle les écoles, les associations, les mouvements de jeunesse. Son emprise sur l'individu est... totale. A ma connaissance, sous Pinochet, si tu voulais fuir le Chili, tu n'avais pas de rideau de fer à franchir. En termes chiffrés, le bilan mortifère de Pinochet est inférieur à celui de la plus soft des dictatures communistes tout simplement parce que ces deux régimes n'ont pas le même but répressif : Pinochet assassinait (et torturait) ses opposants politiques. Une dictature communiste extermine une population entière dont elle décide qu'elle est susceptible de fomenter une contre révolution. Et ne parlons pas des expériences de collectivisation forcée et des famines meurtrières qu'elles ont induites... Tous les systèmes judiciaires du monde établissent une hiérarchie entre les crimes : tout ne se vaut pas, heureusement. La tâche de l'analyse politique est de faire la différence entre un régime qui nie les droits humains -et les nie "absolument"- et un régime qui, à l'occasion, les bafoue bien qu'il en reconnaisse la validité formelle (je ne cesse d'ailleurs de répéter, au fond, que même chez nous, les Etats restent des états, avec la violence que cela suppose). Je n'ai pas eu vent de camps de concentration sur les territoires de l'Europe occidentale, ces 70 dernières années. En sus de commettre des crimes de guerre partout où ils ont porté la guerre, les régimes communistes en avaient chez eux. Mais bon, ça ne fait rien : tout se vaut . Ben, vu que l'usage du GHB est interdit par la loi, j'ai bien été obligé de me montrer inventif .
  17. Gollum

    L'économie

    Ah mais là, on est d'accord !!! On va finir par s'entendre : tout n'était donc qu'une question de malentendu lexical. J'ai dit, dans un post précédent : but pub = informer et séduire. Tu me réponds "c'est angélique". On embraye, on ne se comprend pas. Et puis tu me dis : pub = pouvoir d'influence. Je ne peux ici que te suivre tant c'est évident ! Sauf qu'à ton avis, dans "séduire", ya quoi comme notion sinon, précisément, celle d'influence ? Quand tu séduis une fille, tu ne cherches pas un peu à l'influencer dans un but précis ? Moi, si (oui, oui, je sais, je suis pas comme tout le monde, moi, je suis un obsédé qui ne cause avec les filles que pour coucher avec elles, personne ne fait ça, normalement ). Nier que la publicité cherche à influencer le consommateur, l'inviter à acheter tel ou tel produit, ça n'a même pas de sens. Mais il convient de restituer aux mots leur sens véritable . In fine, c'est le consommateur qui décide d'acheter ou pas. Et crois moi, a fortiori sur des marchés concurrentiels et dans une société pluraliste, déclencher un acte d'achat, c'est difficile (sinon, ce ne serait pas un métier lui-même concurrentiel). Bon ben voilà, je crois. Tu as bien des efforts à faire avant de pouvoir te parer de toutes ces qualités. N'est pas Miniboer qui veut .
  18. Gollum

    L'économie

    Ben oui . Tu me dis qu'informer et séduire, c'est angélique. Donc, je déduis que la pub parvient à faire autre chose. Si la pub n'a pas pour but d'informer ni de séduire parce que ça ne suffit pas à sa rentabilité, je me dis que "forcer", d'une manière ou d'une autre, doit être le bon terme. Tu sais, les mathématiques n'ont pas le monopole de la logique. Moi, je fonctionne à partir du sens des mots. Mais comme je te le dis, ton dernier post est à lire entre les lignes car le moins que l'on puisse dire, c'est que sorti du soupçon de principe, ton argumentaire n'est pas très explicite. Ou alors, dans ton dernier message, tu penses vraiment que les marketers sont des mentallists. Tu vois, je ne sais même pas comment interpréter ton scepticisme . Toi, oui ? Mais si c'est un domaine "dans lequel on est encore très très empiriques", comment font les publicitaires pour les maîtriser (si je te suis bien) ? De manière générale, tu veux en venir où ? Si tu essayais d'être clair, ce serait mieux. Ou alors tu cherches à me manipuler mais je ne suis pas le cobaye idéal...
  19. Gollum

    L'économie

    J'attendais un argument à la suite du deuxième paragraphe, voire une suite au quatrième. Finalement, je reste (presque ) coi. Donc, si je comprends bien (entre les lignes ), les marketers disposent d'outils de communication permettant d'entrer dans le cerveau des gens pour les forcer à acheter ce dont ils n'ont nul besoin. Remarque, si tu le dis . Je n'ai par ailleurs pas dit que la pub était "inefficace" : sinon, bien entendu, il n'y en aurait pas. Quoique, d'ailleurs. On serait surpris par l'inventaire de tous les trucs "inefficaces" qui jouent pourtant une fonction de persuasion au sein des entreprises, notamment les plus grandes (je pense aux rapports de consulting, notamment). Mais passons. Informer et séduire sont deux démarches qui permettent d'atteindre le but recherché. L'autre jour, j'ai passé une annonce sur le bon coin et j'ai fait une touche (uniquement sur le volet informationnel ; encore qu'en mettant une photo, j'ai peut-être séduit ). Pourtant, je ne connais pas les techniques de manipulation mentale du consommateur . Je ne sais pas non plus comment tu fais pour auto diagnostiquer ta dépendance à la pub (moi, je zappe systématiquement la pub télé donc, je dois être moins exposé). Par contre, je viens de garder une pub de mon concessionnaire parce que va pas falloir que je tarde à changer de voiture. J'ai effectivement la naïveté de penser que les gens mettent une sollicitation en rapport avec leurs envies. Et certains ont des envies compulsives, voire n'existent qu'au travers de leur consommation. Mais être influençable, ce n'est pas être conditionné : en dernier ressort, c'est l'individu qui décide. S'il faut en plus que les entreprises s'abstiennent de vendre leurs produits au nom de je ne sais quel objectif social de rationnement ou de continence, elles ne sont vraiment pas sorties de l'auberge. Et nous non plus .
  20. Gollum

    L'économie

    Etat caca beurk = Miniboer Multinationales caca beurk = Marco Actionnaires caca beurk = Régis (intervention remarquée ce matin) publicité caca beurk = NP PSA caca beurk = Ekelund caca beurk = Elmo. Rien de très nouveau, donc .
  21. Gollum

    L'économie

    Oui mais là, tu évoques un problème spécifique à PSA : cette firme ayant confié ses campagnes de pub à NP, celui-ci a décidé d'innover en inventant la pub qui ne conditionne pas le consommateur. Voilà le résultat. Plus sérieusement, production et marketing sont indissociables : c'est un mal assez français, d'ailleurs, d'être technologiquement bon et commercialement mauvais . Le résultat est toujours le même : produire des voitures françaises en France revient trop cher au regard de ce qu'elles rapportent.
  22. Gollum

    L'économie

    Les deux sont largement inséparables : les grandes firmes dépensent des fortunes en plans sociaux, d'ailleurs. Souvent, elles en tirent avantage, c'est gagnant-gagnant.
  23. Gollum

    L'économie

    Dieu que tu es susceptible . Enfin, je n'en suis pas surpris. Mais venir me sortir que l'Etat (français ai-je cru comprendre) a "cessé" d'être socialiste, quand même . Sans même parler du fait qu'on vient d'élire un président qui l'est tout de même un peu. Moi, j'essaie de t'éclairer quand tu me sollicites pour le faire. Après, tu fais ce que tu veux de ce que je te raconte, tu es libre. Mon but, dans ce topic, c'est de déconstruire tout un tas de fausses évidences qui ont cours dans le débat public français et qui occultent les vrais problèmes dont pâtit notre pays. On sait jamais, ya peut-être des gens qui lisent et qui se disent "ah tiens, peut-être". Si ce n'est pas ton cas, peut-être au moins cela t'incitera t-il à aller te documenter, à réfléchir à tel ou tel sujet ou à collecter des arguments. Le débat contradictoire de bonne foi est toujours constructif. En revanche, à qui s'arcboute à sa mauvaise foi ou continue de se planquer derrière des chimères, je n'ai rien de particulier à dire, en effet. Je propose et le lecteur dispose .
  24. Gollum

    L'économie

    Il y a de ça, bien sûr mais justement, c'est inséparable de la notion de coût de production. Par ailleurs, tu dis que les firmes allemandes n'ont pas délocalisé : elles l'ont tout de même largement fait (dans les pays de l'est). Je ne suis pas spécialiste du secteur auto mais de manière générale, il semble que ce soit devenu une industrie d'assemblage : en gros, les pièces sont fabriquées dans des pays "émergents" et assemblées près du marché où les voitures sont destinées à être vendues (donc Allemagne, France, etc.). Le problème des Français est le suivant : leur coût de production est à peu près équivalent à celui des Allemands (et même un peu supérieur à ce que j'ai lu : à cause des 35h qui renchérissent le coût horaire en France). Mais les Allemands fabriquent des voitures bien plus chères ! Ils produisent donc plus de valeur ajoutée. Payer aussi cher des salariés pour faire du milieu de gamme, ça ne tient tout simplement pas la route. C'est bien le problème de PSA aujourd'hui .
  25. Gollum

    L'économie

    Je crois que j'avais compris . Mais c'est vrai que ça commence à faire de sacrés pavés. Heureusement, là, ça devrait aller vite : 1. Je ne sais pas bien à quoi sert l'argument "t'as pas expérimenté les minima sociaux" . Tu veux dire qu'il y a des pauvres et qu'ils en chient grave ? Le but de notre conversation, c'est de faire la causette Cosette ou d'essayer de comprendre pourquoi il y a des pauvres, que faire quand c'est le cas, etc. ? Moi, mon propos, c'est d'expliquer que plus un Etat "fige" la société dans un mode de fonctionnement qui dépend de son bon vouloir, plus la pauvreté est enkystée. Mais ta phrase en gras montre que de toute façon, je cause à un mur. Comment peut-on dire qu'un Etat qui redistribue plus de la moitié de la richesse nationale (dépenses publiques = 56% PIB) a "cessé d'être socialiste" ? 2. je prends note de ton scepticisme à l'endroit des familles ainsi que des structures "palliatives" de prise en charge. Et après ? Tu as une solution miracle ? 3. Le rapport entre brevets et nationalisme ? Réponse : le protectionnisme. Les accords de libre échange rendent le protectionnisme tarifaire aujourd'hui caduque. Mais les états demeurent très fortement impliqués dans le pilotage de leur économie et ils continuent d'aider leurs "champions" à tirer leur épingle du jeu dans la compétition économique mondiale (les champions en question font bien entendu du lobbying en ce sens). Les USA, par exemple, subventionnent leur agriculture car l'état US y voit une arme de guerre économique (à des fins de pression politique). Etendre le domaine d'application des brevets, c'est donner une "prime" à l'avance technologique des pays occidentaux. Cela permet de protéger leur économie (autant que faire se peut) de la concurrence "prix" des émergents. Idem pour les normes d'environnement ou les normes sociales dont l'édiction permet de contrarier les importations de ces mêmes émergents. Les brevets sont l'une des armes mobilisables par les pays développés pour consolider leur avantage concurrentiel. Cela permet de "reléguer" les pays émergents à la production de biens standardisés, à faible valeur ajoutée. Non que certains brevets n'aient pas une justification authentiquement économique à faire valoir mais enfin, l'arrière plan politique n'est jamais loin. Ah, la "responsabilité sociale de l'entreprise" . Une manière subtile de transformer l'entreprise capitaliste en "organisation sans but lucratif". C'est une impasse économique mais passons, je n'ai pas le temps d'entamer un nouveau débat, ce sera pour une autre fois..
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