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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. T'inquiète, c'est prévu . Nous en ferons tous bientôt l'expérience car de la liquidité, les Français en ont (autant que nos collectivités publiques, de dettes...) Le problème est qu'une structure en faillite doit d'abord colmater les brèches et penser à la relance après. Il est donc impossible, aujourd'hui, de ne pas augmenter les impôts. En cela, la TVA est un choix qui se justifie d'au moins deux manières : 1. C'est un impôt relativement efficace, ne serait-ce que parce qu'on le fait recouvrir par les entreprises. Il coûte donc peu cher et rapporte gros. Et en ce moment, l'Etat a grand besoin de sous, comme tu le sais. 2. La "politique économique" de notre beau pays est, depuis 20 ans, tournée vers le soutien à la consommation ; c'est flagrant quand on la compare à celle de notre voisin allemand (qui a encouragé l'investissement et plutôt pénalisé la consommation, fiscalement). Or, ces politiques de soutien à la consommation ne donnent rien en termes de croissance, ne serait-ce que parce qu'à rebours de ce qu'on lit sur ce topic, la France souffre d'un problème chronique "d'offre" c'est à dire de "compétitivité des entreprises". Cela explique l'aggravation de notre déficit extérieur, la "relance par la consommation" profitant à nos partenaires commerciaux et aggravant notre endettement. Tu as raison en pointant qu'augmenter un impôt, quel qu'il soit, n'a aucune chance de relancer la croissance. Le problème est que le redressement des finances publiques est aujourd'hui vital. Et pour le reste -les réformes de structure qui permettraient d'assainir notre économie- nos dirigeants n'ont pas d'idée... Oui. Ce qui est bien, avec notre pays, c'est qu'il est décidément plein d'imagination . Sarkozy a été élu en 2007 en promettant de faire du reaganisme 30 ans après Reagan. Maintenant, il veut faire de la fiscalité allemande 10 ans après les Allemands. Et Hollande veut faire du Mitterrand 30 ans après Mitterrand (quand on n'avait pas de dettes...). On est à fond... Oui mais alors l'effet sur la compétitivité des entreprises est nul...
  2. Je me disais aussi. Ce n'est pas que tu n'es pas intéressant quand tu deviens intelligible, bien au contraire, même . Mais on sent bien que, dans ces moments là, tu n'as pas toute ta tête. Dans tout ça, je me mets à la place de cette pauvre infirmière qui t'a récemment fait une prise de sang. Je suis sûr qu'elle n'avait jamais vu d'hémoglobine bleue à pois violets .
  3. Gollum

    L'économie

    les investissements des PME ont (hélas) une rentabilité beaucoup trop faible pour que cela se traduise en croissance et en emplois. les banques investissent dans de la dette publique ce qui, par définition, n'est pas rentable. On voit le résultat. les grandes entreprises du CAC 40 sont rentables mais leur actionnariat est principalement étranger -leurs bénéfices aussi- et pour cause : il n'y a pas assez de "capital" et donc de "capitalistes" en France. C'est que "notre" épargne finance la dette publique, elle aussi... Et bientôt le logement social, grâce au doublement programmé du livret A !! Mais tu as raison : un (gros) tiers du revenu des Français est constitué de "transferts sociaux". Deux tiers sont donc des revenus d'activité. On devrait ponctionner sur ces deux tiers là pour les "redistribuer"encore un peu plus. Les Français sont beaucoup trop égoïstes, au fond . Heureusement, tout ça changera bientôt . . Je te le fais pas dire ! D'autre part, si des actionnaires privés ont pris le relais d'un Etat qui ne pouvait plus capitaliser les grandes entreprises, ce n'est justement pas pour faire la même chose que lui. C'est rigolo ces raisonnements qui prennent acte que le "privé" a pris le relais du "public" dans le capital des entreprises tout en reprochant au premier de ne pas se comporter comme le second. Mais sans doute l'Etat devrait-il emprunter sur les marchés financiers -sa solvabilité le lui permet - pour renationaliser... . Tu as sûrement raison, cependant. Si les grandes entreprises étaient plus désintéressées et payaient plus d'impôt que ce que la loi exige d'elles ; si, de manière générale, les gens acceptaient de moins bosser pour eux et un peu plus pour les autres, il y aurait moins de problèmes. Nos difficultés, au fond, viennent du fait que les gens ne s'aiment pas assez...
  4. Gollum

    L'économie

    investir, ce n'est pas spéculatif ?
  5. tu as des propositions ? si oui, comme tu comptes voter Morin (qui, d'ailleurs, ne sera pas candidat ), ça m'intéresse.
  6. Gollum

    L'économie

    Tu es donc entrepreneur (c'est peu dire que tu as toute mon estime pour ça ; même si tu dois être un peu barré ). Les entreprises font le même constat que toi : le financement "utile" du puits sans fond de notre protection sociale est tel qu'elles n'embauchent pas (94% des entreprises françaises ont moins de 10 salariés, 66% n'en ont aucun). Et on ne peut pas contraindre des actionnaires à financer le puits sans fond en question ; même pas en nationalisant les entreprises...
  7. Gollum

    L'économie

    tu comptes les cotisations sociales des employeurs dans la couleur que les salariés ne voient pas ? si non, tu devrais...
  8. Un peu -et même beaucoup- comme son adversaire direct, donc. Et comme d'hab, en fait. On a donc un sortant qui choisit d'expliquer aux Français qu'ils vont continuer à en chier grave -plutôt gonflé comme stratégie mais vraisemblablement suicidaire- et un challenger qui continue d'expliquer -inlassablement- que comme la croissance va revenir, tout ira mieux demain. Jansénisme vs démagogie ; lucidité déprimée vs opium du peuple. Qui l'emportera ? Tout ça me semble bon pour les anti-systèmes, historiquement bon...
  9. oui, c'est ce que je me disais : en détournement de pseudo, il est bon. et surtout, on le comprend...
  10. Gollum

    L'économie

    ou Marcl. Je me demande si Marcl Prout n'a pas été un grand écrivain tchèque .
  11. Gollum

    L'économie

    C'est décidément très gentil mais même si Yoda m'a comparé à Baudelaire ( ), je n'ai rien d'un pouête non plus...
  12. Gollum

    L'économie

    c'est gentil mais à côté de Marcel, je suis un nain, tu sais .
  13. Gollum

    L'économie

    Je comprends ta fatigue et d'ailleurs, moi aussi je préfère poster des conneries que des trucs sérieux. La notion "d'objectivité" que tu avances sur des problèmes aussi manifestement idéologiques que celui du "climat" m'amuse, tu ne t'en offusqueras pas. Pour ce qui est de Malthus, tu ne m'as pas habitué à aussi peu d'intuition : il y a beaucoup plus de croissance, donc de création de richesse, dans une économie libre que dans une économie subventionnée. Et la première a bien plus de respect pour l'environnement. la dernière phrase me rappelle plutôt le modèle de développement de la Chine de Mao mais j'imagine que c'est hors sujet .
  14. Gollum

    Le topic des connards

    il y a même peut-être un lien de cause à effet. bon, j'espère que quelqu'un comprendra ma blague sur l'utérus, j'en suis très content .
  15. Gollum

    Le topic des connards

    Au fait, tu étais son médecin traitant en décembre 2004 ? J'ai ouï dire que c'était une femme fontaine. Quand elle a l'utérus qui tressaille, elle balance de l'eau salée partout .
  16. Gollum

    L'économie

    1. Non. Même le prospective démographique, la plus sûre de toutes, est loin d'être infaillible. Ce que tu appelles "science" est, historiquement et quand on parle d'un phénomène aussi complexe que le climat, une collection d'erreurs prospectives. Elle n'est en outre pas désintéressée. On peut trouver plus de charme à la réglementation qu'à l'absence de réglementation mais celle-ci repose (toujours) sur une planification d'ingénieurs sociaux qui a tous les défauts (connus) de la planification : diagnostic conjectural, mesures "autistiques" (effets collatéraux négligés), coût de mise en oeuvre exorbitant, résultats imprévisibles. En un mot, elle souffre d'un "manque d'information".Cela ne signifie pas qu'on doive rester les bras croisés face aux changements du monde : comme je ne crois nullement que nous puissions quoi que ce soit, à court terme, aux changements climatiques, il est grand temps d'intégrer leurs conséquences sur notre vie et, bien entendu, de retrouver le chemin d'une économie saine, en arrêtant de subventionner l'énergie (comme le font les tarifs sociaux, qui la rendent artificiellement peu chère), le productivisme agricole, les labos pharmaceutiques (au travers de l'assurance maladie) et toute la panoplie parfaitement anti écologique de l'interventionnisme keynésien. 2. Si une substance est nocive pour la santé, les entreprises n'ont aucun intérêt à la mettre sur le marché (sinon que parfois, bien sûr, il faut du temps avant que la nocivité soit avérée). Le "réglementeur" intervient ici (et comme souvent) après la bataille, lorsque des études épidémiologiques démontrent (sur le tard) qu'une substance s'est avérée être nocive ; or, à ce moment là -quand l'info existe- le droit civil fait normalement son oeuvre puisque dans une économie de marché, les entreprises n'ont pas le droit d'empoisonner leurs clients. Après, ça pose un problème de "risque zéro", de ce que l'on doit tolérer en termes d'innovation, etc. 3. Les incitations fiscales sont faussement efficaces et même réellement inefficaces. Mais tu vas y revenir, j'attends. 4. Non, pas de mauvaise foi : j'ai relu trois fois et je pense que tu t'es réellement mal exprimé, comme cela t'arrive (tu es un stakhanoviste du post et comme j'imagine que t'as un boulot à côté, il t'arrive d'écrire vite donc pas toujours très bien ; ce qui n'a aucune importance, au demeurant). 5. C'est précisément parce que la loi oblige "toutes" les entreprises en même temps qu'elle n'est pas neutre en termes de compétitivité. Les "assouplissements" dont tu parles me paraissent être une atténuation bien légère de ce handicap. Les PME ont une obsession : leur produit et leur marché. Quand tu les "pollues" ( ) avec des règlements sociaux et écolos de toutes sortes, tu nuis à leur compétitivité, de manière générale.
  17. Ben c'est quand même pas si compliqué . D'abord, si t'es pas en train de glisser, c'est que t'es pas sur une pente. Et si t'es en train de faire du bobsleigh, la pente n'est vraisemblablement pas savonneuse . ne me remercie pas .
  18. c'est de l'anti figaroïsme primaire. Personnellement, je ne vois pas ce qu'il y a de choquant à ce que Patrick de Carolis expose son point de vue sur les plus grands musées d'Europe .
  19. Gollum

    Olivier Sadran

    ça veut surtout dire que Pentecôte n'a aucun rapport avec Ochoa, ce qu'on savait déjà . Car Ochoa, lui, personne ne lui reprochera de n'être pas aztèque.
  20. Gollum

    L'économie

    d'où, comme tu le dis, une fuite en avant dans la réglementation, chaque règlement essayant de compenser les effets pervers des précédens, etc. On en ressort avec un paquebot réglementaire à la dérive et constellé de rustines...
  21. Gollum

    Olivier Sadran

    et je n'oublie pas qu'au moment où on l'a vendu, il était plutôt bon avec nous (pour le peu qu'on ait pu juger)
  22. Gollum

    L'économie

    Cela me semble peu probable. Les "gros" sont avantagés parce qu'ils ont les moyens de s'adapter aux contraintes réglementaires sans dommage majeur, quel que soit le domaine (par exemple, on sait que les 35 h n'ont guère pénalisé les grosses boîtes, qui ont réorganisé leur travail ; pour les PME, ce fut un calvaire). En revanche, ces mêmes contraintes représentent une "barrière à l'entrée" (ou au développement) parfois insurmontable pour les boîtes aux ressources plus limitées. En somme, les "gros" pouvant s'adapter plus facilement aux contraintes réglementaires, ils minimisent leurs désagréments potentiels (et notamment leurs "mauvais comportements"). Pour les PME, c'est plus dur. Les "règlements" de toutes natures ont toujours avantagé les "installés" par rapport aux "prétendants".
  23. ah mais oui ! je l'avais zappé, lui. Le NPA, à côté, c'est un parti social démocrate. Et encore, tendance anglo saxonne...
  24. Gollum

    L'économie

    OK, il me semblait bien avoir compris. Là où nous sommes en désaccord, c'est sur la base. Tu considères qu'il existe des "problèmes d'environnement" quasi "objectifs" dont nos gouvernants omniscients ont le monopole de l'interprétation. Il va de soi qu'une entreprise ne prendra jamais une mesure qui a les défauts que tu cites. Le réglementarisme est donc tautologique : (1) les entreprises ne font pas ce que "je" veux car ce n'est pas leur intérêt ; (2) donc je les oblige à faire ce que "je" veux. "Je", c'est l'Etat (au nom de ci ou ça. Ici, la protection de l'environnement). Pour justifier ça, il faut une "théorie" qui explique que l'arbitrage entre production et environnement est défavorable à ce dernier et appelle correctif réglementaire. Dès lors, par définition, le marché n'est jamais assez "viable". Enfin, les réglementations ne sont jamais neutres sur la compétitivité (as tu d'ailleurs remarqué que cette conclusion contredit ce que tu dis deux lignes plus haut ? ). Certaines entreprises peuvent avoir un intérêt à mettre des portes aux rayonnages "froid", d'autres non (parce qu'elles font des économies ailleurs, par exemple et que la perte de recettes excède l'économie de coût résultant de la mesure). Ces dernières sont donc pénalisées par la réglementation. De manière générale, d'ailleurs, la réglementation élève le seuil de rentabilité des entreprises. Cela favorise les grosses (et riches) au détriment des petites...
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