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C'est par mauvaise foi ou réelle conviction que tu cèdes à la caricature selon laquelle le marché serait "a-social" ?? Ce forum est décidément passionnant !! On voit tout le boulot qu'il y a à mener pour ne serait-ce que "définir" le libéralisme économique. Bon, il faut dire que l'enseignement secondaire n'y aide pas vraiment... Et puis, si capitalisme et libéralisme sont effectivement distincts (il existe un capitalisme d'état ; tandis que le libéralisme d'état reste à inventer ), ils sont tout de même intimement -et surtout historiquement-liés. Certes. C'est l'Etat qui met ta caisse en prison, camarade. L'Etat, effectivement, n'échange rien. Il impose. Mais on l'aime quand même , semble t-il...
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Si tu savais ce que je vaux en bricolage (des aussi nuls que moi, non seulement tu n'en as jamais rencontrés mais tu ne peux pas le concevoir) . Je n'en suis pas fier, précisons le bien . En revanche, comparer des sociétés de dizaines de millions d'âmes à une "bibliothèque" ou une "étagère", c'est en soi... édifiant. C'est une vision des choses qui a d'ailleurs obtenu qq succès dans la première moitié du vingtième siècle... Ce qui est sûr, c'est que ton système s'y connait en tour de vis .
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Tu ne sais décidément raisonner qu'en termes "politiques". Il te faut toujours un Être Suprême guidant de sa main de fer les destinées de l'humanité ? Le marché, c'est Paul qui deale avec Pierre. Il n'y a personne au dessus d'eux. Le marché n'est pas un être vivant, c'est un processus de communication entre être humains. Le marché, c'est quand tu donnes 80 c pour une baguette. Pour toi, les 80 c valent moins que la baguette. Pour la boulangère, c'est l'inverse. L'échange améliore donc le sort de tous. Pas besoin de fantasmer cette remarquable institution. Elle répond à un besoin fondamental très simple, celui de l'échange. Mais personne n'en guide le cours et c'est d'ailleurs pourquoi les démiurges de tout poil le détestent...
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Et bien moi, je l'ai trouvée touchante -si, si, pour de vrai- sur le plateau de Y. Barthès, hier. Elle a reconnu sans ambages qu'elle ne serait pas présidente de la république -OK, de prime abord, ça fait rire sinon qu'un Dupont Aignant, un Cheminade ou même un Bayrou vont t'expliquer mordicus qu'ils croient en leurs chances !! -, qu'elle aimerait avoir les qualités d'orateur de Mélenchon, etc. Elle s'est remarquablement prêtée au jeu. Humble, sincère, touchante tout en étant battante. Un léger soupçon d'humour -ou du moins, de fantaisie- qu'on ne lui connaissait pas. Une décontraction nouvelle, aussi. Qu'elle continue dans ce registre d'image et je n'exclus absolument pas de lui voir tutoyer la barre des 5% !
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On va donc se farcir Gomis-Lisandro sans notre meilleur défenseur. Il commence à me plaire, ce match de Valenciennes...
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ça c'est de l'info, dis moi. Tu ne t'es pas trompé de topic ? Sinon, Cambrai, c'est connu, on y fait des bêtises. Je t'exhorte donc à la vigilance.
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Je le crains mais bon, ça y est, je suis paré aussi .
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Je m'arrête à cette seule phrase. Et je te donne une piste : - de la même manière que des traders ont pu ruiner des banques qui leur donnaient carte blanche. Ou qu'une direction embauchant les traders en question peut passer au travers des mailles du filet d'une direction générale. Dans tous les cas, on appelle ça "défaut de contrôle interne". Cela arrive dans toutes sortes d'organisations, même l'armée. En tout état de cause, je me demande comment une armée d"invasion totalitaire aussi féroce a pu tolérer que des journalistes sortent l'info. Et GW. Bush qui laisse la justice US condamner ses affidés ? Sous d'autres latitudes, et surtout d'autres régimes plus résolus à maintenir l'ordre, cela ne serait pas arrivé. Même la torture en Algérie, c'était mieux dissimulé. Bref, tu vois, les Américains, ils sont pas méchants. Juste un peu concons. Ah mais je crois avoir bien fait de m'arrêter à la première phrase !!! Le reste est un peu "redondant". Adjectif déjà utilisé lors d'un post précédent. Mais la phrase en gras montre que tu sais être raisonnable. Je n'en ai jamais douté .
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Je te concède sans peine une qualité d'argumentation qui tranche avantageusement avec la provoc obsessionnelle du coiffeure. Dont acte, donc : et je réitère à cette occasion la virulente réprobation que m'inspire l'impérialisme américain, avec tout ce que cela implique. En revanche, ce qui est certain, c'est que tu limites ton analyse au constat (exact) que les USA et l'URSS tuent ou ont tué. Donc, tout se vaudrait (tous les Etats tuent ou ont tué ; je ne suis pas "anti état" pour rien ) ? Caricature-je ta pensée, là ? Franchement, je ne crois pas. Dans nombre d'Etats US, la peine de mort est en vigueur. Ne peut-on en déduire qu'il n'y a aucune différence de nature entre les USA et l'Allemagne nazie ou l'Union Soviétique ? Non, je ne sais pas, je te demande. On en revient au problème de la "qualification des crimes". Pour toi, un chauffard qui tue un gosse et un Marc Dutroux, c'est pareil ? Je veux dire, faut-il les condamner d'égale manière ? Un type qui tue un autre type en défendant sa vie, c'est un assassin ? Il y a "mort au bout", dans l'un et l'autre cas. Nos tribunaux font une différence entre ces différents actes qui tous, pourtant, débouchent sur une perte humaine. Peut-être ont-ils tort, si on suit rigoureusement ton point de vue. Pour ma part, je considère que l'ONU, si elle n'était pas dirigée par l'hyper puissance US, devrait tout simplement interdire à ce pays d'envoyer ses GIs où que ce soit. Même quand les GIs en question permettent d'anéantir un dictateur sanguinaire ou d'ouvrir la route à des convois humanitaires. Mais encore une fois, je n'assimile pas le régime américain au régime soviétique. Il me semble que ça va sans dire et que, ne t'en déplaise, ta "mise en équivalence" vise tout de même à "rapprocher" et même amalgamer deux régimes qui n'ont fondamentalement pas grand chose à voir. D'ailleurs : beaucoup de gens ont été tués pour avoir voulu franchir le rideau de fer. Beaucoup de gens risquent leur vie pour entrer sur le territoire américain. Rien que ça, ça fait une sacrée différence...
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Qu'est-ce qu'on peut répondre à ça ? Rien de plus qu'à n'importe quelle autre "théorie du complot". "Tu penses vraiment que les Juifs (ou les Musulmans) n'ont pas l'intention de judaïciser (d'islamiser) la bonne Terre chrétienne d'Europe ? Allons donc " "Tu penses vraiment que GW. Bush s'est privé d'organiser les attentats du 11 septembre ? Foutaises". Et tout à l'avenant. Je te laisse à tes fantasmes. Mes arguments se basent sur des faits : les tortionnaires d'Abu Ghraib ont été sévèrement condamnés par des tribunaux US. Le reste, n'est que "littérature". Ou bruits de chiotte, c'est selon. Inutile, non plus, d'insister sur ton exemple "indien". Tu vas nous ramener au péché originel. Tu en déduiras que l'histoire humaine est une histoire de guerres et de massacres. Que l'homme est mauvais. Qu'il l'est partout et tout le temps. Et que tout se vaut, donc. Ce relativisme est du pain béni pour les régimes politiques qui sont criminels par essence puisqu'il ne permet plus de distinguer un crime de guerre d'un crime contre l'humanité et qu'il impute à une idéologie politique (le libéralisme) des actes que les institutions libérales (seules) ont permis de réprouver et de réprimer au fil de l'histoire humaine. Bref, de la provoc d'opérette ou de la franche crétinerie. Peu m'importe : j'aime bien ton analyse du jeu de Bilbao, ça me suffit .
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Je n'attendais pas d'autre réaction que celle là. Le problème avec tes "où ai je dit", c'est que précisément, tu prends une position dont j'ai le regret de te dire qu'elle frôle l'indécence (et là, je suis gentil : "il en découle des tas de bavures et de pétages de cable qui ne me semblent pas moins monstrueux qu'un khmer qui crame un paysan...". Evidemment, en France, le Cambodge, on s'en tape. Mais remplace "khmer" par SS et "paysan" par "juif", dans ta phrase. Tu comprendras le problème...) et qui, précisément, omet toutes sortes de précisions ou de "détails" qui font une différence énorme entre des "dommages collatéraux", des actes de barbarie isolés et un génocide programmé. Comme je ne te pense pas mal intentionnée, je tenais à te le faire remarquer. Je comprends tout à fait qu'on ne s'intéresse pas, que l'on ignore, que l'on ne comprenne pas toutes sortes de sujets ou d'enjeux qui "font" la teneur de notre débat politique (ou économique). Ce que j'ai plus de mal à accepter, c'est qu'on soit aussi péremptoire que tu peux l'être parfois, quand précisément on dispose (manifestement) d'aussi peu d'information. Tu me reproches mon arrogance ; j'aurais moi-même tendance à te suggérer plus de "modestie" ou de "questionnements" dans nombre de tes interventions. De discernement, aussi. Maintenant, si tu trouves un mec t'expliquant que les soldats américains ont le droit de flinguer des civils irakiens ou afghans, ne te gêne pas pour lui rentrer dans le lard .
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C'est quand tu limites ton argumentaire à la plus simple expression chubienne que tu es de loin la plus convaincante .
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Bon, le mieux, c'est encore de faire montre de pédagogie : penses tu (ou soutiens tu) que les tortionnaires d'Abu Ghraib étaient mandatés par le gouvernement US pour faire ce qu'ils ont fait. Crois tu (comme Elmo ?) que l'invasion US procède d'une volonté d'extermination/asservissement de la population irakienne (une purification ethnique ? La colonisation du Moyen Orient par des bataillons de wasps ?). Quand tu auras répondu à ça, je crois que le débat pourra être clos. Quant aux guerres indiennes . Tu confonds -ça, en matière de confusion, ça y va gaiment- une guerre de conquête avec un massacre programmé. J'ajoute que tu confonds les époques. Que tu confonds les motifs. Et que tu joues d'un registre symbolique pour tenter d'amalgamer (pour des raisons purement idéologiques) ce qui ne peut pas l'être. Remarque, ta démarche n'est pas si stérile. Elle t'amènera à déduire que tous les Etats sont criminels (ce qui rejoint mon intime conviction). Même quand ils se parent d'intentions civilisatrices. Il te resterait ensuite à faire montre d'un peu de discernement et à t'informer, tout simplement, pour ne pas fondre époques, contextes, régimes, histoire, géographie et politique dans une espèce de maelström intellectuellement indigent . Tu vois, c'est parce que je ne te crois pas assez pour penser ce que tu racontes que je ne parviens pas à te prendre au sérieux...
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Que dire ? Tu pourrais aussi bien me soutenir qu'un GI et un SS, c'est pareil. Bah, en 1968, on affichait bien CRS = SS. A partir du moment où ce genre de confusion a cours dans le débat public, on est sur la pente du négationnisme. J'espère seulement que vous n'êtes pas plus de trois, sur ce forum, à faire cet amalgame. Donc, si l'on veut être rigoureux et même si ça ne sert à rien (encore qu'on sait jamais, je n'exclus jamais l'hypothèse du lecteur anonyme qu'animerait une certaine curiosité intellectuelle) : il y a dans la politique étrangère US (et ce dès le dix-neuvième siècle) une sorte d'idéalisme qui pousse ce pays à vouloir exporter la démocratie et le droit par les armes (on trouve un idéal comparable dans la "pensée" française). Grave erreur de doctrine évidemment non dénuée d'arrières pensées diverses. Il n'y a évidemment jamais d'intervention militaire désintéressée. Mais l'effet de l'intervention US a quand même été de débarrasser l'Irak d'une ordure (tu n'es probablement pas très renseignée sur ce point. N'importe quelle recherche sur Google t'affranchira). Les USA ont fait la guerre en Irak sous haute surveillance médiatique. Dès qu'une bombe tuait des civils, CNN faisait le décompte. Et pas pour s'en féliciter... Libre à toi de mettre Abu Ghraib et les multiples "bavures" des GIs sur le même plan politique -et même criminel- que les 800.000 victimes du régime khmer rouge (ou les 6 millions de l'Allemagne nazie ; etc.). Encore une fois, j'espère que cette idée prospérant (excuse moi) sur une ignorance politique et historique crasse, n'est pas trop répandue. Car je vois au moins trois différences -c'est qu'il faut même se mettre à expliquer ce qui est évident... - entre les USA et n'importe quel régime totalitaire : (1) je ne suis pas certain que le Connecticut ou le New Hampshire abritent beaucoup de camps d'extermination. J'ai même cru comprendre que nombre d'immigrants latinos goûtaient le climat du Nouveau Mexique. C'est certainement que CNN ne fait pas son travail ("on nous ment" ; "nous sommes victimes d'un complot" ; etc.). (2) On ne compte pas les groupes de résistance qui ont appelé les USA à venir libérer leur pays (comme en 1944...) ; en irak, c'était notamment les Kurdes mais pas seulement. Les cas d'appel à la rescousse des Khmers Rouges sont moins documentés . (3) A ma connaissance, les tortionnaires d'Abu Ghraib et autres tarés made in USA ont été sévèrement condamnés par des tribunaux... américains. La "justice" khmer rouge, soviétique ou nazie fut un tantinet moins rigoureuse. Ce que l'anti américanisme primaire conduit à raconter, quand même .
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Quand on comprend ce que tu racontes, tu es drôle .
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hum, toi, ce ne sont pas les raccourcis qui t'embarrassent. La WWII, rien que ça (j'ai cru à un jeu vidéo, au début). La WWII, c'est "beaucoup de choses" qui remplissent les livres d'histoire. Je ne parlais que du fondement du débarquement US en Europe. Mais je sens que tu vas m'expliquer que sauver les Européens du joug totalitaire, c'est légitime tandis qu'intervenir en Irak, ça ne l'était pas. Soit parce que Saddam était un brave type, soit parce que des irakiens opprimés, c'est moins grave que quand c'est des Européens, quand même. J'ai moi-même pris position contre la guerre en irak, à l'époque. Je n'ai pas changé d'avis. Mais n'en déplaise aux ayatollahs de l'anti américanisme primaire, cette position est très lourde d'implications. Car en dépit de tout ce que je reproche à la politique étrangère US, une chose m'apparaît certaine : tu auras du mal à me citer un cas -je dis bien UN cas- d'intervention militaire US qui ne se soit affrontée à un régime particulièrement pourri (je ne parle pas de la CIA qui elle, a longtemps fait la pluie et le beau temps en Amérique latine). Bon, bien entendu, quand on trouve du charme à Saddam, au Viet Minh, au général Aïdeed ou pourquoi pas, au IIIème Reich, on aura du mal à partager cette idée...
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Non, pas d'inquiétude. Lui même n'a que faire d'une éventuelle crédibilité. Il s'amuse à jouer les De Gaulle rougeâtre et ma foi, je comprends qu'il s'éclate, voire qu'il s'écarlate. C'est le luxe des minoritaires. Il aurait tort de s'en priver car après tout, le seul qui mette un peu de peps dans la campagne, c'est lui.
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Oui, sans doute... . L'un des problèmes que j'ai avec toi -enfin, problème n'est pas le mot...- c'est que tes énormités sont tellement... comment dirais-je... énormes que j'ai toujours du mal à te prendre au sérieux. Les "dérives" du communisme, ça me rappelle toujours le "détail" de J-M Le Pen... Bref, je pourrais te répondre sans difficulté mais ça ne t'intéresserait pas. Et puis, ce n'est pas le topic. Quel que soit le résultat de la prochaine élection, qq années seront encore nécessaires avant d'achever le processus de soviétisation auquel notre pays semble promis . Ce que je trouve intéressant, c'est la banalisation de discours et d"idées qui pourraient un jour avoir "force de loi" dans notre pays, à la faveur de circonstances exceptionnelles. La France sera t-elle le laboratoire d'un communisme de pays développé (rappelons que le communisme n'a jamais été essayé dans un pays développé...) arrivant au pouvoir par les urnes (c'est l'originalité Mélenchon que d'y aspirer) ? Ou le laboratoire de qq chose d'approchant (un fascisme rouge, rose ou brun quelconque) ? Il existe comme des signes avant coureurs de cette éventualité. Ce jour là, tu pourras juger sur pièces. Quoique. Le pire, heureusement, n'est jamais certain . Tu ne serais pas zemmourien ? Conservateur sur le plan de l'identité nationale, interventionniste sur le plan économique ? Ou alors, un chevènementiste. Genre gauche souverainiste, un peu tendance "Marianne" ? Simple curiosité. Vraisemblablement la meilleure émission du PAF (enfin, pour ce qui touche à la politique au sens large ; pour ce qui est des documentaires animaliers, on doit pouvoir trouver mieux... ). C'est amusant parce qu'à ta façon, tu confirmes aussi mon intuition. Je comprends que tu mettes tout sur le même plan ; c'est la seule façon d'en sortir idéologiquement indemne. J'imagine que pour toi, "homicide involontaire" et "assassinat", c'est la même qualification pénale. Tu n'as pas tort, il y a mort au bout, dans les deux cas. On se demande pourquoi notre "justice républicaine" établit une distinction mais c'est toi qui dois avoir raison. J'imagine donc qu'entre un khmer rouge brûlant un paysan cambodgien en place publique et un GI tuant d'une balle perdue un civil irakien -ou pourquoi pas un civil berlinois en 1945 ; après tout, la libération de l'Europe par les Américains ne fut elle pas une manifestation particulièrement probante d'impérialisme ?- c'est la même chose. Tout confondre pour n'avoir rien à comprendre. C'est de bonne... guerre. Quant à moi, j'ai largement dit et répété (et sur d'autres tribunes que celle-là...) ce que je pensais de l'impérialisme US. Mais même sous la torture (quoique... ), on ne me fera pas confondre un Marine avec un SS ou un garde rouge (courte liste évidemment non exhaustive).
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Tu es impayable, vraiment. Enfin, j'imagine que tu ne postais pas pour toi. A moins que tu aies l'outrecuidance d'identifier un quelconque "argument" dans le verbiage redondant dont tu es si prodigue . Mais je ne voudrais pas que tu le prennes mal : sur la comparaison Bilbao-Barcelone, tu es très convaincant. Ne t'inquiète pas. Quand j'identifierai un "argument", donc, je te répondrai comme je le fais avec tout un chacun. En fait, je me demande parfois s'il y a un "acteur" de chair et de sang derrière tes posts. On dirait une sorte d'algorithme. Remarque, les logiciels sont comme les anges, ils n'ont pas de sexe. Ceci expliquerait cela .
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Pardon pour ce manque de discrétion. Je ne recommencerai pas (je suis ton obligé définitif). Bon, pour le ping pong, je te laisserai remonter à partir de 18-3 ou un truc dans le genre pour que tu gagnes mais sans avoir l'illusion de la supériorité, quand même... (je joue en 21 points. J'ai vu qu'en compétition, c'était 11. Tu choisiras, bien entendu).
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Bon, l'heure est grave. On ne nous dit pas tout. Je soupçonne Pioupiou en tant que chef du gouvernement de Pioupiou. Il suffit que j'annonce sur ce topic mon problème de carte d'électeur pour, me dirigeant benoîtement vers ma boîte aux lettres, constater que je viens de la recevoir . Je ne peux pas croire à une coïncidence. Quelqu'un parmi vous a donc forcément usé de son influence pour qu'en une paire d'heures, cette carte me soit apportée en service commandé confidentiel ; ça fait flipper quand même . Donc, un conseil : ne vous brouillez pas avec Pioupiou, ce garçon a de l'entregent. Donc, Pioupiou, je te remercie et je comprends le message. Je serai donc toujours gentil et compréhensif avec toi. Sache cependant que je n'ai pas d'argent. Je peux éventuellement te laisser gagner au pingpong si jamais il advenait que nous devions y jouer. Je peux sans doute te présenter des copines à la sensualité éprouvée pour adoucir ta piètre condition conjugale, que je sais conjoncturelle. Eventuellement des étudiantes mais si tu veux que je pousse plus loin les démarches en ce sens, je te demanderai une dispense pénale. D'autant qu'en même temps que ma carte d'électeur, je reçois un "avis de tirage au sort préalable à la désignation aux fonctions de jurés ou de citoyens assesseurs" . Tu n'as pas fait les choses à moitié. Merci pour ta confiance. Et bien sûr, maintenant que nous savons de quoi tu es capable, on compte sur toi pour le titre, cette année. Que tout le monde puisse en profiter .
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et bé, vaudrait mieux . Parce qu'en synthétisant les différentes réponses (et c'est plutôt unanime), je suis vraisemblablement un futur abstentionniste. Le coiffeure a peut-être raison mais dans ce cas là, comment se fait-il qu'en sus d'être privé de mes droits civiques, je n'aie pas été déféré devant le tribunal pénal international ? Je m'en tire plutôt bien sur le coup . Bon, trêve de coiffeureries, je m'étais réinscrit sur les listes en décembre dernier et... j'ai manifestement été oublié. Encore un complot de l'administration sarkozyste. Me sachant sous forte influence gauchisante sur ce forum, elle aura pris peur . J'espère que tu as moins de mal à ranger ta trousse de coiffure que tu n'en as à mettre de l'ordre dans ton catalogue d'idées reçues. Je n'aimerais pas non plus que tu sois mon juge. Tu as visiblement du mal avec la hiérarchie pénale. Comme quoi, la division du travail, ça a du bon !
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tiens, un truc qui commence à me turlupiner (je ne devrais peut être pas employer ce verbe) : vous avez reçu vos cartes d'électeur ?
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"relativiser", c'est quand même déjà fort. J'aimerais donc que tu me dises ce qu'il y a de "comparable" aux régimes que tu me cites . La seule chose que je peux te concéder, c'est que le nazisme entre dans une catégorie dont l'Allemagne des années 1930-1940 n'a hélas pas l'exclusivité. Les politiques d'extermination de masse ont historiquement deux "justifications" : l'appartenance à une "classe sociale" et l'appartenance à une "race". Les deux notions sont des fantasmes conceptuels qui ont l'immense avantage d'être "plastiques". On y fait entrer qui on veut. Et donc, on extermine qui on veut au nom de cette notion (sous Mao, la "classe sociale" était même... racialisée. On était "bourgeois" de père en fils !!). Le communisme tirant sa justification d'une guerre entre classes, les crimes commis au nom de ce "concept" peuvent lui être attribués sans ambiguïté. Les crimes racistes de masse relèvent d'idéologies plus spécifiques bien que leur résultat soit identique. Il y eut Hitler, donc. Et plus près de nous, comme évoqué dans un post précédent, le Rwanda. La Bosnie 1992-1995, ce n'est pas jojo non plus. D'autres exemples (moins sophistiqués) peuvent être trouvés (à foison) ces trente dernières années. Mais quelle oeuvre politique "occidentale", aussi funeste soit-elle (il y en a plein...), vas tu me comparer avec des régimes dont l'extermination de masse constitue la finalité explicite ? Que tu me dises que tous les régimes totalitaires (fascistes ou communistes) n'ont pas été génocidaires, je le recevrais d'autant mieux que c'est exact. Mais pour le reste, non, vraiment, je ne vois pas.
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Intéressant. Ton post, et je ne m'en étonne pas, tangente le négationnisme rouge. Tu me parles de guerres. Or, je ne te parle pas de guerres. Les régimes communistes ont affamé, massacré, déporté en masse leur propre population. Sciemment. Parce que cela participait de leur projet politique. Les soldats de la Wehrmacht tués par l'Armée Rouge n'entrent pas dans le décompte... A moins que tu n'aies une définition ad hoc du "capitalisme" -je note que tu refuses de l'analyser pour ce qu'il est, ce que je comprends puisque cette rigueur sémantique invaliderait ta comparaison...- tu auras du mal à me trouver un exemple de pays "occidental" -appelons les ainsi- qui ait massacré sa population en dehors, bien entendu, de "l'expérience" nazie (ou de la révolution française, plus loin de nous). En revanche, les pays occidentaux ont fait la guerre. C'est peu contestable . Et en matière de guerre, le cas contemporain le plus saisissant, ce sont évidemment les USA. Leur évolution "impérialiste" à partir de la première guerre mondiale -soit quand l'Etat fédéral devient un acteur prépondérant de la vie socio-économique de ce pays- constitue sans doute, aujourd'hui, l'une des pires menaces qui guette notre civilisation. Mais quelles que soient les velléités belliqueuses des USA -et leurs crimes- jamais aucun gouvernant américain n'a eu l'idée de massacrer une personne en place publique au motif qu'elle était un ennemi du peuple. Jamais la politique US n'a amené des gens à s'échanger leurs gosses pour les bouffer (même en situation d'embargo). Et Guantanamo est un camp de prisonniers fort confortable à côté de ceux dans lesquels le régime communiste vietnamien enfermait les "contre révolutionnaires". Quand j'étais gamin, les plus "tolérants" des intellos de gauche -ceux qui acceptaient l'idée que les régimes communistes n'étaient pas à la hauteur des espérances placées en eux- s'échinaient, comme toi je crois, à "symétriser" la violence et les crimes. Un mort valait un mort. Un soldat tué vaudrait donc un civil brûlé vif en place publique. Un "dommage collatéral" vaudrait donc un crime contre l'humanité. Pour ma part, je ne ménage pas mes critiques à l'encontre de l'impérialisme US en particulier. Mais je ne confonds pas une guerre et un massacre. Et je ne confonds pas un projet de société qui doit bon an mal an composer avec les droits individuels et un projet de société qui repose sur leur négation explicite.