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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Gollum

    L'économie

    je viens de relancer ton débat saucisson en termes, je crois, magistraux ( ). donc, ça ira pour aujourd'hui, non mais... Je me contenterai de dire que Régis a beaucoup moins tort que d'habitude et que la position de NP est recevable.
  2. Gollum

    L'économie

    ou "qui sait qui c'est", pour les fans de délation.
  3. Gollum

    L'économie

    N'hésite pas à approfondir la leçon ; tiens, je hasarde une hypothèse : un double compte, c'est une sorte de "double" tout court, une face cachée, le yin du yang, le Mr Hyde de Dr Jekyll, un truc dans le genre ? si oui, je ne suis pas le DC de Chubee "à l'envers" mais le DC de Chubee tout court, non ? car si je suis le DC de Chubee à l'envers, je suis Chubee... Qui sait ?
  4. Gollum

    L'économie

    tu as plus de vocabulaire geek que moi (c'est pas difficile). Un DC, pour moi, c'est un défenseur central... alors, à moins que Chubee ne soit gardien de quoi que ce soit, je vois pas...
  5. dans les deux cas, c'est bon pour le club et c'est bien l'essentiel : car soit on le vend cher, soit on le garde. à l'instar d'un Braaten, ce garçon a probablement besoin de temps pour être au top physique (son gabarit peut l'expliquer). Et au top physique, comme par hasard, il a tout de suite moins de problèmes techniques ; ne serait-ce que parce qu'il peut garder de l'énergie pour la concentration sur les gestes cruciaux. Sur le but contre Evian, c'est clair : il regarde la balle arriver, en apprécie la trajectoire, bref, se concentre et s'applique. Au final, on voit ce que ça donne.
  6. Gollum

    L'économie

    argumenter sur quoi, en l'occurrence ? tu m'as gentiment cherché, je t'ai gentiment et gratuitement piqué, tu me gratifies d'une réplique cinglante de cour d'école primaire, je te réponds avec ironie. tout ça est idiot et purement gratuit du début à la fin (des deux côtés) ; c'est distrayant à condition que ça ne dure pas des plombes. Car toi qui aimes les répliques originales, tu dois savoir que "les plaisanteries les plus courtes...". ça te convient comme argumentation ?
  7. Ton intervention tombe bien car on se dirige vers une campagne... baroque. Qui pourrait valider ton prono. Le problème est relativement simple : - Du côté de l'UMP, il semble que Sarkozy ait envie d'y aller (je sais pas pourquoi mais ça le regarde). En revanche, Copé briguant 2017, il souhaite évidemment que Sarkozy se gaufre en mai prochain. Sans parler de nombre d'élus locaux. Parce que c'est au niveau des élus locaux que cette campagne peut devenir marrante. - Du côté du PS, il semble que Hollande, après avoir voulu "réenchanter le rêve français" ( ) se rende compte de ce qui se passe. Mais il veut y aller quand même (je sais pas pourquoi mais ça le regarde...) ; en revanche, du côté des élus locaux, c'est la grosse trouillette. Le PS ne manquant heureusement pas de cadres lucides, ils savent ce qu'une élection de Hoilande signifie : mise en oeuvre (par un socialiste...) d'un véritable plan d'ajustement structurel français, record d'impopularité et raz-de-marée "droitier" aux élections intermédiaires. Bref, pas jouasse... On devrait donc avoir une campagne du genre qui perd gagne. De nature à profiter aux trois challengers : Le Pen, Bayrou et Mélenchon lequel, à mon sens, peut faire au final bien mieux que ce dont les sondages le créditent aujourd'hui.
  8. deux bémols (OK sur l'abnégation, bien entendu) : 1. Il a du ballon : plus que bien des attaquants !! Il passe juste et bien. Un soutien à ses côtés se régalerait de ses offrandes !! 2. Il est rapide. Mais il n'est pas puissant. Cela signifie qu'il démarre vite (il est vraiment vif) mais ne peut maintenir longtemps son effort. Dans une surface, ça peut quand même suffire. En gros, on a un attaquant de grands espaces (Rivière), un attaquant de petits/moyens espaces (Umut) ; ne manque qu'un vrai renard des surfaces (souverain de la tête, notamment, on en aurait besoin) et on aurait une palette complète.
  9. Gollum

    L'économie

    Les caractères limités ne pensent par définition rien. Tu devrais le savoir .
  10. en effet. Non, concernant Sissoko, la question est de savoir s'il va confirmer ses bonnes dispositions actuelles et monter en puissance. Auquel cas, il a tout pour être la pièce maîtresse de notre milieu de terrain (notre Vieira). Paradoxalement, cela inciterait notre staff à le conserver ; or, son relatif renouveau ne serait-il pas lié à l'imminence du mercato ? Ce n'est qu'une question, je ne sais pas. Mais il se pourrait qu'il ait justement envie de se montrer. comdab, je me suis planté de quote, mon dernier post visait à recadrer le topic dans le sillage du tien...
  11. Gollum

    L'économie

    Une vie de Thoreau ? tu suggères que je devrais foncer tête baissée dans une grande cape rouge ? et tout ça devant une arène de forumers en délire, je présume. Qui demanderait les oreilles et pour faire bonne mesure, la queue... Point 1 : en gros, l'un de tes loisirs, sur ce forum, c'est de contredire les gens en disant les mêmes choses qu'eux ?? Point 2 : c'est méritoire. Bien entendu, en France aussi existe un secteur sans but lucratif dynamique. Mais le fait est qu'en matière culturelle, certaines associations sont tenues à bout de bras par des subventions. On en pense ce qu'on veut, au demeurant (tu devines ma position...). ah, tu es cohérent : il est vrai que, pour toi, "socialiste" a un sens bien défini et surtout, plutôt "radical". Dès lors, j'imagine que tu ne trouves pas grand chose de "socialiste" au parti socialiste... C'est en tout cas ce qui ressort de ton message. Je te concède donc que la droite française n'est pas "socialiste" en ton sens radical (et cette histoire de "qualification politique" obscurcit fréquemment le débat). Alors, je précise : la droite française est "de gauche" à l'aune d'après peu tous les standards politiques occidentaux (d'ailleurs, en 2008 et à l'instar du PS, elle invite à voter Obama aux présidentielles US). Son tropisme idéologique est "catho de gauche" matiné d'un soupçon de "social libéralisme" (un nuage de lait, vraiment...) et d'une dose plus prononcée, quoique plus nostalgique qu'autre chose, de "gaullo nationalisme". En outre et comme l'a dit Rocard en son temps, elle partage avec la gauche française une conception plutôt jacobine des affaires publiques. Cela donne une droite moralement conservatrice, économiquement interventionniste (autant que faire se peut dans le cadre d'une Europe fort restrictive, sur ce point) et profondément "sociale". J'ajoute, pour l'avoir souvent écrit, que le FN est bien "plus que tout ça", quant à son programme économique. Ce parti "d'extrême droite" est même très proche de l'extrême gauche, en la matière. Sur 1945, l'immédiate après guerre est une période marquée de "socialisation" de l'économie française. Nationalisation de la sidérurgie, des banques, de Renault, assurances sociales gérées par des syndicats marxisants, j'espère quand même que ce n'est pas ce que tu qualifies de "social libéralisme" !!!! De Gaulle n'était pas communiste, pour sûr, mais ses conceptions de l'Etat providence et de la politique industrielle en font un "socialiste" bon teint sur le plan économique (en revanche, il était "de droite" sur les questions budgétaires et monétaires). La "dilution" du communisme dans le gouvernement (ton histoire de ministres bidons), ce serait plutôt 1981 et ça, c'est un coup de Mitterrand (mais le communisme était mourant, même sans ça). pourquoi crois tu que Sarkozy a suscité l'ire de tous les "intellectuels de gauche", en 2007 ? Réponse : parce qu'il est le premier candidat de droite à s'être fait élire sur cette "identité idéologique" authentiquement droitière. C'est un coup de maître, d'ailleurs ; et évidemment, constater qu'un candidat ouvertement de droite recueille 53% des suffrages au second tour, ça a de quoi rendre fous de rage tous ce que ce pays compte de prélats de la bien pensance. Au final, Sarkozy a débarqué avec un programme économique à la Reagan qu'il a rapidement dû remettre au placard une fois aux affaires ; et pour cause, il avait trente ans de retard sur l'original... Il a donc dû remiser tout ça et, in fine, il aura passé sa mandature à arroser toutes sortes de services publics, doubler les dépenses publiques, augmenter comme jamais avant lui les impôts sur l'épargne, remiser le bouclier fiscal. Pourquoi ? Parce que le "système" est plus puissant que n'importe quel gouvernement. Et le "système" français est socialiste comme aucun autre pays occidental ne l'est. Même les Scandinaves -qui prélèvent pourtant plus d'impôts que nous (sur le PIB)- ne le sont pas autant !
  12. Gollum

    L'économie

    1. La droite française est principalement "gaulliste" : comme je l'ai déjà dit à Elmo en son temps, le Général a vendu l'économie française au parti communiste en 1946. Et la sécu, jusqu'à nouvel ordre, c'est lui. Les accords de grenelle, c'est encore lui. La France gaullienne est aussi le seul pays occidental à avoir imaginé une "administration du Plan" censée "guider" les choix d'investissement et de production (avec, à son actif, certaines monstruosités de "politique industrielle" telles que le Concorde...). La droite française est jacobine, donc étatiste. En outre, depuis 40 ans, elle est absolument dans la ligne idéologique du modèle social français (qu'avant Mitterrand, Giscard avait déjà contribué à "socialiser", on a tendance à l'oublier). Mieux : si l'on observait "à la loupe" le bilan des gouvernements de droite et de gauche dans ce pays depuis 30 ans, on aurait quelques surprises : tandis que Juppé augmente substantiellement les impôts entre 1995 et 1997, Jospin a plus privatisé que n'importe quel gouvernement avant lui. C'est dire si les frontières idéologiques sont brouillées ; et il ne faut pas s'en étonner car en sus d'être gaulliste, une partie importante de la droite française est "catho". C'est à dire plutôt "sociale" (ceux qui se proclament "gaullistes sociaux" sont d'ailleurs bien plus nombreux, chez nous, que ceux qui s'affichent "libéraux"). Maintenant, attention : j'ai aussi une acception "large" du socialisme que j'assimile volontiers à toute forme d'étatisme. Pour moi, par exemple, le nationalisme est un "socialisme de droite" (en l'espèce, depuis 30 ans, la droite est nationaliste dans les discours et "européiste" -donc social-démocrate- dans les faits ; ça ne compte donc pas). La conclusion s'impose : la droite a rendu les armes du combat idéologique et s'aligne sur les "conceptions socialistes" qui dirigent le débat public. Car l'immense majorité des "leaders d'opinion" dans notre pays sont "de gauche". 2. Ce qui me renvoie au second point. L'idéologie de gauche "socio-droit de l'hommiste" a triomphé sans partage dans le débat public, ces 30 dernières années. Mais, c'est vrai, un peu moins depuis 10 ans où un soupçon de "réformisme social libéral" a commencé à avoir droit de cité (je date ça du 21 avril 2002, comme si cette date avait conduit nos leaders d'opinion à comprendre deux ou trois choses...). Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui comme hier, être "de droite", c'est mal. Nulle provoc, il suffit par exemple de regarder ce forum : on s'y affiche fièrement le coeur à gauche. Être de droite, c'est être réac, dépassé, égoïste : un connard en somme . Il faut être de gauche -aveuglément de gauche- pour ne pas le réaliser. Et dans certains milieux, l'étiquetage idéologique prend même des proportions proprement inquisitoriales. De manière générale, les hommes ne sont pas courageux : si tout le monde se dit à gauche, sois sûr d'une chose ; c'est que non seulement ça ne coûte rien mais en plus, ça rapporte (estime, sympathie etc.). Mais je termine sur une concession : le mur de la pouêt* se lézarde, c'est tout à fait exact. Et cela tend d'ailleurs à rendre le débat public un peu moins chiant (monolithique) qu'il ne l'était il y a seulement 10 ans. Ce n'est d'ailleurs qu'un début. Le théâtre/cinéma subventionné, en somme ? Pour ta gouverne, il y a (notamment aux USA) quantité d'associations sans but lucratif qui proposent tout un tas de productions culturelles "pour public averti", sans nécessairement être subventionnées. Le laissez faire, cela génère plus de diversité que n'importe quel système alternatif Oui, bien sûr, le nucléaire est une émanation de notre "politique industrielle" : c'est dire si je suis réceptif aux arguments écolos, à son propos. Mais bon, je n'en suis pas spécialiste. j'ai bien compris que tu étais un "étatiste de gauche" et non un "pro Etat" à tout va. J'imagine que les dépenses militaires de G.W. Bush ne doivent pas non plus t'agréer plus que ça ... C'est l'un des problèmes du débat public : étatisme de gauche vs étatisme de droite (indument assimilé à "l'ultra libéralisme"). Comme s'il fallait uniquement penser en termes d'activisme politique alors que ce dont nous avons besoin, c'est d'une dépolitisation de nos socio-économies...
  13. Gollum

    L'économie

    je suis bien levé : les problèmes écologiques en général relèvent d'un "problème" d'appropriation privée des ressources naturelles (car la propriété collective ne fonctionne que quand elle est circonscrite). La forêt est une ressource économique sur laquelle on peut prélever sans préjudice majeur, dès lors qu'on ne prélève pas au point de la "désertifier". Même problème pour les poissons et autres ressources phytogénétiques. Si l'élevage est "naturellement" plus rentable que le bois, il faut pousser l'élevage jusqu'au point où les ratios de rentabilité s'inversent. Et non jusqu'au point où l'Etat, par pur souci mercantiliste, décide de le pousser. Or, à ma connaissance, transformer une forêt en pâture revient très cher !! Je doute qu'une telle affaire intéresse franchement les "capitalistes" (réellement "privés"), comme tu le dis. J'ajoute, concernant l'Amazonie, qu'elle est peuplée par des Indiens qui ont un "droit de propriété" sur la terre qu'ils occupent (ce dont les autorités n'ont évidemment que foutre). De ce point de vue, j'ai trouvé qu'Avatar était un hymne à la propriété privée . J'imagine que tu ne l'avais pas vu comme ça...
  14. Gollum

    L'économie

    L'Etat n'est absolument pas indispensable au témoignage de la compassion, la solidarité, etc. (rien n'est plus absurde que d'assimiler le libéralisme à la "loi du plus fort" ; ça fait partie des caricatures gauchistes qui ne perçoivent pas que rien n'est jamais plus puissant que l'Etat). D'ailleurs, qu'est-ce que la famille sinon une authentique "cellule communiste" ? Et le communisme, ça marche. Quand ça reste privé... Enfin, les moeurs ne sont jamais aussi policées et respectueuses d'autrui (cf, le concept de "droits de l'homme") que dans les sociétés qui reconnaissent l'individu et la propriété privée. Et qui se développent aussi. Parce que quand tu crèves de faim, t'es souvent moins bien disposé à l'égard de ton voisin.
  15. Gollum

    L'économie

    Pas mal mais un peu excessif, en gras : je me contente de le critiquer. Et, pour ce qui est de désétatiser, je préférerais la voie de la réforme à celle de la "destruction". Pour répondre à Vix, étant farouchement "altersocialiste", j'aimerais pouvoir me dire "de droite". Mais la droite est socialiste. Et en plus, il peut m'arriver d'avoir de l'affection pour mes "ennemis" alors que je n'en ai aucune pour les couilles molles opportunistes et rétrogrades qui forment l'essentiel de la droite française. Je comprends que cela puisse être déconcertant (car normalement, les ennemis de mes ennemis sont mes amis) mais c'est ainsi... Mais je ne suis pas "de gauche" : en théorie, cela suffit pour être haïssable . c'est que je n'aimerais pas que tu t'arrêtes !!! A chaque fois que tu le fais, je me souviens que tu me l'as déjà dit. Cela me sert de contrôle médical quotidien (je suis un flippé de l'alzheimer). Bref, tu fais oeuvre de santé publique . exact. Il faut croire que ça nous amuse. Et c'est important !!
  16. Gollum

    L'économie

    bah, faute avouée... Encore un sujet que tu connais manifestement bien ... Lis un truc sur le sujet et tu verras que la déforestation dont tu parles procède d'une politique publique : l'Etat brésilien subventionne en effet l'élevage au détriment de la forêt. Or, les politiques agricoles sont potentiellement catastrophiques, c'est vrai (cf le productivisme absurde de la politique agricole commune). un point commun, youpi !! et pourtant, c'est plein de jeux de mots... Tout bonnement prodigieux ... L'économie de marché ne serait donc pas fondée sur les "interactions sociales"... L'économie de marché, comme tout système social, ce n'est même QUE ça : un ensemble d'interactions individuelles qui "font" système ; une économie d'acteurs (les économistes libéraux parlent même de "praxéologie"...) en perpétuelle relation. Je me rends compte, à te lire, combien, en dépit d'une évidente bonne volonté intellectuelle, ton inculture économique radicale te pénalise lourdement... Mais tout se comprend à la lecture des tous derniers mots : dans la fumerie d'opium qui te sert de cave conceptuelle, tu imagines que les "classes populaires" ont des intentions ( ) et agissent (re ). Comme je le disais, il y a peu, un couple (une micro société, en somme) a déjà du mal à se mettre d'accord sur l'horaire des courses. Mais les "classes populaires", elles, elles "veulent", "désirent", "agissent". Et bien entendu, tirent dans un "sens commun". Le socialisme, ce serait si drôle si ce n'était pas si dangereux.
  17. Gollum

    L'économie

    je me demande comment une personne aussi intuitive que toi a pu commettre pareille erreur de jugement ... tu as bien pris ton café, ce matin ?
  18. c'était une perfidie gratuite et insignifiante... et puis, Monaco aussi a été champion de france. et même notre dernier finaliste en ligue des champions. Grandeur et décadence...
  19. Gollum

    L'économie

    Les points 1, 2, 3 sont relativement clairs. Ensuite, ça part un peu en couille. Tu dois pouvoir faire mieux. Je ne te cache pas que je préfère débattre avec Marco : car "débattre", ça suppose de savoir "poser les bases". Et toi, tu pars un peu en live mais j'ai cru comprendre que ça faisait partie de ton tempérament. Eléments de réponse, toutefois : 1. C'est quoi des "choses mauvaises pour l'environnement et la société" ? Tu as des concepts de grand prêtre aztèque : apparemment, toi, tu sais ce qui est bon pour "l'environnement et la société", rien que ça. Tu raisonnes à partir de méga concepts abscons, dans lesquels tu mets ce qui te fait plaisir ; or, un marché, ça ne se laisse effectivement pas intermédier par je ne sais quelle autorité morale qui en dirigerait le cours ; en d'autres termes, un marché, c'est démocratique. Un marché, ça met à disposition d'un acheteur ce qu'il vaut acheter, dans la limite de ce qui est éco-technologiquement faisable. Mais un marché, ça repose sur des institutions sans lesquelles ça ne peut pas fonctionner : un droit de propriété efficace, un droit des contrats, une monnaie stable, une authentique démocratie fiscale. Il est bien évident que, par exemple, quand un Etat subventionne l'industrie automobile de manière directe (exemple : General motors) ou indirecte (redistribution sociale et crédits à taux quasi nul), l'économie est pour ainsi dire empoisonnée, déréglée. Mais le débat public n'est effectivement pas calibré pour comprendre ce qu'économie de marché veut dire... 2. Tu devrais aller parler de la superfluité du développement aux milliards d'êtres humains qui vivent sous le seuil de pauvreté et risquent leur vie pour venir profiter de ce qu'il croit être, chez nous. En outre, que fais tu de l'évolution démographique ? Il faut n'avoir aucune intuition de ce qu'est l'économie -ni même la vie, en fait- pour aller imaginer qu'une économie "stationnaire" est concevable. Si, elle l'est : à l'échelle de communautés vivant au stade paléolithique voire néolithique. Et encore... Car ces communautés vivaient épisodiquement des pénuries qui menaçaient leur survie même lorsque le développement permet la constitution d'une épargne de précaution (parant aux périodes de vaches maigres). Je ne suis décontracté du gland que tant que le développement économique me permet de profiter sereinement de ma vie d'occidental choyé. Tout ce qui le menace menace par là même nos conditions d'existence. 3. Tiens, un point d'accord : dans notre défaut (dramatique) d'anticipation économique, "nous" avons tendance à croire que la dette est indéfiniment soutenable parce que la Chine et consorts sont promis à un taux de croissance économique exponentiel. C'est évidemment faux, en partie pour les raisons que tu dis. D'ailleurs, les conjoncturistes tablent bien sur un ralentissement de la croissance des émergents en 2012, ralentissement que de grands travaux d'infrastructure (à la Roosevelt...) seront censés juguler. A mon sens, c'est le début de la fin (ou du moins, d'une vraie pause) dans ce qui nous a permis de "fonctionner" ces 30 dernières années. Parce que quand les émergents ne voudront plus financer notre surconsommation, je te dis pas la merde dans laquelle on sera. On commence à s'en rendre compte, d'ailleurs. Mais cela devrait te satisfaire puisque l'austérité et la récession, au fond, n'est-ce pas une "pause" dans notre processus de développement ? 4. J'ai de l'affection pour les schtroumpheries anarchistes. En revanche, je ne vois pas ce que ta digression sur l'intentionnalité vient faire là dedans. Bah, s'ils ont procédé en MP, c'est qu'ils voulaient rester anonymes. Ton petit jeu finirait par tourner à la délation ou un truc dans le genre. Très peu pour moi, en vérité.
  20. Gollum

    L'économie

    1. Comdab, je les phrases en gras (comme mes posts ne visent pas à distraire Régis, je continue à me fendre de qq papouilles). Et c'est bien pourquoi je me suis évertué à disséquer les entrailles de la pensée socialiste. Car celle-ci (déclinable en de multiples variantes) a gagné la bataille idéologique du vingtième siècle -jusqu'à pénétrer nos institutions. Mieux vaut donc savoir l'identifier... 2. Par delà les idées, il existe deux types humains fondamentaux : les "originaux" et les conformistes. Par définition, les seconds sont plus nombreux que les premiers. Et je dois convenir d'une chose : si le libéralisme n'était pas authentiquement subversif, il n'est pas certain que je le trouverais aussi attractif (même si l'essentiel de mon affection à son endroit est d'ordre purement rationnel). Il est non moins évident qu'il n'a pas le monopole de la subversion idéologique : être maoïste, aujourd'hui, c'est couillu ; être anar aussi ; et la liste n'est pas exhaustive. C'est que, depuis trente ans, notre débat public est devenu si monolithique que toute originalité idéologique te fait passer pour un hérétique au sens propre du terme. Cela rejoint ce que tu disais de la religion : nous vivons dans une sorte de théocratie républicaine, lénifiante, compassionnaliste et uniformisante. Je te devine toi-même "original" sur bien des points et donc (re-papouille), je comprends ô combien ce que tu veux dire !! je partage largement ce post et d'ailleurs, ça finit par devenir inquiétant. Il faudra rapidement revenir à de vrais sujets de controverse. Je suis également athée ou plutôt, agnostique, comme tu dis. Mais je fais la distinction entre les "livres saints", qui font authentiquement oeuvre de civilisation et les "institutions écclésiales", lesquelles interprètent les livres saints à l'aune de leurs objectifs politiques (et à des fins de contrôle social). Même si l'histoire de l'Eglise catholique est parcourue de débats théologiques lourds d'implications sociales (et de progrès incubés). Une religion, somme toute, c'est un socle de tolérance capable de dégénérer en dictature intégriste. Tout dépend le tour que l'on donne aux textes. Or, ceux-ci sont fréquemment ambigus. Par exemple, la Bible condamne "l'accumulation du capital" (d'où la prégnance de l'anti-capitalisme, dans la religion catholique) ; mais certains textes font l'apologie de l'épargne et de l'investissement !! Ce qui est intéressant, c'est que la religion (et j'imagine que c'est le cas de toutes les religions...) oscille entre sa propension à "reconnaître" l'individu (et sa liberté) et sa tendance à en faire la "chose" d'une communauté totalisante (église = communauté de chrétiens). C'est d'ailleurs LA question socio-politico-économique fondamentale : à partir de quand choisissons nous les communautés que nous formons (en d 'autres termes : "jusqu'à quel point ces communautés nous épanouissent-elles" ?) ou les subissons-nous ?
  21. Gollum

    L'économie

    tu ne fais donc pas partie des MPeurs anonymes ? Remarque, en y pensant, ça ne m'étonne pas ; tu as un côté franc du collier et pour envoyer des MP à un mec lui disant de pas débattre avec un autre, il faut une sacrée dose de mesquinerie. Cela ne me paraît pas faire partie de tes défauts. En plus, tu as un côté "étudiant (très) attardé". Et ce genre de MP serait plutôt d'un niveau de maturité équivalent à une cour de maternelle. Pour le reste et comme dab, quand tu daigneras écrire qq chose d'intelligible et de cohérent (d'intelligent, c'est pas la peine, ce serait pas loyal...), je te répondrai. Cela devrait me permettre de tenir jusqu'à l'année prochaine . Pas faux ; l'évolution de la manière dont le FN est considéré par les médias est d'ailleurs intéressante. 1. Indiscutablement, le FN a un côté "provoc, seul contre tous". Il a d'ailleurs longtemps été -et est toujours, dans une bien moindre mesure- victime d'un ostracisme ayant parfois pu prendre un tour abject. C'est que, sous ses dehors bien pensants et civilisés, une certaine gauche a surtout un penchant avéré pour l'inquisition. A partir du moment où Mitterrand, à la toute fin des années 1980, a compris tout le parti électoral qu'il pouvait tirer de la montée en épingle du FN, il l'a livré en pâture à la vocifération de la presse bien pensante. Je me rappelle avoir lu des éditoriaux des hebdos de gauche, à l'époque. C'était hallucinant de bêtise haineuse et cela aurait en effet fait passer ce parti pour une "victime" (alors qu'il a évidemment tiré parti, lui aussi, de la situation, Jean-Marie n'oubliant jamais de jeter de l'huile sur le feu !). Résultat, les gens n'osant même plus se déclarer "frontistes", les résultats des élections surprenaient toujours les sondeurs !! 2. Cela change tout de même avec Marine : outre sa "personne", plus "présentable" que celle de son père, le discours aussi change, en empiétant sur les marges du prout* -ou plutôt de l'économiquement correct- avec les résultats que l'on sait (elle peut se qualifier pour le deuxième tour...). Nationalisme économique, opposition à l'euro, accent porté sur l'islamisation de la société française, tout ça est habile parce que ça rejoint une partie de l'évolution de la gauche bien pensante (celle qui "fait" l'essentiel du discours médiatique). Je ne sais pas si c'est "travaillé" -je pense que oui- mais cela fait du FN un parti nettement moins "seul contre tous" que ce ne fut le cas. Et a brouille sacrément les termes du débat public !!
  22. Que tu crois !!! T'es un peu le LOSC du cul, en somme : t'as dû en rater des occases...
  23. Gollum

    L'économie

    J'avais bien compris ce que tu voulais dire, c'était la forme qui me faisait marrer. En revanche, que des forumers t'aient écrit pour pas débattre c'est à la fois et ; ça en dit long sur le léger dérangement de quelques uns mais aussi, de manière générale, sur le degré de sectarisme que peut atteindre le débat public, au pays dit des "droits de l'homme". Je ne ferai pas l'étonné (quoique là, je sois scotché, quand même...) mais c'est toujours intéressant d'avoir confirmation ; surtout qu'en soi, ça va dans le sens de mes "intuitions"... Bon, jusqu'à ce que mes illusions soient progressivement laminées par l'expérience, je continue tout de même à penser que, sur ce forum, les gens civilisés voire agréables l'emportent sur le reste. Et puis, il suffit d'un ; car au fond, quand les chiens aboient, la caravane passe quand même. Je suis plutôt impressionné par la lucidité que tu manifestes à l'égard de tes propres idées. J'ai l'habitude de dire que le socialisme n'est pas une idéologie mais une théologie. Comment fais-tu, dès lors, pour concilier ton anticléricalisme (que je partage) et ta "religion" ? Sans doute me répondras tu que l'on peut être croyant sans être "clérical". Et c'est même peut-être ce qui différencie un socialiste tolérant d'un socialiste sectaire...
  24. j'étais plutôt accro aussi. Mais le temps a passé et ma mémoire a parfois jauni (d'ailleurs, je me rappelle que Nantes a été champion de France, les jeunes doivent pas savoir ça ). Bon, les buts en finale contre l'espagne, eux, je les ai en stock. mais je m'égare...
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