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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Gollum

    L'économie

    Une a rappelé notre président sortant, jeudi soir.
  2. Il va sans dire que je suis d'accord avec ça. Mais bon, je le dis quand même au cas où yait eu malentendu...
  3. En même temps, les communistes ne sont vraiment plus ce qu'ils étaient. Je parie même qu'ils apportaient de l'eau, voire de quoi manger, au patron en question . Non franchement, ce sont les islamistes qui ont raflé le marché de la terreur. Eux au moins ne badinent pas avec les principes. ou...
  4. Gollum

    L'économie

    Ben oui . Pourquoi "décréter" qu'une dette publique sera nécessairement remboursée ? Les mauvais payeurs existent, y compris quand ce sont des Etats (j'ai même envie d'ajouter "surtout quand ce sont des Etats" mais fi de polémique). Les cas de cessation de paiement des Etats ne sont pas si rares, dans l'histoire. Il n'y a pas de fumée sans feu : quand la croissance stagne, que la part des intérêts dans le budget public augmente, que la part de la dette dans la richesse nationale augmente aussi, on est dans une dynamique typique de surendettement. Il faudrait pousser le patriotisme jusqu'à accepter de perdre son épargne ? Je doute que les épargnants le voient ainsi... Le problème de la dette publique par rapport à la dette privée, c'est qu'on met beaucoup plus de temps à réaliser qu'elle est pourrie ; les crises qui en résultent sont donc beaucoup plus sévères (quand tu laisses la gangrène progresser, t'es obligé de couper plus que quand tu l'as traitée à temps...).
  5. Gollum

    L'économie

    Bon, ben au moins, j'aurai pas posté pour rien. Un avis ? Oui, je pense que c'est parfaitement légitime. Il est normal de spéculer sur des actifs dont le prix fluctue sans cesse. Ce qui est (beaucoup) moins normal, c'est de nourrir une économie d'endettement en injectant de la "fausse monnaie" dans le système économique. Et là, je dois dire que la banque centrale européenne nous l'a jouée à l'américaine l'année dernière (plus de 1.000 milliards d'euros littéralement "donnés" à des banques qui avaient fait des investissements foireux et qui n'avaient plus un rond qui vaille ). Mais bon, laissons ça, c'est compliqué. Sur le principe, prends une compagnie d'assurance, genre Groupama. Les gens lambda confient leurs économies à Groupama et celle-ci souscrit en leur nom de l'assurance vie (or, l'assurance vie, ce sont des OAT). Donc Groupama a plein d'OAT, qu'elle gère pour le compte des épargnants français. On annonce que les OAT vont perdre un tiers de leur valeur dans les 6 mois, par exemple. Normal que Groupama "vende à découvert" pour neutraliser la perte, non ? En vendant à découvert, le gain qu'elle fera compensera la perte sur son portefeuille de titres et les épargnants Groupama continueront à recevoir leur (petit) intérêt annuel comme si de rien n'était. On appelle ça la couverture et je n'y vois rien à redire.
  6. Gollum

    L'économie

    si, je suis justement en train de tenter une explication. Comme quoi les grands esprits... Mais c'est pas pour "faire la leçon". Simplement tenter d'être compréhensible, par pur souci pédagogique. Tu en feras ce que tu voudras (c'est long...) re je vois que m'as bien cerné... C'est sûr que c'est imbitable. Il n'y a pas plus compliqué que les marchés financiers et il est évident qu'on manque sacrément de pédagogie/vulgarisation dans ce domaine. Avec les résultats que l'on sait dans l'opinion publique (l'ignorance et l'incompréhension font le lit de la haine et de la caricature, dans tous les domaines). Bon, je tente une explication. Une OAT, c'est un titre d'emprunt (une "obligation") émis par l'Etat. L'Etat émet donc une obligation (qui vaut 100 euros, par exemple) et l'acheteur de cette obligation lui prête donc la somme correspondante (100 euros). Cet acheteur de l'OAT -qui est donc un prêteur- touchera donc un intérêt (genre 3%) en échange de son prêt. L'acheteur se retrouve donc détenteur d'une obligation qui vaut 100. C'est une des multiples manières qu'il a d'utiliser son épargne. Et comme l'Etat émet beaucoup d'obligations, il y en a plein sur le marché avec tout plein d'acheteurs/détenteurs. Or, ces OAT s'achètent et se vendent. Si t'as prêté 100 euros pendant 10 ans mais que tu veux récupérer ta mise avant, tu vends ton OAT, comme on le fait d'une action. Or, la valeur de ces obligations fluctue, sur le marché, en fonction des taux d'intérêt. C'est technique mais ce qu'il faut savoir est simple : quand les taux d'intérêt montent, la valeur des obligations détenues par les épargnants baisse. Et vice versa. Comme on annonce une hausse des taux d'intérêt (de 3% à 4% par exemple) sur les OAT françaises, celles-ci devraient normalement baisser dans les mois qui viennent (les détenteurs de ces obligations subiront donc des pertes). En gros, ton obligation souscrite à 100 ne vaudra plus que 97 (par exemple) et c'est à ce prix bradé que tu pourras la vendre sur le marché financier. Ce qu'on appelle "vente à découvert" ou "vente à terme" consiste donc à spéculer sur la hausse des taux d'intérêt (donc la baisse des OAT). Par exemple, tu vends aujourd'hui 10 obligations valant 100 chacune (1.000, donc) ; la vente à découvert signifie que tu n'as même pas à être détenteur de ces titres !! Tu peux les vendre sans encore les avoir. Il te faudra juste les racheter au terme du contrat (d'où l'expression "contrat à terme" ; ces contrats sont généralement trimestriels). Donc, tu vends pour 1.000 aujourd'hui et tu devras acheter 10 obligations dans 6 mois pour "fournir" le type auquel t'as vendu les titres (qui, lui, est acheteur à terme) Pourquoi fais tu cette opération bizarre (vendre aujourd'hui pour acheter dans 6 mois) ? Parce que tu penses que le prix d'aujourd'hui est supérieur à ce qu'il sera dans 6 mois. Le "vendeur à terme" d'OAT françaises parie que dans 6 mois, les taux d'intérêt sur la dette française auront monté (à cause de Hollande, notamment). Et donc qu'il achètera les OAT moins cher qu'il ne les aura préalablement vendues, dégageant ainsi une marge. Conclusion : tu vends 10 OAT 100 chacune (1.000) aujourd'hui. En octobre prochain, tu achètes 10 OAT qui ne valent plus que 97. Tu empoches une marge de 3 x 10 OAT soit 30 euros. Voilà le travail. Bon, ya d'autres subtilités mais l'essentiel est là. Voilà pourquoi l'article dit que la vente à terme est une manière de spéculer (à la baisse) sur la valeur de la dette française. C'est pavé, je suis pas sûr d'avoir été clair mais j'ai fait de mon mieux !!
  7. Je te laisse te préparer à me démonter (ooops, j'espère que les enfants sont couchés ). J'ai moi-même une communication à achever (sur tout autre chose, comme tu dirais) et comme je suis vieux, malade et fatigué, va quand même falloir que j'aille faire dodo. sinon, je ne raisonne pas en termes de "croissance' des entreprises mais plutôt de "profitabilité" (ou rentabilité, c'est pareil). Que l'on doive en passer par une politique de rigueur, "décroissante" ( ) ou récessive, cela me paraît inévitable. Mais morfler dans l'immédiat (réduire les dépenses) en échange d'un assainissement de notre économie me paraît bien mieux que de continuer à foncer tête baissée vers le gouffre. Car ce qui nous menace est économiquement cataclysmique... surtout pas à cette heure ci !! Si tu savais, en plus, combien à titre perso je me sens proche de ces extra terrestres là . Mais mon problème, c'est que je laisse (par principe) les gens décider de ce qui est bien pour eux. Et ton problème -tu as d'ailleurs reconnu ta part de tyrannie, non ?- c'est que tu voudrais imposer ta conception de la vie sociale réussie aux autres. Or, autrui est ton prochain, aussi libre que toi de définir la manière dont il veut vivre . Je crois que je tangente la dalaI lamaïtude ce soir Ah, voilà un argumentaire massue qui devrait me permettre d'aller me coucher. Si tu veux, je te le fais à la Chubee : "ça c'est vrai", "t'as bien raison" ou "si tu le dis" (en plus sceptique, je le concède). Assimiler la "main invisible" à la "création" . Ya pas à dire, c'est frais . Fixed.
  8. C'est que le SMIC est exonéré (largement) de charges ! Excellent exemple d'ailleurs : le SMIC crée du chômage chez les travailleurs non qualifiés (c'est une trappe à pauvreté). Donc, on abaisse les charges pour parer au problème. Et cela aggrave le déficit des comptes sociaux, donc la dette. Ou comment la politique publique se débat dans ses propres aberrations. Ya des tas de choses dont les gens ne se plaignent pas parce qu'ils ne les réalisent pas. L'économie est une somme d'effets aussi invisibles que la main qui la dirigerait harmonieusement si on la laissait faire... Quand un smicard est embauché, ma foi, il s'en fout des charges. Sauf qu'à cause d'elles, il sera augmenté au lance pierres parce que le "patron", lui, il calcule en brut+charges, pas en net... Or, un smicard qui voit son salaire augmenter "récupère" les charges dont on l'a exonéré. C'est l'une des raisons de la "modération salariale", en France (et c'est pourquoi les "pauvres" ont vu leur niveau de vie augmenter plus que les classes moyennes, chiffre dont je t'ai maintes fois fait part). Quant aux gens qui ne "valent" pas le SMIC, ils patientent, au mieux. Ou profitent des contrats aidés et multiples palliatifs inventés pour tenter de compenser cette imbécilité économique que constitue l'imposition d'un prix plancher pour un service quelconque... Oui mais il est vraiment le seul candidat à promettre de décrocher la Lune .
  9. Hum. Le PIB, c'est la somme des valeurs ajoutées des entreprises et administrations en une année. ça veut dire quoi en termes j'espère plus clairs ? Que si tu "décrois", tu crées moins de valeur. Moins de biens et services "utiles", en somme ("utiles", pour le libéral que je suis ça veut dire "que les gens ont envie de consommer"). Et si tu crées moins de valeur, tu t'appauvris. Tu auras d'ailleurs remarqué que tous les hommes politiques qui veulent "sauver" notre modèle social tablent sur des taux de croissance (déraisonnablement) élevés (Hollande au premier chef). Tu as aussi moins de revenu à distribuer. J'appelle ça "s'appauvrir". Maintenant une croissance de meilleure qualité, ça, c'est pertinent. Je te le fais autrement : t'es endetté jusqu'au cou et t'as déjà du mal à boucler tes fins de mois. Tu fais comment pour vivre et rembourser ? Tu t'arrêtes de bosser ? La décroissance -surtout dans notre cas- c'est ça. En langage économique, on appelle ça une récession.
  10. Ah !! Tu valides donc l'idée de la tyrannie majoritaire. Au moins, c'est clair. Tu sais que le lynchage est un exemple de tyrannie majoritaire ? En général, ya même une foule contre une seule personne, c'est dire si c'est démocratique. Parce que le problème, chez nous, c'est que la tyrannie en question n'est même pas majoritaire. Voyons, prenons notre futur président. Créditons le de 30% des voix au premier tour en supposant 70% de participation. 21% du corps électoral aura donc porté son choix sur un homme d'Etat tout puissant. 79% lui auront préféré une autre alternative mais devront quand même subir sa politique. Cette tyrannie majoritaire ressemble de plus en plus à une oligarchie pure et simple...
  11. Si tu allais jouer sur les autres topics ? ça cause sérieux, ici .
  12. Je te concède qu'un institut socialiste n'aurait pas mis cette caractéristique de notre système fiscal/social en exergue... . Mais cela ne signifie pas que ce soit inexact. Par exemple, quand un économiste socialiste t'explique que les très hauts revenus paient proportionnellement moins d'impôts que des gens moins riches, tu me sembles moins regardant sur la source, n'est ce pas ? Mais la vraie parade est effectivement dans la "suite" : oui, bien sûr, il y a des services sinon en contrepartie -c'est justement le problème- mais du moins en proportion de ces prélèvements. Ce qui nous ramène au sempiternel débat : ne vaudrait-il pas mieux, justement, que le contribuable "paie" ces services plutôt que de les "financer". Au moins dans une certaine mesure, naturellement ; je veux bien mettre mon mouchoir sur mon intégrisme libéral. Disons, l'équivalent de 5-10 points de PIB pour se situer dans une bonne norme européenne ? Cela n'aurait rien de déraisonnable...
  13. Sauf que tu as remarqué tous ces gens qui ne votent pas du tout et tous ceux qui votent pour d'autres que celui qui sera élu ? et bien ceux-là subiront ce que tu appelles les "choix de société" d'un gouvernement qui les mettra devant le fait accompli de ses décisions souveraines...
  14. Un institut libéral, en effet. Hélas, elle est indiscutable (je te donnerai la source si vraiment elle t'intéresse) pour une raison simple : il est très facile de compter les charges sur un salaire que l'on a fixé à un niveau donné (évidemment puisque ces prélèvements sont fixés par la loi). Ce n'est pas trop difficile pour un impôt sur le revenu même si ça dépend des niches diverses (j'avoue ne pas me rappeler quelles hypothèses ont été faites là dessus, j'irai d'ailleurs revérifier). Le calcul de la TVA est plus conjectural puisque il dépend de la consommation de notre salarié. La TVA est dès lors minimisée dans l'étude (par crainte de réactions elkjaeriennes ; bienvenues au demeurant puisqu'elles astreignent à la rigueur méthodologique). Bref, ces 4 prélèvements sont supérieurs au salaire net et c'est pourquoi un salarié lambda travaille plus de 6 mois pour la collectivité (les impôts locaux ne sont pas comptés...). Tu ignorais que nous étions dans un pays aussi collectivisé ?
  15. Logique. Une étude récente montre qu'un salarié qui touche environ le salaire médian bosse entre le 1er janvier et le 22 juillet pour la "collectivité" quand tu mets bout à bout ses charges salariales, les charges patronales (qui sont du salaire indirect), l'impôt sur le revenu et la TVA. Et encore, cette étude minimise les chiffres. Comment veux-tu être motivé à un tel tarif ??? Le véritable exploiteur n'est pas celui que l'on croit... 1. Par qui ? 2. Progrès est hélas l'une de ces nombreuses impostures sémantiques dont la logorrhée socialiste est friande. Résultat, le mot est vide de sens. Disons que tu es pour le progrès selon Elkjaer. Moi, je suis pour le progrès selon Miniboer. On est tous pour le progrès, j'ai rarement vu un mec me dire qu'il était pour la régression...
  16. Tu me soutiens donc que le problème économique de la France -une France surendettée- est un problème de... demande ? Et c'est ton prof d'éco qui te l'a dit aussi ? Ou alors, à mon tour, je comprends mal. Heureusement que Régis me soutient que nous consommons trop, je suis sûr que la gymnastique intellectuelle à laquelle ce forum m'invite est excellente pour mes vieux jours !! La France pratique depuis 20 ans une politique de "soutien" -je n'ose dire de "relance"- de la consommation par l'embauche de fonctionnaires, la hausse de la dette publique et la hausse des salaires (notamment les bas salaires). Elle s'est désindustrialisée, manque de PME dynamiques et souffre d'un déficit d'investissement productif... A rebours de ça, l'Allemagne a aussi vécu à crédit et soutenu le rattrapage (donc la consommation) de l'Allemagne de l'est durant les années 1990 ; puis a initié une "politique de l'offre" dans les années 2000 pour "refroidir" une machine qui s'emballait. Les salaires et les charges sont un prélèvement sur la richesse produite par l'entreprise. Si tu augmentes ce prélèvement (par hausse des salaires ou baisse du temps de travail) alors que leur profitabilité est au plus bas, tu ne fais que pénaliser un investissement productif qui n'a pas besoin de ça. Le vrai problème est que les salariés ne touchent pas la contrepartie de leur productivité. Mais ils ne le doivent pas aux "capitalistes" (sauf à supposer que ce sont des exploiteurs, qu'il faut les exproprier, etc). Ils le doivent au coût de notre protection sociale, dont ils paient le prix fort. D'où la TVA sociale, la CSG et tout le tremblement. Que tu penses au niveau micro ou macro c'est pareil (enfin, au niveau micro et dès lors que l'entreprise est rentable, il appartient aux partenaires sociaux d'arbitrer entre salaire, temps de travail, engagements de retraite, offre de formation, intéressement et toute autre forme de "rémunération" possible et imaginable. Mais je ne suis pas sûr que c'est ce que tu voulais dire et cela ne résoudrait pas le problème de l'emploi, qui est pour le coup un problème "macro". Le problème du chômage de masse -qui a 40 ans ou pas loin- n'est absolument pas un problème de "répartition". Pourquoi toujours penser l'emploi comme un gâteau dont il faudrait se partager les miettes ? Les problèmes sont cumulatifs et tiennent pêle-mêle à la faiblesse de l'enseignement professionnel, à la rigidité du droit du travail (l'un des pires au monde...) et à la rigidité des salaires c'est à dire au SMIC et aux charges (ton prof d'éco devrait t'expliquer que tout prix minimal crée du rationnement). Bref, l'emploi ne se partage pas. Il se crée ou il se détruit. Et nous, nous avons un gros problème de création... Enfin, au travail comme ailleurs, il existe effectivement un pic de productivité dans une journée. Mais ton raisonnement n'en est pas moins erroné pour des raisons qui tiennent (a) à la disponibilité du capital (toujours ce problème d'investissement) et ( à la nature de la plupart de nos emplois aujourd'hui (la France n'a d'avenir que dans les emplois qualifiés, comme tous les pays occidentaux ; et ceux là ne sont pas partageables). En un mot, tu es trop keynésien...
  17. A tes souhaits ! Tiens, je découvre que Nathalie Arthaud est agrégée d'économie Si un jour tu as envie de devenir un privilégié, toi aussi, songe à passer le concours, tu me parais avoir les pré-requis ! C'est qu'il y a (effectivement) de la mauvaise croissance ; l'une des absurdités du PIB (un concept keynésien...), c'est que plus tu "dépenses" -donc plus tu consommes, voire gaspilles- plus il est important. En cela, d'ailleurs, le développement durable ne manque pas de vertus pédagogiques. Mais si "croître" n'est pas nécessairement un gage de développement, une chose est sûre : décroître est une promesse d'appauvrissement...
  18. Intéressant. Remarque à 2 sur un marteau, c'est sûr qu'il a déjà tout le loisir de se reposer. A 3 ou 4, c'est carrément la retraite anticipée. C'est pas con, ça, comme option : la réduction du temps de travail des outils... S'il y a un Dieu marteau, il doit te bénir... Il t'a échappé que "vivre au dessous du seuil de pauvreté", c'est consommer assez peu ?
  19. Tu inverses la séquence : c'est l'investissement en capital qui permet l'accroissement de la productivité. On ne diminue pas le temps de travail dans un pays dont un actif sur 5 est fonctionnaire et qui compte une cohorte de chômeurs, d'étudiants, de retraités dont le niveau de vie est financé à crédit. Après -la seconde partie de ton post tranche avec la première- si tu veux une économie décroissante (déjà qu'on croît pas beaucoup...), c'est une option. Mais il va falloir sacrément revoir notre standard de vie à la baisse... D'ailleurs, sous d'autres latitudes, ça porte un nom relativement pertinent : on appelle ça le "sous développement". il va falloir aller faire la guerre aux Chinois... et aux Allemands. Remarque, ça nous rajeunira !!
  20. 1. Tu ne maîtrises pas ta masse monétaire et vaut mieux parce que ton inflation opèrerait un prélèvement net supplémentaire sur l'épargne (déjà mise à rude épreuve) et les revenus des inactifs (sauf à compenser en s'endettant plus..) 2. Des stats récentes de l'INSEE montrent que la marge commerciale des entreprises françaises (leur profitabilité) est... à son niveau des années 1981-1985. On a un "léger" problème de compétitivité qui rend tout prélèvement additionnel sur les entreprises absolument fantaisiste... C'est le seul "truc" qui a permis à ce machin de ne pas être un fiasco total ! Les grandes entreprises ont au moins pu gagner de la productivité en annualisant le temps de travail. Pour les petites, cela a représenté une charge supplémentaire, s'ajoutant aux facteurs structurels qui freinent l'embauche et favorisent la mortalité infantile des PME dans ce pays... Ne t'inquiète pas : les ouvriers ne représentent déjà plus que 20% de la population active et avec la désindustrialisation avancée de notre beau pays, ils auront bientôt tout loisir de se reposer. Et tu as raison. La "baisse" ou "répartition" ou "partage" du temps de travail fait partie de cette mythologie économique dont le socialisme est hélas repu. D'abord, compte tenu de l'atonie de l'investissement (la rareté du "capital") en France, si tu mets deux mecs sur une machine au lieu d'un, tu diminues la productivité globale. Donc, t'es obligé de baisser le salaire de plus de moitié pour t'y retrouver. C'est arithmétique : si vous êtes deux à vous partager un marteau, vous plantez moins de clous que si vous en avez un chacun... Ensuite, le travail ne consiste plus à visser des boulons sur une chaîne. Ce travail là (non qualifié) s'est barré depuis belle lurette. Imaginer que les compétences sont interchangeables sans un lourd effort de formation est purement et simplement chimérique. Quant à imaginer qu'on peut travailler moins et gagner plus... . Les mecs qui produisent, dans notre pays, bossent déjà pour deux (un actif et un inactif) ; tu m'étonnes qu'ils soient stressés (et on leur promet un joli coup de bambou fiscal, nul doute que ça va les motiver ). Nous n'avons pour l'instant tenu le coup qu'en nous endettant lourdement (et principalement auprès de créanciers étrangers). Ces créanciers attendent de la productivité, de la compétitivité. Pas une économie de bisounours au pays de oui-oui. D'ailleurs, les signes d'un agacement des "marchés" -c'est à dire nos créanciers- sont d'ores et déjà palpables...
  21. ça ne me déplairait pas forcément si c'était exact. Mais au vrai, la droite n'a pas d'idéologie. Et la droite française moins que toute autre.
  22. En bonne sémantique marxiste, une composante essentielle de ce que tu appelles le "progrès technique" s'appelle : le capital. L'autre est le niveau de formation des salariés. et le capital, ça se rémunère... tu devais être trop jeune en 1988. C'était bien aussi .
  23. Je t'accorde un cinquième de voix. Vu ta popularité sur ce forum, tu n'auras aucun mal à trouver le solde ! Je te considère donc élu. Et je compte sur toi pour que le TFC ne soit plus victime d'erreurs d'arbitrage...
  24. ça a bien marché avec les 35 heures . Je trouve d'ailleurs la gauche frileuse. Au point où ils en sont, la semaine de 15 heures, les 32 semaines de congés payés et la retraite à 36 ans, ça me semble jouable. Je ne comprends pas ce qui les retient... . Parce qu'en nationalisant les banques et en taxant les riches à 100%, c'est un jeu d'enfant .
  25. Luxe des minoritaires. Ils peuvent raconter absolument n'importe quoi et ma foi, ils auraient tort de s'en priver. Et pendant ce temps là, les éligibles ne disent rien. Mais l'un des deux sera élu quand même .
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