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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. ah, c'est mieux. Ton post établit lui même le diagnostic (en gras) : il est où le libéralisme, là dedans ? Il faut en effet des "élites financières" pour drainer l'épargne internationale vers de la dette publique insoutenable. Les opinions publiques sont surprises, prises de cours ? Oui, sans doute. Cela pose d'ailleurs un problème de "responsabilité démocratique" (que je me garderai bien d'aborder). il y a qq années, un sondage avait établi que l'opinion publique française était seule, en Europe, à manifester (majoritairement) une défiance à l'égard de l'économie de marché. Rien de surprenant, d'ailleurs, quand on voit ce qu'est le tropisme idéologique -dirigiste...- de la gauche et de la droite françaises (ya qu'à voir le programme de Marine...). Si, aujourd'hui, les Grecs et les Espagnols attribuent la crise qui les frappe à "l'économie de marché" -ma foi, c'est possible, j'ignore si un sondage récent a été commis là dessus- c'est que les "leaders d'opinion" font un peu comme sur ce forum, à savoir accoler les expressions "libéralisme" ou "marché" à tout ce qui ressemblerait de près ou de loin aux sept plaies d'Egypte. Ya un moment où l'imposture intellectuelle, ça te fait un deuxième trou au cul. Mais je ne suis pas certain que ça améliore le transit ; des idées, en l'occurence . Intéressant. Non, ce que je dis, c'est que l'Etat a un pouvoir de destruction illimité sur les sociétés humaines. Normal, c'est lui qui tient le fusil... C'est Christophe Alévêque, ton économiste de référence ?
  2. ça peut être mieux . Regarde l'histoire : 1929, c'était pas beau. 1933, c'était pire. 1940, je t'en cause même pas. Je crains que nous ne soyons qu'au début de qq chose de pas drôle du tout. Sevrer des populations entières de trois décennies de toxicomanie financière, cela a nécessairement des conséquences pour le moins inquiétantes. D'autant que, naturellement, on se réfugie derrière des explications foireuses pour tenter de sauver la face idéologique "("tout ça, c'est la faute aux banques, aux marchés, à la finance..." ). "Investir" ou "relancer la croissance", cela relève d'une démarche d'anticipation. Et pour anticiper, il faut du pognon. C'est au demeurant ce que font les firmes bien gérées (voire les états bien gérés même si c'est plus rare). Quand on est en faillite, on brade les actifs et on lèse les créanciers. A l'échelle d'un continent entier, il en sort rarement du bon...
  3. Non mais, soyons sérieux deux mn : pour me sortir que ce qui se passe en grèce ou en espagne, c'est une contestation du "libéralisme outrancier" quand l'un et l'autre pays souffrent d'une crise manifeste de surendettement public (grèce) ou public/privé (espagne), faut pas manquer de couilles au cul. Remarque, pour un hermaphrodite, ce n'est probablement pas dirimant... Ah ça, je te le fais pas dire !!!!!!! Crise budgétaire + destruction de l'épargne et/ou crise des subprimes à l'européenne. Ce sera trop bien !! On se prépare de beaux jours...
  4. Je n'ai pas lu que l'allemagne ne trouvait rien à redire... Ce serait effectivement une sacrée "révolution". Et on n'en est pas là. Ensuite, investir..; avec quoi ? Il faut des financements pour investir. Cela ne peut donc passer que par une réduction (drastique) des dépenses de fonctionnement des états européens. Se mettre d'accord sur les grands principes genre "il faut investir", ce n'est pas compliqué. Qui est contre l'investissement ? Mais quand on passe du propos de campagne à la réalité du gouvernement, on bute alors sur de menus obstacles. Tu me l'avais déjà sortie, celle là ? Elle est vraiment originale, note bien. Pourrais tu me faire une synthèse du diagnostic que tu fais de ma psychologie/généalogie/personnalité ? Cela m'intéresse, tu penses bien !! Les 5-6 traits majeurs que tu as pertinemment dégagés depuis qq semaines suffiront. Dans le topic Miniboer, de préférence. Merci d'avance .
  5. Oui mais, au fond, c'est habile. J'en suis le premier surpris mais c'est ainsi. La seule chose qui puisse aujourd'hui mettre en danger cette stratégie du non dit absolu, c'est le débat. Mais je n'y crois guère. Hollande est ce qu'il est mais certainement pas un âne. Il sait ce qu'est le tableau général. Il sait donc qu'il devra prendre des mesures impopulaires et mécontenter sa gauche. Il sait aussi qu'il n'a qu'à ramasser Sarkozy à la petite cuillère pour gagner l'élection. Le moment venu, il pourra toujours dire : "nécessité a force de loi. Je n'avais rien promis...". Sarkozy fait, lui, une campagne à l'envers : ce qu'on appelle la "ligne Buisson" est suicidaire. Il devait se faire passer pour un homme tranquille, sûr de sa fonction et de ses dossiers ; l'homme de la situation, en quelque sorte. Et le voici qui, de nouveau, s'agite, perd pied et abandonne l'image présidentielle à son adversaire. Bien sûr, comme on le sait, les sortants, d'où qu'ils viennent, où qu'ils soient, sont électoralement condamnés au désaveu. Mais si d'aventure les résultats du 6 mai prochain confirment l'ampleur entrevue de sa défaite (on parle de 55-45...), la campagne de 2012 aura été, pour Sarkozy, un échec à la mesure du succès que fut celle de 2007... C'est à double tranchant. Draghi esquisse en effet la volonté de doter la BCE des mêmes prérogatives que la Federal Reserve US ; je ne suis pas certain que ce soit un modèle irréprochable . Et puis, il faudra convaincre les Allemands de payer pour les excès des autres... Pas gagné. Mais surtout, la "croissance" selon Draghi (et selon les Européens) n'a pas grand chose à voir avec ce que ce mot désigne chez les socialistes français. Aucun pays ne cumule salaire minimum, droit du travail ultra rigide, dette publique abyssale et prestations sociales somptuaires. Aucune opinion publique européenne ne manifeste d'ailleurs la défiance des Français à l'égard de l'économie de marché. La France est toute seule à cultiver les chimères d'un modèle inopérant. Draghi n'a évidemment pas ce modèle en tête, quand il parle de croissance...
  6. Bon, par souci de l'intérêt général ( ) et vu que j'étais pas 100% sûr, je confirme qu'Ekelund chiasme dans la colle, en ce moment : "un chiasme est une figure de construction qui consiste à disposer les termes de manière croisée suivant la structure AB / BA" http://www.etudes-litteraires.com/figures-de-style/chiasme.php#ixzz1tBVEV4AV" D'ailleurs, nous chiasmons tous plus ou moins mais jusque là, nous chiasmions comme M. Jourdain faisait de la prose. Que chacun prenne cependant garde à éviter les crises de chiasthme parce que vu le nom de cette cochonnerie, à mon avis, ça pique pas que la gorge...
  7. en fait, les figures de style genre honte des intellos versus les intellos de la honte, je crois qu'on appelle ça un "chiasme". Enfin, je crois .
  8. tiens, ce doit être pour ça que j'ai des noeuds à l'estomac .
  9. à mon sens, tu as tort : après tout, Sarkozy aussi collabore avec l'Allemagne.
  10. ça, tu ne le liras jamais sous ma plume. Je connais suffisamment de gauchistes pour savoir que leur hygiène est irréprochable .
  11. Tu n'es pas manifestement pas un indépendant... Cette catégorie sociale est littéralement accablée de taxes et de charges (discute avec ton coiffeur ou ton buraliste, un de ces quatre). Facile, après, de venir raconter que c'est du populisme. Quand on est du bon côté de la barrière, donner des leçons de morale est toujours plus facile...
  12. Mince. je crois que je suis fait comme un rat. Le temps de profiter d'un autre petit séjour touristique, dans la cité d'un futur club de L1, et je me rends aux autorités. Promis. Bien pire. Je me suis fait défigurer à la faucille et taper sur la tête avec un marteau. Tu imagines le traumatisme . Bon, je vois que l'échec de Mélenchon a manifestement activé ton ressentiment. J'aime bien "les familles issues de l'aristocratie" et les "grands propriétaires terriens" . En gros, Marine est le rempart derrière lequel la grande noblesse latifundiaire se planque avant le grand soir de la révolution castriste . Tu es sûr que tu causes de la France de 2012 ? On dirait plutôt le Cuba des années 1950.... C'est vrai que dans le Gard, les électeurs de Le Pen sont tous inscrits à un club de polo . Artisans, indépendants et petits commerçants, en revanche, c'est exact. Ce sont des classes populaires, d'ailleurs, pour beaucoup. Mais elles paient pour les autres et ne sont représentées par personne. Enfin, le vote FN n'est pas "que" populaire et le vote PC n'est pas "que" bobo. Ils ne le sont respectivement que de manière prépondérante. Qui t'a parlé d'exclusivité ? Après, j'aime bien ton allusion au "concret" -en gros, ce que tu as envie de "voir" et surtout de "croire"- alors que moult études quantitatives et qualitatives accréditent ce que je dis (en plus, ça fait 30 ans que ça dure). Je crois que tu vis dans ta bulle mais je peux le comprendre... on me presse de faire autre chose. mais promis, je t'exaucerai. bon, pour le programme FN (1) j'en ai déjà causé ya pas mal de temps (ici) et (2) c'est quand même facilement accessible . re ah, enfin un propos sensé !!! et qui a fait des émules...
  13. tu me fais une synthèse de ce que ce post pourrait contenir d'intéressant ? Il arrive que même Miniboer n'ait pas le temps de s'attarder sur son forum préféré . plus tard, donc. Encore que d'ici là, Elmo sera passée à autre chose.
  14. ah ? bon, je t'expliquerai plus tard, promis . ce n'est pas exactement ce que disent les études d'opinion . et je comprends que cela puisse être agaçant quand on se prévaut de la gauche prolétarienne...
  15. C'est plus subtil. L'électorat lepéniste est populaire. Il est a priori moins culturellement doté que ne l'est l'électorat Mélenchon, par exemple, plutôt bobo (beaucoup d'enseignants, j'imagine). Je ne prends pas cette idée de "test culturel" au sérieux mais ce que je trouve intéressant, sur ce forum, c'est le déni de démocratie qui, de manière plus ou moins détournée, s'y exprime. Quand le peuple ne vote pas assez à gauche, il est con ou manipulé. J'entends ça depuis 30 ans. Et donc, il faut "corriger" la démocratie de manière à ce qu'elle donne des résultats conformes à la morale, la bienséance, l'intelligence, etc. Plutôt qu'à la volonté du peuple. Entre nous soit dit, cela fait aussi partie des choses qui énervent les électeurs de Le Pen et l'amènent à voter pour elle (ce n'est pas pour rien que ce parti cartonne dans les milieux populaires, pas les plus "favorisés" du pays). Comme disait Bedos (en substance) : le intellectuels sont toujours prêts à mourir pour le peuple mais ils détestent vivre avec... Je n'ai pas de pattes mais je m'en fous car je ne fais pas de course à pied vu que je ne suis pas écolo. Mais j'ai un moteur à quatre temps qui me permet de me déplacer. Donc, les temps ne courent peut-être pas mais ils roulent. Ne jouons pas sur les mots.
  16. Non. La preuve, j'ai les temps grisonnantes. Et j'en ai bel et bien deux. Et toc.
  17. Pourquoi ne pas directement interdire le vote FN voire le vote de droite -voire le vote de centre gauche- plutôt que d'en passer par une réhabilitation déguisée du vote censitaire (le "cens" étant fait de culture plutôt que d'argent) ? Pourquoi ne pas réserver le droit de vote aux enseignants, par exemple ? Ce serait l'assurance d'une démocratie éclairée .
  18. Pour toutes les raisons pour lesquelles, en France, les entreprises n'embauchent qu'avec des pincettes (94% des entreprises françaises ont moins de 10 salariés) : coût et droit du travail. En France, l'embauche est un investissement. Et une entreprise n'investit que quand elle a des perspectives de croissance avérées (une "visibilité") garantissant que le travailleur embauché aura un vrai boulot à faire. Rares sont les entreprises dans ce cas, a fortiori par les temps qui courent...
  19. C'est bien ce que je te disais dans mon post : je me laisse déjà beaucoup trop distraire !!! Inutile d'en rajouter.
  20. Non, non, elles corsetaient l'individu dans un système liberticide. Tout ce qui empêche l'individu d'entreprendre le condamne à un environnement effectivement ingrat. La vraie ressource (renouvelable) dont l'humanité a besoin pour fonctionner, c'est la liberté . Elle est mal en point, je te le concède. Bah, je le suis aussi, dans mon genre... Et sur le modèle US, nous aurions des points d'accord.
  21. Gollum

    L'économie

    Oooops, l'offre est plus diversifiée que ça, quand même. Maintenant, je suis heureux de lire qu'un modèle keynésien (donc de gauche) a effectivement (et ô combien) été utilisé par la droite (notamment US...) depuis de longues décennies. C'est hélas très vrai . Attention, je ne juge pas les qualités pédagogiques de l'auteur quand il s'agit d'expliquer le modèle IS-LM (que je tiens un peu pour une fumisterie mais passons...). Je ne les connais pas. Ce sont ses prises de position publiques qui m'embêtent (le fait qu'il ait par exemple expliqué que nous n'étions pas trop endettés...). Mais bon, je suis libéral, je ne peux évidemment pas me reconnaître dans tout ça, ce n'est pas grave .
  22. Oui mais faut l'acheter. Non, sérieux, j'ai pas que ça à faire (malgré les apparences aussi) mais si tu me trouves un site bien fichu, pédagogique et synthétique qui expose les thèses en question, comme je te disais, je suis preneur . On n'est pas aux pièces, tu tomberas peut-être sur le site idoine plus tard.
  23. Ton point de vue rejoint effectivement les thèses d'écologistes/économistes radicaux qui vont jusqu'à contester la pertinence du concept d'environnement pour lui préférer celui de "nature". Encore une fois, chacun son truc. Moi, mon problème d'individualiste con c'est que "nous", j'ai déjà du mal à savoir ce que ça veut dire à l'échelle de ma famille (c'est que même dans mon cercle intime personne n'est d'accord avec moi ). Alors à celle de l'humanité...
  24. C'est très intéressant même si je n'ai lu que superficiellement. En gros, mon sentiment est le suivant : je n'ai à peu près rien compris . Donc, deux options : 1. Je suis con. C'est une option que contrairement à certaines apparences, je ne néglige jamais. Il y a d'ailleurs peu de chances que je me convertisse à une idéologie aussi intelligente (et sophistiquée) que celle qui nous est présentée. C'est que le problème, avec les cons, c'est qu'ils sont cons. 2. Je ne suis pas le seul à ne rien comprendre car il s'agit d'une escroquerie intellectuelle précisément faite pour "faire savant" et noyer le poisson de sa vacuité dans une profusion de "concepts" inopérants et de chiffres fantasmatiques (un truc qu'on m'a déjà reproché ici, au demeurant). Seule ma culture générale en économie me permet de le susurrer : on extrapole des chiffres de croissance démographique, on calcule une "empreinte écologique" en paramétrant une "capacité de production des ressources" et "d'absorption des déchets" et vas-y qu'on te calcule une "biocapacité mondiale" et une "empreinte écologique mondiale" en deux temps, trois mouvements. Et on y ajoute une "notion de population optimale" en l'agrémentant "d'allocations de 12% pour la biodiversité" . Ce machin me rappelle les "modèles d'équilibre général" en situation de "concurrence pure et parfaite". Des apprentis sorciers qui te mettent l'humanité en équations et en déduisent des prescriptions sur la manière dont les sociétés et les économies doivent être "organisées"... Evidemment, ces "modèles" n'incluent jamais que la seule chose qui n'ait jamais failli, avec la prospective, c'est qu'elle s'est toujours plantée... La conclusion que j'en retiens, pour l'heure, c'est que comme par hasard, ces calculs soutiennent l'idée d'une "planification de l'économie" à l'échelle mondiale. Planification économique et dictature politique sont, historiquement, les deux mamelles du totalitarisme et cela me paraît encore plus dangereux que la déforestation, pour tout dire... Mais bon, chacun son truc. Maintenant, si tu veux me "traduire" ce que raconte le site à la lecture duquel tu m'as invité (et je t'en remercie), je suis preneur. Mais sois pédagogique !!
  25. Oui, oui, en effet, je me doute. Mais je n'ai pas besoin que des caudillos, führers et autres grand timoniers verts viennent m'expliquer combien de dois faire d'enfants pour limiter mon "empreinte écologique" sur la planète terre . Je ne doute pas que nous serons confrontés à de très graves problèmes économiques ; j'ai largement livré mon analyse sur la question. Mais je tiens la thèse de la "limitation des ressources" pour une imposture intellectuelle. Elle est commune : elle consiste à "paramétrer" des données (production, consommation) qui sont par nature évolutives -dont le trend n'est pas réductible à une extrapolation- à mettre tout ça dans des modèles mathématiques et à en tirer des conclusions à l'avantage de thèses "planificatrices". Or, on confond un problème "physique" (la disparition possible de certaines substances géologiques, par exemple) et un problème "économique" (les substituts que trouvent les humains à ce qui leur manque et ce, depuis l'aube de l'humanité). Mais de tout ce que j'ai lu, je t'accorde la palme de la pertinence : le gaspillage est une faute. Et ça, c'est un vrai problème écologico-économique, qui n'implique absolument pas que nous stérilisions la moitié de l'humanité... Et bien vois-tu, je ne me moquais pas vraiment (enfin, si mais précautionneusement). Comme le bison, je trouvais la proposition de Cheminade pas si con que ça, en fait. Mais disons, assez loin des urgences socio-économiques. Or, si le long terme a bonne presse (et l'on doit s'en préoccuper), le court terme passe quand même avant, par définition. Sinon, ça s'appelle mettre la charrue avant les boeufs.
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