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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Plaît-il ? Je ne vois rien, dans le lien que tu donnes, qui explique d'où vient cette "réserve" et pour cause. Ni de quelle "croissance" il s'agit. Pardon mais cet argument n'est pas loin de m'évoquer la "cagnotte" invoquée sous Jospin c'est-à-dire ces sempiternels déficits qui vont être un chouia moins graves que prévu par on ne sait qui, en tablant sur des taux de croissance un peu moins atones qu'espéré par les mêmes. Et tout ce que nous dit ton article, c'est de la spéculation pure et simple basée sur du vent. Macron ne va effectivement pas nous expliquer qu'il va laisser filer la dette et les déficits, tu penses bien. Donc, non, tu n'as "pas de réserve" -c'est même peu dire- et tu ne peux donc pas "apaiser un climat social" que tu as toi-même déglingué avec des mesures anti-voiture débiles, en achetant ta réélection à coups de milliards qui n'existent pas.
  2. Certes mais le quoi qu'il en coûte, ça dure deux ans sur les trois de mandat et faut quand même voir l'ampleur du truc. Tu oublies, en outre, que l'argent magique a commencé avec les gilets jaunes. Y'a un économiste libéral que j'apprécie (évidemment) beaucoup, Jean-Marc Daniel, qui s'est carrément amusé à chiffrer les largesses financières de Macron. Et il en a déduit une unité de mesure qu'il a précisément appelée le "macron" : 17 milliards. Selon J-M. Daniel, toutes les promesses financières du candidat seraient un multiple de 17 milliards (un macron, deux macrons, trois macrons...).
  3. Je ne sais pas si cela va dans ton sens mais : - à la suite de la crise financière double-lame 2008-2011, le tandem Sarkozy-Fillon termine le mandat en augmentant les impôts. Il perd donc l'élection. - Hollande passe, lui, son temps à tenter de contenir la dépense publique après avoir augmenté les impôts. À ce degré de suicide, il n'a même pas l'occasion de perdre l'élection . - Macron a plutôt baissé les impôts et arrosé le pays d'argent magique. Il va donc gagner l'élection. Tu calques le cycle électoral français sur celui de la dépense publique/impôt et tu as le résultat à tout coup .
  4. Même pas sûr... Ce qui le "sauve", c'est la décomposition des deux ex partis de gouvernement. Et l'absence édifiante de renouvellement de l'offre politique (mêmes petits candidats, aucun outsider à part Zemmour...).
  5. On a quand même mieux passé "l'année de transition" mais bon. Le concept me laisse un peu perplexe. Je voyais Caen au top en début de saison, ça n'a pas été le cas mais je subodore qu'ils ont sous-performé. Pourquoi et comment, je ne sais pas mais ça m'arrange .
  6. Caen est en train de faire une belle fin de saison, aussi. Mais trop tard et ça va échouer au pied des barrages. Ils peuvent se les bouffer au vu de ce qu'ils ont montré contre nous... Et ça montre combien c'est dur d'être régulier. On fait vraiment une saison de dingos .
  7. CQFD . Est-ce que cette "nullité générale" est un fait nouveau, c'est le seul truc dont on pourrait discuter...
  8. Inévitable pour un sortant. Le miracle est qu'il sera le premier sortant "vraiment" réélu malgré tout, depuis... De Gaulle . C'est dire le niveau des cancres... Le "vraiment" vient de ce que Mitterrand et Chirac ont été réélus contre leur premier ministre sortant, c'est-à-dire au sortir d'une période de cohabitation. Il y aurait donc une forme de logique à ce que Macron fasse les choses à l'envers : réélu et hop, défaite aux législatives dans la foulée .
  9. J'ai l'impression que leur saison est comme ça... Des montagnes russes très accusées avec plus de bon que de mauvais, évidemment. Finalement, je me demande si l'équipe de tête la plus régulière n'est pas Ajaccio (je nous mets hors course, bien entendu)
  10. Tu auras noté que cette saison, on fout relativement la paix aux arbitres. Et pour cause (#biaiscognitif).
  11. Moi, je trouve que c'en est un. Cela devrait te convaincre .
  12. On avait causé de ça, à l'époque, ici... D'un strict point de vue électoral, une partie du succès de J-M. Le Pen se fait via un siphonnage du vote ouvrier, lequel délaisse progressivement le parti communiste, dans les années 1980, pour des raisons qu'on peut facilement imaginer. Mais c'est une connexion plus électorale qu'idéologique, à l'époque. Marine a radicalement changé le positionnement du FN et s'est orienté vers une idéologie nettement plus populaire/populiste, sociale, pro services publics, anti capitalisme financier au point qu'en 2017, on distinguait mal ce qui différenciait son discours économique de celui de Mélenchon. C'est éventuellement moins net aujourd'hui puisque Marine bouffe à tous les râteliers de la démagogie dans des proportions telles qu'il est fort compliqué d'y discerner une tendance lourde. Mais une candidate "populaire" n'aura aucune difficulté à attirer dans ses filets, des mélenchonistes populaires (ce sera plus compliqué de draguer les mélenchonistes intellos et ils sont nombreux...). J'ajoute que le rapport intellectuel/idéologique du communisme français à l'immigration et à la nation est ambigu.
  13. Je dirais plutôt "du désespoir". Et le pire, c'est que l'argument s'entend. En fait, ce qu'il appert de recherches d'une minutie quasi sherlockholmesienne, c'est que plein de gens ont cru à la possibilité d'un deuxième tour Mélenchon-Le Pen. Et c'est vrai que ça correspondait aux dynamiques en cours. Comme on fantasme beaucoup sur les sondages (qui se trompent tout le temps tout en donnant systématiquement les bons ordres de grandeur ), l'idée a pu prendre ici ou là. Et cela a mobilisé des électeurs peu motivés mais qui se disent que Macron est le seul candidat à peu près sérieux et que faut quand même pas déconner. Alors, bien sûr, cela suppose d'aller valider ça au second tour. Sauf que les personnes en question n'ont aucune envie de valider le vote Macron, justement. J'imagine qu'elles changeraient d'avis, cependant, si les sondages se mettaient à esquisser une victoire de Le Pen...
  14. Je connais des votes Macron 1er tour, abstention deuxième... Je suis pas sûr que la rationalité soit la première qualité d'une élection . Mais il y a toujours eu une connexion idéologique entre lepénisme (surtout marinisme, d'ailleurs) et communisme. Et même s'il n'y en avait pas, il suffit d'électeurs "tout sauf Macron" pour passer tranquillement de l'un à l'autre. On fait souvent comme si le vote était un acte de foi, une manifestation d'adhésion. Mais pour 70% des gens, c'est pas le cas...
  15. Et d'ailleurs, dans l'historique des sondages, l'ascension de Macron coïncide avec la guerre en Ukraine (sans surprise sur le fond) avant de reprendre un coup de mou en mars (probablement du fait de l'affaire de McKinsey). C'est marrant comme le "vote utile" a fini par déterminer l'élection, à peu près à partir de là (fin février). Les courbes ascensionnelles de Le Pen et Mélenchon sont alors parallèles. Et corrélativement, Zemmour et Pécresse ne cessent de chuter. On a vraiment assisté à des dynamiques inversées (dont a aussi profité Macron).
  16. Au-delà de ça -elle a déjà commencé hier soir...- elle va tenter un truc relativement baroque : diaboliser Macron et se faire passer pour l'alternative. Vingt ans après le quasi lynchage médiatique de son père, elle va tenter d'inverser les rôles .
  17. Disons qu'il y a un grand fond de magnétisme mais ça ne fait pas 21-22%. Le vote utile a joué à fond, c'est évident (et comme dit par ailleurs, je n'avais jamais vu ça, en tout cas depuis 20 ans). C'est pourquoi ce premier tour ne préjuge pas de grand-chose, d'ailleurs... Surtout n'hésite pas à prendre des cours de second degré auprès de Claude . Et de statistiques, éventuellement...
  18. Je connais aussi une personne âgée (j'imagine que ton père l'est ), a priori pas du tout dans la cible, qui s'y est résolue. Mélenchon a un magnétisme. Comme Sarkozy, en quelque sorte...
  19. Je renvoie aux débats "libéraux vs anarchistes" . Y'a toute une gauche démocratique/associationniste qui ne goûte guère les leaders charismatiques... Ah, tu vas me faire celui qui me prouve que les sondages sont faux parce qu'ils se trompent d'un dixième de point ? Le premier tour a confirmé les sondages, à deux ou trois points près (pour Mélenchon) comme je l'avais d'ailleurs précisé à Labinocle il y a peu. Je ne comprends pas qu'on s'entête avec cette ineptie. Les électeurs qui ne "croient" pas aux sondages sont ceux dont les candidats ne sont pas placés comme ils voudraient... Par contre, justement, ce qui est intéressant, c'est de voir l'évolution des sondages sur ces derniers mois/semaines .
  20. Tu as peut-être raison. Pour tout dire, c'est un truc que je voudrais vérifier. Mais il y a quelques semaines -et vraiment "quelques"- Mélenchon était sondé à 17% alors que Le Pen était à 22%, déjà. Or, le tandem Zemmour-Pécresse était alors au coude-à-coude à 17% cumulé. Autrement dit, la vraie dynamique électorale a profité à Mélenchon et desservi Zemmour/Pécresse. Macron/Le Pen sont à l'étiage attendu. Les petits candidats aussi même si Jadot donne un point de voix à Mélenchon. Les réserves de voix mélenchonistes, à gauche, sont trop limitées pour expliquer son score. Alors il se trouve que je connais des "droitos" qui ont voté Mélenchon (ça fait allusion au message précédent sur le vote "bizarre"). La question est de savoir "combien" et si c'est évidemment très marginal, ce n'est pas forcément négligeable. Si tu fais l'addition des voix "droite-gauche", l'électorat s'est "gauchisé" par rapport à février-mars (et je ne parle pas des sondages de 2021...).
  21. Les réserves sont partout et nulle part à la fois. Les sondages ont, comme toujours, raison dans les ordres de grandeur et donc, à moins d'une faute rédhibitoire de campagne, Macron sera réélu. Mais en effet, la marge n'est pas telle qu'une surprise "à la Trump" soit totalement inconcevable. Reste que, à droite comme à gauche, la versatilité de l'électorat est considérable. Et s'amuser à déduire le second tour du premier est plus conjectural que jamais. Je connais plusieurs cas de vote ultrabizarre. Les bizarres ne font évidemment pas une élection quand les blocs sont homogènes. Mais quand c'est serré, ça peut se jouer à la moindre erreur de défense .
  22. Vu la dynamique de Mélenchon, je trouve le trait d'ironie un peu mal à propos . De mon humble point de vue, Mélenchon est le grand gagnant de ce premier tour. Il est celui qui aura le plus nettement surperformé par rapport aux attentes et il faut se rappeler qu'il y a quelques mois, il était au-dessous de Zemmour... Reste à comprendre pourquoi, au-delà de son talent personnel (d'un strict point de vue personnel, il est tout simplement le meilleur candidat des 12 même si, justement, son côté Grand Timonier n'est pas toujours gaucho-compatible). Et, bien sûr, de l'effet "vote utile" qui aura marché comme jamais (trois candidats qui trustent 75% des voix environ, je ne suis pas sûr que ce soit déjà arrivé). Et en me livrant hier à des calculs de coin de table, il me semble impossible que des sondés "Zemmour" n'aient pas finalement voté Mélenchon. Mélenchon monte. Zemmour et Pécresse s'effondrent. Y'a forcément un vase communiquant (à moins d'un effet abstention mais je n'y crois guère).
  23. C'est juste pas pareil. Faut pas confondre le bon et le mauvais footballeur. Le bon footballeur, il joue à Toulouse. Et le bon footballeur, quand il voit un adversaire, il lui met un coup de coude. Mais c'est un bon footballeur. Alors que le mauvais footballeur, il joue pas à Toulouse. Et le mauvais footballeur, quand il voit un adversaire, quessi fait ? Ben il lui met un coup de coude. Mais c'est évident que c'est un mauvais footballeur. C'est comme la chasse, y'a que quand t'as pratiqué que tu sais ça.
  24. C'est l'un des meilleurs milieux de terrain de la L2 (ça va être compliqué de trouver un poste où on n'a pas "l'un des meilleurs de ligue 2", en même temps). Mais pas forcément "à ce poste". C'est un ratisseur, un nettoyeur, pas une sentinelle. Hier, lors de notre temps faible, il a souvent joué en troisième DC, comme peut le faire une sentinelle et il n'aime manifestement pas ça. C'est ce que réclame la titularisation de Brecht mais bon, ce n'est pas ce qui le met en valeur, sauf à avoir un Brecht au top physique, à la rigueur.
  25. Tu peux m'expliquer le rapport entre "ce n'est pas une sentinelle" et "et pourtant, c'est l'un des meilleurs de ligue2" ?
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