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Topic natation


FF

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T'en penses quoi de tous ces records d'un coup FF?

(sous-entendu: dopage?)

Bein la compétition est en plein dans la foulée des JO (qui avait également vu pas mal de records) donc c'est normal que les records battus en grand bain avant et pendant les JO soient battus en ce moment en petit bain. En fin de semaine il y a les Championnats d'Europe (toujours petit bain) donc j'espère voir pas mal de victoires et peut-être quelques records supplémentaires (j'aimerais bien voir Balmy approcher le record de Manaudou sur 400m NL).

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Les sprinteurs français font 1, 2, 3 et 4 en séries du 50m NL, avec record d'Europe pour Leveaux (avec une course à 9h du matin... donc record qui sera probablement rebattu en demi et/ou finale). Malheureusement, seuls 2 nageurs par nations peuvent passer en demi/finale donc les 3ème (Bernard) et 4ème (Gillot) passent à la trappe...

Vivement le relais 4*50 NL !

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C'est un peu injuste cette règle des quotas nationaux, non ?

C'est vrai... mais d'un autre côté aux JO on est bien content qu'il n'y ait pas 4 ou 5 (voire plus) américains (ou bientôt chinois) en demi ou finale...

Ce qui est dur, c'est que pour ces nations fortes (en ce moment la france, avec les 50 et 100m NL), les nageurs doivent nager dès le matin comme s'ils étaient dans une finale, tandis que leurs adversaires étrangers peuvent en garder légèrement sous le pied...

J'attends avec impatience le 4*50m NL des français, qui aura lieu dimanche.

Sinon petit portrait de Leveaux. Sacré bonhomme...

http://www.lequipe.fr/Natation/breves2008/...d-un-grand.html

Natation - ChE (pb) - Leveaux a tout d'un grand

[Amaury Leveaux et Frédérick Bousquet sur le podium du 50 m. (L'Equipe)]

C'est un homme à part dans un monde à part. Comme tous les champions, Amaury Leveaux n'est pas ordinaire. Avec son côté doux dingue, capable d'embrasser Nelson Monfort sur la bouche après son titre pour relever un pari avec Malia Metella, son tatouage à son nom et ses 2,04 m dégingandés, le Mulhousien trompe son monde, invite à enterrer tous les préjugés et cultive l'art du contre-pieds. «Je suis un sprinteur dans un club de demi-fond», plaisante Amaury Leveaux. Les apparences ne délivrent qu'un message : il veut être quelqu'un. Mais quelqu'un de bien sans faux semblant ni langue de bois.

La réalité offre une vérité : il impose le respect dans la piscine. Lors de ces Championnats d'Europe en petit bassin à Rijeka, le faux dilettante décoche sa première flèche en séries avec le record d'Europe en 20"80 sur 50 m. Il récidive en demi-finale en pulvérisant le record du monde en 20"48 après une deuxième longueur fabuleuse d'aisance. Puis il récolte sa première médaille d'or continentale, en 20"63, et le premier titre de la délégation française, qui termine la journée avec cinq breloques et le sourire de Laure Manaudou, convaincante avec le meilleur temps des demi-finales du 100 m dos en 57"38.

En une semaine, le double médaillé de Pékin décroche donc deux records du monde des tablettes (50 m papillon à Angers). «Quand il bat les records du monde, il ne fait pas semblant. Il y va sans limites, il ne se pose pas de question. C'est impressionnant», résume bien son dauphin, Frédérick Bousquet, auteur d'une très belle finale en 20"69. Au-delà du record, l'élève de Lionel Horter démontre avec son premier titre en compétition internationale qu'il n'est pas l'homme d'une seule course. Il est bien le patron de la distance en Europe. En finale, Amaury Leveaux tient le choc face à l'expérience de Frédérick Bousquet et face à la déconcentration légitime d'un record battu une heure avant. «Il y a longtemps, Lionel (Horter, son entraîneur) m'avait dit : en demie, il faut battre les records et en finale, il faut gagner.»

«Je m'éclate, je m'amuse, je suis heureux»

Il a bien retenu la leçon. «Sous pression, on ne nage plus de la même façon. Il n'a pas nagé le deuxième 25 m comme il l'a nagé une heure avant, explique le coach mulhousien. Les quinze centièmes sont à ce niveau-là. Mais en finale, il rebat le record du monde (de Roland Schoeman en 20"64), ce sont deux courses de très haut niveau.» Très ému sur le podium, il mérite bien d'entendre sa première Marseillaise. Il est heureux tout simplement et le dit sobrement : «Maintenant je m'éclate, je m'amuse, je suis heureux. Je fais le con et tout de suite derrière, j'arrive à être concentré. Je suis heureux dans ma vie, ça va bien (sourires).» Ca va bien aussi pour Aurore Mongel qui réussit à allier sport de haut niveau, déménagement à Strasbourg et études de kiné en récoltant une médaille d'argent sur 200 m papillon en 2'04"73. Les troisièmes places de Pierre Roger sur 200 m dos en 1'52"26 et de Sophie de Ronchi sur 200 m quatre nages en 2'08"10 permettent également de rendre palpable l'objectif de 16 à 18 médailles de la délégation française. Et ça ne fait que commencer...

Sophie DORGAN, à Rijeka

Je pense qu'il peut être meilleur que Bernard : être le meilleur sur 50 et 100m... Il avait besoin d'un déclic pour arriver à ce niveau là, et on verra s'il confirme aux championnats du monde de Rome, en grand bassin, l'été prochain.

http://www.lequipe.fr/Natation/breves2008/...e-m-eclate.html

Natation - ChE (pb) - Leveaux : «Je m'éclate»

[Amaury Leveaux a décroché son premier titre continental. (L'Equipe)]

Il dit bonjour avec un grand sourire en arrivant devant la presse, plaisante avec un journaliste en lui disant qu'il «attend toujours sa musique» et répond «record du monde, c'est mieux» quand on lui parle de champion d'Europe. Amaury Leveaux vient de vivre une journée de rêve avec un record du monde du 50 m en 20''48 et un premier titre européen sur cette distance. Toujours aussi spontané, il évoque son bonheur et explique tout simplement qu'il est «heureux dans (sa) vie».

«Amaury Leveaux, que représente ce titre ?

Je vais entendre la Marseillaise pour moi pour la première fois, ça fait plaisir.

Vous l'attendiez depuis longtemps ce titre ?

C'est vous qui l'attendiez depuis longtemps. De mon côté, j'ai essayé de nager et d'évoluer. J'ai fait mon chemin tranquillement. Je n'ai pas explosé en une saison comme Laure (Manaudou) ou d'autres. C'est un travail dur depuis cinq ans avec Lionel et cela paie depuis l'année dernière, on est sur une bonne lancée et on y reste.

Vous attendiez-vous à battre le record du monde ?

Quand j'ai regardé les start-lists des demies, j'ai vu que j'étais plus ou moins tout seul. Je me suis dit : "fais ça à fond". Lionel (Horter, son entraîneur) me disait il y a longtemps qu'en demie, il faut battre les records, et en finale, il faut gagner. C'était chaud mais j'y suis arrivé.

Vous avez donné une grande impression de facilité lors de votre record du monde !

C'est vrai que je nage que les dix derniers mètres. Je me dis que moins de vingt secondes, c'est faisable. Maintenant quand ? Je ne sais pas. En demi-finale, le départ n'est pas flamboyant. Je suis avec tout le monde, on fait le virage, il tourne avec moi. Puis je me mets en action sur la coulée. Je respire trois fois de suite, sur un 50 m, c'est moyen. A dix mètres de l'arrivée, je me dis qu'il faut y aller, je mets le boost.

Avez-vous été surpris de voir Frédérick Bousquet à côté de vous dans les derniers mètres ?

Je savais qu'il serait à côté de moi et que ce serait chaud. Je savais que ce n'était pas sûr et certain de gagner. Je ne me suis pas emballé, j'ai fait les choses bien, je me suis appliqué. J'arrive en glissant. J'ai gagné, je m'en fous (sourires).

Les médailles de Pékin ont-elles servi de déclic ?

La saison 2007-2008 a servi de déclic à l'entraînement et en compétition. J'ai fait d'énormes progrès sur la concentration. Maintenant je m'éclate, je m'amuse, je suis heureux. Je fais le con et tout de suite derrière, j'arrive à être concentré. Je suis heureux dans ma vie, ça va bien (sourires).

Qu'espérez-vous sur le 100 m ?

Donner le meilleur de moi-même, m'éclater. Ca va envoyer direct dès les séries. On a vu ce matin : les quatre premiers du 50 m sont quatre Français. Maintenant pourquoi pas ? On va essayer. J'ai vu aux Championnats de France comment cela s'était passé. Je pense avoir la clé pour le battre. »

Recueilli par Sophie DORGAN, à Rijeka

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Mais y a personne d'autre qui sait nager en Europe ou bien?

J'ai l'impression que les 4 meilleurs nageurs européens sont français, ça fait peur.

Tous les nageurs européens ne participent pas à cette compétition non plus. Par exemple le suédois Nystrand (un des meilleurs mondiaux) ne participe pas..

Les séries du 100m NL : http://www.omegatiming.com/swimming/racear...en_100_Free.pdf

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ouais y'a quand même des ritals non?

Ouais, le 4ème temps c'est l'italien Magnini.

Dimanche il y aura un 200m explosif avec Balmy (toulousaine qui vient de battre le RM) et Pellegrini (RM du 200 sur grand bassin, ancienne "rivale" de Manaudou... elle lui avait piqué Lucas Marin).

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Encore une interview de l'énergumène...

http://www.lequipe.fr/Natation/breves2008/...erformance.html

Natation - ChE (pb) - «Le tunnel de la performance»

[Amaury Levexua a l'intention de battre à nouveau le record du monde du 100 m en finale samedi. (L'Equipe)]

Avec Amaury Leveaux, il se passe toujours quelque chose. Dans l'eau après son record du monde en 45"12 lors des demi-finales du 100 m à Rijeka, il montre son tatouage avec son nom qui orne le haut de son dos. Sur terre, il quitte la zone d'interview en faisant un clin d'oeil et en lançant : «Je n'ai pas de tatouage.» Et entre deux plaisanteries, le Mulhousien aux trois records du monde en six jours explique sa performance avec les mots justes : «Je suis dans la compétition, dans un tunnel de la performance. On veut être les meilleurs, imposer notre marque et on est en train de le faire. C'est génial.» L'Euro Star est lancé.

«Amaury Leveaux, que représente ce nouveau record du monde ?

Je suis venu pour faire deux records du monde. C'était mon objectif. Je le fais sur 50 et 100. Moins de 45", cela doit être faisable, je ne pars pas très vite. Je ne connais pas encore les temps de passage, je n'ai pas encore analysé. Demain (samedi, finale du 100 m), on va lui remettre une petite claque (sourires).

Avant la demi-finale, le record était votre objectif.

J'ai regardé Lionel (Horter, son entraîneur) et je lui ai dit : "Je fais mieux que ce matin, c'est sûr". Il m'a répondu : "attends-toi avant ta demie à ce qu'ils battent un record du monde". Je lui ai dit : "Je m'en fous, je le rebattrai derrière". Avant ma course, je n'ai pas entendu les temps. Je me suis concentré, j'ai mis ma plus belle combi (Ndlr : déchirée au genou) toute craquée pour vous (rires). Je me suis vraiment donné lors des derniers 35 mètres, je me suis éclaté.

Vous auriez pu assurer lors de cette demi-finale ?

Eh, il faut que je paie mes vacances (rires). Ce matin, j'étais tout près en me lançant glisser à l'arrivée. Je me suis dit : ce soir, tu vas l'éclater en faisant moins de 45". Cet objectif est raté, ce n'est que partie remise pour demain (samedi).

Est-ce la première fois que vous prenez autant de plaisir dans une compétition ?

Aux Jeux, j'ai pris du plaisir, mais c'était dur. Là depuis le début de saison, Lionel m'a accordé plus de liberté, je peux faire autre chose. J'ai du temps. Je suis bien entouré avec ma famille, mes amis et Antoine, mon meilleur ami Jérémy. Tous ces gens me poussent, ils me rappellent les galères par lesquelles je suis passé. Puis tous ceux qui m'envoient des messages.

Etes-vous sur un nuage ?

Non, je suis à Rijeka (rires). Je suis dans la compétition, dans un tunnel de la performance. On veut être les meilleurs, imposer notre marque et on est en train de le faire. C'est génial.

Est-ce que vous sentez que vous nagez vite pendant cette course ?

Non. Pas du tout. Comme Antoine (son meilleur ami) m'a dit : "C'est la take you back attitude" (Ndlr : référence au film Rocky I).

Qu'avez-vous travaillé depuis les Championnats de France d'Angers ?

J'ai vu la semaine dernière que j'avais de bonnes coulées, mais ce n'était pas ça au niveau des virages. Lundi, mardi et mercredi, avec Lionel, on a essayé d'intégrer dans l'entraînement une autre façon de virer. La preuve : 45"12. Je pense pouvoir faire mieux encore demain (samedi).

Comment cela se passe en chambre d'appel ?

Je suis assis et j'attends mon tour. Je suis dans mon coin et j'attends qu'on m'appelle. Je n'en ai rien à faire de ce qu'on pense de moi. J'essaie de procurer du plaisir à ceux qui sont autour de moi ou ceux qui sont devant la télé.

Quel est votre secret ?

Honnêtement, c'est le McDo (rires). Non, c'est surtout de la passion. Cela fait cinq ans que je bosse avec Lionel (Horter) et que c'est super dur. Chaque fois, on tombait sur des murs de plus en plus hauts. Franchir à chaque fois ces murs, cela a été compliqué. Là, on est sur l'un des plus hauts, il en reste encore à franchir, on essaie d'y aller.

Visez-vous trois médailles d'or ?

Même quatre. Qui sait ? Il me reste le 50 m papillon (Ndlr : il détient le record du monde de la distance depuis Angers) et le relais. Il me tarde de faire la finale du 100 m. Demain (samedi), je vais tout nager.»

Recueilli par S.D., à Rijeka

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