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Football d'Amérique Latine


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à l’instant, LaCroix a dit :

Heureusement qu'en France on a des gens courageux qui n'hésitent pas à prendre les mesures pour nous protéger de cette terrifiante effervescence -_-

Tu noteras quand même qu'en Argentine, les supporters visiteurs n'ont plus le droit d'accéder au stade. 

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Parce qu'il n'y a pas que Boca et River dans la vie, pointhebdomadairons ensemble. 
Mardi, on attaquait les 1/4 de Libertadores. 4 matchs au programme la semaine dernière. Les Brésiliens du Grêmio et de Palmeiras ont fait un grand pas vers les demies, en allant gagner respectivement à Tucuman face à l'Atlético et à Santiago du Chili face à Colo-Colo, tous les 2 sur le score de 2-0. Même score mais à domicile cette fois pour Boca face à Cruzeiro grâce à des buts de Zarate (qui bizarrement n'a pas insulté ses coéquipiers cette fois) et Perez. Dans ce match, Dede a été expulsé après consultation de la VAR pour euh... bon... je te laisse juger. (Notons qu'Andrada sur ce choc se pètera la mâchoire mais continuera tout de même jusqu'à la fin du match - après diagnostic, on lui a annoncé 3 mois sans jouer).

 Enfin, dans le dernier match, River est revenu d'Avellaneda avec un habituel 0-0 en poche acquis sur la pelouse d'Independiente. La probabilité pour qu'on ait 2 demies Brésil - Argentine est très grande, quel bonheur mes amis ! 

 On enchaîne sur la Superliga ? On enchaîne sur la Superliga. Je reviendrai pas sur le Boca-River hein, t'as tout à la page précédente. En plus de celle de River, on retient 2 belles victoires à l'extérieur : l'Atlético Tucuman qui se remet de sa défaite en Libertadores et va gagner 3-1 à San Martin San Juan, et Huracan qui rapporte les 3 points de Tigre, grâce notamment au but du weekend, signé Diego Mendoza :

Patronato a pensé longtemps pouvoir créer l'exploit sur la pelouse de San Lorenzo, menant 2-1 jusqu'à la 76e. Mais l'ex joueur de la Fio Gonzalo Rodriguez puis une mine de Mussis (pour son premier match depuis un an après une rupture des ligaments croisés) permettent au Ciclon d'obtenir sa première victoire de la saison. Je te laisse le but de Mussis là, parce que je suis sympa.

Dans les autres matchs, Newell's se (re)lance face à Lanus qui s'enfonce (no joke inside), le Racing continue sa course en tête après sa victoire face à Union et Belgrano connaît son premier revers de la saison face à Aldosivi. Un match n'a pu aller à son terme : DyJ - Estudiantes, suspendu à 1-1 à la 26e parce que jouer au waterpolo, c'est bien, mais pas top. 
Au classement, on retrouve donc le Racing en tête avec 16 points, devant l'Atlético Tucuman (14), Aldosivi (12) et Huracan (11). Suivent ensuite River, Boca, Central et Godoy Cruz avec 10 points. En bas de classement, on retrouve donc toujours Patronato avec un tout petit point, devancé par Lanus avec 2 points et San Martin de Tucuman avec 3 points. 

En Sudamericana, contrairement à ce que j'avais annoncé, ce ne sont pas les 5 derniers huitièmes aller qui se sont joués, mais 4 des 5 derniers 8e, et un 8e retour. Parce que sinon, ce serait beaucoup trop simple. Bref, le Deportivo Cali est le premier qualifié pour les 1/4. Pour le reste, on y reviendra quand on y verra un peu plus clair. 
Enfin, chez Villa Dalmine, ça va un peu moins bien : défaite 2-1 à Chacarita et une descente à la 6e place. 

Cette semaine, pas de Libertadores mais 3 matchs de Sudamericana : le match retour de San Lorenzo chez les Uruguayens du Nacional, cette nuit ; un duel argento-argentin entre Banfield et Defensa y Justicia et le déplacement de Colon chez les Colombien de l'Atlético Junior. Ce weekend, on enchaine en Superliga, avec notamment le déplacement de River à Lanus, avant son match retour en Libertadores, pendant que son futur adversaire, Independiente, accueillera Tigre. Le Leader Racing se rendra chez les Argentinos Juniors, San Lorenzo accueillera l'Atlético Tucuman, et Boca recevra Colon. 
En primera B enfin, Villa Dalmine accueillera l'actuel 22e, le Deportivo Moron. 

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Le 21/12/2016 à 01:06, Flolynyk a dit :

Ca te dit un petit CR de la finale de Copa Argentina ? Non ? Bah tant pis pour toi. Parce qu’en plus ça risque d’être long.  Finale River VS Rosario Central, avec à la clé le premier titre dans la compétition pour les 2 équipes, et une place en Copa Libertadores. Autant dire que pour les 2, c’était le match de l’année.
Avant toute chose, posons les bases : A part un TFC-Nancy en décembre par 4°, c’est difficile de vivre plus d’émotions dans un stade… J'ai quelques vidéos perso, mais elles rentrent pas dans le post, donc je les posterai éventuellement plus tard. 

Comme beaucoup d’entre vous ici le savent si vous lisez un peu ce topic, j’ai toujours été plus Boca que River… Mais quand il y a peu, une copine, socia de River, m’a dit qu’elle voulait aller à Cordoba voir la finale, je me suis tout de suite mis dans la tête que j’allais l’accompagner.  Et pas seulement parce que c’est une copine qui me le proposait, je vous vois venir. Et non, je n’ai (presque) pas de photos. :( 
Bon, facile à dire, mais pas facile à faire. :ninja: Déjà parce que tout le monde veut y aller, mais surtout parce qu’on est en Argentine, et que donc c’est forcément le bordel.
D’abord, on pouvait acheter les places que sur un site Internet, à partir de je ne sais plus quel jour, dans l’aprem. Du coup on s’y met à plusieurs, chacun chez soi, pour maximiser les chances d’avoir des places. Sauf que premier soucis, les captchas pour l’inscription ne s’affichent pas. Pratique. :ninja:  On refresh, on essaye de choper les codes de personnes déjà inscrites sur le site, bref, ça sent pas bon. Je vais me coucher, les autres essayent continuellement jusqu’à 6h du mat, heure à laquelle je prends le relais. Magie, les captchas fonctionnent. Mais pas le reste du site. Chaque page charge une fois sur 10, et faut revenir à la première étape de l’achat quand une page décide de pas charger. Autant dire que personne n’arrive à acheter de places. On galère toute la journée en ayant chacun des pages ouvertes sur plusieurs navigateurs, jusqu’à ce que la demoiselle en question y arrive en fin d’aprem. Sauf que l’achat est ‘en attente’. Puis 10min après, refusé. Certains commencent à abandonner, je continue. Et sur les coups de 23h, soit 30h après avoir commencé la tentative d’achat, oh miracle, j’arrive à choper des places. Achat confirmé, tout ça. La folie, personne n’y croit (surtout que c’est le connard de français, seul non socio du groupe, qui chope les places :ninja: ) mais si, c’est sûr, c’est bon. Enfin normalement.
Du coup, le 2e problème se pose. La finale est un jeudi soir, à Cordoba, donc à 7h de route. :ninja : Et faut récupérer les places dans un centre commercial sur place, le jour même à partir de 10h. Bref on se démerde, et nous voilà partis dans la nuit de mercredi à jeudi, à 2h du mat’. On arrive sur place, un peu de queue, rien de bien méchant. Bah ça a quand même duré une heure et demie, et y’en avait plein derrière nous.
Certains devant nous avaient leur achat confirmé, mais on leur annonce qu’en fait non, ça a été finalement refusé. T’es content d’avoir fait tes 7h de route et pris tes 2 jours de congés pour rien, hein ? Bon, nous on a de la chance, on récupère les places. Le match étant à 21h10, on est larges. Mais bon, les Argentins m’accompagnant étant un peu trop pressés d’aller au match, on y va tôt, et on arrive sur place 3h30 avant le coup d’envoi. Bah il commençait à y avoir pas mal de monde hein.  Premier regard sur le terrain, on se serait cru aux grandes heures du Stadium, c’était magnifique.

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Oui oui, une finale se joue ici. 

Petite déception aussi à ce moment là : on est quand même vachement loin du terrain… C’est peut-être mieux pour la santé des joueurs, mais ça fait chier quand même. Mais après tout, le vrai match, il se joue dans les tribunes. B)

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H-2, le ton monte, la pression aussi. 


Ca commence à chanter pas mal, ça se remplit pas mal, jusqu’à ce qu’il y ait non seulement plus une place de libre, mais surtout des gens qui n’avaient pas d’endroit où se poser. Mais ça semble normal. :ninja: 

A H-2, on commence à sentir que l’ambiance monte, ça surprend quand on est pas habitués. Un peu avant le coup d’envoi, l’orga fait venir un groupe super populaire de percus. On les a pas entendus une seconde malgré leurs nombreux instruments et les micros.
Au coup d’envoi, t’as déjà plus de voix et plus d’oreilles (surtout quand une connasse derrière toi chante très fort avec une voix insupportable, semblable à Mme « Sissoko enculé », pour les ex-habitués de la porte 7. avec la passion argentine en plus.
Evidemment, j’ai jamais vu autant de gens chanter et avec une si forte passion. Même en étant ‘extérieur’ au truc, tu te prends au jeu, tu sautes, tu chantes, t’espères que River va gagner, et tu sens qu’une défaite t’énerverait autant que si le tef avait perdu à Angers. C’est surprenant de sentir ça pour un club qui a la base est pas forcément le club que tu supportes. Mais t’es tellement porté par la foule, que tu te laisses aller, tu kiffes, tu profites, tu vibres, tu vis le truc à fond. Tu deviens supporter, en fait. Ca peut sembler footix comme ça, mais je suis convaincu que ce serait le cas pour l’ensemble des 2 personnes qui arriveront à lire jusque là. :ninaj:  Bon faut quand même savoir que c’était (enfin) mon premier vrai match sur place et que j’ai pas choisi le pire match (je voyais à l’époque l’équipe de mon quartier depuis chez moi, mais c’était de la 3e division, et même si c’était déjà fou, ça n’a aucun rapport). J’imagine que ça m’aurait sûrement fait ça pour n’importe quel club. Mais une fois que t’as vécu ça, tu t’en défais pas.
Les principaux groupes de supporters des 2 clubs entrent au dernier moment alors qu’il y avait déjà plus de place (bon, ça c’est surtout vrai côté River), le ton monte encore, le cœur commence à battre un peu plus fort. ‘Recibimiento’ de fou pour les 2 équipes, et on y est, le match commence.


River prend direct le jeu à son compte, ça part pas mal. Puis sur un contre, première action chaude du match pour Central, Teo Gutierez, ex de River, tombe dans la surface. L’arbitre ne dit rien, ça continue. Y’a pas grand chose, Varela aurait sûrement sifflé, mais ça semble pas scandaleux non plus. Et puis Teo est un connard, donc on va pas les plaindre.
Petit aparté Teo tiens. Ouais, je trouve le CR pas assez long comme ça, donc je rajoute des apartés.  Le mec était bon à River, mais tellement con que pas grand monde ne l’appréciait. Depuis qu’il est parti, il est même détesté par tout le monde. Et ça l’a pas empêché l’autre jour contre Boca, avec Rosario Central donc, de provoquer tout le monde en mimant la fameuse diagonale de River après avoir marqué. Le genre de truc qui n’est pas, mais alors pas du tout bien vu ici. Il a pris un rouge d’ailleurs, et il le savait très bien avant même de le faire, mais il s’en bat les couilles. Et il le fait juste pour faire chier, hein, c’est même pas qu’il est spécialement supporter de River. Sinon c’est moins drôle. :ninja:


Fin de l’aparté, on en revient au match, on finit de pourrir Teo pour sa scandaleuse simulation ( :ninja: ) et à peine le temps de souffler que bim, accrochage monstrueux dans la surface rosarina. Et pénalty parfaitement justifié, même si à notre grande surprise, les supporters de Central étaient pas d’accord. (Oui, voir un match au milieu des supporters de River, ça te fait devenir aussi objectif que Bancarel). 10e minute, Alario transforme, on est bien, là. River continue à dominer pendant quelques minutes, où on se dit que ce match va se finir sur un gentil 2-0, tranquilou, qu’on va fêter le titre, boire un coup et rentrer avec le goût du travail bien fait.

 

Premier péno, après une faute scandaleuse de euh... bah... euh... un de ceux qui était pas trop loin j'imagine. 

2e aparté, plus court que le premier. Batalla, il a 20 ans, il a commencé en pro il y a 6 mois, et a montré beaucoup de belles choses pendant ces 6 mois. Sauf que 4 jours avant cette finale se jouait le Superclasico, et qu’il a été beaucoup décrié. Du coup, rien de mieux que se mettre en confiance comme ça dès le premier ballon compliqué qu’il doit négocier. :ninja: 

Magnifique passe décisive de Batalla, 1-1.

Petit coup de massue dans les tribunes, et pour la première fois du match j’entends les supporters de Rosario. Ca dure 30 secondes, puis les chants repartent de plus belle, je suis rassuré. Sauf que non, parce que 3 minutes après, Central plante le 2e, par Marco Ruben (ex Evian, où il était arrivé avec un statut de future star mais où il n’a planté qu’un but), qui revit depuis son retour au pays – 39 buts en 54 matchs.

 

Batalla a trouvé le remède pour ne pas faire de passe déç, il évite le ballon. Pas con ! River 1-2 Rosario


Là, vue la magnifique sortie de Batalla encore sur le but, j’avoue que les supporters de River, déjà pas mal énervés par la défaite à domicile face à Boca quelques jours avant, commencent à faire la gueule, et sont pas trop trop contents de Batalla. Du coup les chants, toujours présents, sont plus limités. Petite déception, d’autant plus que le chant principal des supporters spécifie que ‘en las buenas vamos a estar, en las malas mucho más’ (donc quand ça se passera bien on sera là, quand ça se passera mal encore plus). Ca reprend quand même petit à petit au bout de quelques minutes, mais je les sens abattus quand même en tribunes. Heureusement, quelques minutes plus tard, le très bon arbitre Loustau prend une nouvelle très bonne décision. Incertain sur le premier péno sifflé, il décide d’en siffler un 2e assez polémique, partant du principe que plus t’en siffles, plus t’as de chances qu’au moins un soit justifié. Et c’est tout à son honneur. Bon, en vrai, la faute existe là, mais bon, c’est pas nooooon pluuuus la faute la plus violente au monde, et ça empêche en rien une action de but. Mais c’est une faute, dans la surface, donc péno. Alario nous fait le plaisir de le transformer, et on en est rendus à 2-2 à la mi-temps. Dans les tribunes, c’est mitigé, personne n’est vraiment content. Sauf moi, parce que j’ai déjà vu 4 buts, un match plutôt sympa, et du suspense. Mais je le garde pour moi, je veux pas trop me faire engueuler par mes voisins pour faux-supporterisme. :ninaj: (Mes chers camarades de finale, si vous lisez ça, bisous :ninja:)

Scandaleuse faute dans la surface. Ca aurait mérité exclusion du défenseur + d'un autre joueur juste pour le principe, mais l'arbitre ne siffle que péno. 2-2, mi-temps.

Bon, c’est la mi-temps, chantons ensemble.

 Señores yo soy del gallinero 
A River lo sigo a donde va 
No importa aunque ganes o pierdas 
Tu gente siempre te va a alentar 

Vamo' vamo' River Plate 
Ponga huevo y corazón 
Que esta hinchada se merece ser campeón 
En las buenas vamo' a estar 
Y en las malas mucho mas 
Esta banda nunca te va a abandonar.

 
On reprend le match avec la même folie dans les tribunes, le stade qui tremble de partout (oui, je me suis demandé s’il allait tenir debout jusqu’au coup de sifflet final, mais je me suis dit que si c’était pas le cas, c’était pas grave, c’est pas si mal de crever sur un kif comme ça :ninja:  ). Rosario prend le dessus, ça commence à puer un peu, et on n’est pas à l’abri d’une nouvelle cagade de Batalla, du coup on flippe à chaque fois que les Canallas (c’est le surnom de Central, j’aime pas me répéter trop, alors je change :ninja:  ) s’approchent d’un peu trop près des buts. Bon, ça rate pas, puisque notre ami le goal, homme du match jusqu’à présent, offre une 2e passe décisive à Ruben pour son doublé. On est à l’heure de jeu environ.

Nouvelle passe déç de Batalla, en grande forme en ce moment. River 2-3 Central

Central est clairement au-dessus à ce moment là. Mais dans les tribunes, on y croit encore, et on gueule, on siffle un peu, on veut voir autre chose, mais surtout on pousse, on chante, on supporte. Gallardo en profite pour faire enfin des changements, faisant notamment sortir Martinez, dans un mauvais jour, pour faire rentrer l’uruguayen Alonso. Et ça porte ses fruits puisqu’une dizaine de minutes après le 3e but de Central, sur un petit cafouillage dans la surface de Rosario, Alario s’offre un triplé. A ce moment là, le stade était à 2 doigts de s’effondrer, et moi aussi, puisque voulant nous prendre dans ses bras, le mec derrière moi (inconnu au bataillon) m’attrape par le cou et m’étrangle littéralement. Je commence à souffrir et vois ma copine à côté me regarder, arrêter de chanter et devenir blanche, et là j’ai compris que c’était pas juste une impression. :ninja:  Heureusement, cette charmante personne s’en rend compte et me laisse profiter un peu de la vie. J’ai un peu souffert les minutes qui ont suivi, mais dans une ambiance comme ça, on guérit vite. B)

Alario s'offre un triplé, le stade exulte, je suis sur le point de mourir, tout va bien. 3-3

 

Revenons au match et à nos gallinas, qui se sentent pousser des ailes. Le but, les changements, les supporters de Rosario abattus et ceux de River qui retrouvent une seconde vie et une seconde voix changent le cours du match, et on ne voit pas trop ce qui pourrait arriver à River, à part une énième boulette de Batalla, mais bon, franchement, ce serait un peu trop exagéré. On ne se trompe pas puisque même pas 3 minutes plus tard, GOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOL,  le nouvel entrant Alonso marque le 4e but, de façon peu académique. Folie bis, mais je survis encore une fois, les supporters n’en croient pas leurs yeux, moi j’ai plus de voix, c’est un combo qualif en Champions League + maintien, avec beaucoup plus de gens autour, et la folie argentine qui va bien. Inexplicable, c’est à vivre, tout simplement.

Alonso offre la victoire aux siens, on est champions du Monde, ou presque.

Les joueurs de Central commencent à craquer, Ruben prend d’ailleurs un rouge pour un coup de coude. A River, on panique un peu et on balance dès qu’on peut, ce qui fait que la balle passe d’une cage à l’autre en 3 secondes. Mais Rosario est trop brouillon, et c’est même River qui a l’occasion de sceller le score via Alario. Malheureusement, pas de 4e pour lui, ça finira sur la barre. Central n’apporte néanmoins pas assez de danger, et le score en reste donc à 4-3.
Explosion de joie dans les tribunes. Côté Rosario, c’est une grosse déception, vue la physionomie du match, et du fait qu’ils perdent une troisième finale d'affilée, et même une seconde de façon assez polémique, après un vrai vol l’année dernière contre Boca. Du coup, ça quitte les tribunes très rapidement, et on reste entre ‘millonarios’ pour fêter le titre tant attendu.
On sort du stade après une bonne heure, les étoiles plein les yeux, les chants dans la tête et la demoiselle avec qui j’étais (qui part en France dans quelques temps) et moi-même nous promettons d’exporter le fanatisme argentin vers les travées du Stadium. Be ready.

Crée un blog tsé ! <_< 

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il y a une heure, Flolynyk a dit :

C'est un peu ce que je fais. :ninja: 
Je devrais finir mes messages par un 'Like et commente si t'as kiffé !' pour faire plus réaliste. 

Non mais tu viens polluer le forum avec tes messages à rallonge qui n'intéressent personne ! crée un skyblog tsé !

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C'est mardi c'est Argentinie !
Enfin pas tout à fait, puisqu'on commence à l'International, avec la Copa Sudamericana. San Lorenzo, vainqueur 3-1 du Nacional à l'aller se déplaçait en Uruguay. Défaite 2-0 pour les Cuervos, synonyme d'élimination. Rien ne va plus pour eux, à la rue en championnat et éliminés de Sudamericana. Il reste la coupe pour sauver la saison... Le lendemain, en match aller, Colon se rendait à Barraqnuilla en Colombie pour y affronter Junior en match aller, dans un stade qui sonnait un peu creux. Les Colombiens l'ont emporté 1-0, match retour à Santa Fe cette semaine. Enfin, dans le duel argento-argentin retour entre Banfield et Defensa y Justicia, c'est les visiteurs qui ont chopé la qualif : DyJ revient avec une victoire 2-0, après un nul 0-0 à l'aller.

Avant le retour au championnat, deux matchs de Copa se sont joués : Le  Central Cordoba (qui ne vient pas de Cordoba, mais de Santiago del Estero), récemment promu en Primera B Nacional, s'est qualifié face au Brown de Adrogué, également pensionnaire de Primera B, 1-0. Dans l'autre match, Gimnasia a pris le meilleur sur Boca, 1-0. Quel dommage pour les Bosteros qui ont crié à corps et à cris cette semaine qu'ils auraient leur revanche sur River en Copa. :( 

En Superliga en
 revanche, Boca s'est repris, en gagnant 3-1 face à Colon, grâce notamment à un but de Carlitos Tevez en fin de match, et de belles parades du gardien remplaçant, Rossi. Le Racing continue son petit bonhomme de chemin, obtenant sa 6e victoire en 7 matchs, 2-0 sur le terrain d'Argentinos Juniors. Lisandro Lopez a marqué le second but, sur pénalty. Le carton de la journée est à l'actif de River, qui enchaine par une 3e victoire consécutive en championnat, une 4e toutes compétitions confondues, en allant massacrer Lanus 5-1 à l'extérieur. Lanus avait pourtant ouvert le score (sur un HJ non sifflé -_-) tôt dans le match et tenait le nul à la mi-temps, avant que River ne déroule. Notons le magnifique 2e but, frappe de Sosa sur le poteau, ça rebondit sur l'arrière du crâne du goal, ça rentre. 
Une fois de plus, le golazo de la semaine nous vient d'Huracan, par le colombien Roa cette fois, qui donne la victoire aux siens sur la pelouse de Belgrano grâce à cette frappe :


Patronato remporte son premier match de la saison face à Talleres. C'était pourtant mal parti pour le Patrón, mené 1-0 dès la 12e. Ce but est le point Football vrai du jour. Notez notamment la casquette du goal :love: 

 

Autre golazo, celui de Gimenez dans le match opposant son équipe de San Martin de Tucuman à Banfield :


J'aurais aussi pu vous mettre celui-là de Vargas, dans le match Velez-Aldosivi (2-0), mais ça ferait beaucoup de vidéos (Si vous la regardez, vous reconnaitrez le coach de Velez, Gabi Heinze)
4 matchs ont été reportés ce weekend à cause des conditions climatiques, et notamment le match du dauphin l'Atlético Tucuman qui devait se rendre à San Lorenzo. Du coup, au classement, le Racing est largement en tête avec 19pts. Suivent le decano et Huracan, avec 14pts (et donc, un match en moins pour les premiers nommés). River remonte à la 4e place, devant Boca à la différence de buts. En fin de classement, Patronato laisse la dernière place à Lanus, 2 points en 7 matchs. 

Pas de match ce weekend pour Villa Dálmine, victime comme beaucoup du climat. 
A la place, on passe en Primera B Metropolitana (3e division), où a eu lieu le match le plus fou de la semaine : Atlanta recevait Estudiantes pour lutter pour la 2e place. A la 86e, les visiteurs menaient 3-1, avant un retournement complet de la situation et une victoire 4-3 des Bohemios. On est contents. Vous le savez peut-être pas, mais si, on est contents. Atlanta est donc 2e, pourvu que ça dure. 

Cette semaine, on joue sur tous les tableaux. En LIbertadores, entre ce soir et jeudi ont lieu les matchs retour des quarts de finale. On commence ce soir par River-Independiente et Grêmio - Altético Tucuman, on poursuit demain avec Palmeiras - Colo-Colo et on termine sur le déplacement de Boca à Cruzeiro. En Sudamericana, les 5 derniers matchs retour des 8e se jouent cette semaine. On joue également les derniers huitièmes de finale de Copa Argentina, avec notamment un duel de Primera entre Estudiantes et San Lorenzo. 
En championnat, deux matchs sont d'ores et déjà reportés en raison des JO de la jeunesse qui commencent ce samedi à BA. Pas de River, ni de Huracan ce weekend donc. L'Atlético Tucuman jouera un duel des extrêmes face à Lanus, Talleres recevra Belgrano dans le clasico cordobés, et un alléchant Racing-Boca recevra toute mon attention samedi soir. Enfin, en Primera B Nacional, Villa Dálmine (7e) se rendra sur la pelouse de l'Independiente Rivadavia (6e). 

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Programme chargé cette semaine, je t'autorise à aller te faire un café avant de revenir lire ce CR : on doit voir ce qui s'est passé lors des quarts de Libertadores, des derniers huitièmes de Sudamericana, de la huitième journée de championnat, en passant par un petit match de Copa Argentina au milieu. Ready ? On est partis.

Libertadores d'abord donc. Les 4 quarts (je refuse de faire une vanne là-dessus) retour ont eu lieu. Dans le premier, River accueillait le Roja d'Independiente. Au match aller, les deux équipes s'étaient quittées sur un bon 0-0 des familles, ça promettait un match tendu, on y a pas coupé. Privé del Pity, Gallardo décide d'aligner 3 vrais attaquants pour ce match, Borre, Scocco et Pratto. En face, un 4-4-2 avec notamment le mondialiste Meza titulaire.

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Le Monumental est prêt pour l'évènement 

River prend le jeu à son compte en première mi-temps, mais sans parvenir à être vraiment dangereux. A la demie-heure de jeu, River se fait très peur sur cette intervention de Pinola :

Independiente réclame péno + rouge, l'arbitre malgré la VAR décide de ne pas siffler faute, c'est dans l'esprit, ça joue. Le score n'évoluera pas jusqu'à la mi-temps, on pense alors qu'on aura droit à un match fermé jusqu'au bout. Que nenni ! (j'aime bien dire que nenni, je trouve ça marrant comme expression) D'entrée de seconde, attaque d'Independiente, bonne défense millonaria, contre-attaque, but de Scocco. C'est beau le foot. 1-0 River, on joue la 48e minute. Quelques minutes plus tard, l'ex-bostero Gigliotti, rentré à la mi-temps, prend la défense de vitesse et frappe. Armani, une fois n'est pas coutume, se foire sur son intervention et remet dans les pieds de l'ancien rennais Romero qui égalise. Gallardo fait rentrer le colombien Quintero, et comme souvent, coaching gagnant pour el muñeco. Quintero marquera en effet 7min plus tard. 2-1 River, une vingtaine de minutes à jouer, Independiente pousse, le Monumental chante et souffre.
Sur une nouvelle contre-attaque, Quintero lance Borre pour une action 100% colombienne, Borre caresse le ballon, ça finit dedans. 

85e, 3-1 pour les locaux, on souffle, ça commence à sentir bon. Une dernière offensive d'Independiente se conclura par une tête sur le poteau, le score ne changera plus, River est en demies. 
Moins de suspense dans la rencontre suivante, qui déterminera qui retrouvera les Gallinas. Après une victoire 2-0 à Tucuman, le Grêmio accueillait l'Atletico. Un but de Luan l'autre, 2 pénos et un CSC plus tard, les Argentins reviennent avec un 6-0 cumulé dans les valises. Bel apprentissage cela dit pour el Deca qui atteint les 1/4 pour la 2e participation de son histoire, un an après la première. 
Peu de suspense également dans le 3e quart, Palmeiras accueille les Chiliens de Colo-Colo après avoir gagné 2-0 au Chili. Un premier but sympathique de Dudu, un autre sur péno et Palmeiras s'assure une place en demies. 
Le but de Dudu

 

 Enfin, dans le dernier match, Boca accueillait Cruzeiro. Boca partait avec un avantage de 2 buts après sa victoire 2-0 à la Bombonera. Match équilibré en première, on a bien vibré sur la frappe de Silva, bien sortie par le jeune gardien Bostero Rossi.

Dans la foulée, le même Rossi se troue, but brésilien, mais annulé parce que l'arbitre estime qu'un joueur a fait faute. C'est léger. 0-0 à la mi temps. 
Début de 2e, Cruzeiro pousse et pense pouvoir obtenir un péno, mais le joueur étant HJ au départ, pas de péno. Le but brésilien arrivera quand même, quelques minutes après, sur un cafouillage dans la surface. 1-0, 57e, et on se met à y croire à Belo Horizonte. Peu de danger cependant près des cages de Rossi. Ca se complique même pour les Brésiliens avec l'expulsion pour un 2e jaune de Dede (à ne pas confondre avec Dudu, de Palmeiras, je te vois). Rossi se semi-troue une nouvelle fois, mais encore une fois sans conséquence, l'arbitre signalant une faute de l'attaquant. Dans le temps additionnel, Pavon libèrera Boca en égalisant en contre. 1-1 score final, 3-1 en cumulé, Boca rejoint Palmeiras. 

Deux duels brésilo-argentins en demies donc, et je vous cache pas que du côté de Buenos Aires on commence à rêver autant qu'à craindre un Superclasico en finale (ça n'arrivera donc pas :ninja:). 

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Les matchs allers auront lieu dans deux semaines, en Argentine dans les deux rencontres. Les matchs retour se joueront la semaine suivante, au Brésil donc (Je précise au cas où tu serais peu perspicace, forumeur). 

2e café pour la suite ? Allez.
On attaque la Sudamericana. Je serai plus bref, promis. D'autant plus que j'ai vu aucun match. :ninja: 

M1 : Santa-Fe - Millonarios. Duel Colombien et même Bogotanais (j'ai vérifié, on dit comme ça). Match aller sur la pelouse de Santa Fe, au stade El Campin. Match retour sur la pelouse de Millonarios au stade euh, bah, el Campin. T'en veux du Clasico ? Bon, par contre, ça a pas donné des grands matchs, 0-0 à l'aller, 0-0 au retour, Santa Fe passe aux pénos. 

M2 : Liga de Quito - Deportivo Cali. Victoire des équatoriens sur leur pelouse à l'aller, 1-0. Même score dans l'autre sens au retour, et nouvelle qualif colombienne obtenue aux TAB, le Deportivo Cali rencontrera donc Santa Fe en 1/4. 

M3 : Junior - Colon : Des Colombiens, encore, face aux Santafesinos de Colon. Victoire colombienne (ça peut porter à confusion, mais tu es intelligent, tu comprends qu'il ne s'agit pas d'un adjectif venant de Christophe Colomb mais bien de la Colombie - même si évidemment le nom du pays... enfin bref, c'est Junior qui a gagné le match aller) 1-0 sur un cafouillage sur corner. Au retour, Fritzler ouvre le score d'une belle tête pour Colon mais Moreno égalise sur un contre parfaitement mené par les joueurs de Junior. 1-1 score final, et 3e Colombien qualifié en 3 matchs. Ca s'arrêtera là, puisque les 4 clubs cafeteros qualifiés étaient dans la même partie de tableau.

M4 : Defensa y Justicia - Banfield : J'en ai déjà parlé rapidement : Duel fratricide entre deux clubs de banlieue sud de Buenos Aires DyJ, qui dispute sa première compétition internationale, et Banfield, un peu plus habitué de ces compétitions, avec 10 participations depuis 2004 (sans toutefois avoir passé les 8e en Sudam' et les quarts en Libertadores). Au match aller, les deux équipes s'étaient quittées sur le score de 0-0 sur la pelouse de DyJ. Match retour un mois plus tard et à une quinzaine de kilomètres de là, à Banfield, et c'est les visiteurs qui repartiront avec la qualif, après une victoire 2-0. 

M5 : Bahia - Botafogo : On prend la route du Brésil cette fois. Match aller à Bahia, que les locaux remportent 2-1. Au match retour à Rio, c'est Botafogo qui l'emporte, sur le même score mais Bahia se qualifiera aux TAB. 

M6 : Caracas - Atlético Paranaense. Peu de suspense dans cette rencontre, les Brésiliens qui l'avaient emporté 2-0 au Venezuela l'emportent 2-1 au retour et rejoignent Bahia en 1/4. Je vous mets le 2e de l'Atletico Paranaense, pour la passé dé que j'aime beaucoup :

M7 : San Lorenzo - Nacional : Je reviens pas dessus, j''en ai parlé la semaine dernière. Pour rappel, qualif uruguayenne après une victoire 2-0 au retour, qui faisait suite à une victoire de San Lorenzo 3-1 à l'aller à Buenos Aires.

M8 : Deportivo Cuenca - Fluminense : Dernière rencontre de ces 8e, et gros avantage pour les Brésiliens, qui ont gagné 2-0 en Equateur, puis sur le même score au Maracana.

Et donc le tableau, ça donne ça :

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Comme en Libertadores, les matchs allers ont lieu dans 2 semaines, les retours la semaine suivante. 

Avant d'attaquer le championnat, petit détour par la Copa Argentina. Je vous avais laissé avec la défaite de Boca face à Gimnasia la semaine dernière. Depuis les 3 autres huitièmes se sont joués. Sarmiento, club de Federal A (3e division pour les clubs de l'intérieur du pays), a sorti l'Atlético Rafaela, pensionnaire de Primera B, récemment descendu de Primera, 2-0. San Lorenzo se qualifie face à Estudiantes, 3-1, et enfin Central a galéré mais passe aux pénos en éliminant Almagro, club de 2e division. 
Le tirage nous a notamment offert un clasico Rosarino, Newell's - Central en 1/4.
River qui ne pouvait jouer en championnat à cause des JO de la jeunesse à Buenos Aires a à la place joué son quart de finale ce weekend, face à Sarmiento. Victoire tranquille 3-1 des hommes de Gallardo, grâce notamment à un nouveau très bon match du colombien Juan Fer Quintero et de son compatriote Borré. 2 buts pour le premier, un pour le second. Demie-finale en Copa, demie en Libertadores également, invaincu en championnat et 32 matchs consécutifs sans défaite toutes compétitions confondues pour River, tout va bien chez les Millonarios. 
Si le Central Cordoba - Gimnasia se jouera ce weekend, on n'a pas encore de date pour les 2 suivants, notamment à cause de la trêve internationale. C'est quand même pas impossible qu'on apprenne ces jours-ci que ça se jouera ce weekend hein, on est en Argentine après tout.

Allez, hop, Superliga. 8e journée donc, encore tronquée comme je le disais à cause cette fois des JO de la jeunesse. Bon, dans un championnat à 26 équipes, une journée tronquée, c'est quand même 11 matchs. :ninja: 
Plusieurs résultats notables, notamment la rouste prise par Central sur sa pelouse face à un de ses principaux rivaux, l'Union de Santa Fe. 0-4, avec un match incroyable de l'arrière droit Damian Martinez, auteur de 2 buts et 2 passes décisives. Bien aidé sur ses 2 buts (des frappasses de loin) par le goal de Central, Ledesma, loin d'être irréprochable. 
Sur celui-ci par exemple : 

Aldosivi, victorieux de San Martin de Tucuman 2-0, obtient mine de rien sa 5e victoire en 8 matchs. Pas mal pour un promu !
Banfield retrouve goût à la victoire, battant San Lorenzo 2-0, grâce notamment à un but de renard de l'ex-niçois et Boca Cvitanich, auteur de son 4e but de la saison.
Patronato retombe dans ses travers et perd à domicile 2-1 face à Independiente, qui se reprend après son élimination en Libertadores. Gigliotti a notamment marqué, et est avec 6 buts meilleur buteur en championnat, à égalité avec l'ex-lyonnais Licha Lopez. Licha, parlons-en. Il jouait avec le Racing le match au sommet de cette journée, face à Boca : un doublé de Lisandro, marquant en début de match (HJ), puis à la 66e (très limite) et tout allait bien pour le leader, d'autant plus que Boca ne semblait pas inquiéter l'Academia. Puis à la 82e, Aguila réduit l'écart, à la 84e Zaracho est exclu pour le Racing, et à la 87e Villa égalise. Fin de match sous tension, on s'énerve sur les 2 bancs, mais le score n'évoluera plus. Racing est toujours invaincu, mais perd 2 points précieux alors qu'ils avaient le match en main. 
Dans l'autre match attendu de cette journée, le clasico cordobés, Talleres prend le dessus sur Belgrano 3-0, avec notamment ce but de Bustos (en live, tu l'insultes parce qu'il fait pas sa passe mais bon, hein, au final...), 20 ans, qui marque son premier doublé en pro.

Dans les autres matchs, l'Atlético Tucuman n'a pu faire mieux que 0-0 face à Lanus, San Martin SJ l'emporte 3-1 face à Velez, et Tigre (face à Estudiantes) et Colon (contre Newell's) repartent avec 3 points après une victoire 1-0. 

Au classement, Racing est évidemment toujours en tête, avec 20 points, et 5 points d'avance sur l'Atletico Tucuman (1 match en moins), Union et Aldosivi. Suivent Huracan et Boca avec 14 points et River avec 13. River et Huracan ayant également joué un match de moins. DyJ, 8e avec 12 points a 2 matchs en moins et est toujours invaincu, comme River, l'Atlético Tucuman et bien sûr Racing.
En bas c'est toujours Lanus qui ferme la marche, devancé d'un point par Patronato, San Martin de T et Estudiantes (2 matchs de retard). San Martin est avec Lanus la seule équipe à ne pas avoir gagné la moindre rencontre. 

En primera B, Villa Dalmine était bien parti, marquant le premier but, mais repart avec une défaite du terrain de l'Independiente Rivadavia, 2-1. Au classement, el Viola est désormais 10e. 

Cette semaine, place à l'International, l'Argentine jouera contre l'Iraq jeudi (le match contre l'Egypte ayant été annulé) avant le Clasico SudAm face au Brésil. 
On jouera également au moins un match de Copa Argentina (ou 2 ou 3 ?), et peut-être des matchs en retard de Superliga, si des accords sont trouvés. 
Tu es donc triste parce que tu n'auras pas de long CR mardi prochain ? Rassure toi forumeur, j'en profiterai pour te présenter les 2 adversaires de Boca et River en demies de Libertadores, parce que oui, les choses sérieuses commencent vraiment là ! 

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Allez on profite de la trêve internationale pour aller découvrir les deux adversaires de nos argentins en 1/2 de Libertadores. Palmeiras pour Boca, et Grêmio pour River, donc. 
Hasard du calendrier, Palmeiras et Grêmio se sont joués ce weekend, victoire 2-0 de Palmeiras sur sa pelouse. 

Palmeiras, vous vous en souvenez, c'était le club de notre Luan national. Mais ce qu'on sait moins, c'est que ce n'est pas QUE ça :o 
C'est aussi plus de 100 ans d'existence, et le plus gros palmarès national, rien que ça.  13 championnats, 3 Coupe du Brésil, 22 championnats de Sao Paulo, et une Copa Libertadores. Ca pose le truc. Un an après leur victoire de 1999 en Libertadores, sous Scolari, ils se retrouvent une nouvelle fois en finale, qu'ils perdent aux TAB contre... tadaaaa Boca. Puis en 2002, biiim, nouvelle défaite contre Boca. Autant dire que là, ils sont pas contents, et n'ont pas trop envie que ça se reproduise. 
C'est évidemment un des clubs les plus suivis au Brésil, et son clasico, le Derby Paulista contre Corinthians est un des deux plus grands clasicos  du pays, avec Fla-Flu évidemment. Aujourd'hui, le club a plus de 100 000 socios, dans le top 10 mondial, devant MU par exemple. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, Luan n'est pas le seul joueur de renommée internationale à avoir porté ce splendide maillot vert et blanc : on peut citer par exemple Cafu, Roberto Carlos, Zé Roberto, Dudu, Rivaldo, ou Gabriel Jesus. 
Au départ de Scolaris, au début des années 2000, le club a connu une petite crise, descendant en D2 et galérant bien. Ils sont remontés et ont reprise petit à petit leur place en haut de tableau, gagnant le championnat en 2016 et finissant vice-champions en 2017. Cette année, ils sont premiers avec 3 points d'avance à 9 journées de la fin du championnat. Cette année, c'est d'ailleurs celle qui a vu le retour de Scolari, héros de l'épopée 2000, après un retour très rapide en 2012 puis quelques années en Chine. 
En phase de poules cette année, Palmeiras et Boca se sont déjà affrontés. Avantage aux brésiliens : il se sont d'abord partagés les points au Brésil, 1-1, puis Palmeiras est allé gagner 2-0 à la Bombonera. Les vert et blanc finissent avec le meilleur bilan de cette phase de poules tous groupes confondus, avec 16 points, et ont ensuite éliminé le Cerro Porteño puis Colo-Colo. 

Grêmio, c'est un bilan national beaucoup plus famélique : 2 titres remportés en championnat brésilien (mais quand même 38 du championnat de Gaucho, peu relevé cela dit - seuls Grêmio et son principal rival l'Internacional Porto Alegre peuvent prétendre aux premières places (82 championnats gagnés à eux 2 sur 90...). 
Par contre, au niveau international, beau bilan avec 3 Libertadores à son actif, dont l'édition 2017, soit autant que River, et le meilleur palmarès pour une équipe brésilienne, avec Sao Paulo et Santos. 
Dans le désordre on a vu passer dans le club des mecs comme Michel Bastos, Tinga, Cristian Rodriguez, Gilberto Silva ou Maxi Lopez. Et bien sûr la plus grosse star non seulement passée mais formée au club : l'autre facho de Ronaldinho (bouuuuuh!).
Grêmio se trouve actuellement 5e du championnat, à 8 points de Palmeiras. Ils ont fini l'année dernière à la 4e place d'un championnat remporté par les Corinthians.
 
Dernière info ultra importante : chaque équipe a un Luan dans son équipe, et ça, c'est classe. 

Sinon, rapidement, sachez qu'en Copa Argentina Gimnasia s'est qualifiée pour les demies (et jouera River) en battant Central de Cordoba (à ne pas confondre avec Rosario Central) aux TAB. Deux quarts restent à jouer : San Lorenzo - Temperley et le clasico Rosarino : Newell's - Central qui se jouera intelligemment en dehors de la province de Santa Fe et sans supporters. :lolol: 
Au niveau international, l'Argentine a battu l'Irak 4-0 et le Brésil a battu l'Arabie Saoudite 2-0. Je vous encourage à jeter un oeil au match les opposant demain à 20h, notamment parce que l'Argentine a complètement remanié son équipe après la CDM pour repartir sur un nouveau cycle, et que ça peut être sympa à voir. 
Je termine par le bijou du weekend, signé James contre les stéitse.

 

 

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  • 3 semaines plus tard...

Hey t'es prêt ? 
Y'a du boulot, on a pris du retard. 2 semaines sans CR, ça veut dire 2 journées de championnat, de la Sudamericana et de la Libertadores. Prends ton maté et tes empanadas, on est partis.
On va commencer par la Superliga. Tu t'en rappelles, on s'était quittés avant la trêve internationale, à la fin d'une 8e journée un peu tronquée, et avec le Racing leader avec 5 points d'avance. 
La 9e journée a vu tomber deux invaincus : River à Colon, 1-0 sur un cafouillage après un corner et le leader Racing à San Martin de Tucuman, 2-1, malgré un carton rouge pour le goal tucumano, sur une main en dehors de sa surface au quart d'heure de jeu, et une ouverture du score de l'Academia. Journée de première pour Lanus aussi, qui remporte sa première victoire de la saison face à Patronato. Aucun but à la Bombonera dans le duel entre Boca et Central. 
La polémique du jour nous vient du match entre Belgrano et Banfield : Alors qu'on joue la 94e et que les premiers mènent 1-0, le goal cordobais tient le ballon, un joueur de Banfield l'empêche de dégager et lui parle. Je vous laisse la suite en vidéo :

Dans les autres matchs, on note une belle victoire d'Independiente face à Huracan, 3-1, et une victoire de San Lorenzo face à San Martin de San Juan. Seule victoire à l'extérieur, celle de Union sur le terrain des Argentinos Juniors. 
Journée suivante, ce weekend. Entre deux matchs de Copa Libertadores, Boca est une nouvelle fois allé perdre face à Gimnasia, quelques semaines après son élimination en Copa Argentina par ce même club platense. Mené à domicile face à San Lorenzo, le Racing a renversé la tendance en 2e mi-temps, l'emporte 2-1 (avec un but de Licha au bout de 15sec en 2de mi-temps, et le golazo de Fernandez dans la vidéo ci-dessous) et conforte sa première place.

Huracan aura eu du mal, mais reprend sa marche en avant en se défaisant de Colon, 3-2, alors qu'ils étaient menés 2-0 jusqu'à la 73e. 
River l'emporte face à Alodisivi, avec le golazo de la journée, du gamin Ferreira, 19 ans. Premier but en pro :

A part ça, défaite surprise en toute fin de match pour Central face à Patronato, la victoire d'Estudiantes sur la pelouse de Banfield, celle de l'Atéltico Tucuman contre Independiente (4-2), une nouvelle défaite pour Argentinos Juniors à Rosario contre Newell's, la belle victoire 3-0 de Godoy Cruz à Union, et cette patate de Cufré qui donne la victoire à Velez face à Belgrano :

Au classement, après 10 journées, nous avons donc le Racing en tête avec 23 points. Tucuman suit à 4 unités et toujours un match de retard. 3e et avec 2 matchs de retard, la surprise Defensa y Justicia avec 18 points. Ces deux clubs sont les derniers invaincus River est 7e avec 16 points, Boca 9e avec un point de moins. En bas, Argentinos Juniors est bon dernier avec 6 petits points, soit un de moins que Patronato et Lanus. 

Petit détour par la Copa Sudamericana avant de passer aux choses sérieuses :

Les matchs aller des quarts de finale ont eu lieu. Ca a donné :
Santa Fe 1-1 Deportivo Cali
Junior 2-0 Defensa y Justicia
Bahia 0-1 Atlético Paranaense
Fluminense 1-1 Nacional

Le premier match retour a eu lieu, et en gagnant à Cali 2-1, Santa Fe est le premier qualifié pour les demi-finales. Le reste des matchs se joue ce soir et demain (j'aurai pour ma part un oeil sur Nacional-Flu, qui risque d'être sympa, c'est ce soir à 23h30)

Allez hop, tu l'attendais depuis longtemps, je te sens vibrer d'impatience, nous y sommes : la Copa Libertadores ! 
Demi-finales donc, brésilo-argentine. Je t'ai présenté les 4 équipes, elles n'ont donc plus aucun secret pour toi. 
La semaine dernière se jouaient les deux premiers matchs en Argentine. River d'abord accueillait Grêmio, champion en titre. Horaire improbable pour un match en Argentine (21h45), dû à un final de telenovela au Brésil ( :vrai:) Magnifique recibimiento pour honorer el muñeco Gallardo, l'émotion de celui-ci en entrant sur la pelouse et en voyant ça, le Monumental est bouillant, le match est lancé. River a clairement le dessus dans le jeu mais se crée très peu d'occases, si ce n'est quelques frappes de loin du gamin Palacios (qui va vraisemblablement être acheté par le Real, entre 20 et 30M€ selon les sources - info sponsorisée par footmercato). Grêmio défend vraiment bien et tente des coups en contre sans toutefois créer du danger, à part une frappe bien sortie par Armani. En 2de, sur coups de pied arrêtés Maidana aura plusieurs occasions de marquer, mais ses têtes passent toujours près des montants. Et ce qui devait arriver arriva, corner brésilien, tête, but. Le score n'évolue plus, Grêmio repart au Brésil avec cet avantage. Les espoirs d'un superclasico en finale s'amenuisent, mais du côté des Gallinas, on fait confiance au génie de Gallardo pour renverser la tendance.

Deuxième demi-finale aller, à quelques kilomètres de là, à la Bombonera. Boca accueille Palmeiras. En ce qui me concerne, j'ai décidé, une fois n'est pas coutume, de dormir. :ninja:Pas vu le match donc. Boca l'emporte cela dit, grâce à 2 buts de Benedetto en fin de match (83 et 87e), de la tête d'abord, puis avec cette merveille :

  2-0 score final, et un grand pas vers une qualif en finale. 

Cette nuit se jouait le premier match retour : Grêmio accueille River. Pluie de mauvaises nouvelles pour les millonarios (en attendant la vraie pluie, arrivée en cours de match, elle). El Pity Martinez n'est pas encore bien remis, il est présent mais débutera sur le banc. Gallardo est suspendu par la Conmebol le matin même pour être sorti tard des vestiaires au match aller. Ponzio, le capitaine, débute son 300e match sous les couleurs de River, mais se blesse au bout de 20min de jeu. Il en faut plus pour refroidir les 4000 hinchas de River en tribunes (1000 de plus ont fait le déplacement mais doivent rester en dehors du stade faute de place). Il en faut plus aussi pour refroidir les joueurs, qui se lancent à l'attaque dès le coup d'envoi. 2 belles occases en 10min, on y croit, d'autant que Grêmio en face parait apathique. Palacios est près d'ouvrir le score d'une frappe de 35m mais elle passe juste à côté du poteau, puis même conclusion sur une reprise juste à l'extérieur de la surface. C'est bouillant, ça pousse, mais ça rentre toujours pas. Et bim, 36e min, corner pour Grêmio, très mal tiré. C'est contré par un argentin, ça arrive dans les pieds de Leonardo Gomes, qui frappe. Une nouvelle fois contré, et ça finit au fond. 1-0 Grêmio, 2-0 en cumulé, le coup de massue. 
En début de 2e mi-temps, River utilise ses deux derniers changements pour jouer son va-tout. El Pity rentre à la place de Nacho Fernandez, en grosse galère. Juanfer Quitero laisse lui sa place à Scocco, on passe à 3 vrais attaquants. Ca panique, ça se lance à l'abordage un peu n'importe comment, bref, ça devient vraiment compliqué pour River. Grêmio est même très proche de doubler la mise en contre, mais Armani veille bien. Puis à la 82e, coup franc à une quarantaine de mètres, Pity Martinez envoie le ballon sur le Colombien Borré , qui reprend de la tête et ça rentre. 6min plus tard, Scocco frappe, Bressan entré en jeu peu de temps auparavant détourne de la main. L'arbitre consulte la VAR, exclut le Brésilien (2e jaune) et désigne le point de pénalty. 6 bonnes minutes de discussion, la pression monte. Pity Martinez se charge du péno, et le transforme avec beaucoup de sang froid. On rajoute 8min de temps à additionnel pour porter le tout à 14, mais le score n'évolue plus, River est en finale mesdames messieurs ! 
Alors ce superclasico rêvé, on l'aura ou pas ? Réponse cette nuit... 
Du coup on est d'accord, je te laisse souffler, et je reviens vers toi demain avec le résumé et le programme des prochaines échéances, ça te va ?

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Allez hop, bilan hebdo.
Au programme, un peu de coupe, un peu de championnat, de la Sudamericana et évidemment la 2e demie-finale de Libertadores et la finale qui s'annonce. 

On commence par la Copa Argentina ? Ok. Les deux derniers quarts se sont joués. Si tu suis, tu sais déjà que Gimnasia et River sont qualifiés en demies. 
Les deux derniers quarts étaient San-Lorenzo - Temperley et le clásico Rosarino Central-Newell's.
Dans le premier, c'est le pensionnaire de Primera B qui ouvrait le score au quart d'heure de jeu, avant une égalisation de l'ex-Bostero et Evianais Blandi dans les arrêts de jeu pour San Lorenzo, avec ce but :

Egalisation vaine, puisque Temperley se qualifiait aux tirs aux buts. La défaite de trop pour le coach, l'ancien Bordelais Claudio Biaggio, qui démissionnera dans la foulée.
Dans le second match, un des plus importants clasicos du foot argentin mais qui s'est malheureusement joué à huis clos et loin de Rosario, c'est Central qui a pris le dessus, vainqueur 2-1. 
En demies, Gimnasia, vainqueur de Boca en 8e tentera de faire tomber son rival de toujours, tandis que Temperley affrontera Central. Alors, finale inédite, ou revival de la finale d'il y a 2 ans, match mémorable conté ici même ? Réponse euh... Un jour, puisqu'on a évidemment pas encore de date pour les demies, on est en Argentine quand même, faut pas déconner. 

En Superliga on jouait la 11e journée ce weekend. On avait bien sûr un oeil sur les résultats de nos deux finalistes de Libertadores, dans leur dernier match pré-finale aller. Boca s'en est très bien sorti, avec un beau 4-1 à la maison contre Tigre, malgré l'ouverture du score de Gonzalez pour el Matador et grâce notamment à un doublé de Tevez (le 2e sur un amour de passe d'Espinoza :love: ). A la Bombonera, on n'a pas hésité à prévenir les joueurs : "Jugadores jugadores, no se lo decimos más, la Copa Libertadores de la Boca no se va" (Joueurs, on ne vous le dira plus : la Libertadores ne partira pas de la Boca). 
Résultat plus compliqué pour River qui avait beaucoup fait tourné : défaite 1-0 sur la pelouse d'Estudiantes, sur un CSC de Nacho Fernandez, un peu aux fraises dernièrement. 
Le Racing continue à faire cavalier seul en tête de championnat, après sa victoire 1-0 face à Newell's. 
Très belle victoire à l'extérieur de Banfield à Aldosivi, 4-1, et 3 autres victoires à l'extérieur : Huracan à Lanus, Independiente chez les Argentinos Juniors sur un doublé de Gigliotti, et Talleres à San Lorenzo, grâce au golazo de Maroni.

Dans les autres matchs, les cordobais de Belgrano l'emportent face à Gimnasia, Patronato obtient le nul 2-2 sur la pelouse de Union, Godoy Cruz fait subir sa première défaite à l'Atlético Tucuman, Central ne peut faire mieux que le nul sur sa pelouse face à Colon, San Martin de San Juan gagne le duel des San Martin, grâce à 2 coups-francs directs (un Bodigesque et un à 40m, excusez du peu). Enfin, en gagnant 3-2 contre Velez, Defensa y Justicia reste seul invaincu. 
Au classement, nous avons donc évidemment Racing en tête, avec 26 points et 5 d'avance sur DyJ (toujours 2 matchs en retard). Suivent Huracan avec 20 points puis Atlético Tucuman, Unión et Godoy Cruz avec 19 points. En bas, rien n'a changé, Argentinos Juniors ferme toujours la marche avec 6 points, et sont devancés par Lanus (7), Patronato et San Martin (SJ) avec 8pts. 

En Sudamericana, on jouait la fin des quarts retour. DyJ, défaits 2-0 en Colombie y a longtemps cru face à Junior, menant 3-0, mais un but en fin de match les élimine (DyJ a même marqué un autre but, annulé pour une raison obscure après consultation de la VAR). Beau parcours pour le club de banlieue de Buenos Aires, qui va donc devoir se concentrer sur le championnat, où ils ont une vraie carte à jouer. 
Bahia, défait sur sa pelouse 1-0 à l'aller par ses compatriotes de l'Atlético Paranaense leur a rendu la monnaie de leur pièce, allant gagné à Curitiba 1-0. Ca ne suffira malheureusement pas, L'Atlético Paranaense l'emporte aux TAB. 
Enfin, Fluminense est allé gagner 1-0 en Uruguay face au Nacional, et se qualifie pour les demies. 
Nous aurons donc un duel colombo-colombien, et un duel brésilo-brésilien.

En Copa Libertadores, pas de suspense, tu sais tout. Dans le retour de la 2e demi-finale, Boca est allé chercher le nul sur la pelouse de Fluminense, 2-2, et se qualifie donc pour la finale, rejoignant son meilleur ennemi River.

Le tableau quasi final, ça donne ça

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Le vrai suspense, c'était sur la date et l'heure des matchs, ainsi que sur la présence ou non de supporters adverses. Sur ce dernier point, el señor presidente lui-même, Mauricio Macri, a annoncé que 5000 places seraient en vente par match pour les visiteurs, avant de revenir sur sa décla à peine quelques heures plus tard en disant que ouais non finalement non, pas de visiteurs, parce que c'est un peu flippant quand même (à noter que l'opinion publique est très majoritairement contre la présence de supporters adverses sur ces matchs, hinchas des 2 clubs inclus). Sur la date, on devait d'abord jouer le mercredi (demain donc pour le premier match), mais la Conmebol a dit qu'elle préférait le samedi à 16h. En Argentine on a répondu que c'était pas cool, que les Coupes Internationales c'est le mercredi, que le samedi y'a le championnat, tout ça. La Conmebol a dit "non, ce sera samedi 16h". "Bon, allez, ok pour dimanche". "Samedi 16h". "Allez, ok pour samedi, mais 21h". 
Bon, a priori, ça se jouera samedi à 16h. :ninja: 
Et oui forumeur, ton calcul est bon, si ça se joue samedi à 16h heure argentine, ça veut dire qu'il sera 20h en France et que DONC, tu as une excuse parfaite pour ne pas regarder TFC-Amiens, la chance ! Sache également que si rien ne change d'ici là, le match retour aura lieu le 24, à 20h, soit une heure après le coup de sifflet final de PSG-TFC. Quoi de mieux qu'un Superclásico pour se réconcilier avec le foot après cette mascarade ? 

Dernière petite info : le match aller se jouera à la Bombonera, le match retour au Monumental. C'est la dernière fois qu'une finale de Libertadores se joue en match aller-retour, on passera au format finale unique dans un stade prédéfini la saison prochaine.

Et à part ce match qui fera s'arrêter le monde de tourner, il va se passer quoi cette semaine ? Eh bah on fera comme si de rien n'était et on va jouer le championnat en même temps, à l'exception évidemment des matchs de Boca et River qui sont reportés à une date indéterminée (tu commences à avoir l'habitude). Le Racing se déplacera notamment à la Plata pour y affronter Gimnasia, son dauphin DyJ tentera de conserver son invincibilité sur la pelouse de Newell's, San Lorenzo avec un nouveau coach ira affronter Velez. Avant ça, on jouera un match en retard de la 1ère journée entre Independiente et San Martin (T). En Sudamericana, les 2 matchs aller des demies se jouent cette semaine : demain pour le match entre brésiliens, et jeudi pour les colombiens.

Allez, à samedi* hein ! 

*Offre soumise à conditions

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