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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Vraiment pour te faire plaisir .
  2. Sinner est pas mal non plus et c'est aussi ce qui donne cette dimension au match. Sinner m'avait tellement impressionné contre Djokovic - un très bon Djokovic - que j'ai commencé à regarder la finale en me disant qu'il allait déboîter Alcaraz. Il le domine effectivement mais Alcaraz s'accroche et l'air de rien, cette résistance lui permet de faire durer la rencontre. Or, le temps jouait forcément pour lui. Mais là où Sinner m'a aussi scotché c'est qu'alors que tu le penses mort au cinquième set, il sort ce débreak de malade pour revenir (et finalement s'effondrer au super tie break). Au final, match de dingos à tous les niveaux (tennistiquement, c'est irréel...), entre deux jeunes gens qu'on peut qualifier de "champions" sans galvauder le terme. Ensuite, y'a la question "est-ce la plus grande finale de Roland, voire en grand chelem ?". Le seul truc que je peux dire c'est que la seule finale de Roland m'ayant laissé un vrai souvenir, c'est McEnroe-Lendl en 1984. Probablement trop vieux pour la plupart des commentateurs mais j'ai été étonné de ne pas l'entendre évoquée hier. Je pense que dans son genre, ça rivalise avec l'affrontement d'hier mais j'ai effectivement pas d'autre exemple...
  3. L'élimination de La Rochelle offre quand même un boulevard à Toulouse... Certes, on voit bien que le Stade est, depuis deux mois, très loin de ses standards. Mais si Toulouse perd en demie contre Bayonne ou Clermont, Mola démissionne et prend dix années de césure . En dépit des signaux négatifs envoyés par le club depuis plusieurs semaines, je le croirai quand je le verrai . Je serais plus réservé sur l'autre partie du tableau. Ne serait-ce que parce que Castres nous a habitué à un rôle de trouble-fête. Le paradoxe de la soirée est donc que Toulouse s'en tire bien en termes de tableau final. Quant au match de ce soir, bien sûr, il y a l'absence d'enjeu, consacrée par la décision que prend Mola de jouer avec une charnière Saito-Graou dès le début de la seconde période. Autant dire, pas de charnière (je reste d'ailleurs interloqué que Saito ait été prolongé). Mais quand même. T'es censé te rassurer après des prestations en demi-teinte (pour être gentil) et tu prends 40 points chez l'avant-dernier en te liquéfiant dans les 20 premières minutes de la seconde période. Ça fait tâche... J'ai suivi le match en whatsappant avec un groupe de Catalans tendus comme des perches et ils m'ont confessé ne jamais avoir vu un Stade aussi mauvais depuis des lustres. Ce soir, les Toulousains ont été sérieux 30 mn avant d'abandonner le soutien dans les rucks, donc le combat. En seconde mi-temps, le match vire à l'humiliation. A minima, on va dire qu'on n'est pas habitué. Mais je reste confiant pour la demie, en misant sur une prise de conscience et une reprise en main de l'équipe par ses leaders.
  4. Au-delà de la boutade, c'est pas loin d'être juste... Théo Hernandez, par exemple, on sait que c'est pas franchement un défenseur. Kalulu, je ne connaissais pas mais ses qualités défensives ne m'ont pas sauté aux yeux (non mais ce qu'il fait sur le premier but espagnol ). Du coup, les joueurs qui défendent, dans cette équipe, y'en avait pas beaucoup et en plus, ils sont passés au travers (j'inclus Maignan dans le lot). Au-delà des perfs individuelles, y'a donc la question du sempiternel équilibre d'équipe (même Rabiot me semble très porté sur l'offensive, ce qui laisse parfois Koné bien seul au milieu). Or, l'équilibre en question dépend beaucoup de Mbappé qui, une fois de plus, était partout sauf dans la surface pour couper les centres et, à la perte du ballon, bronze sur son transat en attendant que les potes le récupèrent. Tant que DD (et le Real) ne lui auront pas trouvé le bon positionnement - et pour moi, ça ne peut être que deuxième attaquant c'est-à-dire quasi n°10, excluant de fait la titularisation d'Olise (inexistant hier) et Cherki - l'EDF (et le Real) caleront à ce niveau d'adversité. À moins, naturellement, que X. Alonso en fasse ce que ni L. Enrique ni Ancelotti ne sont parvenus à faire - le transformer en coéquipier - mais à bientôt 27 ans je n'y crois plus. Ceci dit, la sieste généralisée de l'EDF en début de deuxième MT aurait quand même pu être évitée, équilibre ou pas...
  5. Oui mais les gros en question en avaient-ils les moyens ? La réponse est dans les matches qui "entourent" la demie contre l'UBB. Contre le Racing, je m'attendais à une réaction toulousaine. En fait de réaction, on a eu une bouillie de rugby complètement improbable à l'échelle du club, entre autres parce que les Toulousains ne cassent plus les placages adverses. On oublie par ailleurs que contre Sale, en huitièmes, c'est déjà nettement plus compliqué que prévu, même si la seconde période est flatteuse. Contre Toulon - dans le dur lui aussi - n'en parlons pas ; et là, c'est vraiment au mental que s'en sortent les Toulousains. Contre l'UBB, ça ne passe plus parce que l'UBB, c'est trop fort... C'est évident que les Stadistes lâchent (complètement) en fin de rencontre. Mais justement, parce que le mental, pour une fois, ne compense plus les manques toulousains du moment, on en vient à se dire que le problème est d'abord mental. C'est illusoire. Car croire que le Stade peut rouler sur n'importe qui en jouant sans Dupont, sans Kinghorn, avec un Ramos dans le dur (contre Toulon c'était net) et un Ntamack sur une jambe, et avec un paquet usé (même Willis n'est plus tout à fait Willis), c'est quand même un chouia présomptueux...
  6. Pauvres Rémois. Cette mise à mort atténue mes regrets de ne pas avoir fait un peu mieux en coupe. Si c'est pour se faire ridiculiser dans ces proportions par une équipe injouable, autant éviter de s'infliger ça. Même si la stratégie rémoise consistant à éviter de prendre une dizaine de buts, est quand même contestable...
  7. OK. Je n'ai pas la même vision des choses... Ou plutôt, je dirais que si les Toulousains ont été dominés dans le combat - ce qui revient à "ils se sont dépouillés" - c'est qu'ils n'avaient plus les ressources pour faire mieux. Manque de jambes, manque de leadership - pour moi la défaite est quand même très corrélée aux blessures toulousaines - et donc manque d'idées et même d'adresse, les Bordelais se nourrissant d'erreurs toulousaines (effectivement invraisemblables) en début de match. La grande difficulté d'un Mallia, par exemple - à laquelle on n'est pas habitué - me semble correspondre à ce type d'explication. Le match absolument atroce que livrent les Toulousains contre le Racing - lui-aussi émaillé d'un déchet improbable - me conforte dans cet avis. Alors on peut appeler ça "alignement des planètes" mais les Bordelais abordent le money time avec toutes leurs forces (en forme) alors que les Toulousains ont des pétés de partout et ceux qui restent valides ne sont plus vraiment de la première fraîcheur. C'est vrai que Mola donne effectivement l'impression de l'agacement, lequel va plutôt dans ton sens (disons une mini "faute professionnelle"). Mais je pense qu'il ne va pas tarder à prendre la mesure de la situation et à changer son approche, pour peu d'ailleurs que celle-ci ne soit pas que de la com. Lui aussi est peut-être fatigué après tout... Ce club a besoin de retrouver de la fraîcheur physique et mentale, avant toute chose.
  8. Ils sont aussi pour quelque chose dans le non match des Toulousains en demie. Et dans le fait d'avoir passé 60 points aux Sharks pour conforter leur première place en poule. Globalement, en effet, ils n'ont pas volé leur coupe .
  9. Exact. y'a aussi un sujet sur les touchers d'en-but (pas toujours super nets) et oui, sur pas mal d'en-avants même si je trouve - ou trouvais - qu'on avait progressé ces dernières années. On valide par exemple moins de longues sautées ressemblant plus à des passes de quarterback qu'à du rugby mais ce qu'il faudrait idéalement, c'est un système analogue à la ligne de hors jeu au foot ou à la goal line technology. Certains trouvent ça pénible - surtout quand ça désavantage leur équipe - mais bon, j'ai tendance à considérer que les règles sont faites pour être respectées (encore un vieux handicap que je traîne depuis de longues années...).
  10. Je me suis également surpris à être pour les Anglais... Je l'ignorais . Je vais donc songer à un travail de fond sur moi-même. Traumatisme d'une jeunesse toulousaine qui n'avait pas de mots assez durs pour Bordeaux-la-bourgeoise ? Rancoeur mal placée à l'encontre d'une équipe qui n'a pourtant pas volé sa victoire en demi-finale ? Ou jalousie inqualifiable qui tend à concevoir cette coupe d'Europe comme la propriété exclusive du Stade toulousain ? Dans tous les cas, je bats ma coulpe car c'est mal . D'ailleurs, j'ai pesté contre l'essai bordelais qui fait le break (57ème) car il est entaché d'un en-avant scandaleux de LBB, sur lequel la vidéo ne revient pas. Blague à part, la victoire bordelaise est incontestable - y'a au moins 20 points entre les deux équipes selon moi - mais c'est effrayant de voir un essai pareil validé avec tout le matos dont bénéficie aujourd'hui l'arbitrage. Hélas, on a payé pour apprendre que c'était fréquent (cf France - Afrique du sud en quart de la CDM) mais va falloir trouver un truc genre ballon connecté ou je ne sais quoi parce que franchement, c'est impossible. Ou alors on arrête de s'emmerder et on décide que les en-avants, ça ne compte pas dans les 5 premiers mètres .
  11. J'avoue m'être posé la même question...
  12. Gollum

    L'économie

    Cool, c'est un signe que l'économie va bien. On ne parle généralement pas des trains qui arrivent à l'heure (enfin, notamment au Japon où ils arrivent effectivement à l'heure...).
  13. Gollum

    L'économie

    Tu es allé le chercher loin, ce topic, n'est-il pas ???
  14. En effet. Sauf en athlétisme, éventuellement .
  15. Disons, à l'échelle du rugby, qui n'autorise quand même pas ce que le foot permet en la matière. Mais il y avait autrement plus d'engagement chez les Racingmen, oui. Ce qui est logique d'ailleurs (en contrepartie, le manque de maîtrise de nos adversaires leur a coûté cher puisqu'ils passent 30 mn à 14 si j'ai bien compté). Maintenant, si je comprends que Mola manie le bâton à l'occasion, je pense qu'il doit miser sur la récupération et la cohésion dans les semaines qui viennent. L'idée, c'est de régénérer Meafou et consorts (Roumat en a besoin et d'autres qui n'ont pas joué hier, je pense à Ahki) avant de les sanctionner. Les intéressés savent ce qu'est la concurrence interne et s'ils ne font pas les efforts, la sanction tombera. Mais les joueurs ont aussi besoin d'être aidés et c'est aussi voire surtout le rôle de Mola.
  16. Ya quand même deux choses rassurantes : (1) à force de briller pendant les doublons avec l'équipe B, on finissait par croire que le Stade pouvait battre n'importe qui avec n'importe quelle équipe ; là, on voit quand même que sans ses leaders en particulier (Dupont bien sûr mais aussi Ntamack, Kinghorn ou Ramos), ça coince sévère. C'est rassurant pour le top 14... ; (2) le Stade ne peut pas jouer plus mal que cette bouillie de rugby livrée hier contre le Racing. Et malgré ça, les Stadistes échouent à deux points d'un potentiel qualifiable dans les 6. Au fond, le point 2 contredit quasiment le point 1 . Le dernier truc rassurant c'est que ya deux saisons, je crois, à la même époque et avant de gagner le Brennus, le Stade livre un match comparable, pour le même résultat, face à Bayonne. Des ciel et blanc aussi. C'est un signe . Après, ça fait clairement plusieurs semaines que ça va moins bien, voire nettement moins bien. Hier, il y a les déficiences en conquête, sur les renvois, sur les ballons hauts. Mais le problème fondamental des Toulousains, c'est qu'ils ne franchissent plus. Dès lors, ils vont trop au sol et se font manger dans les rucks et/ou abusent de courses dans la défense conclues par des offload impossibles (ou des en-avants plus ou moins sifflés). C'est une équipe invertébrée qui tente de compenser son manque d'idées et de moyens par une sorte d'anarchie stérile. Ya enfin un souci d'oxygénation du cerveau. En dépit de tout ce qui a manqué à cette équipe toulousaine, elle a quand même obligé le Racing à aller au-delà de la limite en défense. Cela aurait suffi pour l'emporter - un comble - si à la 34ème minute, Mallia (je crois) n'avait pas joué un renvoi 22 court, alors que les Toulousains sont à 14 contre 15. Comment un joueur de rugby professionnel peut-il prendre une décision aussi débile à ce moment du match ? . Évidemment, les Racingmen récupèrent le ballon et finiront par en faire 7 points. Ça suffit à sceller le match. Il vaut mieux que ça arrive maintenant mais ce tournant de la rencontre est juste fou... Le gros plan sur Mola, assis voire prostré sur son siège, le visage fermé voire boudeur, dès avant le coup d'envoi, est déjà révélateur de quelque chose. Il n'a pas digéré l'élimination en coupe d'Europe - il passera un sale weekend devant sa télé dans une semaine - et il suffit de le voir pour savoir que les entraînements ne se passent pas bien. Mais c'est à lui, aussi, de digérer et de préparer son équipe pour le Brennus. Il en a tout le loisir, le temps, les moyens.
  17. Voilà, c'est fini pour cette saison, sur une bonne note et un classement qu'au contraire de ceux qui ont des regrets, je trouve sinon flatteur, du moins honnêtement payé. J'étais curieux de ce dernier match compte-tenu de l'enjeu pour nos adversaires car je subodorais qu'au regard du sérieux de cette équipe toulousaine - une qualité que nul ne pourra lui contester - le prono-poncif Domenech like ("sainté va gagner car ils seront motivés alors que le TFC jouera en tongues") ferait long feu. C'est bien ce qui s'est produit. Difficile, toutefois, d'analyser le match du TFC tant la faiblesse de cette équipe stéphanoise est irréelle. À même se demander comment une équipe aussi invraisemblable arrive à 30 points... Il y a la "défense", bien sûr mais que dire des pertes de balle de son milieu, ainsi que des espaces béants qu'il laisse à l'adversaire et qu'une passe en profondeur suffit à exploiter de façon létale ? Dans ces conditions, le match du TFC doit certes être qualifié de sérieux mais avec un chouia de sévérité - ou simplement de lucidité - on peut quand même se demander comment les Stéphanois ne le perdent que d'un but d'écart. Sans doute parce que ce dernier match met en lumière ce qui a permis au TFC de terminer à une place honorable - sa solidité collective - et pourquoi il ne pouvait décemment espérer plus - son gâchis dans les deux surfaces. Dans la rubrique "bien", s'ils ne le connaissaient pas, les Stéphanois auront fait connaissance avec Casseres, égal à lui-même et même parfois insolent de facilité face à un adversaire aussi modeste. Difficile de ne pas voir en notre Vénézuélien, l'un des meilleurs milieux de notre championnat. On ne jouera (hélas) pas à trois milieux la saison prochaine alors que le trio Casseres (le harceleur)-Sierro (le régulateur)-Canvot (le puncheur) laisse entrevoir une complémentarité vraiment intéressante (pour peu qu'ils soient Toulousains la saison prochaine, bien sûr). Devant, King a décidément du talent, même s'il en fait trop souvent mauvais usage. Magri, c'est un peu l'inverse : peu de talent mais toujours un gros travail pour l'équipe. Sidibé, en piston droit, sort également un beau match. Et offensivement, Kamanzi aura mis le couloir droit des Stéphanois au supplice. Mais à côté de ça, cette équipe toulousaine a décidément le chic pour se mettre dans la panade toute seule, à force de ne pas conclure ses occases et de concéder un but à la moindre frappe cadrée. Le score aurait évidemment pu (dû) être plus lourd pour nos couleurs. Mais on peut aussi se féliciter que les attaquants stéphanois soient eux-mêmes limités car avec la liberté qu'on leur a trop souvent laissée aux abords de la surface et un gardien qui - c'est officiel - n'arrête plus guère que les passes en retrait, ce match aurait pu finir sur un set serré de tennis (genre 6-4). À cet égard, le but de Tardieu est emblématique de la fin de saison de Restes : une frappe assurément splendide et pour le moins compliquée. Mais au lieu de réaliser ce qui aurait été un authentique exploit - qui aurait fait du bien à tout le monde et en premier lieu à l'intéressé - Restes l'accompagne dans ses filets. Notre gardien, ces derniers temps, c'est un peu comme le dernier rempart d'un château de sable. Au-delà de ça, les Toulousains nous ont parfois gratifié de séquences lolesques. Le match offensif de Kamanzi doit être salué, ainsi d'ailleurs que ses replis et interceptions. Mais par trois fois - alors qu'une aurait déjà été de trop - il se troue dans des proportions hallucinantes dans notre surface, sur des ballons anodins. J'imagine que lui et Restes doivent parler en birman ancien pour à ce point ne pas se comprendre... Quant aux occases que nous avons manquées, enfin, on est là-aussi au-delà du réel. La faiblesse de l'adversaire était telle, hier, que le match a parfois viré à la séquence d'entraînement. Et encore, je ne serais pas surpris que nos attaquants soient moins dans le confort à l'entraînement qu'ils ne l'ont parfois été hier soir. C'est d'abord Magri qui, en fin de première période, a une bonne demi-heure () pour ajuster tranquillement Larsonneur et lui tire lamentablement dessus (). Ce raté aurait dû recevoir la palme du match si, "heureusement", Magic Babicka n'avait pas fait des siennes, en foirant ce deux voire trois contre un (le "un" étant le gardien stéphanois) en fin de partie. Pour une dernière, il fallait bien que Babicka fît du Babicka. C'est dommage car le garçon est attachant et ses qualités de punch ne sont pas triviales. Mais bon, je ne suis pas sûr qu'Usain Bolt (un temps reconverti dans le foot) ferait pire balle au pied... Il y a donc eu tout Toulouse, hier soir. Mais l'essentiel est désormais ailleurs et notamment en coulisses. Quel propriétaire, en août prochain ? Avec quels moyens pour affronter une concurrence qui ne cessera de se densifier (j'imagine que le Paris FC va arriver avec des pépettes) ? Comment le club fera-t-il face aux turbulences financières qui vont agiter toute la L1 ? Il faudra être solide, à tous les étages du club. Mais ça lui ressemble et ça tombe donc plutôt bien.
  18. Et bien arrivé . Bah, pas surpris. Toulon est clairement en perte de vitesse et s'imposer à Pau n'est pas simple. Bordeaux pourra donc perdre à Toulon sans y laisser sa deuxième place. S'il doit y avoir une surprise, cette saison, elle pourrait venir du 6ème, comme Castres il y a quelques années. L'équipe qui va finir à cette place aura décroché la timbale au terme d'une bagarre de dingos et sur l'enthousiasme, qui sait ? Tout ça pour préciser que je n'y crois pas une seule seconde. Toulouse et Bordeaux écrasent manifestement ce championnat...
  19. Fin de match assez dingue entre Bordeaux et Castres. Grosse remontée castraise en deuxième période et si les Castrais avaient eu quoi que ce soit qui ressemblât vaguement à une touche (quelle indigence dans ce secteur ), ils pouvaient coiffer les Bordelais au poteau. Les prochaines semaines vont quand même être compliquées pour l'UBB. À moins que Toulon ne perde à Pau tout à l'heure.
  20. Clairement mais justement, c'est un enseignement (valable) de la défaite bordelaise à Montpellier . Car l'équipe-type de l'UBB va laisser des plumes en finale de coupe d'Europe mais aussi en perspective de la finale en question. Quelle équipe contre Castres le WE prochain ? Et après la finale, quelle équipe (et/ou dans quel état) à Toulon ? En termes de gestion d'effectif autour de la finale, c'est quand même un peu l'enfer, face à des adversaires qui vont avoir les crocs. Je pense que l'UBB va mettre all in sur la coupe des champions et en top 14, advienne que pourra...
  21. Mola va évidemment appuyer sur cette demie pour en faire une force. Il s'agit de réouvrir l'appétit de son équipe et pour ça, rien de mieux qu'une privation de dessert le 24 mai prochain . Le Stade donne parfois l'impression d'une machine à gagner mais quand le niveau s'élève, rien de tel que le supplément de hargne et de concentration que donne le goût de la défaite. J'espère qu'on retrouvera l'UBB en finale - on pourrait aussi les retrouver en demie, ou ne pas les retrouver du tout si l'UBB met tout sur sa finale et s'effondre en barrage de top 14...- ne serait-ce que pour voir l'usage mental que les Toulousains auront fait de cette élimination. En tout état de cause, il me semble que la défaite est indispensable à l'excellence et les déclarations de Mola vont dans ce sens.
  22. Mouais, la charnière Saito-Graou, ça marche surtout dans les 20 dernières minutes quand, logiquement, les Toulonnais sont occis. Attention quand même à ne pas exagérer la portée de la victoire d'avant-hier. Certes, le boulot a (finalement) été fait et quand on voit le résultat de l'UBB, ce n'est pas trivial tant s'en faut. Mais justement, sur le jeu, j'ai paradoxalement trouvé que ce match mettait en exergue des états de forme très disparates, dans nos rangs. Certains pètent le feu, d'autres sont en dedans. Mais le club s'est donné un mois et demi de régénération de l'effectif disponible, pour gagner les deux matches qui le séparent désormais du Brennus. C'est ça, surtout, l'inestimable nouvelle du jour car juste derrière le Stade, ça va devoir ferrailler jusqu'au bout pour gagner sa place, au prix d'une énergie folle...
  23. Vivement les vacances. Pas grand-chose à retenir de ce match vraiment nul, allé au bout de l'ennui et de la nervosité sur deux buts quasiment offerts à chacune des deux équipes par son adversaire. En première période, les Lensois pratiquent un pressing efficace, qui nous interdit toute velléité offensive. On a donc droit à un festival de passes latérales et à un match chiant à mourir, l'encéphalogramme du TFC ne frémissant guère qu'à l'occasion de quelques arabesques de King. Mais de l'autre côté, ce n'est pas mieux, les Lensois ne montrant rien, ne serait-ce que parce leur attaquant axial se fait éteindre par notre défense, McKenzie notamment. Au retour des vestiaires, les Toulousains se mettent tout de suite en action, face à des Lensois en mode sieste. Il suffit donc à Gboho de dézonner - comme il l'a fait contre Rennes - et à McKenzie de gagner un duel de la tête pour que ça fasse but au bout, non sans l'aimable concours du gardien lensois. Mais au lieu de conforter le TFC dans sa gestion du match, les Toulousains en sortent consciencieusement, à cause d'une nervosité dont les raisons sont difficiles à certifier. Nos joueurs ont-ils répondu aux provocations lensoises, notamment celles de Medina (on sait depuis l'aller que les deux équipes ne s'aiment pas) ? Ou ont-ils pris l'initiative de fondre (un peu) les plombs, à l'image d'un Donnum ayant donné la pire version de lui-même ? Toujours est-il que je mets le but lensois sur le compte de cette nervosité. Nous aussi, on s'arrête complètement de jouer sur ce but, comme si les cerveaux toulousains imbibés de testostérone avaient mis le cortex en veilleuse. On se reprend un peu en fin de match, à la faveur de l'entrée d'Aboukhlal, en particulier. Mais le maître mot de ce match, de bout en bout, c'est : rien. Rien au niveau du classement, rien au niveau du jeu, rien au niveau du fair-play. Juste rien. Le seul "quelque chose" auquel on aura eu droit, c'est cette analyse lunaire de Thomasson trouvant sa pauvre équipe supérieure à la nôtre (non moins pauvre au demeurant). Une touche de grotesque sur le néant, c'est un peu comme une cerise avariée sur un gâteau indigeste. Pas mieux à retenir de ce pauvre match.
  24. Non seulement c'est une confrontation de légende mais sur deux matches, c'est peut-être le duel le plus extraordinaire de l'histoire de la LDC. Même score qu'à l'aller - un score pas vraiment banal - des actions de fou, des rebondissements de fou, une intensité de fou... Si je dois ressortir un truc, c'est le but d'Acerbi. Le type est DC, 37 ans, pas le moindre pion en LDC et au bout de la nuit, il nous gratifie d'un tir premier poteau digne des avant-centres les plus chevronnés. Et il est seul dans la surface barcelonaise alors que c'est pas franchement sa maison. C'est dinguissime. On le doit quand même beaucoup au Barça. Flick a inventé un truc : avoir le ballon 80% du temps parce que tu n'as pas de défense . Du coup, pour le spectacle, c'est inouï.
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