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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Le pire c'est que dans mon souvenir (pas infaillible...) le match aller ressemblait un peu à ça. Il s'était débloqué sur une erreur individuelle (une passe de Schmidt à un Strasbourgeois) et c'était aussi ce qui aurait pu le débloquer aujourd'hui même si la tête de Costa côté toulousain et les raids de Bakwa ou Sebas côté alsacien auraient pu donner lieu à des buts construits. Toutefois, quand tu regardes notre saison, la purge d'hier est assez représentative. On a pu monter le curseur grâce à quelques matches - ou bouts de matches - joués en mode turbo (la dernière fois au retour des vestiaires contre Lyon) et on a aussi pu baisser le curseur à cause d'un milieu et de latéraux complètement à bout de souffle sur le plan défensif. Là, on est resté dans l'entre deux mais de manière très novellienne (un football assez scolaire, globalement). Je reste méfiant pour le maintien (enfin, le barrage) car je nous crois capables de perdre l'essentiel de nos derniers matches. L'équipe a toujours montré qu'elle avait de la ressource. Aucune raison de flipper, donc. Mais je ne pense pas que nous aurons l'occasion de vivre une fin de saison ennuyeuse... hélas .
  2. Pas vraiment de match. Le Stade était juste trop fort partout (malgré Fickou quand même côté Racing) avec Willis en symbole de cette supériorité...
  3. Un nul logique. Le genre de match que tu peux jouer trois jours durant sans planter le moindre pion : peu de situations de part et d'autre et quand il y en a eu, elles ont été affreusement négociées par les attaquants des deux équipes. Les deux blocs défensifs ont mis les offensifs sous l'éteignoir même si l'entrée de Sebas a (brièvement) fait mal côté strasbourgeois. Pour voir un but dans ce match il aurait fallu un contre bien mené, une erreur défensive individuelle ou une frappe de l'espace et on était loin de tout ça. En première période, on a un match en miroir, entre deux organisations identiques qui se neutralisent mais un début de match qui aurait pu voire dû permettre aux Toulousains d'ouvrir le score. Pour le reste, beaucoup de prudence des deux équipes même si j'ai déjà vu des mi-temps toulousaines jouées sur un rythme encore plus lent. Les deux équipes ont surtout été très appliquées dans leurs replis défensifs. La deuxième MT est moins morne mais pas de beaucoup non plus. Le TFC tangue d'abord après la sortie de Casseres, le temps que Spierings se mette dans le rythme. Puis on rééquilibre les débats et domine même la fin de partie, sans doute grâce à l'entrée de Mawissa. Mais notre jeu est trop pauvre sur les côtés, nos attaques de balles pas assez tranchantes et surtout, nos offensifs ont été inoffensifs. Gboho est un peu plus dans le dur ces derniers temps et hélas, si les entrants ont fait du bien côté strasbourgeois, ce ne fut pas le cas chez nous, comme d'habitude. Aboukhlal aura besoin de temps avant de retrouver son punch et Donnum a fait du Donnum (c'est-à-dire à peu près rien). Difficile de le reprocher à Novell, pour le coup même si je continue de déplorer la mise à l'écart de Cissoko, dont les arabesques pourraient servir quand le match se débride. Enfin, l'essentiel est préservé. Un point, c'est tout mais mieux que rien.
  4. Quelle perte pour la viticulture. Un jeune homme qui plante et qui vendange aussi bien, c'est gâcher .
  5. Et ce d'autant qu'Aboukhlal se fout un peu de la gueule du monde (je n'ai pas franchement aimé sa rentrée). On va passer sur le fait qu'en l'occurrence, c'est l'hôpital qui se fout de la charité mais surtout, Aboukhlal est sur la même ligne que les deux défenseurs clermontois, sur l'action. Alors bien sûr, un centre au cordeau sur sa tête aurait peut-être fait quine mais tirer n'est pas plus con. Si Aboukhlal revoit les images, j'espère que ce qu'il remettra en cause, c'est la qualité de son appel - en fait, ce n'est pas un appel - plutôt que la décision de Babicka...
  6. J'ai l'impression que dans les clubs classés entre la 10ème et la 16ème place, y'a pas mal de joueurs qui aiment bien le Tef. Et encore, heureusement qu'on ne joue pas contre nous-même...
  7. Le Tef a fait le taf. Et il le fallait au vu des résultats de Nantes et Montpellier. Il n'y a guère que les trois points à retenir de ce Concarneau-Valenciennes Clermont-TFC mais à la décharge des joueurs, jouer au foot sous ce déluge tenait de la gageure. Il fallait donc gagner et cela a été fait sans trop forcer. Accessoirement, on aura enfin mis à la raison cette équipe clermontoise (franchement pénible, ces dernières saisons) et pris 10 points sur 12 contre les deux derniers du championnat. Pas mal pour une équipe qui gaspille tellement contre les (autres) petits de la L1. Que dire du match même ? Un début à peu près correct couronné de ce péno inespéré et puis extinction des feux pendant 35 mn. Le pressing clermontois a clairement asphyxié nos joueurs en première période mais on a su faire les replis qui ont empêché nos adversaires de profiter de leurs bons ballons (je pense à deux replis particulièrement bienvenus de Gboho et Casseres). Et Restes, pas franchement clair en fin de match, a sauvé la baraque en sortant une grosse parade sur une belle frappe de Boutoba. Mais bon, quand tu vois Clermont-foot jouer au foot, tu te demandes quand même si c'est Clermont ou si c'est du foot . Je lis qu'il leur manquait des joueurs ; j'imagine, en effet, parce que sinon, je vois pas bien comment ils arriveraient à gagner un match en L1. D'autant qu'ils ne dominent la première période que grâce à leur engagement et que celui-ci baisse franchement d'intensité au retour des vestiaires. On se met donc à jouer tranquillement sur un rythme d'avant-saison, au fil d'un match dont l'ennui est interminable. Même à 0-1, tu te dis qu'à part un séisme dont sortirait un champ gravitationnel précipitant le ballon dans le but de Restes, y'a zéro chance que ces Clermontois marquent le moindre pion. C'est un autre miracle qui se produit et scelle le match : cette course d'ailier de Magri qui dépose une offrande pour Dallinga (ce doit être la première fois que ces deux-là se trouvent). J'ai revu deux fois la poursuite du milieu de Clermont (le milieu défensif avec un bandage à la cuisse) sur Magri. C'est irréel . Je plains d'avance les supporters clermontois qui reverront l'action (Spierings en mode sieste, c'est Mbappé à côté ). À partir de là, le match se débride. Les Clermontois ne défendent plus, on corse l'addition et on aurait pu la corser encore (heureusement que Dallinga a bon oeil à défaut d'avoir Montpied car dans ce stade, il nous gratifie toujours de ratés monumentaux). Mais de leur côté, les Clermontois profitent aussi des largesses toulousaines et auraient pu en mettre un ou deux (faut vraiment leur en donner pour qu'ils puissent l'envisager). Heureusement, il y a trop d'écart entre le TFC et cette équipe clermontoise pour que nous laissions échapper ces trois points ô combien nécessaires. Clermont va donc retourner en L2, ce qui est conforme à la logique du foot hexagonal. Quant à nous, il faudra continuer de s'employer pour garder notre place dans l'élite et si possible ne pas déconner contre Strasbourg et Montpellier. Mais bravo pour ce travail bien fait puisqu'à chaque journée suffit sa peine.
  8. Curieux. Une défaite puis une victoire sur le même score (ou presque) à une semaine d'intervalle. J'avais été enthousiasmé par la prestation sanctionnée par une défaite, je suis pour le moins déçu de celle qui se termine par une victoire... C'est vraiment l'une des pires prestations stadistes de la saison, face à un adversaire qui a failli faire au Stade ce que le Stade était allé faire à Clermont, à savoir gagner avec sa classe biberon. Pas de quoi s'inquiéter pour autant, peut-être même au contraire. Rien de tel que cet avertissement sans frais pour dégonfler un peu les melons - j'ai vu de la suffisance, hier - et remettre les choses du rugby dans l'ordre (c'est-à-dire commencer par devant). Le jeu stadiste est tellement approximatif, hier, que c'est trop gros pour être vrai même si en dépit de ses immenses qualités, Dupont n'est pas un 10 et ça se voit (et on l'avait aussi vu en première MT à Bordeaux). Le seul vrai point préoccupant, c'est la défense derrière. Ce n'est pas d'aujourd'hui mais on peut penser que quand ça va s'élever, les Toulousains trouveront les ressources pour corriger ça. Une chose est sûre : face aux gros adversaires, le Stade ne peut évidemment pas jouer sans Dupont à la mêlée et probablement pas sans Ntamack à l'ouverture. Mais il ne peut pas non plus jouer sans Ahki au centre...
  9. Quel match ! Ce top 14, c'est quand même la régalade. À moins que ce soit le Stade. Bon, globalement, les Bordelais la méritent. Les Stadistes sortent une deuxième MT de dingo complet mais la défense bordelaise n'a jamais été débordée. Je suis admiratif de leur replacement et de leur gestion sans ballon. Parce que résister à cette furia stadiste, faut quand même le faire. Dommage, pour le Stade, de démarrer le match 20 mn après le coup d'envoi mais y'a quand même un matos de fous dans cet effectif toulousain...
  10. Le problème étant que les ballons en profondeur sont inoffensifs en attaque placée, ne serait-ce que faute d'ailiers. Contre Lyon, Spierings a cherché Suazo tout le temps. Il l'a trouvé mais celui-ci n'était jamais démarqué ou en situation de déborder. Cela n'a donc servi à rien. Là où Spierings pourrait être létal (même sans ailiers), c'est si on pouvait récupérer un ballon adverse dans l'axe de temps en temps et le passer vite vers l'avant. Mais à deux milieux axiaux, c'est d'autant plus compliqué que Spierings a un petit côté hyène. Il préfère profiter du boulot de récupération de ses copains que s'y filer tout seul. Par contre, il peut sacrément bonifier le travail de récup de ses copains, justement (les hyènes ont une mâchoire terrible ).
  11. Par contre, Depoortere, c'es encore un peu tendre. Y'a encore du boulot, comme le dit Galthié mais l'EDF a quand même retrouvé une colonne vertébrale et un jeu offensif intéressant. Le changement de charnière est évidemment décisif (l'avenir en bleu de Jallibert sera forcément questionné, plus encore que celui de Lucu). À noter, hier, le match stratosphérique de Cros. Lui, quand il est au top, c'est quelque chose...
  12. Je ne peux être plus d'accord . Je subis depuis vendredi la pâmoison des commentateurs/journalistes TV, qui découvrent que Cherki est soudainement devenu le meilleur joueur du monde, parce qu'il a marché à lui tout seul sur le cadavre de notre équipe (apparemment, il a marqué son premier but contre nous...). Les images passent en boucle et elles sont terribles. J'espère que notre staff et nos joueurs en feront bon usage car elles sont édifiantes... La trêve ne peut d'ailleurs nous faire que du bien car il n'est pas anormal qu'on subisse le contrecoup d'une saison compliquée : celui de la coupe d'Europe et des efforts consentis en février pour tâcher de rester en course pour le maintien, en particulier. Contre Lyon, la première période est insipide et pour moi, Spierings et Dallinga sont les seuls Toulousains réellement "en éveil". Même Gboho m'a paru plutôt éteint, ou du moins muselé, à ce moment là. Or, quand Spierings va, tout va. Ce serait bien sûr exagéré de soutenir que Spierings sort une bonne première période mais il prend le jeu à son compte et récupère quand même quelques ballons ô combien précieux. À partir de là, sa sortie est un peu folle (du moins aussi tôt), a fortiori quand tu peux anticiper que Lyon va dynamiser son milieu/attaque pour revenir au score. Ceci dit, une chose est sûre à propos de Novell : le coaching en cours de match, c'est pas franchement son truc. Mais ce qui m'embête le plus sur les deux derniers matches - je te rejoins tellement là-dessus...- c'est que j'ai l'impression d'une équipe perdue. Comme au match aller contre Lyon, d'ailleurs. On est capable de mettre le feu pendant 20 mn mais en se cramant complètement au passage. On a des temps forts extraordinaires (mais courts) et des temps faibles accablants (mais longs). J'ajoute que le match de Nicolaisen m'interroge : il aura besoin de la trêve pour se rétablir complètement car quelque chose clochait chez lui, vendredi soir. Raisonnablement, une équipe comme la nôtre devrait miser sur la compacité, la récupération et la transition. Donc jouer plus bas et plus axial, quitte à laisser l'adversaire prendre les côtés et centrer (d'autant que nos DC sont plutôt bons sur les centres adverses). Mais ce n'est pas ce que cherche Novell ou, en tout cas, ce n'est pas ce qu'il trouve. Mais bon, lui aussi pourra bénéficier de la trêve pour se remettre à l'endroit. Après tout, la fatigue n'est pas que pour les joueurs.
  13. Il y a quand même quelque chose de rassurant quand on regarde le calendrier. Le weekend dernier, on perd au Havre, ce qui est normal car on perd contre les petits. Là, on perd contre Lyon, ce qui est normal car c'est une équipe du ventre mou et on perd aussi contre les moyens. Mais heureusement, sur les 8 dernières journées du championnat, on affronte 4 gros : on enchaîne Rennes et Marseille et on finit même par un combo Paris-Brest qui devrait être du gâteau . Ouf ! Les dernières journées devraient donc assurer notre maintien . Le seul doute que j'ai, c'est de lire que Lyon a des individualités plus fortes que nous ou ne mérite pas son classement. Ça c'est emmerdant parce que ça veut dire que Lyon entre dans la catégorie des "bons". Du coup, ça va devenir compliqué de prendre des points contre quiconque...
  14. Non, en effet. À l'époque d'Emmanuel Rivière, on m'expliquait que celui-ci était un top joueur parce qu'il était international espoir. Depuis j'ai tendance à considérer que cet indicateur n'est pas très probant (ça marche aussi pour Restes, d'ailleurs ). Que Cherki soit le ballon d'or du foot de bac à sable, c'est possible. Et il est évident que si tu lui déroules le tapis rouge pour qu'il puisse fusiller un gardien à bout portant, il marquera beaucoup de buts. Si j'ai bien tout saisi de sa formidable carrière, tous les milieux/défenses de L1 ne sont pas aussi magnanimes que les nôtres, à cet égard. D'accord avec tout ça, évidemment. Mais puisque je ne suis pas franchement tendre avec Novell, ces derniers temps, il faut reconnaître qu'il est en bute à un souci d'effectif qui est en train de refaire surface. J'ai fait partie de ceux qui, quand tout le monde voulait sa tête, le défendaient plutôt car il était évident que notre effectif souffrait d'un manque de percussion criant. Le mercato a corrigé ça, en plus de l'éclosion de Mawissa. Et le retour d'Aboukhlal est une bénédiction, à cet égard. Du coup, Novell dispose d'un outil de travail nettement amélioré par rapport à ce qu'il était en décembre. Mais un autre problème n'a pas été corrigé : on ne dispose que de trois milieux dignes de ce nom (Casseres, Spierings, Sierro). S'il semble évident que le 343 doit se muer en 352, c'est quand même sacrément emmerdant de ne pas avoir un seul plan B en milieu axial (la blessure de Genreau fait vraiment mal...). J'ajoute que Casseres est très neutre, ces derniers temps. Je ne sais si le centre de formation pourrait nous gratifier d'un Mawissa, dans ce secteur - même si Mawissa semble effectivement occis en fin de rencontre, hier - mais ce serait bienvenu. À moins que Genreau ne revienne vite.
  15. Je pense qu'il y aurait eu une manière de l'éteindre : Cherki a le profil type de la starlette qui la ramène dans un jardin d'enfants mais quand tu lui rentres un peu dans le lard, y'a vite extinction des feux. À mon avis et avec toutes les réserves que son comportement inspire, Spierings ne se serait pas laissé humilier comme ses coéquipiers ont accepté de l'être. Je ne dis pas que ça se serait bien fini (car Spierings peut péter un câble) mais ça aurait donné le la. Au-delà du coaching de Novell, toujours aussi déficient, les deux derniers matches nous renvoient au problème chronique de notre équipe depuis le départ de Capoue, en gros : l'absence d'un vrai (et bon) milieu défensif. Tant qu'on n'aura pas trouvé ce joueur, on vivotera en deuxième partie de tableau, au grand max... Fantôme qui arrive quand même à être décisif sur le premier but lyonnais. Faut dire que quand tu laisses la jeunesse lyonnaise éliminer toute l'attaque et le milieu toulousains, tout devient plus facile...
  16. Pas vraiment, à mon sens. Techniquement, c'est compliqué et physiquement, outre qu'il est dans la nasse générale de l'équipe en première période, il finit de manière compliquée. À mon avis, il est émoussé mais on ne peut pas ne pas mettre ça sur ce milieu à deux axiaux, qui va finir par essorer nos joueurs...
  17. Inexistant en première période, comme à peu près tous ses coéquipiers mais si ma mémoire est bonne, il est déjà décisif dans nos égalisations contre Lille et Nice. Il est le symbole de la "spéciale stadium" du retour des vestiaires.
  18. Et maintenant, je subis la conférence de Sage : "je pense que vous avez vu le vrai Ryan Cherki" . Le mec s'amuse face à une équipe qui retombe dans son coma artificiel de la première période, qui joue sans milieu défensif et regarde son adversaire gambader sur la pelouse et ça va devenir une star mondiale. Sauf qu'il n'est bon que contre nous, si j'ai bien compris...
  19. Fatalisme et colère. Fatalisme parce que Lyon, c'est toujours comme ça : cruel, rageant, insupportable. Mais aussi parce que, ne l'oublions pas, ça a d'autres moyens (et ambitions) que Toulouse. Mais pourquoi faut-il que cette équipe nous fasse aussi mal ? Même sa manière de nous battre donne l'impression d'un chat qui joue avec sa souris, la dépèce avec délectation et l'achève avec le baiser de la mort, non sans lui avoir donné l'impression d'espérer. Pourquoi faut-il que Cherki sorte son bon match annuel contre nous (c'était déjà le cas la saison dernière) ? Que Lacazette puisse espérer rejoindre Mbappé au classement des buteurs historiques de la L1 en marquant sa centaine de buts contre le TFC ( mais sans conviction) ? Parce que c'est le karma, manifestement. Et un peu aussi parce que le troisième entraîneur de cette équipe lyonnaise a donné la leçon à son homologue dont, à mon avis, le cas sera de nouveau évoqué. Mais bon, le karma, c'est aussi d'avoir affronté deux fois l'OL de Pierre Sage. Contre celui de Grosso ou de Blanc, ça se serait peut-être mieux passé. Ça fait grave chier mais va falloir se l'infuser. Accessoirement, le souffle chaud de la 16ème place va rapidement se faire sentir dans la nuque des Toulousains. Comme au Havre, comme contre Nice, comme contre Lille, comme toujours, le TFC nous sort une première demi-heure d'une rare indigence. Je ne sais s'il faut ici invoquer le système de jeu - ces deux milieux axiaux, intenables, sur la durée - mais une chose est sûre : les Toulousains m'ont alors paru aussi perdus que contre le même adversaire, à l'aller. Oui, il y a un manque absolu de créativité (le jeu se limitant aux transversales de Spierings pour Suazo). Oui, il y a un manque absolu d'agressivité (le rush de Caqueret qui débouche sur le but de Lacazette, est tout simplement obscène. C'est pas possible, match après match, de laisser le moindre puncheur adverse marcher à lui tout seul sur notre équipe). Mais surtout, dans cette première période, les Toulousains ne savent pas s'ils doivent défendre ou attaquer, ce défaut de ligne directrice expliquant en partie l'apathie des Toulousains. Heureusement, si je puis dire, qu'à l'instar de nos précédents adversaires, les Lyonnais profitent assez peu de notre sieste, en ne marquant qu'un but (et sans se créer beaucoup d'occases). Autant j'avais trouvé nos défenseurs plutôt corrects au Havre, tant le reste de l'équipe avait été mauvais, autant durant cette première période, nos DC m'ont paru tétanisés (on peut d'ailleurs se demander si Nicolaisen était à 100%). Spierings voire Dallinga me paraissent alors être les seuls Toulousains à peu près éveillés, sur cette première demi-heure. On monte naturellement le curseur, de façon brouillonne, après le but lyonnais mais rien qui soit de nature à bousculer cette équipe lyonnaise jouant à sa main. Puis, au sortir des vestiaires, les Toulousains nous sortent la spécial stadium de ces derniers temps : on monte de 10 degrés le curseur de l'agressivité, on se met à avancer, on gagne les duels et on met le doute, voire gentiment la panique, dans les têtes lyonnaises. Il faut aussi signaler un changement tactique (dont il faut créditer Novell) : en possession, on passe à 4 défenseurs. Mawissa se positionne clairement en ARG, met Nuamah à la raison et permet surtout à Suazo de jouer plus haut. Ça change tout car ça optimise les qualités des deux joueurs : l'agressivité défensive pour Mawissa, la créativité offensive pour Suazo (et sa capacité de récupération haute : car si Suazo avait coûté la défaite contre ce même adversaire, la saison dernière, il est indiscutablement l'un des grands Toulousains du soir, totalement ressuscité aujourd'hui). Mais bon, 20 minutes de haute intensité sans laquelle l'équipe toulousaine n'est à peu près capable de rien, ce n'est raisonnablement pas suffisant face à une bonne équipe de L1. Il reste quand même 70 minutes à jouer et ça fait beaucoup... Car passée la tempête toulousaine, Sage donne le coup de grâce à son homologue : trois changements qui tuent le match. Les entrées de Cherki, Fofana et Baldé creusent la tombe des Toulousains. On ne s'en remettra jamais. Ces trois là permettent rapidement à Lyon de revenir puis de mener, sans plus permettre aux Téfécistes de sortir la tête de l'eau. Pendant ce temps, que nous fait Novell ? Il persiste dans son milieu axial à deux têtes en sortant Spierings, pourtant le meilleur Toulousain de la première période. Les Lyonnais vont donc mettre nos milieux sur le reculoir d'autant que Sierro a un peu perdu de sa superbe des matches récents. Et en même temps, Novell nous ressort sa spéciale, en sortant Donnum pour Magri qui, comme toujours quand il joue avec Dallinga, ne sert à rien. En gros, Sage bonifie son équipe avec ses changements. Novell affaiblit la nôtre avec les siens. Je me demande par exemple comment et pourquoi, alors qu'on mène 2-1 et que Lyon doit alors se découvrir pour revenir, Babicka et Aboukhlal sont restés sur le banc... Novell les fait rentrer à la 86ème minute, quand ça ne sert rigoureusement plus à rien. Alors ça n'aurait peut-être rien changé. Mais une chose est sûre : un entraîneur ne peut pas tolérer que son équipe recule sur 50 mètres dès qu'un Cherki ou un Caqueret décident d'amuser la galerie. C'est donc le problème qu'il doit résoudre en priorité. Or, quand Fofana et Cherki ont foulé la pelouse, on a repris la misère dans des proportions indécentes, sans que Novell n'y oppose quoi que ce soit. La saison dernière, Montanier avait pété un câble en ne sortant pas un Suazo en mode walking dead. Cette saison, Novell est victime d'une sorte de psychorigidité - à moins que ce soit une incapacité à lire les matches - qui commence à devenir pénible. On s'en remettra, avec le temps. À condition que ça ne nous coûte pas notre tête en L1 même si, ne l'oublions pas, il est nettement moins grave de concéder 6 points à Lyon que de les concéder au Havre...
  20. Le néant pendant 30 mn. Heureusement que les Lyonnais ne forcent pas... La moindre accélération lyonnaise et on est liquides, comdab. Donc, offensivement, ya rien (comme presque toujours) et défensivement, ya moins que rien... Les joueurs toulousains semblent paumés et Novell, si j'en juge à sa tête, ne sait lui-même pas bien ce qu'il compte faire. On s'est énervés en fin de MT et les Lyonnais me semblent heureusement loin de leurs devanciers. Souhaitons que certains changements qui s'imposent (un peu comme contre Lille) portent leurs fruits de notre côté.
  21. Si on résume les trois quarts (pas de l'EDF de rugby, ceux des clubs français dans les trois coupes d'Europe ) : - Le PSG, c'est top chatte (disons qu'ils peuvent viser la finale) - L'OM, c'est moins top que stop en demie, au mieux (mais entre Benfica et éventuellement Liverpool, ils vont pouvoir demander conseil à Comolli) - Le LOSC, c'est le pire tirage possible quoique avec les Anglais dans les petites coupes d'Europe, on ne peut jamais exclure une certaine négligence...
  22. Édifiant et donc conforme à mon impression. Affreux, affreux, affreux...
  23. L'OL c'est le contraire de Ah! ah!. Je crois que de tous les clubs de Ligue 1 et d'ailleurs, c'est celui que j'associe à mes pires cauchemars téfécistes. Je ne me souviens que de défaites, et de fort vilaines défaites, contre Lyon, chez eux comme chez nous. D'ailleurs, on les a déjà battus dans notre histoire ? La saison dernière, c'est la faillite individuelle de Suazo qui permet à Lyon de l'emporter, au stadium, dans les derniers instants... Au match aller, c'est nous qui les relançons au terme d'un match atroce, dont je pensais qu'il scellait le sort de Novell. Eux comme nous, on s'est refait la cerise. Ce sera donc un duel de revenants. Les battre serait jouissif. Les trimballer serait jubilatoire. En fait, je crois qu'aucune victoire ne me ferait plus plaisir (en L1 bien sûr car la coupe d'Europe, c'est autre chose ). Si on leur marche dessus comme on l'a fait contre Nice ou Lille, c'est possible...
  24. Oui, c'est clairement ce sur quoi il mise. Ses gesticulations de la première période étaient très claires, à ce égard. Le problème, c'est qu'avec la charrette que se traîne Suazo en ce moment et le début de match de Nicolaisen, l'équipe n'a pas vraiment été incitée à jouer haut. Mais au-delà de ça, la fonction du "milieu intérieur" me laisse quand même perplexe dans le système novellien. Le surnombre sur les côtés est quelque chose que le TFC de Montanier construisait plutôt bien mais cela impliquait la participation de trois plutôt que de simplement deux joueurs (l'ailier, le latéral et un milieu - souvent Brecht - venant affoler la défense adverse). Peut-être aussi qu'on avait tout simplement de meilleurs ailiers et/ou latéraux... Toujours est-il qu'avec 4 défenseurs, le TFC de Novell n'a jamais pu rééditer ça. Alors avec 5, ça devient vraiment compliqué de l'envisager, sauf à pouvoir miser sur des dribbleurs hors pair (je ne vois que Cissoko dans ce registre). Du coup, il me semble qu'un milieu supplémentaire contribuerait justement à resserrer l'équipe et à forcer l'adversaire à jouer plus bas. Je ne condamne pas par principe le 523, cependant. Après tout, contre Nice, nos deux milieux ont aussi souffert mais les trois de devant ont toujours été menaçants. Ce qui m'interroge plutôt, c'est pourquoi Novell ne change rien quand il voit que son plan de marche pas (je parle bien du plan parce que les joueurs, eux, ont plutôt bien marché... Même Schmidt aurait pu jouer ). Avec 5 changements, tu dois pouvoir envisager un remplacement prophylactique à l'heure de jeu ou au pire, à la MT. Mais Novell a attendu que ce soit mort pour tenter une révolution improbable...
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