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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. C'est vrai que Restes a pu être victime d'une hype excessive. Bonne bouille, jeune, français, une détente de chat, c'est plutôt sexy. Mais les jeunes d'aujourd'hui - attention remarque vieux conniste à venir - sont habitués à ça et le coeur de son problème, je crois, c'est donc son niveau footballistique, rien d'autre. Or, non seulement il n'a pas progressé cette saison mais si problème mental il y a, il le doit entièrement à son coach qui l'a fait revenir trop tôt alors que Haug assurait un intérim convaincant dans les buts. Depuis, ça ne va plus. Il n'est fautif sur rien et les critiques dont tu parles sont excessives. Mais il traverse quand même les matches comme un fantôme ou presque. Son niveau intrinsèque me laisse perplexe au sens strict du terme. Je ne sais donc qu'en penser. Sinon que ces derniers temps, on continue de voir ses défauts - un manque d'autorité qui lui interdit pour l'instant de voir plus haut - sans que ses qualités ne servent réellement l'équipe (même si son jeu au pied reste plutôt bon). Mauvaise passe ou plafond de verre, je ne sais pas... Quant à la saison prochaine, on verra. Il n'est pas encore parti. Je gage que sa valeur a quand même un peu baissé ces derniers temps...
  2. Tout ça est juste. Mais on le sait et le staff a assumé de faire la fin de saison avec lui, ce que je peux d'ailleurs comprendre. Encore une fois, il n'est pas illogique de passer la main quand une compétition tourne vinaigre. Et dès la phase de poule, on a le malheur de se retrouver en compagnie de l'UBB et de terminer derrière alors qu'on fait un parcours quasi parfait - l'UBB est pire qu'une bête noire, j'insiste sur le terme "malédiction", cette saison. Tu sais dès ce moment là que même au complet, ça va être compliqué. Alors quand tu pètes Dupont, Kinghorn et Ramos en route...
  3. Ennuyeuse, c'est au regard de la qualité du contenu ? Ou alors tu supputes que quand une défaite n'est pas "ennuyeuse", le Stade fait exprès de perdre contre toujours la même équipe (et d'ailleurs la seule contre laquelle il perd) ?
  4. Si Ntamack n'a pas ce blackout neuronal à la 60ème minute, le Stade peut égaliser ou du moins, revenir à deux points. C'est le seul "si" que je trouve pour amender ton passage en gras. Car si les deux équipes sont à égalité à la 60ème, dans la tête des uns et des autres, il peut tout se passer et le match peut tourner vu que la fin de rencontre tracassait quand même les Bordelais. À partir du moment où Ntamack massacre cette occase, c'est fini. Les Bordelais s'accrochent à leur avantage comme des morts de faim et effectivement, mettent clairement la main sur l'ensemble du match. Mais y'a quand même ce mais et Ntamack n'a pas fini de le ressasser, ce coup de pied débile...
  5. Peut-on le lui reprocher ? Devant, je trouve qu'on rivalise avec Bordeaux, ce qui était attendu. Et si tous les Stadistes avaient fait le match de Flament, ça passait. Mais derrière et à commencer par Graou, en effet, y'a quand même un écart important, et qui devient béant sur les postes que Dupont, Kinghorn et Ramos laissent en plan. Si Mola sort Delibes, c'est que celui-ci est quand même limite à ce niveau. Mallia est un joueur formidable mais ce n'est pas un arrière de métier (bon, son problème étant qu'on ne sait plus très bien de quoi il est de métier ). Contre 12 équipes du top 14, ça se voit pas - et c'est déjà magnifique - mais en demie de coupe d'Europe...
  6. Bon, j'imagine que j'étais pas le seul à pas la sentir, cette demie. Tu abordes un match décisif sans Dupont, Kinghorn ni Ramos (donc deux postes clés pourvus par défaut, la mêlée et l'arrière) et chez un adversaire qui est clairement devenu une bête noire (depuis son naufrage en finale l'an dernier), tu te doutes que ça va pas bien se passer. Trois matches contre Bordeaux, trois défaites cette saison. Et je n'oublie pas qu'en poule, on finit derrière eux à cause d'un bonus pas pris chez les Sharks. L'UBB, cette saison, c'est pire qu'un cauchemar, pour le Stade : c'est une malédiction. Last but not least, l'UBB a eu le bon goût de recruter Retière (je ne digère toujours pas qu'il ne soit plus toulousain) lequel, symétriquement, est une bénédiction pour ses équipes. L'air de rien, ce garçon se dirige vers un triplé avec trois équipes françaises différentes. La fin de match me laisse peu de regret : j'en ai eu jusqu'à la 60ème mais ensuite, on voit que les Stadistes n'ont pas les ressources physiques pour remonter la pente, face à des adversaires galvanisés. Au demeurant, on ne peut pas demander au Stade de tout gagner, tout le temps. Une demie, c'est déjà beau. Et la série des victoires contre les clubs français en coupe d'Europe devait elle aussi s'arrêter. Si le Stade avait perdu de pas grand-chose - mais ce n'est pas le cas, la supériorité bordelaise est béante - il aurait évidemment fallu regretter ces deux entames de MT complètement ratées. Le ballon dégueulé par Meafou (premier essai bordelais ensuite) et cet en-avant ridicule de Mallia en début de première MT mettent les Toulousains à 10 points. Mais ensuite, ça se rééquilibre. En deuxième, y'a deux tournants : il est évident que le Stade ne peut pas prendre cet essai de 80 mètres sur le coup d'envoi de la seconde période. Défensivement parlant, c'est sans doute la seule action qu'on doive qualifier d'inadmissible. Mais ce qui me met en rogne, c'est que quand le Stade a l'occasion d'égaliser autour de la 60ème, Ntamack met ce coup de pied à suivre complètement grotesque au lieu de donner simplement son ballon au mec d'à-côté. Le jeu ne demande que faute mais des fois, tu te demandes comment des joueurs supposément de ce niveau peuvent commettre des fautes d'appréciation pareilles. Après cette connerie, c'est terminé. Le Stade est mort. Les Bordelais en voulaient peut-être plus. Mais surtout, ils pouvaient plus. Il va falloir régénérer les corps et les esprits dans la perspective hautement possible d'un quatrième match en finale du top 14...
  7. Deux victoires. À mon avis on aura du mal à faire mieux mais bon, je manque peut-être d'optimisme .
  8. Non mais comment tu causes de la "révélation du Tournoi" !!!! Blasphémateur. Blague à part, le premier rideau du Leinster, sur l'action, ça roupille quand même profondément...
  9. Globalement, ça fonctionne. J'aurais peut-être un peu réévalué Kamanzi, certes (toujours) discutable dans ses prises de décision mais actif voire parfois talentueux sur son côté gauche (il a donc dû surmonter un changement de côté et une longue période d'inactivité, c'est plus que méritoire). A contrario, je n'aurais pas dépassé la moyenne pour Restes. Certes, il est bien placé en première période sur quelques timides tentatives rennaises mais globalement, il dégage quand même un manque d'autorité préoccupant. C'est clairement un gardien qui subit et qui inquiète (d'ailleurs je pense que sa propension à "surgagner" du temps dans ses dégagements est lié à ça. Je pense que Restes a envie de matches qui se terminent rapidement car il n'a plus vraiment envie de les commencer).
  10. Je prends le pari. Novell a des qualités mais c'est un entraîneur systématique. Il aura donc l'effectif pour jouer comme il veut et ne changera son système qu'à dose homéopathique, c'est-à-dire en fonction des suspensions, blessures, voire scénario du match. Ceci dit, le "en fonction de" témoigne d'un progrès. Ces derniers temps, on finit les matches en 442 et comme par hasard, ça fonctionne mieux.
  11. Novell sera notre entraîneur. La réponse est donc dans la question.
  12. OUF. On a beau dire, ne plus rien craindre ni espérer, ça fait du bien de gagner un match d'autant qu'après l'égalisation rennaise, ça n'avait franchement rien d'évident, a fortiori avec un banc très limité. C'est pourtant en fin de match qu'on fait la différence. C'était bien un match de fin de saison entre deux équipes virtuellement en vacances : on ne peut certes pas leur reprocher d'être démotivées, au vu du coeur qu'elles ont mis à l'ouvrage (le TFC surtout). Elles ont même montré une tension sans rapport avec l'enjeu de la rencontre. Mais elles ont quand même joué sur un rythme globalement tranquille - la chaleur peut l'expliquer - et avec une structure tactique réduite à la portion congrue, ce qui a donné un match ouvert. La première MT a quand même un vrai parfum de plage côté rennais. C'est bien simple, cette saison, je n'ai pas mémoire d'un adversaire aussi faible - pour ne pas dire paresseux - sur le plan défensif. Et du coup, de grands ballons adressés par nos milieux aux attaquants ont suffi à mettre les Rennais au supplice. Heureusement pour nos adversaires, King, Magri ou Gboho nous ont gratifié de leurs contrôles habituels. Il est vrai qu'au vu de notre qualité de passes offensives cette saison, nos attaquants n'ont pas toujours l'occasion de rater des contrôles. Mais ce soir, ça passait si facilement que ça s'est vu. Au point, ô paradoxe suprême, que Gboho parvient à placer un ballon imparable sur l'un des contrôles ratés en question. Le positionnement en électron libre de ce même Gboho a bien brouillé les pistes et peut expliquer une partie de l'apathie rennaise durant cette première période, au point que le 343 novellien s'est largement mué en un 352. Je pense que Novell est en train d'entériner que trois purs attaquants, ça le fait pas - ou plus - vraiment ces temps ci. Mais à la pause, j'ai quand même maugréé que nous n'ayons pas fait le break car il était évident que dans le vestiaire, Beye allait expliquer la vie - ou plutôt leur métier - à ses troupes. Et ça s'est vu. Dans le premier quart d'heure de la seconde période, on ne touche plus une bille. On a d'ailleurs vu que sous pression, les Toulousains n'avaient plus autant envie de se faire mal. Ils ont donc reculé et ont souvent fui le duel. À ce moment du match, Donnum est tellement à la peine qu'il est improbable d'imaginer ce que sera sa fin de rencontre. Mais le match bascule bizarrement, sur un fait de jeu quasi paradoxal : l'égalisation rennaise aurait dû conforter notre adversaire dans son effort. Mais tout se passe comme si les circonstances de cette égalisation avaient fait basculer le karma côté toulousain, les joueurs téfécistes se montrant soudain galvanisés - sans doute révoltés - contre l'injustice de leur sort. On ne peut pas ne pas revenir sur ce fait de jeu, qui prouve que si les joueurs sont fatigués par une longue saison, il en va de même des arbitres. L'arbitrage, en foot, c'est un serpent de mer car de nombreux contacts sont à la limite et on n'est donc jamais vraiment contents. Mais cette saison - et singulièrement en 2025 je trouve - les arbitres sont en train de se noyer dans leur propre pusillanimité. À force de ne plus savoir siffler les contacts illicites sur le haut du corps, ils en sont venus à tolérer que le foot mette en avant des compétences de lutte gréco-romaine, de sumo et d'aïkido qui ne sont pas prévues dans les règles. Il est déjà insensé que ce pauvre B. Millot ne voie pas la faute grossière de Truffert sur Sierro, qui amène la récupération rennaise dont se nourrit l'égalisation de Kalimuendo. Mais quand je vois que le VAR l'interpelle, en montrant les deux mains de Truffert dans le dos de notre capitaine, je me rassure en me disant que là, quand même... Ben non. Là, quand même, rien. Toujours rien. But rennais. Pas "d'erreur manifeste". Nos arbitres vont de nouveau devoir bosser pendant les vacances parce que ça tourne à la farce de mauvais goût... La farce en question sonne-t-elle la révolte toulousaine ? Où est-ce la rentrée de Messali, permettant à Donnum de jouer plus haut, qui lui permet de se montrer menaçant puis décisif ? Je ne sais pas mais Donnum en sauveur de la patrie, ça reste improbable. Il a évidemment l'un des très gros tempéraments de notre équipe mais sur le plan de la justesse offensive, c'est quand même pas ça, la maigreur de ses stats faisant foi. Toujours est-il que sur cette fin de match, la menace que font peser Donnum et King sur la défense rennaise achève de faire rentrer notre adversaire dans une coquille qu'il n'avait manifestement pas envie de quitter. Tant mieux. Cette victoire récompense donc une équipe toulousaine dont les limites sont manifestes. Il reste qu'au terme d'une saison que l'on jugera sans doute avec une certaine sévérité, je ne l'ai jamais vue démériter. Elle a donc gagné le droit de consommer ce succès sans modération.
  13. Mouais. La faute de Vivian est quand même grossière et dès lors que la main de Garnacho est considérée involontaire (ce qui se défend), il est impossible que le VAR ne revienne pas dessus. Dura lex sed lex même si ça flingue effectivement le match : j'ai d'ailleurs arrêté le match à ce moment là, le suspense étant effectivement mort. Les Lyonnais vont avoir des regrets éternels...
  14. Ouais... Le Stade a beau faire tourner l'effectif, ça tire sévère et quand ça tire trop, ça craque. Tous ces garçons doivent tangenter la trentaine et quand on a bien plus de 30 ans, on sait qu'à cet âge-là, déjà, on pâtit de la répétition des efforts...
  15. Ce Barça-Inter est une dinguerie. D'un côté, le Barça, dont on ne peut même plus dire qu'il exerce une "domination" tant il s'agit d'une emprise étouffante sur le match, avec un pur génie en point d'orgue (l'impression laissée par Yamal, je n'ai pas souvenir de l'avoir ressentie depuis Messi). De l'autre, une équipe interinste hyper réaliste, monstre de sang-froid et d'intelligence, qui n'a pas perdu ce match alors qu'il était impossible de ne pas le perdre. Il est évident que le favori pour le titre est de ce côté-là du tableau. Le foot joué à cette altitude, c'est quand même kiffant .
  16. Je pense que c'est grâce aux replis de Kvara qu'on n'a pas vu Saka, quand bien même Mendes fait évidemment sa part (attention, j'ai pas dit que les latéraux avaient été "nuls" ou quelque chose d'approchant, simplement que je les avais trouvés un peu en dessous de leurs coéquipiers, lesquels ont pour le coup été extraordinaires). Et en fin de première période, Mendes nous gratifie de deux de ses étourderies défensives habituelles (coup sur coup) qui auraient pu coûter très cher. Oui, Hakimi a été bridé par son carton mais ce carton, il le prend justement parce qu'il est secoué. Mais en fait, c'est plus dans ses choix de jeu et ses passes que je l'ai trouvé moins inspiré que d'habitude. Je dirais "relativement hésitant" par rapport à ce dont il est capable.
  17. Non mais Mbappé, c'est hors concours. Lui, pour le coup, apprend. À défendre, en l'occurrence. Bon, ça m'étonnerait qu'il recommence de sitôt mais enfin, pour le premier geste défensif de sa carrière, on va pas être trop sévère...
  18. Je ne pense pas qu'il en ferait les frais à la mêlée spécifiquement. Disons que c'est au titre de la polyvalence qu'il sera sacrifié.
  19. Quel contraste entre le PSG Harlem Globe Trotters des dernières saisons et celui qui est allé gagner à Arsenal hier. Je ne pense pas que la direction du PSG ait pensé qu'avec les Harlem Globe Trotters en question, ils avaient une équipe pour gagner la LDC. J'en déduis donc que l'arrivée d'Enrique coïncide avec un changement de stratégie : construire une équipe de foot de très haut niveau. Quel que soit le résultat de cette demie, c'est réussi. La solidarité et la compacité des Parisiens sont impressionnantes. Hier, je n'ai trouvé les Parisiens parfois en difficulté que sur les côtés mais il est normal de l'être en LDC (disons que j'ai trouvé Hakimi et Mendes en-dessous, ce qui est normal pour le second - dont les absences défensives sont récurrentes - moins pour le premier). Mais la perf collective reste incroyable.
  20. Ça fait un moment - de longs mois - que Gboho n'est plus au niveau. Ses prestations montrent pourquoi sa cote n'est pas à la hauteur de son talent supposé (raison pour laquelle il est chez nous, au demeurant). Il ressemble d'ailleurs un peu à Edjouma : au fil des matches, son manque de puissance devient de plus en plus criant. Il n'est pas non plus rapide. Sa qualité balle au pied est indéniable, c'est un bon dribbleur. Mais il pâtit de cette incapacité à faire la différence physiquement. Quant à son lâcher de balle - passe ou tir - il est clairement insuffisant. En revanche, il se replie, il aide l'équipe, défensivement. Ses efforts - comme ceux de nos attaquants en général, d'ailleurs - peuvent expliquer son manque d'explosivité sinon que c'est arrivé précocement, cette saison...
  21. Des excès d'engagement, on en voit pas mal. Mais sur le côté et en touchant souvent le ballon en premier. Pas grand-chose à voir avec ce que fait Edjouma sur le tibia de Lepenant (même s'il ne le voit pas forcément). C'est moins un geste méchant que bête mais bête à ce point là, ça ne mérite aucune mansuétude.
  22. Je pense aussi qu'il est plus utile en joker. Mais il était intéressant de le voir dans un contexte compliqué et Novell en aura eu le coeur net. On voit bien ce que sont aujourd'hui les défauts d'Edjouma : il est tendre. Il n'a ni la vitesse, ni la puissance requises par la L1, en tout cas à un poste d'ailier qui réclame beaucoup d'efforts défensifs et de longues courses. Je n'exclus d'ailleurs pas que son pétage de plombs soit tout simplement dû à une explosion physique. Il est beaucoup plus intéressant dans les petits espaces, où peuvent s'exprimer sa relative aisance balle au pied et sa vivacité. Mais pour ça, l'équipe doit jouer haut, donc réduire les espaces de course et de récupération, ce qui est plus facile à dire qu'à faire. Pour l'heure, donc, l'apport d'Edjouma ne peut être que très limité. Et d'autant plus depuis hier soir où son geste révèle quand même un gros problème mental, à travailler en sus du reste.
  23. Si je suis d'une sévérité absolue à l'encontre de sa faute - je n'en reviens toujours pas... - je pense en revanche que le titulariser n'était pas une mauvaise idée. D'abord parce que pas grand-monde n'a montré mieux que lui devant et qu'au bout d'un moment, introduire un peu de concurrence dans un effectif en difficulté tombe sous le sens. Ensuite parce que l'avantage d'une fin de saison en roue libre - même s'il fallait ramener quelque chose, au vu de notre série - c'est précisément d'aguerrir les jeunes. Ça, c'est de l'apprentissage : se coltiner des défenseurs rugueux, qui te secouent comme ne le font pas ces mêmes défenseurs à la 80ème minute, c'est une bonne chose dans l'absolu. Hélas pour lui (et l'équipe), Edjouma a écourté cette bonne expérience de la pire des manières... Il a donc encore beaucoup de travail en perspective.
  24. Non. Le poncif du "jeune qui apprend", je veux bien l'entendre pour tout mais pas pour ça : une passe foireuse dans l'axe, un contrôle raté qui donne un but à l'adversaire, un csc à la con, oui (encore que les jeunes n'en aient pas le monopole). Toutes ces fautes, Canvot ou Mawissa, par exemple, les ont faites et OK, c'est de "l'apprentissage". Mais la faute d'Edjouma, c'est au mieux de l'incompétence, au pire de la stupidité. Quand il aura compris (plutôt qu'appris) qu'on ne pète pas le tibia de son adversaire, a fortiori avec la VAR et last but not least, quand ça ne fait qu'handicaper son équipe, alors il pourra revenir sur un terrain. Car la stupidité n'a pas d'âge, et n'a donc rien à voir avec l'apprentissage : il suffit de voir Rüdiger hier pour s'en convaincre .
  25. Ouf ! Ce nul est déjà est un résultat satisfaisant dans l'absolu. Compte-tenu des circonstances, ça devient même un bon résultat. Surtout qu'en seconde période, j'ai revu des choses qui m'ont rappelé le coeur de la saison toulousaine, quand nous ambitionnions de jouer l'Europe. Il y a quelques leçons à en tirer à condition que Novell daigne l'admettre, naturellement. La première période est un copier-coller de celle du weekend dernier, face à une équipe elle-même clone du Stade de Reims : on possède en évoluant sur la largeur, par passes essentiellement latérales, sans la moindre rupture de rythme, sinon une petite accélération de King de temps à autre, ou une incursion d'un Casseres au sommet de son art. Bien sûr, posséder, c'est empêcher l'adversaire de jouer et ça préserve notre but. Mais il n'y a pas l'ombre d'une chance de ne serait-ce que se créer une occase en jouant de façon aussi stérile - ça me rappelle les dernières années casanovesques - en tout cas face à des Nantais qui, conformément à leur classement, n'ont pas grand-chose en magasin sinon des joueurs qui s'envoient au duel. Puis survient le fait de jeu habituel qui doit sceller le match : ce geste insensé d'Edjouma, l'un des rares que je sois tenté de qualifier de "faute professionnelle". Outre que son intervention est d'une dangerosité inouïe, elle brille également par son inutilité. La semaine dernière, McKenzie se fait sortir en ayant annihilé une possible occase de but. C'est con, ça se fait pas mais disons que ça sert à quelque chose. Mais là... Edjouma a complètement pété un câble - il faut insister sur la stupidité crasse de cette faute - probablement agacé par son impuissance offensive (au demeurant compréhensible). Il va devoir muscler le cerveau (et le reste, d'ailleurs) pour prétendre à une titularisation en L1, une fois purgée une suspension qui pourrait être lourde. Mais la bonne surprise vient justement de ce qu'en seconde période, à 10 contre 11, les Toulousains ont bien mieux joué qu'à 11 contre 11. Y compris sur le plan offensif - quand ils avaient encore du jus - ce qui est un comble. Et cela permet de ramener un point qui fera du bien aux têtes parce qu'avec 35 points, il va falloir pas mal d'imagination pour continuer de redouter une descente (mais bon, quand la saison n'a plus rien offrir, y'a pas de mal à se faire peur, ça reste une émotion comme une autre...). Je vois trois explications à ce regain de vie dans l'adversité : 1. Bien sûr, la faiblesse nantaise. Nantes n'est ni pire ni meilleur que Reims - c'est même fou ce que ça se ressemble - mais on touche quand même, sinon le fond de la L1, du moins ce qu'elle propose de plus laborieux, donc de moins talentueux. Les Nantais s'accrochent mais il n'y a pas une once de fluidité dans leur jeu, de talent, d'inspiration. L'entrée de Centonze a fait un peu chier et on doit remercier Mohamed - joueur que j'aime beaucoup () - pour son raté plutôt monumental (mais bon, la balle vient vite, il est mal placé par rapport au ballon, ça s'explique...). Mais Nantes n'aurait guère pu marquer qu'à condition que nous défendissions aussi mal, voire aussi distraitement, que les dernières semaines. Or, ça n'a pas été le cas. 2. C'est donc le deuxième point crucial. Jouer à 10 nous a obligé à jouer en bloc bas, ce qui est bien mieux que le bloc médian absolument inutile de la première période. Là, au moins, on a subi en étant capable de voir venir, grâce à des attitudes défensives retrouvées. Il y a évidemment longtemps - très longtemps - que je n'avais plus vu Sidibé dans ces dispositions. Et Canvot a largement fait oublier McKenzie. Le fait de s'être passé de Canvot ces derniers temps est d'ailleurs LE truc que je ne comprends pas, chez Novell. Peut-être aura-t-il regagné une place aujourd'hui. Que dire, enfin, d'un Casseres redevenu pleinement lui-même -un héros téféciste - prenant un nombre incalculable de coups et dépassant sa fonction pour apporter le surnombre dans les deux surfaces. Dans ces dispositions, Casseres est un top joueur de L1. On le sait mais on peut le répéter. Enfin, c'est toute l'équipe qui s'est appliquée à défendre comme au meilleur de notre saison : comme un symbole, Magri met par exemple sa tête (défensive) pour empêcher Zézé d'ajuster Restes, sur le coup franc après lequel, perclus de crampes, il cède sa place à Babicka. Bravo. - Enfin, le TFC a joué avec deux attaquants. C'est crucial. Je me fous un peu de savoir si le TFC doit finir la saison en 352 ou 442 mais le 2 me semble essentiel. Tout simplement parce que ça resserre l'équipe - la largeur des dernières semaines ne sert tout simplement à rien, sinon à donner des contres à l'adversaire - et permet aux deux attaquants de mobiliser l'axe central. Bien sûr, au-delà de jouer à deux ou un attaquant de pointe, on a bien vu que le talent de King - il en a - était susceptible de combler notre déficit offensif à lui tout seul (aujourd'hui en tout cas) mais de façon plus générale, ce talent s'exprimerait mieux avec Magri à côté de lui. D'autant que nous n'avons rien - mais alors rien - qui ressemble de près ou de loin à un ailier aujourd'hui (valide, en tout cas). J'espère que cette seconde période fera cogiter le coach dans ce sens. On ne sait jamais. Mais l'essentiel est d'avoir retrouvé une âme. Et un point.
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