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Tu parles de Trejo ? Son caractère indispensable ne se discute pas. J'irais presque plus loin : le Trejo que je vois depuis le début de saison a une bonne tronche de captain... Je te rejoins aussi sur sa complémentarité (potentielle) avec Toivonen. Nous sommes en phase, ce matin .
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Non mais ça franchement http://www.lesviolets.com/actu/le-manager-d-anderlecht-taille-lukebakio,38410.html Sadran appréciera. En gros "Dodi est un joueur de merde, on l'a donc refourgué à Toulouse pour qu'il comprenne ce qu'est un club de merde"...
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Je m'intéresse à beaucoup de choses, tu sais . Mais comme je suis un peu con -conformément à ce que tu supputais tantôt- il me faut beaucoup de temps pour en comprendre superficiellement quelques unes . Par exemple, sur l'Inde, je ne te cache pas quelque fragilité. Je n'ai par exemple jamais compris comment des gens pouvaient vivre sereinement avec un cobra royal ayant élu domicile dans le mur de leur maison .
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C'est le cas dans tous les pays pauvres. Par définition, il est évidemment difficile d'estimer le poids économique de cette économie informelle mondiale mais ça se compterait en milliards et ça permettrait à plein de pauvres de vivre à peu près convenablement (pas selon nos standards, naturellement). Accessoirement, ça biaise énormément toutes les statistiques sur le niveau de pauvreté dans le monde. La tentative indienne de ramener cette économie informelle dans le cadre légal relève du coup politique. Ça ne peut pas avoir la moindre efficacité, pour plein de raisons évidentes. Notamment parce que l'administration indienne est pourrie jusqu'à l'os, que le système des castes est d'un archaïsme insoutenable (et encourage les intouchables à fuir le système formel comme chez nous les juifs durant de longs siècles) et que l'économie informelle est donc, dans de très nombreux pays, le seul moyen de s'affranchir du contrôle d'état et de son corollaire fiscal Ce que ça devrait créer, comme effet, c'est la naissance d'une monnaie parallèle à la roupie. Soit une dollarisation partielle de l'économie indienne, soit... le retour de l'or. Ya beaucoup d'or, en Inde, pour des raisons religieuses. Et l'or, c'est la monnaie universelle depuis la nuit des temps (la "relique barbare" comme l'avait appelé Keynes). Je serais pas surpris qu'instruits par le précédent qu'ils sont en train de vivre, pas mal d'Indiens en redécouvrent les vertus monétaires...
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C'est un excellent résumé de ma "pensée", oui . Ta question, ensuite, est formulée de manière un peu bizarre. D'abord, ce qu'on appelle "déréglementation" est le plus souvent une... re-réglementation. C'est édifiant dans le secteur bancaire, par exemple. Je pense qu'une vraie déréglementation améliorerait grandement notre sort, oui. Mais ça suppose que l'autorité publique sorte vraiment du champ de la "régulation" de nos économies. C'est loin d'être le cas. Ensuite, la problématique "partage des richesses" m'intéresse assez peu. En tant que libéral, je ne suis pas égalitariste. Ce qui m'intéresse, c'est la création de richesse, pour qu'il y en ait plus pour tout le monde, quand bien même certains en auraient une part plus grande que les autres (notamment ceux qui sont à l'origine de la création et qu'on appelle les entrepreneurs...).
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Houla . On digresse méchamment, là. Tout ça nous entraînerait un peu trop loin mais je puis te dire qu'en matière de logement notamment, ce serait plutôt les atteintes opiniâtres et régulières au droit de propriété, le souci... Car en effet, c'est un (gros) souci . L'autre problème, réel aussi, c'est la politique monétaire de nos états clairvoyants. En gros, ça favorise les bulles immobilières, oui. Mais la propriété est une aspiration de tout le monde -le premier des droits de l'homme- pas le "problème" à corriger...
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Aucun besoin de recherche "publique". On n'a pas attendu le CNRS pour développer la "recherche fondamentale". Mais il est vrai que ce n'est pas le rôle des entreprises. La fonction peut incomber à des fondations ou des universités (elles-mêmes pas nécessairement publiques). Maintenant, la recherche publique existe et dès lors, la question du partenariat université-entreprise est réelle. Mais c'est une autre question, assez peu passionnante d'un point de vue polémique (et on est quand même là pour polémiquer ). Les business angels sont en revanche des acteurs indispensables du financement de l'innovation industrielle/commerciale au premier stade. Mais dans le secteur de l'énergie, en effet, les retours sur investissement sont longs et dépassent donc ce qu'on peut espérer dans le secteur de l'internet où les BU sont des financeurs essentiels. Ceci dit, il n'y a aucunement besoin des subventions recommandées par le GIEC, a fortiori dans un contexte de pénurie des fonds publics. Si le solaire et l'éolien sont l'avenir, les groupes pétroliers, par exemple, y investiront une part de leurs abondantes liquidités. Si ce n'est déjà le cas (à vérifier).
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Regarde ses stats de passe décisive -et surtout son déchet dans l'exercice- et tu relativiseras beaucoup. On a trois saisons de recul pour juger ce joueur... Alors c'est un peu comme avec tout le reste quand on parle de notre jeu offensif : il est peut-être moins mauvais (ou moins inefficace) que la plupart de ses camarades. Mais il n'est pas "nécessaire" dans ce domaine alors qu'il l'est dans celui de la densité du milieu. C'est pas son efficacité offensive qui est remarquable : c'est son activité, parfois phénoménale. Et dans le lot, de temps en temps, une bonne frappe, une bonne passe mais de manière tellement sporadique que ça indique plus une lacune qu'un atout... Le joueur indispensable, dans ce domaine, c'est Durmaz.
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Il y a une contradiction entre "partage des ressources" à la sauce gaucho (leur "répartition" par une autorité centrale) et innovation. Mais sinon, tu as raison : les économies développées (et j'ajoute : les sociétés civilisées) ont inventé une modalité plutôt efficace de partage des ressources qui s'appelle "droit de propriété". Ce dernier favorise non seulement leur partage, leur valorisation (les prix) mais aussi l'innovation. La logique de partage frileux et défensif que promeuvent certains écolo-radicaux (la "décroissance") est du même tonneau que celle qui préconise un "partage du travail" pour résoudre le problème chômage. Non seulement inapplicable (ingérable...) mais en plus, contre-productif.
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Pas vraiment. Par contre, en densité défensive, au pressing, là oui, on a vu...
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Très juste .
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C'est assez génial mais ça dit un peu tout de ce joueur . Pour le coup, je suis plutôt d'accord avec l'équipe. Bon, on sait comment l'équipe note : à partir du résumé de jour de foot. Et il est fautif n°1 sur le péno. Donc... Mais il se trouve que défensivement, le pauvre garçon a été... comme d'habitude. En difficulté pour le dire pudiquement. Par contre, quand il monte, c'est l'un de nos joueurs les plus... inspirés. J'imagine que la dépêche a surpondéré cet aspect des choses...
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Moubandje pourrait devenir un problème. Défensivement, le compte n'y est pas. Son déficit de puissance est criant. Ses interventions manquent cruellement de sérénité. En revanche, balle au pied, je trouve que c'est un de nos joueurs les plus inspirés (et d'ailleurs, c'est lui qui délivre les "meilleurs" centres). J'avais recommandé ya peu que lui et Sylla inversent leur place. Le match d'hier m'a plutôt conforté dans cette idée... Je vais pas débattre avec toi sur ce point puisque je connais ton logiciel binaire (Edouard + Trejo + Yago = 0 et Spajic + Pesic + Toivonen = génie). Juste une question de "raisonnement" (de méthodologie, quoi): la question n'est pas de savoir si Edouard est "léger" : il l'est. La question est de savoir si Edouard est ce que nous avons de moins mauvais en magasin au poste d'avant centre. Car je te rappelle qu'à ce poste, nous avons perdu un joueur important. Ma réponse n'est pas catégorique : mais comme certains l'avaient supputé au dernier mercato, Braithwaite est en train de littéralement s'épuiser, à ce poste qui n'est pas le sien. Il nous fait d'ailleurs du Benzema à savoir aller chercher le ballon sur la ligne médiane pour remonter en dribbles. Ce n'est pas la solution. Braithwaite doit jouer en attaquant libre -ce qu'il fait- mais cela suppose de la présence dans la surface. Je ne vois qu'Edouard pour nous l'apporter.
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Va t-il nous faire du Casa c'est à dire du psychorigide ? Depuis le début de saison, on a un principe de jeu directeur -du duel, de l'intensité- et rien en guise de plan B. Mais le coach n'en est pas responsable : collectivement, notre équipe est faible balle au pied. C'est plus un assemblage de solistes -des mecs qui aiment la percussion- qu'un collectif digne de ce nom. C'est compliqué de faire jouer ensemble des mecs qui sentent aussi peu le foot. Si on veut exister sur le plan offensif, il nous faut donc deux ailiers qui percutent et peuvent adresser de bons ballons à l'avant centre. Et je ne vois toujours que Durmaz et Braithwaite dans ce registre avec Edouard en pointe. Parce que ce dernier est ce que nous avons de mieux en termes d'appel et de présence dans la surface. En gros... c'est le seul avant centre de l'effectif. Donc, je verrais bien ces trois là devant et un milieu densifié Bodiger-Blin-Trejo pour écoper au milieu parce que dans ce domaine aussi, on est en train de perdre méchamment en densité. Nettement moins depuis un moment... Comme tu le dis, que chaque demi occase adverse se transforme en but, c'est effectivement très chiant...
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Tant qu'il y a des résultats, Dupraz peut faire ce qu'il veut. Mais depuis 4 matches, les résultats se font un peu attendre... Je parie sur du changement... Braithwaite peut sans doute jouer avant centre à condition que deux ailiers soient capables de lui adresser des centres convenables. Avec Durmaz voire Trejo, ce doit être jouable. Avec Sylla et Somalia, c'est perdu d'avance. À tout le moins, cette donnée gagnerait à être intégrée...
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Non. Mais il marque un but d'avant centre. Ça risque quand même d'interpeller le coach...
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Pour le coup, mon post n'était pas "offensif" (normal, je viens de me taper une MT du TFC contre Metz et je me mets au diapason ). C'était juste pour resituer le débat pour Chronos dont les allusions m'ont semblé étranges... OK pour ne pas donner dans l'innovatolâtrie (même si dans bien des domaines, les perspectives sont vertigineuses, quand même...). Mais ce que je disais dans les posts précédents c'est que le fantasme gauchisant du "partage des ressources" est d'une inanité totale au regard du problème et que, sans innovation, point de salut. Tiens, d'ailleurs, le Tef aussi va devoir innover .
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Je n'ai jusque là évoqué l'innovation que pour dire que de manière générale -bien au-delà de la question écologique- c'était notre seul mode de résolution des problèmes. Et je l'ai fait pour amender le propos "innovatosceptique" () de deux de mes interlocuteurs. Je ne vois pas bien ce qu'il y a à expliciter. Sur la question énergétique, si on veut développer le renouvelable, faut résoudre un menu souci d'efficacité énergétique. Cela peut passer par le stockage dans des "piles" solaires ou éoliennes. Ou autre. Cela viendra en son temps mais justement, inutile de précipiter les choses et de fixer des objectifs de conversion énergétique qui pourraient dépasser les capacités des industries à fournir de manière efficace. En gros, ce n'est toujours pas au "politique" de se mêler de cette histoire même si, en subventionnant l'énergie (donc en favorisant sa surconsommation), il le fait déjà...
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Heu . J'avoue ne pas même comprendre l'allusion. Au nom de quoi, pourquoi m'opposerais-je à l'innovation ? Je ne suis pas cokaïnomane .
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NP n'a pas tort et la doxa est en train de progressivement abandonner le terme de "réchauffement" pour "changement" ou "dérèglement". Et ce que tu dis est juste aussi mais la parade de la recherche est ici convaincante. En fait, c'est comme les marchés financiers : le climat change continuellement. Mais ce qui est en jeu dans de nombreuses recherches, c'est l'ampleur des changements documentés. Ya des indices de "bouleversement" (autre terme utilisé). À ce que j'ai lu, plus depuis 18 ans mais je suis aussi méfiant là dessus que je le suis à l'égard du point de vue adverse. En tout cas, soutenir que le climat se "dérègle" est recevable. De même que quand un marché financier monte de 5% un jour et baisse de 10% le lendemain, il est un peu loco (bon, en l'occurrence, ça n'arrive jamais dans ces proportions là mais on en est parfois pas si loin...). Et sinon, des arguments ? Pas besoin de googliser, ma démarche est bien plus hérétique que tu ne le supputes : je vais chercher des infos sur des sites libéraux (très climatosceptiques, ya aucun doute là dessus ) et je retiens celles qui sont "scientifiquement documentées" en allant voir à la source . Au demeurant, rien de ce que j'ai lu ne remet en cause les bouleversements climatiques en cours. Je m'amuse donc à me voir ici qualifié de "climatosceptique" . Ce qui est challengé, ce sont les origines du réchauffement, ses effets, ce qu'il implique en matière politique. Or, contester un élément quelconque du package idéologique qu'on essaie de nous faire gober à toute force condamne le mécréant à l'impitoyable verdict de l'inquisition verte. Sans le moindre argument, je le note . Raison de plus pour être très très sceptique, oui . La seule conclusion qui s'impose dans cette affaire est connue depuis le début de la science moderne : cette dernière fait très très mauvais ménage avec la politique. Et le fait d'avoir d'emblée mêlé les deux est un très mauvais coup porté à la "climatologie".
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Tu positionnes d'emblée le problème de manière foireuse. Pose toi d'abord la question du "réchauffement" en soi. Je suis allé fureter sur des sites écologiquement incorrects qui se targuent de références aussi scientifiques que celles du GIEC mais disent des choses un peu hérétiques. Je te les livre en toute simplicité : - la température n'aurait plus augmenté depuis 1998. -il y aurait près de 40 modèles de prévisions climatologiques qui nous annoncent une fourchette de températures futures comprises entre 1,8 et 5,4°C ou un truc dans le genre (je trouve con qu'ils n'aient pas encore ouvert la fourchette parce que forcément, l'un d'eux ne sera pas loin de la vérité. Et alors, on entendra cingler les "youpi j'avais raison" d'ici une centaine d'années. Ou, sur un forum de foot, un type qui dira "la modélisation climatique avait raison" ). - Il existe un "dissensus" entre diverses disciplines scientifiques sur les origines du "changement" climatique (puisque on va vers ce terme, principe de précaution sémantique oblige ). Des astrophysiciens l'attribuent au soleil plutôt qu'au CO2 (ce qui semble relever d'un certain bon sens mais justement, le bon sens, c'est politiquement pas correct). Une astrophysicienne vient de publier un papier dans Nature prédisant un... refroidissement climatique du fait de tâches solaires trop peu nombreuses. - Des relevés de calotte glaciaire montrent que les océans recrachent du CO2, ce qui indique que celui-ci serait un effet plutôt qu'une cause du changement climatique. On ne connaît d'ailleurs pas la relation de causalité entre gaz à effet de serre et climat (la causalité est postulée par le GIEC...). On sait qu'on a émis énormément de CO2 depuis deux siècles (ce qui est à peu près évident compte tenu de notre usage du charbon, sans oublier que quand on passe de 2 à 7 milliards d'humains, ça fait pas mal de bouches à recracher du gaz carbonique...). Mais le changement climatique passerait aussi par plus d'absorption du CO2 compte tenu d'un couvert végétal qui tend à augmenter. Le bilan émission-absorption du CO2 reste à étudier. On en émet beaucoup mais la terre en absorbe beaucoup aussi. Et dans le "on", il n'y a pas que les centrales thermiques... Mais surtout : le changement climatique est-il forcément... maléfique ? En fait, le changement climatique est... permanent. On dispose de plein de travaux historiques sur le rapport population-climat. Et l'adaptation de l'humanité aux changements climatiques est de tout temps. Or, un certain nombre de ces travaux montrent que les périodes plutôt bénéfiques de l'histoire sont liées au réchauffement (plus grande fertilité des sols) tandis que le refroidissement rend plus difficiles les conditions d'existence (ce qui est propice aux guerres). Dans cette veine, un bouquin vient d'identifier 55 bienfaits du réchauffement climatique. Mais même si tout ça n'était que du vent -et que le climat se "réchauffe" effectivement- ce n'est que via l'innovation de marché qu'on sortira de la nasse. Les mesures complètement insensées préconisées par le GIEC n'ont aucune chance d'aboutir sauf "révolution" technologique dans le stockage et la production d'énergie (parce que pour l'heure, le solaire et l'éolien ne sont pas plus à même de fournir l'humanité -même si on couvrait la terre d'éoliennes- que l'agriculture bio n'est susceptible de la nourrir...). Enfin, si tu t'intéressais à la théorie et aux réalisations de l'interventionnisme public, tu cesserais de te bercer de tes illusions planistes. Tiens, par exemple, la déforestation en Amazonie a pour origine les subventions agricoles du gouvernement brésilien... Je te mets un sur le passage en gras. Passons sur "l'irrationalité", argument délirant au mieux, insignifiant au pire . Penser que le GIEC, créé par l'ONU, c'est à dire une organisation internationale qui passe son temps à se demander ce qu'elle pourrait bien faire faire à ses agences et dont la tentation démiurgique est permanente, est "désintéressé", c'est juste confondant de naïveté (au mieux). La recherche climatologique est gangrenée par l'idéologie et il est quelques voix scientifiques pour s'en émouvoir, heureusement (voir à ce sujet mon post à Isley).
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Oui, tu satisfais surtout ton égo de citoyen d'élite en te faisant ton film de la première tartufferie venue . J'imagine que le jour où on t'expliquera que les pets font monter la "température moyenne" de la planète (rien que ça, j'adore...), tu te baladeras avec une ventouse dans le cul pour préserver son avenir... Encore que pour le coup, tu pourrais trouver ça trop contraignant . Je prends la thèse du réchauffement avec d'autant plus de sérénité que (1) la thématique de la pollution est très antérieure à ce marronnier (et que quand on lutte contre la pollution "ordinaire", on le fait aussi contre le "réchauffement climatique") et que (2) les preuves abondent de la remarquable performance des économies de marché en matière de lutte contre la pollution et de la très lourde responsabilité des réglementations et des subventions dans nos problèmes environnementaux actuels . Mais ça, c'est précisément un message "interdit" : parce que si l'on corrélait le "réchauffement" à toutes les conneries dont la politique publique est coupable depuis 40 ans, ça rendrait le truc nettement moins sexy d'un point de vue idéologique. Sans parler de ce que les régimes communistes ont largué de CO2 dans l'atmosphère -sans la moindre vergogne...- tout au long du vingtième siècle. Bref, si le "réchauffement" t'intéressait pour des raisons autres que profondément narcissiques, tu ferais l'effort de te documenter sur le volet économique du truc plutôt que de raconter d'énormes conneries et de te cacher derrière l'illusion selon laquelle la climatologie serait plus scientifique que l'économie (alors que les deux disciplines produisent des faits stylisés...) .
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Et pourtant j'ai une bonne tronche de climatiquement réchauffé . Ta dernière ligne n'est sans doute pas ce que tu as écrit de plus bête. Elkjaer va adorer .
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U're welcome. Tes posts m'ont incité à aller voir. Comme quoi, la discussion est stimulante (quand elle est de bonne foi) .
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Comme tu m'as légèrement bassiné avec ça, je suis allé voir. Bon, plus exactement, je suis tombé dessus un peu par hasard... Et ce que j'ai lu confirme la nécessité -voire la salubrité- qu'il y a à être sceptique sur le plan scientifique. Car le genre d'étude que tu cites est assez souvent réalisé dans les disciplines dont je suis "spécialiste" et les biais sont très nombreux. Alors je vais te le faire synthétique (quand je dis ça, c'est qu'il y en a pour 12 pages ). Le papier que tu cites et dont on tire que "97% des scientifiques sont OK pour dire que le réchauffement est d'origine humaine" a été écrit par un dénommé Cook et 8 co-auteurs. Je viens d'en lire une critique minutieuse publiée par un certain Richard SJ Tol, en 2014. C'est pas 1000 mais 12000 articles scientifiques publiés entre 1991 et 2011 que Cook et alii recensent. Les objections adressées par Tol à ladite étude sont trop nombreuses pour être récapitulées. Je mentionne ici les deux qui m'ont le plus impressionné (et j'avoue que je me demande si j'ai bien compris la seconde tellement elle m'apparaît invraisemblable sur le plan méthodologique ) : 1. Sur les papiers recensés par Cook & Co une minorité traite des causes du changement climatique. Ça signifie que très souvent, l'approbation des auteurs étudiés est une conséquence plutôt qu'une cause du consensus !!! Voici ce qu'écrit l'auteur (Tol) à ce sujet : "Although they surveyed a large number of abstracts, most of these are not on the narrow subject of what causes climate change. Theirs is not a consensus on the causes of climate change, but rather a vote of confidence by the broader climate research literature in the narrower literature on the attribution of climate change". En outre, les études sur le changement climatique sont sujettes à "autosélection". La nature trop politique du problème biaise les vocations ; en général, les chercheurs qui s'intéressent au changement climatique le font justement... parce qu'ils adhèrent au consensus. C'est un peu pareil en économie, par exemple : généralement, les mecs qui étudient les inégalités sont tous de gauche car ils pensent que les inégalités, c'est mal. 2. Mais le pire (pour moi), c'est de lire que sur les 12000 papiers évalués, à peu près 8000 sont évalués "rang 4" c'est à dire... sans position. Il est donc rigoureusement faux d'écrire "97% des auteurs concluent...". En fait c'est 97% des... auteurs qui expriment une opinion . C'est un peu comme dire qu'un mec a été élu avec 60% des voix (waouh !!). Sauf que si l'abstention est de 50%, ça fait plus que 30% d'adhésion et c'est moins waouh. Au final, l'auteur fait exactement le même genre de mise en garde que moi. Voici ce qu'il écrit : "The conclusions of Cook et al. are thus unfounded. There is no doubt in my mind that the literature on climate change overwhelmingly supports the hypothesis that climate change is caused by humans. I have very little reason to doubt that the consensus is indeed correct. Cook et al., however, failed to demonstrate this. Instead, they gave further cause to those who believe that climate researchers are secretive (as data were held back) and incompe- tent (as the analysis is flawed)". En gros, la cause même du "réchauffement" -la documentation de sa réalité- pourrait sérieusement pâtir de ses excès militants, y compris parmi les scientifiques. Sur ce sujet du réchauffement, la chose dont on a le plus besoin, c'est de froideur . Cela implique que les médias et les politiques restent largement en dehors. Et d'éviter des raccourcis du type de ceux dont tu m'as gratifiés de façon un peu obsessionnelle . Je précise que Cook et al. ont répondu à Tol (sur les aspects de traitement stat, pour l'essentiel) et Tol aux auteurs. La controverse reste active et c'est ça la science : une lente discussion.