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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Gollum

    L'économie

    C'est intéressant, merci. Deux impressions : 1. Il faut décidément se méfier des statistiques. Avec 11% de prélèvements obligatoires, la Corée du Nord fait office de paradis libéral l ! J'aime bien le 4% de la Birmanie, aussi. 2. Pour ce qui est des pays à stats fiables, je m'étonne quand même du taux de la France. Il doit y avoir une finesse arithmétique qui en l'occurrence, m'échappe dans la mesure où selon l'insee, le record du ratio PO/PIB s'élève à 46%. Et là on est à plus de 51%...
  2. Heu, promu quand même . Dans le genre "ambitieux", on doit pouvoir trouver mieux. J'imagine cependant que Kombouaré tient le joueur en estime et vice versa. Chantôme me donne l'impression d'être très dépité de ne pas être plus convoité. J'avais été frappé, la saison dernière, par les oeillades qu'il adressait à Blanc, son match curieux contre Paris... Ce garçon est meurtri de ne pas avoir l'occasion de s'imposer dans son club. Du coup, je ne serais pas surpris qu'il termine dans un club anglais de seconde zone, en échange d'un salaire confortable. Dommage pour nous. Mais on ne peut donner que ce que l'on a...
  3. Surtout qu'Aurier n'a apparemment pas oublié sa saison téféciste . Si j'ai bien tout compris (je n'ai pas vu le match), il a attendu que son équipe soit menée pour porter l'estocade et remporter les trois points. La TFC touch .
  4. Bon, puisque je suis censé expliquer je ne sais quoi ( ), je dirais que tu fais (probablement) erreur même si tu es assez... logique. Pour ce qui concerne le "nettoyage des océans" (bon, allez, en l'occurrence, je ), ça générerait des dépenses d'investissement (probablement publiques) et elles entrent dans le calcul du PIB. Tu as raison en disant que le PIB, c'est de la "valeur ajoutée". Mais comme on ne peut pas calculer la valeur ajoutée des dépenses publiques, ces dernières y sont ajoutées pour leur valeur . Donc, ce que propose Elkjaer si j'ai bien tout compris, c'est de remplacer de la conso privée par de la dépense publique donc de remplacer du PIB par du PIB.... Une idée que je trouve très pertinente, naturellement .
  5. en tout cas, ils prendront la porte . D'ailleurs, je ne serais pas surpris qu'ils soient copains avec Mourad .
  6. Et moi je dis : morts ils sont .
  7. Ben, c'est le but, je pense... Jean-Marie nous fait un Oedipe inversé. Il est tellement jaloux du succès de sa fille qu'il en pète un câble...
  8. Gollum

    L'économie

    Mais encore ?
  9. Gollum

    L'économie

    Ah le beau modèle mutualiste . Dommage que ces socios si purs veuillent non seulement le beurre mais aussi... son argent. en recevant plein de fric de l'oncle Sam ? aussi... A bûcher, plutôt...
  10. Gollum

    L'économie

    Disons que pour le coup, ta résolution m'apparaît pleine de sagesse . C'est ça qui serait de nature à m'étonner... Comme souvent, je ne sais pas bien qui est ton "on" mais enfin, en l'occurrence, comme la population cible est potentiellement vaste, je t'accorde le bénéfice du doute. Or, il est (ou serait) un peu bizarre de soutenir que la politique Valls-Hollande est plus "socialo communiste" que ce qui l'a précédé depuis 40 ans. Le "peuple de gauche" a justement quelque raison d'être déconcerté, à cet égard . On annonce une baisse des dépenses et une stabilisation des impôts ; plus un retour de la croissance tirée par les pays qui ont subi des cures d'austérité. Tout ça serait plutôt favorable à l'investissement même si l'ampleur du regain n'incite pas à se palucher non plus... Pas forcément... Car la France passe de la 17ème à la 10ème place. Pour un pays aussi riche que le nôtre, ça signifie passer de désastreux à moyen... Cela témoigne d'une confiance des investisseurs disons... mesurée. Ceci étant dit, le traitement médiatique de l'économie étant ce qu'il est, on finit par en oublier que la France a le cinquième PIB du monde. C'est sûr que la France ne va pas bien. Mais enfin, elle reste un pays riche : il y a des consommateurs, des infrastructures, de la main d'oeuvre qualifiée. Et même, ce que l'on sait peu, un potentiel d'innovation qui fait de notre beau pays l'un des plus inventifs de la planète. Ce qui est inouï, justement, c'est qu'avec de tels atouts et si peu de capitaux "domestiques", la France ne soit pas un eldorado des affaires. La France, c'est un peu comme une équipe qui aurait les infrastructures du Barça et l'effectif d'Arles Avignon. Quand on on est investisseur, ça peut faire hésiter.
  11. Gollum

    L'économie

    Comdab, toujours une lecture très personnelle de l'article . Bref, 17ème foyer d'accueil des investissements directs étrangers (en 2012) pour la 5ème puissance mondiale, ya effectivement aucun souci . C'est un peu comme si un club comme l'OL arrachait son maintien à la dernière journée du championnat... Sinon, dans le registre "ultralibéralisme" versus "socialo communisme", un lien intéressant : http://www.atlantico.fr/decryptage/33-ans-plus-tard-quand-on-se-rend-compte-que-france-cesse-appliquer-programme-georges-marchais-parti-communiste-francais-h16-1030735.html Enfin, pour ceux que la lucidité ne condamne pas à une crise d'urticaire idéologique...
  12. Ah, en m'y promenant dans les années 1980, je me disais justement que Monaco avait des faux airs d'état policier. Avec le commissaire Moulin aux manettes, je comprends mieux .
  13. C'est aussi ce que je me suis dit .
  14. C'est un peu ça . Il a aussi un peu tendance à mélanger les conversations et à faire comme si "ses" interlocuteurs n'étaient qu'un. Il est plusieurs dans sa tête ; c'est ce qui le rend singulier...
  15. C'est le "même moi" qui gêne... Non que je n'aie pas confiance en ton discernement. Mais pour comprendre, faut quand même s'être tapé trois pages de posts longs et là, je doute un peu de tes capacités (ce n'est évidemment pas un reproche ). Sinon, tu aurais compris que le débat ne porte précisément sur aucun point puisque Marco noie le poisson, tourne autour du pot, se rattrape aux branches etc. Justement, faut suivre...
  16. Ah, tu es toujours là ? Lis d'abord les deux derniers quote -les deux qui nous concernent (je ne suis pas partie prenante du début de la conversation ). Y a t-il contradiction ? Non, juste une monumentale erreur d'analyse. Mais tu oublies d'inventorier ceux qui suivent, où tu euphémises à qui mieux mieux ; après avoir "enfoncé les plans d'austérité à coup de pied", voilà que quelques posts plus tard, UE et FMI se sont juste "mêlés de la crise grecque" ; on jurerait presque qu'ils n'en sont plus la cause première. Comme c'est étrange... Mais je note un très gros progrès sur la phrase en gras !!!!!!!!!!!!! Tu remplaces juste "indirecte" par "directe" et tu as bon . Et si tu ajoutes que l'austérité est une conséquence "inévitable" de la dette publique grecque, tu seras là aussi aussi exact que cohérent. Par ailleurs, ton nombrilisme t'égare : je ne crois pas avoir commenté ton analyse des résultats électoraux. Dans les deux quote qui me concernent, je ne fais que rappeler, en réponse à Régis, que l'UE (et accessoirement, le FMI) n'est pas la cause fondamentale de l'austérité subie par les pays du sud de l'Europe. Ton quatrième quote peut laisser penser que tu n'es pas en désaccord avec ça mais comdab, c'est trop ambigu et elliptique (tu te protèges...) pour qu'on puisse l'affirmer. En revanche, il est difficile de ne pas déduire d'une phrase du genre "l'UE a enfoncé les plans d'austérité dans la gorge des grecs, à coups de pied" que l'UE n'est pas au moins un petit peu responsable de la crise grecque... S'il n'y a pas là une seconde contradiction, on dira qu'a minima, tu es difficile à suivre. Trop de non dit, d'ambiguïté, de circonvolutions... Le mieux serait donc que tu dises en une ou deux phrases claires ce que tu penses de la responsabilité de l'UE dans la crise du sud de l'Europe . Hélas, ce n'est pas moi qui refroidirai tes inquiétudes sur ce plan. Je pense que les livres d'histoire parleront de "démence économique" à propos de la crise de la dette... Le pire, c'est que si d'aventure Marine était élue dans des circonstances socio-économiques à peu près normales, elle démissionnerait au bout de 6 mois. Mais effectivement, comme elle ne peut être élue que dans des circonstances "révolutionnaires", alors peut-être pourrait-elle prendre des décisions "révolutionnaires". Et là, en effet, mettre les voiles pourrait se révéler judicieux...
  17. J'ose quand même espérer qu'un certain nombre d'abominations sont définitivement derrière nous, en particulier l'antisémitisme d'origine "européenne". Et puis, de manière générale, toute idéologie de "chasse à l'homme". Je crois que le cataclysme prendrait la forme du séparatisme ; une sorte de balkanisation européenne fondée sur le "droit du sang". Une sorte de retour vers le premier millénaire de notre ère... Enfin, c'est un petit délire prospectif .
  18. Je dis que les classes populaires sont marginales, au-delà de la définition qu'en donne l'INSEE parce qu'en tendance longue, la désindustrialisation du pays marginalise la "classe ouvrière" et que le niveau d'éducation allant (globalement) croissant les emplois tertiarisés sont plutôt plus qualifiés qu'avant et le niveau d'information/éducation de la population plutôt supérieur. Disant ça, je me retrouve dans une situation curieuse : car j'ai moi-même fait partie des alarmistes, ces dernières décennies. J'ai toujours dit, sur ce forum et ailleurs, que la situation de la France était d'une gravité insoupçonnée. Et tu serais fondé à remettre en cause une partie de mes "arguments optimistes" en me faisant remarquer que (1) les emplois tertiarisés qualifiés sont de moins en moins nombreux puisque l'emploi ne progresse pas ; (2) que la "smicardisation" des salariés français est une garantie de stagnation (voire de régression) de leur niveau de vie (aucun pays n'a une telle concentration de salariés autour du salaire minimum...) ; (3) que le niveau d'éducation apparent est un trompe l'oeil (en tant qu'enseignant, j'en sais quelque chose...). Je sais tout ça. Mais "au bord du gouffre", c'est à dire si je pige bien, "Marine au bord d'être élue à la présidence de la république ou d'avoir une majorité au parlement", je n'y crois pas. En tout cas pas tant que la France peut continuer à s'endetter presque à loisir, puisque cela fait 40 ans que la France achète sa petite prospérité à crédit. Crois bien que je trouve ton pessimisme fondé. Voire salutaire. Et tout le monde est à peu près OK, maintenant, pour diagnostiquer que ce pays ne va pas bien du tout. C'est relativement nouveau et cela me paraît être un bon début. Car l'action suit toujours la prise de conscience. Tout dépendra, maintenant, de la qualité personnelle de nos gouvernants. Je veux croire qu'au PS comme à l'UMP, on sait qu'en gros, il faut faire le contraire de ce que préconise Marine. Restent deux challenges à surmonter : (1) le dire (et on voit que c'est pas simple...) et (2) le faire (et ça fait 40 ans qu'on s'en dispense). Mais un peu comme avec le TFC, je me dis qu'on n'a jamais autant de chances de gagner un match qu'au terme d'une longue série de défaites.. OK. Petit devoir de WE férié aux courageux du bistrot : "Vous compilerez les derniers posts de Marco au sujet de l'austérité en Grèce, en respectant rigoureusement leur ordre chronologique. Vous tâcherez ensuite d'en dégager le cheminement logique (bon courage) puis, vous expliciterez comment l'auteur tente de se dépêtrer de ses propres contradictions en usant de sentences elliptiques et d'échappatoires grossiers. En quoi ce procédé rhétorique vous semble t-il emblématique de l'oeuvre de l'auteur ?". Un jour, tu seras étudié à l'école .
  19. Marrant de lire ce post . Ou comment Régis diffère de Marco. Comment répondre simplement à ta question ? Un peu comme ce que j'ai dit à Caramel, il se passe quoi si le niveau de vie de millions de Grecs (ou de Français) chute de moitié. Ou même de 25% ? Réponse instruite de l'entre deux guerre : il peut tout se passer. Replis identitaires, lutte de tous contre tous, délitement total du pays (il se trouve que j'y ai passé quelques jours en 2011 et je t'assure que c'était "tendu"...). C'est d'ailleurs ce qui se passe en Grèce mais ça reste à peu près sous contrôle, grâce à l'UE et au FMI. Car sans l'UE et le FMI, la situation de ce pays ne serait même pas imaginable. Personne -à part quelques fonds spéculatifs- ne voulait plus prêter de sous à la Grèce, en 2011. C'est simple, quand tu prêtes de l'argent à un type (ou un pays) dont tu penses qu'il ne peut pas te rembourser, tu ne prêtes plus. Or, sans ces prêts, la Grèce ne peut plus payer ni fonctionnaires, ni fournisseurs, ni retraités ni tout un tas d'ayant droits. La France est rigoureusement dans la même dépendance. Ce que connaît la Grèce, d'autres pays (émergents) l'ont connu au début des années 1980. Les banques l'ont connu en 2008. Nous vivons dans une giga économie d'endettement et si le flux de la dette se tarit, tout ce que nous croyons "acquis" (notre niveau de vie, nos valeurs, etc.) s'effondre. Et pourrait s'effondrer vite. C'est l'enjeu des crises que nous avons traversées (et qui sont historiques...). Quoi qu'on en pense, ce sont pour l'heure les institutions financières internationales (et les banques centrales) qui permettent d'obtenir un sursis. Elles le font en demandant des "garanties" qui prennent la forme de "réformes structurelles". Par quelle pirouette essaies tu encore de t'en sortir ? Je te demande pourquoi ya eu les plans d'austérité. La réponse que tu n'as jamais voulu reconnaître c'est que les épargnants chinois, allemands, français ne voulaient plus prêter le moindre sou à la Grèce. Bref, ce que j'ai dit à Régis. Tu me dis quelques posts auparavant que cette explication est une connerie (et même particulièrement gonflée). Le coupable, ce ne sont pas les épargnants mais l'UE et le FMI. Et là, tu me dis qu'on dit la même chose ??????? On prend des cours de mauvaise foi à la LCR ? Je sais ce que tu vas me dire au prochain post : que j'ai rien compris. Tu sais Marco, s'il m'est permis de parler à ta psychologie intime : sur un forum comme celui-ci, où on parle vite et fort, souvent sous le coup de l'émotion, en regardant son smartphone ou en cuisant ses spaghettis, il est permis de dire des bêtises, de s'emmêler les pinceaux, de ne pas se rappeler aujourd'hui ce qu'on racontait hier. Certains se hasardent même à des pronostics particulièrement foireux ou jugent que Valbuena n'aurait pas dû être sélectionné en EDF . Tu pourrais éventuellement le reconnaître dans le cas d'espèce. Moi, même si Valbuena fait une super coupe du monde, tant que je serai sur ce forum, je referai des pronostics foireux, des analyses péremptoires et autres bêtises qui me vaudront des quote et des railleries. Parce que je trouve ça divertissant. Toi, quand tu causes avec moi, tu dis beaucoup de conneries. Là, c'en est une de plus et bientôt, tu en ressortiras d'autres. Ce n'est pas grave. Mais à mon avis, c'est plus digne de reconnaître qu'on se trompe plutôt que de faire comme le gouvernement avec la courbe du chômage. C'est à dire tordre et retordre la réalité pour tenter de la faire rentrer dans les clous de ce qu'on voudrait ou imagine. On se trompe soi-même sans tromper les autres parce qu'il y a un seuil où prendre les gens pour des cons, c'est comme tout, ça ne fonctionne plus...
  20. "Nan parce que pour dire que ce sont de petits épargnants chinois qui ont imposé à la Grèce le plan d'austérité préparé par le FMI et les principales puissances de l'UE qui sont allés l'enfoncer dans la gorge des grecs à coup de pied, faut être au moins aussi gonflé qu'un dirigeant de l'UMP pris en flagrant délit de Bygmalion... " Tiens, ce truc ci dessus, c'est ta manière de dire "j'ai juste dit que l'UE et le FMI se sont mêlés de la situation en Grèce" . Je savais que tu inventais les propos de tes contradicteurs (j'en ai fait l'expérience). Que tu t'imaginais des hordes d'alliés idéologiques (ta fameuse propension à remplacer le "je" par le "on"). Que tu commençais à délirer au moindre embryon de contradiction (et il n'est pas compliqué de te contredire). Voilà maintenant que tu déformes tes propres dires... Ton post est un condensé de cette tendance au grand n'importe quoi. Utilisation impropre de ce que "jugement de valeur" veut dire puisque je ne parle que de faits (effondrement du cours de la dette grecque entraîne prêts du FMI qui entraînent plan d'austérité). Puis, euphémisation de ta propre critique. La seule chose surprenante, dans ce post, c'est ce qu'il contient de raisonnable, à savoir le refus de la discussion : tu pourrais bien entendu te documenter en essayant de comprendre ce qui s'est passé avec la crise grecque. Mais ce qui t'intéresse, c'est de faire coller la réalité à ton idéologie, pas de la soumettre à l'épreuve des faits. En conséquence, la contradiction avec un mec qui connaît le sujet ne t'intéresse en rien. Au fond, ce qui t'intéresse, c'est de causer avec ton nombril. La question qui m'intéresse, moi, est de savoir si ce type "d'argumentaire" est représentatif de la pensée "de gauche". Régis me dirait sûrement que non et j'aurais alors du mal à le contredire car il n'est pas rigoureux de faire d'un cas, une généralité. Soit. Je vais quand même te dire ce qui t'emmerde avec cette crise grecque parce que je connais "un peu" la manière de penser des ayatollahs gauchos. Dans ton "monde", tout est politique. Donc, si la Grèce est dans la merde, c'est forcément que de méchantes institutions ultralibérales ont été méchantes avec la Grèce. Les causes de cette méchanceté sont purement idéologiques. Il y a les salauds d'un côté (le FMI, caca beurk) et les gentils de l'autre (le bon peuple grec, harassé par la finance sans visage). Une sorte de délire religieux qui fait fi des phénomènes économiques sous jacents, lesquels sont bien "réels", pourtant, et n'obéissent précisément à aucun jugement de valeur "idéologique"...
  21. Gollum

    L'économie

    Ce topic tourne à l'auto dialogue à deux (Bondurant ramène toutefois sa fraise, de temps à autre) . Ce monsieur est un pur cambridgien, un descendant de Lord Keynes. De bonnes remarques (sur les brevets ou les "superstars") noyées dans un canevas qui est d'ailleurs moins absurde que flou. Des sources d'inspiration douteuses (Piketty est l'économiste en cour à gauche, en ce moment ; mais comme de juste -et c'est d'ailleurs la règle du jeu- sa méthode et ses conclusions suscitent moult contestations). Et bien sûr, une propension avérée à passer à côté de l'essentiel. Car on ne peut pas comprendre la hausse de l'immobilier ou des actifs immatériels des entreprises (brevets, marques) sans mettre en avant le laxisme monétaire, notamment US. Ce monsieur, comme souvent, essaie donc de trouver des causes "structurellement économiques" à des phénomènes dont les causes sont politiques...
  22. Putain... Le pire, c'est que je n'arrive pas à me résoudre à ce que tu sois de mauvaise foi. Ce serait plutôt un genre de panne de lumière... Question : Pourquoi le couple UE/FMI a t-il prêté de l'argent à la Grèce, prêt assorti de conditions "d'austérité" ? Relis ton article du Monde, fais une petite recherche sur google, c'est hyper rapide à trouver. Ce n'est pas une question d'opinion, de je ne sais quoi "droite-gauche", c'est juste du factuel de chez factuel...
  23. Un jour, quand tout sera apaisé, que le monde aura explosé et que nous serons une douzaine d'humains à devoir repeupler la terre -on essaiera d'éviter de s'accoupler, toi et moi - faudra quand même que tu me dises si tu le fais exprès ou si, vraiment, tu comprends rien à la plupart des sujets que tu prétends aborder. Vraiment, ça m'intéresse ​ . En l'occurrence, c'est quand même trop gros pour que j'envisage sérieusement la seconde option. Parce que si je te suis bien, les mecs du FMI, ils ont un beau jour décidé d'austériser la Grèce comme ça, sans raison, juste parce qu'ils avaient rien d'autre à foutre ? Le pire, c'est que l'UE et le FMI ont littéralement sauvé la Grèce d'une implosion totale, en devenant "prêteurs en dernier ressort" de ce pays (c'est à dire secouristes financiers...). Et pour avoir une chance de récupérer leur pognon, ils ont émis des conditions à ces prêts gracieux ; c'est ça qu'on appelle "austérité"...
  24. En tout cas, dans l'esprit du public, yaura amalgame. Même si comme on te le fait justement remarquer, cette affaire est autrement plus "impactante" pour Sarkozy que ne le fut l'affaire Cahuzac pour Hollande. A mon humble avis, cette casserole là peut même être fatale à notre ex président... S'il a vraiment "détourné" 10 millions (ou plus) pour financer une campagne déjà somptuaire, alors l'adage "le pouvoir rend fou" prend toute sa signification. Et du coup, le fou devra rendre le pouvoir . Si ma mémoire est bonne, par ailleurs, la première fois qu'on a débusqué des fausses factures servant à financer une officine politique, c'était à la fin des années 1980 et ça concernait le PS. Marine ne devrait pas manquer de le rappeler, un de ces quatre... Enfin, je ne suis pas dans le secret des dieux mais le truc qui m'étonne, en termes de com politique, c'est l'allégeance franche de Copé à Sarkozy, ces deux dernières années. Du coup, on peut au moins échafauder une interprétation genre "coucou Nico, tu sais que je sais ce que tu sais ce qui signifie que si je tombe, tu tombes aussi. Donc, on fait front tous les deux contre Juppé et Fillon et le moment venu, on gagne l'élection et je serai ton premier ministre". Enfin, c'est une possibilité... Dernière chose : à côté de l'ambiance qui règne à l'UMP, j'ai l'impression que les rivalités du PS des années 2000 passent pour une dispute de cour d'école... Finalement, au PS comme à l'UMP, on est en crise et cette crise est conforme à la culture de chacun de ces partis. A droite, une crise de chefs. A gauche, une crise d'idées. Au FN, au moins, ya qu'une tête et elle ne pense rien. Comme ça, pas de crise à redouter .
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