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Tout ce qui a été posté par Gollum
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Tu t'es fait réprimander, c'est normal . Tu devrais savoir que notre coach ne peut pas quitter la maison violette, en tout cas sur ce forum ; c'est un peu le topic du Casa nié tant ses limites sont passées sous silence... . Mais pas sûr, en effet, que la balance qualités/limites de Gourcuff soit plus avantageuse de celle de notre coach actuel. Viendra même un jour lointain où, notre coach étant parti s'exiler en Espagne et décrochant une place de troisième en liga, le peuple violet plébiscitera son retour à corps et à cris...
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Sujet passionnant, bien sûr. Quand on aime les questions philosophiques, ce qui est a priori le cas des quelques allumés (dont je suis) qui interviennent sur ce topic ou ses "petits frères" (tous ces topics qui servent à rien d'autre qu'à se prendre la tête). Je dirais que la liberté est bonne... quand elle est contraignante car la liberté sans son corollaire (la responsabilité) s'appelle "privilège". Pour ce qui est des névroses psychotiques, d'autres me semblent plus qualifiés que moi pour te répondre. Question de vécu...
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Et c'est bien pourquoi ce sur quoi repose notre civilisation -à savoir le principe "individualiste"- exclut totalement que la loi se mette au service de ce type de considération. Que chacun fantasme dans son coin ce qui est bon pour untel ou untel, c'est son droit. Cela nourrit les conversations de salon, de forum ou de PMU, fort bien, c'est un divertissement social comme un autre. Mais le principe individualiste (qui fonde le "modèle occidental") dit et ne dit que : chaque individu sait mieux que quiconque ce qui est bon pour lui. Et dès lors que ce qui est bon pour lui n'empiète pas sur la conception tout aussi subjective qu'autrui se fait de son propre bonheur, il est libre de faire ce qu'il faut pour s'épanouir comme il l'entend. Voilà une règle axiomatique -la liberté- dont on dérive ensuite assez aisément des principes de conduite. Bien sûr, l'axiome n'est pas aussi parfait qu'en mathématiques (coucou NP) et c'est bien pourquoi il y a ce qu'on appelle une administration de la justice. Mais pour paraphraser Churchill, la liberté est le pire des principes... à l'exception de tous les autres (qui, en fait de principes, sont des règles ad hoc inventées pour satisfaire telle ou telle conception dictatoriale de telle ou telle catégorie d'individus). Miniboer ne dit jamais "ceci est bon pour la femme". Et le dirait-il qu'il n'aurait jamais l'idée de donner à son avis force de loi. Voilà bien ce qui nous oppose : indépendamment de mon appétence pour tel ou tel état social, j'applique une règle impersonnelle (la liberté). D'un point de vue strictement égocentrique, la question du voile m'indiffère largement. Mais d'un point de vue politique, je la trouve intéressante. Et comme je sais (1) que les femmes voilées sont des individus et (2) que la France est un pays à peu près libre (à l'aune, en tout cas, de beaucoup d'autres pays), je ne peux pas préjuger que ces femmes sont opprimées (intellectuellement, je n'en ai tout simplement pas le droit...). Je suis donc pour le libre port du voile : pas parce que ça m'implique. Parce que c'est logique... Toi, au contraire, tu veux que la loi serve ton opinion et tu bricoles des principes pour tenter de rendre cette démarche légitime (à cet égard, l'argumentaire que tu nous as servi pour justifier la pénalisation des clients de prostituées était édifiant). Autrement dit, tu transformes la question du "droit" en un enjeu de pouvoir, donc de force. Et le règne de la force est le contraire de celui du droit... Voilà un très bel exemple, je trouve, de ce qu'individualisme (donc libéralisme, c'est pareil) et socialisme impliquent respectivement en matière de "construction sociale". Et de conception de la loi. Il va sans dire, naturellement, qu'il y a hélas bien longtemps que la France s'est départie de la philosophie des lumières pour donner libre cours à son atavisme absolutiste. Aujourd'hui, trop souvent, la loi est au service du pouvoir politique autrement dit, d'une partialité sans limite. Les effets délétères de cette manière de concevoir le droit sont considérables.
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Ah ça, pour un coup, je te le fais pas dire !!! N'empêche que c'est bien au nom d'un certain féminisme qu'on s'est offusqué du voile. Comme c'est au nom d'un certain féminisme qu'on prétend interdire la prostitution (ou abolir, peu importent les circonvolutions langagières...). D'ailleurs, c'est à peu près le même, appelons ça le féminisme "ni putes ni soumises"... Comme toujours, il n'existe qu'un féminisme cohérent parce qu'il n'est pas normatif : ce féminisme cohérent dit que les hommes et les femmes sont libres et égaux en droit. Et bien entendu, il se garde d'appeler "droit" ce qui n'est en réalité qu'un privilège... Et puis, tu as toutes sortes de féminismes normatifs. Le féminisme "beauvoirien" explique que l'on ne naît pas homme ni femme, on le devient ; celui-là n'est pas grave -on pense ce qu'on veut de l'inné et de l'acquis- car il n'a pas vraiment de traduction politique. Et puis, un féminisme beaucoup plus dangereux -uniformisant- décrète que "la femme" ( ) ne doit pas porter un voile sur la tête ni se prostituer. Peu importe que "des femmes" (des vraies, de chair et de sang) aient envie du contraire. Le féminisme normatif préjuge. Et beaucoup plus grave, traduit son préjugé dans la loi. Or, la loi a précisément pour fonction de garder les gens du préjugé des idéologues, quel qu'il soit. C'est ce travestissement du fondement de nos institutions qui est aussi à l'oeuvre dans le laïcisme...
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Oui, tout est bon pour faire passer son préjugé dans la loi... Démarche connue (et consubstantielle à tout socialisme, au demeurant). C'est dommage d'ailleurs parce que nos gardiens de l'ordre républicain immaculé pourraient aussi convenir que le voile est excellent pour la santé publique : en été, il protège de l'insolation, en hiver, de la grippe. Et la santé publique, c'est aussi une priorité "républicaine" .
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L'Etat, tu as peut-être raison (sûrement, même). Mais les collectivités locales participent à leur financement. C'est de l'argent public : fondamentalement, ça revient donc au même (puisque l'Etat délègue tout un tas de missions aux collectivités).
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C'est la difficulté d'une laïcité qui dégénère en laïcisme pour des raisons qui échappent même à ceux qui s'en réclament. Assez curieusement, d'ailleurs, on voudrait expurger les lieux publics de tout signe religieux mais on ne s'offusque pas que l'Etat subventionne les églises, les mosquées ou les écoles confessionnelles. Ce qui pose un problème de "laïcité" autrement plus sérieux (c'est à dire, en rapport avec l'idée de neutralité de l'Etat). On est habitués à ce type d'incohérence qui tait l'essentiel et s'excite de l'accessoire mais en l'occurrence, la démarche me paraît être la suivante : 1. Le point de départ, c'est le voile. On emmerde des gamines parce qu'elles ont un voile sur la tête vu que, comprenez vous, c'est un symbole "d'oppression masculine" et de "communautarisme religieux". Ou comment faire converger le féminisme d'ultra gauche et l'idéologie frontiste standard en une même... croisade. 2. Oui mais voilà : si on fait chier que les gamines voilées, on discrimine. Et ça, c'est mal. Faut donc se trouver un "principe". Bon sang mais c'est bien sûr, on a la laïcité !! On va donc exiger que les gens viennent dans les lieux publics débarrassés de tout oripeau à connotation religieuse et, pourquoi pas à ce compte là, de tout signe distinctif (la seule conséquence logique de l'indifférenciation, c'est le port de l'uniforme...). Et donc, on emmerde ceux qui portent la kipa, la croix ou font des crèches dans des gares. Je suggère aussi qu'on interdise la vente de croissants dans la boulangerie Paul de la gare Matabiau. Signe musulman d'un côté, prénom d'apôtre chrétien de l'autre, c'est juste inadmissible . Cette surenchère procède d'une idéologie nauséabonde qu'on a vu maintes fois à l'oeuvre, dans notre histoire. La France jacobine a un penchant pour l'assimilation républicaine (le radicalisme républicain s'étant construit contre la religion...), qu'elle soit réalisée au moyen de la Terreur, de la loi, de l'école ou de l'administration coloniale. La laïcité, pourtant, ne procède que de la liberté (car la neutralité de l'Etat est effectivement une garantie de liberté). Et dans une société libre donc tolérante, on admet qu'il y ait des crèches dans les gares, des gens en djellaba qui fument la chicha en terrasse du café d'à côté et des synagogues au coin de la rue... Car dans une société libre, c'est l'espace public qui se met au service des individus et non les individus qui sont sommés de se mettre au garde à vous idéologique dès qu'ils posent le pied sur un trottoir...
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Possible mais en l'occurrence, le problème n'est pas là. La crèche fait partie du décorum de Noël, c'est un marqueur de la fête qu'est censé représenter ce moment de l'année, inutile d'aller faire chier les gens avec une espèce d'intégrisme laïcard qui n'a vraiment pas lieu d'être (et c'est un athée qui parle).
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Ah ? J'ai peut-être perdu le fil, alors... Ou alors on a pas mal bifurqué...
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Bah, à l'origine, on parlait d'une crèche dans une gare... Faut quand même être vicieux pour aller faire chier le monde pour un truc pareil. Ce que je veux dire, c'est qu'à force de surenchérir dans la censure religieuse, on donne cours à des comportements franchement aberrants...
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Non, pas en l'occurrence : c'est qu'au début du vingtième, la troisième république cultivait globalement une conception assez libérale du rôle de l'Etat. La loi sur la laïcité pose le principe de séparation entre l'église et l'Etat. En gros, la religion est une affaire privée, l'autorité publique n'a pas à mettre son nez là dedans. Et puis, au nom de "l'identité nationale" ou du "féminisme", on en est à faire un pataquès pas possible -et franchement liberticide- parce que des femmes musulmanes se voilent la tête. Et demain, peut-être, à organiser des stages de dégustation obligatoire de vin rouge au nom de l'identité nationale .
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Dans la mesure où le mot "liberté" trône encore au fronton de la république (même si elle aurait besoin d'un bon coup de vernis..), le problème n'existe pas. La fonction de la laïcité, c'est la tolérance religieuse. Et à l'instar de tout un tas de notions de ce genre, on a fini par en cultiver une notion intégriste qui, à la neutralité de l'Etat (sa fonction première), substitue la neutralité de l'individu. Toujours ces petits relents de normativité totalitaire auxquels notre beau pays aime épisodiquement à s'adonner...
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C'est les Romains . A mon avis, il a d'ailleurs été créé pour faire peur aux enfants car il a un faux air de gaulois .
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Le "surtout" est de rigueur sauf à faire remonter l'invention du soda à l'Antiquité . Bon, ma curiosité ayant été piquée, je suis allé voir sur google (ya de la matière et pas mal de sites plutôt fournis sur le sujet), notamment ici : http://www.terreetpeuple.com/paganisme/traditions/noel-le-solstice-d-hiver/imprimer.html?2d4883b0bf7db295e9826020acb22e07=682d5fd718da22736a0916605124b962 Ce qui est écrit corrobore ce que j'ai entendu. Donc : - La célébration de Noël remonterait à la Rome antique. Il s'agit d'une célébration du solstice d'hiver (et de Saturne). - Non seulement ce n'est pas chrétien mais on peut lire : "Comme en bien d'autres occasions, l'Eglise, après avoir cherché à détruire, a fini par composer. Au départ, son hostilité ne fait pas de doute. N'est-il pas écrit dans le Deutéronome : "Quiconque aura honoré le soleil ou la lune, ou un être dans les cieux, devra être lapidé jusqu'à ce que mort s'ensuive" (XVII, 2-5) ? Le psychiatre Ernst Jones a été jusqu'à écrire : "On pourrait se demander si le christianisme aurait survécu s'il n'avait pas institué la fête de Noël avec tout ce qu'elle signifie" (Psychanalyse, folklore et religion, Payot). En gros, en matière de récup marketing, l'Eglise aurait devancé Coca de plusieurs siècles !!! Car on peut lire sur d'autres sources que Noël donnait lieu à des rites cannibales, des sacrifices d'enfants et autres joyeusetés de ce genre. Pas très catholique, comme célébration . - Enfin et comme l'a signalé Sergio ( ), la date de naissance du Christ est effectivement totalement inconnue : "après beaucoup d'hésitations, l'Eglise s'est décidée à fixer la date de la naissance supposée du Christ au 25 décembre afin de la faire coïncider avec un rite plus ancien : la première mention latine de cette date comme fête de la Nativité remonte à l'an 354, la célébration proprement dite n'étant apparue qu'à la fin du IVe siècle". C'est passionnant .
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Cela sonne assez juste. Sauf que ce serait avant la seconde guerre mondiale. Une spécialiste du sujet intervenait l'autre jour sur france info. Je ne l'ai hélas écoutée que d'une oreille distraite et ce que j'en ai retenu se limite à ça : 1. Oui, la fête de Noël serait essentiellement voire exclusivement païenne. Mais ça viendrait de bien plus loin que de la stratégie de Coca décidant d'en faire une exploitation marketing (j'aurai cependant appris d'où viennent les couleurs "basques" de Coca...). 2. En gros, ce paganisme de Noël aurait agacé l'Eglise qui, du coup, aurait décidé de fixer la date de naissance de Jesus au 25 décembre (arbitrairement, a dit la spécialiste, même si la naissance en question se situerait dans ces eaux là). Les passionnés du sujet en seront quitte pour une recherche supplémentaire car sorti de cette "base", je ne sais rien de plus...
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C'est peu dire. Lever le voile de l'excitation à laquelle tu fais référence commande de voir que l'argument de la "laïcité" (on devrait d'ailleurs parler d'intégrisme laïciste...) n'est qu'un paravent. Ce n'est pas au nom d'une quelconque "neutralité religieuse" que le voile est impitoyablement condamné dans notre pays mais au nom d'un féminisme normatif qui voudrait que toute femme voilée soit une "victime" de l'oppression masculine. Mais comme c'est un argument compliqué à institutionnaliser, on met ça sur le dos de la laïcité et hop, le tour est joué. Quitte à ensuite faire chier le monde parce qu'au moment de Noël, on a le malheur de représenter une crèche dans un "lieu public" .
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Parce qu'il faut toujours un peu de temps avant que le progrès ( ) n'infuse toutes les pratiques commerciales. Un peu de patience...
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Quand on plane dans les hautes sphères de l'angélisme bobo, certainement. Quand on connaît la logique inquisitoriale dont procède toute police collectiviste, ça n'a rien de vraiment surprenant...
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Pour ma part, je continue de penser qu'il peut se réveiller. Son niveau me pose moins de problèmes que son profil : si on regarde celui de nos trois attaquants, on voit qu'on manque de puissance (une carence assez générale de notre effectif, hors postes défensifs). Disposer d'un attaquant costaud en plus du rapide (Braithwaite) et du technique (WBY) dont nous disposons nous ferait du bien ; et si un départ d'EBB permettait de réaliser ce troc, je serais preneur .
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Bah, en Normandie, c'est facile. J'aurais voulu le voir ouvrir une usine de sécateurs à Mont de Marsan. A mon avis, il ferait moins le malin .
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Dans le TGV, il arrive de plus en plus souvent qu'on s'en étonne agréablement .
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J'ai trouvé son match... sympathique. Après tout ce qu'il a ramassé ici -j'ai pris ma part- il mérite d'être défendu. OK, on connaît ses limites, on a beaucoup glosé dessus, c'est entendu. On les a encore vues hier soir m'enfin, je l'ai quand même vu gagner des duels (un de la tête, par exemple) et sa qualité de passe est intéressante. Mais surtout, quelle disponibilité !!! La densité, ce sentiment "d'épaisseur" donné par le collectif toulousain doit beaucoup au soutien qu'il apporte au porteur de balle. Je me dis que ses coéquipiers n'ont peut-être pas un jugement aussi sévère sur ses performances que nous. Une action d'apparence anodine a suffi à me conquérir, hier soir : en première MT, un de nos DC (Abd, je pense) est en difficulté pour relancer car il subit le pressing de deux Nantais qui lui coupent toute solution de passe. Et bien, Aguilar fait sa petite course vite faite, bien faite pour venir se positionner entre les deux Nantais et commander une solution de passe facile et évidente à son partenaire. Ce qui, en passant, élimine deux adversaires d'un coup. Alors bien sûr, on pourra toujours dire "c'est le minimum" mais si tous les joueurs faisaient toujours le minimum, on perdrait jamais un match...
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Voyons, voyons. L'Etat, ce bienfaiteur, s'occupe de fournir "gratuitement" une éducation à tes enfants (à condition que tu sois une CSP+ comme en atteste le dernier rapport PISA), de choisir pour toi tout un tas d'assurances sociales et de prestataires de soins, éventuellement de t'offrir le gîte (plus rarement le couvert mais ça ne saurait tarder) et en plus de tout ça, il veille à ton hygiène morale en sanctionnant ta consommation de drogue et ton appétence coupable pour les filles de joie. Pour tout ça, il ne te prend que la moitié de ce que tu gagnes. Et tu voudrais l'empêcher de faire montre d'un peu d'autorité ? Je dis que ça frise l'ingratitude .
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Ah, la subjectivité : mon appréciation est exactement contraire ! Un "pas le niveau L1... pour l'heure" eut en effet été plus rigoureux. Mais enfin, la confiance dont il jouit auprès du coach est en soi un indice... Notamment au PSG et à Monaco .
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Comme pour tout, les deux. Et je sais de quoi je parle .