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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Oui. De toute façon, cette EDF n'est pas moins forte qu'avant la défaite (prévisible) en Irlande. Elle va continuer sur sa lancée, corriger les détails qu'il faut, veiller aux états de forme des uns ou des autres. On est donc sur du fignolage, y'a longtemps que les fondations ont été bien posées. Pour ce qui est du match, je vois plus qu'un ou deux turnovers idiots. Disons, une poignée de ballons beaucoup trop facilement rendus, sur des bêtises ou des péchés de gourmandise. Et ça nourrit effectivement les Irlandais. Donc, en effet, ça fait partie des détails qui vont maintenir l'EDF en alerte.
  2. Citius, altius, fortius. Encore une performance majuscule de nos Toulousains, avec cette première victoire contre un top 9. On sentait que ça pouvait arriver, au vu des énormes progrès montrés par l'équipe en 2023. Et comme c'était aussi le bon moment de recevoir Rennes, le dépucelage a eu lieu, en fanfare. Simply bravo . Première période de fous, avec des Rennais auteurs de belles séquences à haute intensité, auxquelles l'équipe a répondu par énormément de solidarité et d'intelligence défensives. Et puis, trois contres toulousains avec la même conclusion au bout. Mention spéciale à nos deux ailiers et à Brecht, pour leur première période de très haut niveau. Inévitablement, la deuxième période est plus crispante. D'abord parce que Doku est l'archétype du puncheur, à peu près injouable pour n'importe quel adversaire et encore plus pour la défense toulousaine. Mais celle-ci n'a rien lâché et Dupé a fait le reste. Rien d'étonnant, d'ailleurs, à ce que les Rennais nous mettent en danger : si on doit s'étonner d'un truc, c'est justement qu'ils ne l'aient pas fait plus, en particulier après leur réduction du score (aucune pression rennaise particulière ne suit ce but). Et puis, Montanier a fait les changements qui s'imposaient pour garder l'avantage. La seule chose qui m'embête (c'est un bien grand mot), ce sont ces occasions vendangées qui maintiennent l'équipe sous pression au lieu de lui permettre de gérer le match plus facilement. Mais bon, pas de conséquence au final et donc, une superbe performance à la clé, et sans VdB s'il vous plaît. Décidément, ça peut être bien, l'hiver...
  3. Prévisible. Doku, c'est très compliqué à contenir, quand même...
  4. Hum, faut quand même qu'il fasse gaffe parce que ça se siffle .
  5. Ça s'appelle le french flair. Un peu désuet comme ressource mais à cultiver quand même .
  6. Quelle première période de fous. Quand Rennes accélère, ça fait mal voire mal au Doku. Il m'étonnerait donc qu'on ressorte avec un clean sheet. Mais alors de notre côté !! Aboukhlal et Ratao sortent un match de très haut niveau et comdab, c'est tout le collectif qui se dépouille sur les attaques rennaises. L'intensité est dingue... Bon, avec trois buts d'avance, je serais déçu de laisser échapper les trois points mais je serais moyennement étonné que ça se finisse à genre 5-3...
  7. Tain, quel pied !!!!!!!!!!! (enfin, quels pieds des joueurs, surtout)
  8. Quel but de dingos !!!!!!!!!!!!!!!
  9. Contre l'Italie, j'ai trouvé qu'on avait pas mal débordé la défense adverse, ce qui n'a pas été le cas hier, sauf une pénétration dans l'axe amenant l'essai de Penaud. Le jeu de l'EDF, comme celui du Stade, est plutôt porté sur la transition (on gratte et on relance). Mais on est en train d'y ajouter un jeu d'usure ou de franchissement sur possession, de manière à être plus complets, donc moins prévisibles. Pour le franchissement, faut des mecs qui cassent les placages (ou alors, un jeu au pied très juste) et pour la transition, des soutiens dans le timing. Je trouve qu'on a un petit souci dans les deux cas, qui posent un double problème : la forme de certains joueurs d'une part, le travail collectif d'autre part (j'imagine que ça bosse la défense et la conquête en priorité mais les courses de soutien offensif, ça se bosse aussi). Y'a aussi un maul initié par Macalou qu'il ne récompense pas. On trouvera forcément des décisions pour le moins discutables. En revanche, je ne te suis pas quant au fait qu'elles pèsent sur le sort du match. L'Irlande était au-dessus.
  10. En effet. D'ailleurs, personne ne conteste la victoire irlandaise. Le seul truc qui m'échappe un peu, c'est que ce match est annoncé comme un sommet (et il l'a été) et qu'on ne lui affecte pas ce qui pourrait être considéré comme un top arbitre mondial. À moins que Barnes ne fasse partie de cette catégorie et dès lors, je confesserais une once de perplexité. Reste qu'il ne pèse en rien sur le verdict du match et c'est bien l'essentiel (même l'essai de Lowe est super dur à juger...). Ta comparaison avec le Stade n'est pas fausse non plus mais j'inverserais les termes : c'est pas tellement que l'EDF est "lente". C'est que l'Irlande a un repli défensif supersonique. C'est impossible à prendre en défaut, c'est une herse défensive de tous les instants et comme les Irlandais ne perdent pas un ballon par ailleurs, ils sont radicalement injouables. Au vu de l'intensité mise hier par les deux équipes, je me suis demandé si les sudistes tiendraient ce niveau là... Mais au final, la défaite sera utile à cette EDF. Ça remet les pendules à l'heure et pose, en effet, les questions qu'il faut. On a rendu beaucoup trop de ballons dont les Irlandais se sont régalés. J'ai vu des soutiens trop tardifs ou mal placés. Le jeu au pied a été déficient. Il y a une grosse erreur de défense sur le premier essai irlandais. Et certains choix du staff interrogent : maintenir Ramos sur ce match là, donc se priver du jeu au pied de Jaminet, c'était pas la meilleure idée. Pour être champion du monde, il faudra être proche de la perfection et ce match y contribuera.
  11. Moi je dis que le tête de turc, on la cherche un peu tout le temps depuis le départ de Bulut. Mais bon, ce n'est que mon avis .
  12. Oui. Mais une grosse perte de balle en toute fin de rencontre, qui peut (doit ?) amener le troisième but parisien.
  13. Très laborieux, face à une vaillante équipe bayonnaise mais comme tu dis, l'essentiel est sauf, grâce à un contre décisif de Willis en deuxième période...
  14. Presque des regrets au vu de la toute fin de match ! Mais issue logique, n'en demandons pas trop. L'essentiel était de bien figurer dans ce match joker de la saison et la mission est accomplie, avec les honneurs. Pour faire un coup à Paris, il faut d'abord que Paris le veuille bien. Pour moi, c'est dans la première demi-heure qu'on peut les prendre et c'est pas un hasard si on on ouvre le score ; mais je trouve qu'on les a trop respectés à ce moment du match. Et à partir du but d'Hakimi, la machine parisienne se met en marche : or, elle a beau traverser un moment compliqué, elle a quand même de sacrés atouts offensifs et défensifs à faire valoir (du moins contre une équipe de notre calibre). En fait, je pense qu'on paye le match nul que Paris concède contre Reims. Une fois, ça peut leur arriver mais un PSG averti en vaut deux. Du coup, je suis même très agréablement surpris par notre fin de rencontre car en seconde période et particulièrement après le but de Messi, on pioche clairement. Mais on s'accroche, comme toujours, on défend avec coeur et intelligence (quelle deuxième période de Spierings !!!) et ça nous maintient dans le match. Notre fin de match coïncide aussi avec l'extinction d'Hakimi. Car ce garçon nous a quasiment battu à lui tout seul, même si le milieu parisien a remarquablement défendu et relancé ; et puis bien sûr, quand tu as Messi... Sans Neymar et/ou Mbappé, l'équipe parisienne perd en génie ce qu'elle gagne en consistance. Avec l'un ou l'autre, peut-être que le score aurait été plus lourd. Peut-être, aussi, qu'on n'aurait pas perdu... Mais pour faire un coup à Paris, il faut de la fraîcheur physique et moins de 72h après Troyes, c'était forcément compliqué. On a donc manqué de punch et de justesse, concentrant l'essentiel de nos forces sur le job défensif. Pour faire un coup à Paris, sans doute faut-il aussi ne pas avoir un maillon faible et si Diarra n'a pas démérité, cette marche là est quand même beaucoup trop haute pour lui, surtout quand il s'agit de contenir un Hakimi on fire (apparemment, la coupe du monde ne pèse pas de la même manière dans la tête et les jambes de ses protagonistes). Enfin, pour faire un coup à Paris alors qu'on est encore en vie dans les dernières secondes, il faut un soupçon de réussite et elle a manqué à Rouault... Dommage mais la copie rendue est belle et l'incidence comptable, nulle. Il faut juste souhaiter que nos joueurs récupèrent rapidement des efforts fournis. En tout cas, une chose est sûre : le chemin parcouru est net depuis le match aller (des deux côtés d'ailleurs...).
  15. De mémoire, c'est au même endroit... Un peu plus excentré contre Troyes, peut-être ? Je sais pas, je l'ai senti gros comme une maison, surtout en voyant où le mur parisien était placé (j'étais certain qu'il le tenterait là). À un moment donné, y'a un plan sur Donnarumma qui le montre plutôt bien placé. Je pense qu'il s'est recentré entre ce plan et la frappe... Mauvais choix mais tu le sens pas forcément serein à l'idée de devoir affronter une frappe de VdB. Je crois que tout le monde sait ce dont ce dernier est capable .
  16. J'ai "vu" le but de VdB, exactement là où il l'a mis. Facile : il a tenté exactement la même contre Troyes et ça a rasé le poteau. Une répétition, en somme . Belle première MT toulousaine. Je regrette juste quelques séquences un peu timorées en début de match : en deux-trois occasions, on pouvait ressortir vite vers l'avant et on a préféré jouer en retrait ou tergiverser, à nos dépens car le pressing parisien est dangereux (et oui, sans Neymar ni Mbappé, ça presse...). Rien de fatal mais c'est dommage. Petit regret, aussi, de pas avoir enfoncé le clou après notre but car on sent les Parisiens complètement assommés, à ce moment là. Regret, enfin, que Diarra ne défende pas comme il faut sur Hakimi mais hélas, Hakimi est le meilleur Parisien et Diarra n'est que Diarra. Après l'égalisation, les Parisiens se sont réveillés et là, bien sûr, on a passé un moment difficile mais l'un dans l'autre, ça fait surtout l'un à l'un () et c'est évidemment très bien.
  17. J'ai vu une bonne partie de leur match à Montpellier et même si leurs derniers résultats semblent rendre les Parisiens accessibles, ça reste plus que coriace. Ça joue très vite, très bien, ça peut perforer partout (Sanches est en cannes et on déteste ce genre de puncheur) et Messi est injouable, quand il est impliqué. J'ajoute que sans Neymar et Mbappé, les Parisiens seraient même foutus de venir nous presser . Y'a trois raisons de croire à un bon match de notre part, cependant : (1) les dispositions montrées ces derniers temps (on est au top), (2) la question de l'envie des Parisiens, toujours incertaine, (3) une défense adverse qui n'affiche pas une sérénité à toute épreuve. Mais bon, trois jours après Troyes, peut-on reproduire voire intensifier les efforts qu'appelle un tel adversaire et... est-il même raisonnable de l'espérer ?
  18. Je suis moins sévère mais je me demande s'il n'y a pas un problème d'appréciation, le concernant. Techniquement, on l'a beaucoup vanté parce qu'il est élégant, balle au pied (je n'entre pas dans le débat du système pileux ). Or, je ne suis pas ébloui, sur ce plan. À condition d'avoir du temps, il est capable de distiller de bons longs ballons et pour un DC, c'est bien. Mais sous pression, même indépendamment de ses deux bourdes récentes, il foire pas mal de choses. Son placement n'est pas non plus toujours irréprochable. De sorte que sur la dimension technique du poste, j'ai des réserves. En contrepartie, sa vitesse de course est plus convaincante que présumé, témoin le duel qu'il gagne contre Lopes en seconde période. Au duel, il est généralement solide et de la tête, aussi. Ça fait quand même pas mal de qualités, pour un club comme le nôtre. De là à s'emballer, c'est autre chose. Mais on aura quand même peine à le remplacer.
  19. Masterclass .
  20. Bien vu. Je n'y avais pas pensé mais effectivement, l'amélioration physique est telle que la corrélation se tient bigrement .
  21. Quelle régalade ! Cette équipe toulousaine est en train de tourner au bonheur chimiquement pur (ou presque). Si on faisait la fine bouche, on lui reprocherait presque d'avoir vendangé trop d'occases. Et on parle d'un 4-1 contre un rival direct qui n'est certes pas une terreur mais normalement pas une quiche non plus. Ce TFC est meilleur qu'il n'a jamais été et à l'heure d'aborder "l'autre championnat", c'est évidemment alléchant. Un mot sur l'adversaire du jour : il aura existé un quart d'heure et ensuite, il a juste été mangé. Je n'ai pas eu l'impression d'une grosse symbiose entre le collectif troyen et son coach australien mais bon, tant mieux pour nous (la sortie de Baldé leur a manifestement fait mal mais si le rendement troyen tient à ça, c'est que c'est très, très fragile). De notre côté, une seule contrariété qui aurait coûté cher si l'arbitre avait expulsé Dupé. Il aurait pu mais il avait envie d'un match se jouant à 11 contre 11, tant mieux. Quant à la bourde de Rouault, elle interroge forcément, après Strasbourg, sinon que comme à Strasbourg, le fautif s'acquitte, ensuite, d'une bonne deuxième MT. Disons qu'il va falloir analyser et corriger, de manière à ce qu'il n'y ait jamais 3 avec 2 plutôt que 2 sans 3 . Pour le reste, le collectif toulousain a été exemplaire : énormément d'activité sans le ballon, énormément d'inspiration avec le ballon. L'égalisation toulousaine est forcément l'un des buts de la saison en L1, avec cette talonnade made in Brecht, ce Brecht qui nous régalait il y a deux saisons avec ces gestes là quand il était, comme aujourd'hui (et comme tous ses coéquipiers), en pleine possession de ses moyens physiques. Pour finir, deux individualités suscitant la curiosité, bien sûr : Dallinga a livré une prestation dans le droit fil de son match strasbourgeois. Désormais, il pulse. Il presse, il sprinte, il lutte, il s'impose. Et comme il sait se déplacer dans la surface, forcément, sa métamorphose donne beaucoup plus d'options et de confiance à l'équipe. Qu'il continue ainsi et y ajoute le soupçon de réalisme qui lui manque, témoin cette tête manquée à bout portant sur un caviar de VdB. Mais comment ne pas terminer sur la prestation 3XXL de Suazo ?? Rarement vu un joueur toulousain qui, pour sa première, montre autant. Sur son match, il y a tout, rien moins que tout et pas moins que tout. Défensivement, c'est un pittbull dopé. Quel punch dans toutes ses interventions !! Et alors, footballistiquement, quel régal, quel toucher de balle, quelle intelligence de jeu ! Je comprends mieux l'émotion palpable de Comolli à l'occasion de sa signature parce qu'effectivement, un joueur de cette classe, c'est énorme. Il faudra confirmer contre plus fort, bien sûr mais les qualités constatées aujourd'hui ne peuvent pas être qu'un moment de grâce. Résultat, je vois un TFC fort partout, dans toutes les lignes. Maintenant que le job a été superbement fait dans les matches pour le maintien, il me tarde de voir ce que ça peut donner au niveau au-dessus. Parce que si on n'était pas invités, en début de saison, contre les gros du championnat, je me demande si, dans les dispositions actuelles, y'aurait pas des trucs à espérer... Qu'est-ce qu'on kiffe .
  22. On peut espérer qu'il y ait au moins cet accord là : qu'il ne joue pas contre nous .
  23. https://www.lesviolets.com/actu/mercato-issiaga-sylla-file-a-montpellier,65616.html voire Pile ce que je redoutais, renforcer un rival avec un joueur clé de notre première moitié de saison... OK, j'intègre la problématique salariale et la situation contractuelle du joueur de sorte que son départ faisait chier mais bon, on se faisait une raison. Mais le point d'arrivée me fait encore plus chier. Résultat, je suis atteint de dysenterie émotionnelle .
  24. Je te remercie pour cette précision... qui n'a rien d'incompatible avec mon propos .
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