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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Brecht n'a visiblement pas l'endurance requise par 90 mn, d'autant qu'au milieu, il est chargé des courses de rupture. Il est d'ailleurs le seul de nos milieux et attaquants à avoir quelque peu inquiété les Clermontois.
  2. Dans l'absolu, why not mais je reste confondu par son manque de punch. Ailier ne me paraît pas être son poste mais bon, on ne perdrait pas grand-chose à essayer, ne serait-ce que pour lui donner du rythme...
  3. Un pied, ce serait déjà bien, s'il arrivait à le mettre sur le ballon . J'avais bien aimé sa puissance, à Reims mais bon, footballistiquement, ce qu'on en a vu est assez loin de la fête du slip, jusqu'ici .
  4. Oui. Ce sont ces erreurs techniques sans pression particulière qui interpellent. Je viens de lire la décla de Montanier et je la trouve pas mal. Sur la fatigue, je ne sais s'il cache son jeu ou s'il a raison. Y'a un argument qui plaide en sa faveur : depuis le début de saison, on a toujours été gravement à la peine contre les équipes physiques. Je dirais qu'on n'a effectivement pas besoin d'être fatigués pour souffrir contre un Reims ou un Clermont. Autre argument en défaveur de la fatigue : notre pire moment du match (voire de la saison), c'est l'entame de seconde période. Ça me parait un peu tôt pour être cramé. Mais enfin, (1) on est quand même nettement moins bien qu'il y a un mois et (2) quand tes jambes peinent, la tête finit par manquer d'oxygène et c'est bien l'impression qu'a effectivement donnée un Spierings en perdition. Tout ça ne fait guère avancer le schmilblik mais je souscris à ta conclusion, en espérant que le staff nous rebooste tout ça bien vite .
  5. Quelques velléités, aujourd'hui. Ça va pas bien loin mais il ne souffre pas de la comparaison avec ses coéquipiers, sur cette fin de match.
  6. Ça fait un petit moment qu'il est moins bien...
  7. Tu m'aurais vu rationaliser a posteriori dès les premières minutes, tu en serais rapidement venu à me prêter des qualités de visionnaire (à tort, dois-je déplorer) . Tu trouves que le score ne retranscrit pas la physionomie du match ????? . Si tu veux dire qu'on aurait pu en prendre trois de plus, je peux à la rigueur te suivre mais comme tu le dis très justement, la qualité de l'attaque clermontoise ne le permettait pas. Pour le coup, ce 0-1 me semble chimiquement pur. Tu peux être physique sans faire de fautes : c'est même le cas quand tu domines aussi nettement ton adversaire qu'aujourd'hui. Les Clermontois nous ont éteint et last but not least, ont intercepté un nombre incalculable de nos passes. Le match a été rugueux, il y a eu beaucoup de duels - comme d'habitude, bien que dominés, nos joueurs ne se sont pas échappés- et les Clermontois ont donc profité de leur temps d'avance quasi systématique. Bien sûr, on trouvera toujours à redire sur telle ou telle action mais ça ne fait pas une tendance lourde. L'arbitrage de L1 laisse beaucoup jouer ; il s'anglicise, en quelque sorte. Ça, c'est une tendance lourde. Mais on ne peut pas dire qu'il ait aujourd'hui avantagé l'équipe faisant déjouer. Pour ça, il aurait fallu que notre TFC ait été capable de jouer et aujourd'hui, il n'en avait vraiment pas les moyens.
  8. Ça me paraît sévère : passe encore qu'on mette une équipe 1 bis à Reims, qu'on sait être l'une des meilleures équipes du championnat, actuellement. Mais aujourd'hui, quelle était l'alternative ? Quand je vois ce que montrent nos remplaçants, je me dis que la marge est quand même très faible... Alors peut-être voire sûrement Genreau (que j'ai trouvé pas mal quand il est apparu, dernièrement), probablement Onaiwu voire Kamanzi. Bon, c'est déjà pas mal mais ça va pas super loin non plus.
  9. Ça fleurait bon la L2, effectivement (même si en première période, on a quand même réalisé de jolies séquences).
  10. Pour la raison que tu as fort bien identifiée juste avant : les Clermontois nous ont tout simplement dévoré à l'impact. Ils ont donc les contres, les deuxièmes ballons et sont en avance sur leurs interventions défensives. On en est réduit à faire des fautes, comme toute équipe dominée. Après, je n'aurais pas sifflé la faute de Nicolaisen (et encore moins le jaune) en première période mais sur l'ensemble du match, j'ai trouve Batta tout à fait convenable. On n'était pas invités à jouer un match de L1, aujourd'hui. J'aurais dit deux matches de suite perdus de rang mais je ne vais pas polémiquer .
  11. Logique. Jusqu'au but de Khaoui, je me suis dit que ce 0-0 était un bon point : comme le dit le poncif, quand on ne peut pas gagner, c'est bien de ne pas perdre... Hélas, même face à une attaque aussi faible que celle de cette équipe clermontoise, c'est trop demander à cette équipe toulousaine de garder un 0-0. Mais bon, un point aurait quasiment été une usurpation. Le match d'aujourd'hui est un copier-coller de celui disputé à Reims mais face à un adversaire nettement moins bien équipé sur le plan offensif. La punition est moindre mais elle sanctionne la même infériorité. C'est donc la pire performance de la saison, sur le plan comptable. C'est également l'un des pires contenus. Et cette équipe clermontoise a une bonne tronche de bête noire ; déjà supérieure à nous en L2, victorieuse de façon heureuse au match aller après ce qui restera (aussi) comme l'un de nos plus mauvais matches, elle l'emporte cette fois sans coup férir. Après Paris, Monaco et Marseille, seules équipes à être venues gagner au stadium, ça fait forcément mal mais c'est implacable. Dès les premières minutes, alors que les Toulousains ont encore du jus, on sent que l'après-midi sera compliquée. C'est le genre d'adversaire que le TFC (et au vrai, n'importe qui) déteste : fort à l'impact, intraitable au duel, dense, toujours en mouvement défensif au point de donner l'impression de jouer en surnombre. Pour débloquer ce match quand on le pouvait encore, il aurait fallu être infiniment plus juste sur le plan technique et bien plus punchy offensivement. Seuls Brecht et Suazo ont pu faire quelques différences mais c'était évidemment trop peu. La seconde période, et notamment son premier quart d'heure, est un calvaire. Festival de passes manquées (rarement vu Spierings dans un tel état de faillite technique) et d'interceptions clermontoises. Mais heureusement, les attaquants clermontois foirent tant et plus tandis que défensivement, on reste concentrés. On comprend alors très vite que même en jouant 12 heures, ce TFC ne pourra pas se créer la moindre occasion, le seul objectif étant de garder sa cage inviolée. Il aura suffi d'une frappe cadrée des Clermontois (je ne pense pas qu'il y en ait eu d'autre) pour tuer le game. Alors, je n'en doute pas , on va se réfugier derrière la coupe de France. Admettons que cela joue à la marge ; on aura quand même du mal à me persuader que la promenade de santé contre Rodez a liquéfié notre équipe dans ces proportions là. Problème d'influx, dans un championnat qui n'offre plus guère de perspectives ? Peut-être mais alors, c'est grave : car penser le maintien obtenu, surtout en perdant contre l'un des rares adversaires abordables qu'on recevra lors des matches retour, serait un gros péché d'orgueil. Pour ma part, hélas, je ne crois pas beaucoup à l'effet coupe : la domination physique des Clermontois ressemble trop à ce que j'ai vu à Reims. Je crains qu'après les gros efforts (heureusement payants) fournis en janvier-février, notre équipe manque prématurément d'essence dans le moteur. Il va falloir songer à refaire le plein parce que dans ce championnat, les désillusions peuvent vite arriver.
  12. Ça dépend comment tu l'entends : si c'est du point de vue public, tu as évidemment raison. Si c'est du point de vue sportif, je pense que tu t'emballes un peu : préférer rencontrer Nantes, qui va s'accrocher à son doublé comme un mort de faim ou Lyon, qui va tout mettre sur cette coupe pour se qualifier en EL, plutôt qu'un dixième de L2 fraîchement émoulu du National, je trouve ça disons... original. Le terrain est certes un avantage mais enfin, le calibre de l'adversaire, ça compte quand même un peu... Et encore plus pour ce TFC là, serais-je tenté d'ajouter.
  13. En étant un peu méchant, je dirais que c'est le premier but un peu difficile qu'il met avec le TFC... C'est méchant parce qu'un déplacement dans la surface pour se rendre le but facile, ce n'est pas trivial. Mais en tant que buteur, il n'a montré que ce registre, pour l'heure. Ce but valide ses étonnants progrès physiques (d'ailleurs, Birmancevic devrait en prendre de la graine).
  14. Il n'y avait qu'un meilleur tirage, c'était TFC-Annecy. Mais bon, jusqu'ici, on a reçu à peu près tout le temps et évité tous les cadors (même si éliminer Reims reste un exploit car le Reims d'aujourd'hui, c'est un peu le Lens du début de saison). Cette coupe de France ressemble un peu à la chatte à TFC quand même... Et comme notre équipe est impitoyable avec les plus petits qu'elle, ça doit passer.
  15. Dès que l'adversaire laisse le moindre espace - et Rodez a été généreux, dans ce domaine - cette équipe téféciste est d'une férocité sans borne. Encore un adversaire de petit calibre laminé, comme Lannion, comme tant d'équipes la saison dernière. Les Ruthénois n'ont pas eu de chance de tomber sur un TFC remobilisé par sa débâcle rémoise mais de toute façon, ils n'avaient aucune chance. Monaco peut manifestement tomber contre Rodez, Marseille contre Annecy. Je ne pense pas que cela puisse arriver à cette équipe toulousaine. Celle-ci est un peu comme un raid de Vikings. Elle peut tomber sur des armées surentraînées et alors, son drakkar baisse pavillon. Mais à moins que ça, elle frappe impitoyablement. J'espère qu'on recevra et de préférence, Annecy bien sûr. Mais les 4 demi-finalistes sont quasi sauvés dans leur championnat sans avoir rien d'autre à jouer que la coupe, par ailleurs. Ce sera donc chaud. N'empêche que rarement TFC aura aussi nettement entrevu le Graal que cette saison...
  16. "Mentir" ? Pardon, j'aurais donc dû préciser, par souci de rigueur intellectuelle, que dis-je par pure exigence d'honnêteté, que la tête de Dallinga n'est effectivement pas dans le rond central mais 2,62 m avant la médiane et au milieu d'un segment séparant la base du rond central de la touche (je ne suis pas sûr que ce soit exactement le milieu, peut-être 53,78% du segment dans le sens d'une translation partant de la base du rond central, selon mes calculs). Pardon d'avoir été approximatif et mensonger. Pour le reste, en supposant effectivement qu'on parle de la même action, déduire du pauvre coup de tête de Dallinga que celui-ci résulte d'un appel et qu'en conséquence, la relance de Rouault est une "passe", me paraît audacieux. En supposant que Dallinga fasse un appel, il ne peut s'agir que d'un ballon dans les pieds et alors, la passe de Rouault est tout simplement ratée. S'il s'agit vraiment de la mettre sur la tête de Dallinga, ce qui est complètement débile dans la conception même, celui-ci n'a que trois options : mettre la tête en touche (ce qu'il aurait dû faire), mettre la tête d'où elle vient (ce qui donne un ballon aux Rémois ou remet Rouault sous pression) ou la mettre dans l'axe, ce qu'il a fait, avec les conséquences que l'on sait. Voilà pourquoi cette passe, quelles qu'en soient les raisons, est un pur suicide. Je te concède cependant que Dallinga et Aboukhlal (auteur d'un match épouvantable) jouent mal le coup. Aboukhlal aurait dû demander le ballon en profondeur et ne le fait pas ; il était pourtant la seule arme susceptible de nous sortir avantageusement du pressing rémois. Rouault aurait donc dû balancer, parce qu'il n'y avait pas d'autre option (quitte à expliquer ensuite à Aboukhlal ce qu'on attendait de lui). En l'occurrence, il n'a pas pris ses responsabilités de dépositaire du jeu. Car au foot, la décision, donc la responsabilité, revient au porteur du ballon. Conclusion implacable découlant de quelque chose de si évident que j'aurais des scrupules à appeler ça une "analyse".
  17. Quand cette relance part, je ne sais évidemment pas ce qui va se produire ensuite, d'autant que le but d'Ito est trop humiliant pour être prévisible. Mais tout de suite, je me dis que c'est à contresens du match. Tu es face à un adversaire en pleine bourre, qui te fout une pression de feu et tu lui offres un ballon de récup, sur un joueur marqué, dans le rond central... Alors que le seul truc à faire était de lancer un mec dans la profondeur, loin, très loin... Ce que tu aurais pu me dire, c'est que ce type de relance est peut-être une exigence de Montanier et qu'alors, il a sa part. D'autant que Montanier ne sent pas toujours les matches. Or, un match, ça se sent, ça se jauge, ça s'anticipe. Et en plein temps fort rémois, tu ne fais pas ce que tente Rouault. Tu attends, tu fais le dos rond, tu joues la profondeur et pas la construction, en tout cas pas à ce moment de la rencontre. À rebours de ta conclusion, cette faute de goût est ce que Rouault commet de pire, hier. Ça flingue sa rencontre et la nôtre car ça témoigne d'une nonchalance dont les Rémois se sont ensuite régalés. Hélas, pas vraiment étonnant que ça tombe sur lui car ces derniers temps, c'est pas franchement ça...
  18. Il a des défauts qui sont récurrents, donc systématiques : sous la pression, il peut carrément disjoncter et toute la L1 le sait. C'est quand même emmerdant pour un défenseur. Mais ce qui m'inquièterait presque plus, c'est la qualité de sa relance, censée être un point fort. L'espèce de relance mollassonne plein axe qui amène le premier but rémois est une forme de suicide, en tout cas, un manque de lucidité absolu. À sa décharge, c'est quand même pas un cadeau d'être DC dans une équipe qui prend si souvent l'eau, au milieu, quand l'adversaire accélère. Marseille et Reims ont remis cette énorme faiblesse en exergue : quand ça pulse, en face, Rouault n'est pas le seul à souffrir. On a des stats défensives de quasi relégable avec un des meilleurs DC du championnat (Nicolaisen) et un gardien efficace. C'est qu'il y a un souci bien plus général. L'autre truc qui plaide pour Rouault, c'est qu'il tente des dépassements de fonction très intéressants. Il est à deux doigts de marquer en position d'avant-centre, contre Paris et Marseille. Mais au final, il rate le geste et c'est peut-être ça qui caractérise sa mauvaise passe actuelle : quand y'a une connerie à faire, elle est pour lui (par exemple, son csc récent contre Rennes) et quand y'aurait un truc bien à réussir, ça ne passe pas. Il est dans un tel move au niveau du manque de réussite que ça finit inévitablement par peser lourd dans la tête du garçon...
  19. Très juste et comme tu dis, quand les attaquants sont inefficaces, on est ramenés au niveau du début de saison. Un bémol sur la qualité de notre défense, quand même : Nicolaisen sort une vraie bonne saison. Dupé aussi. Ça interroge donc le niveau des trois autres défenseurs mais l'absence d'un joueur d'impact au milieu se fait quand même cruellement sentir...
  20. Retour sur terre ou jour sans ? Une chose est sûre : la seule fois de la saison où j'ai vu le TFC humilié, c'était contre Monaco. Or, Monaco, ce n'est pas notre championnat et surtout, c'était à un moment de la saison où nous étions dans le dur ; même à Marseille, j'avais trouvé que le score ne rendait pas justice à la prestation toulousaine et la suite l'a d'ailleurs prouvé. Cette faillite à Reims est donc ce que j'ai subi de pire, cette saison, et ça intervient alors que le TFC sortait de deux mois épatants. J'espère qu'il ne s'agit pas d'un signe... marseillais. Après le 1-6 au Vélodrome, le TFC a enchaîné un début d'année 2023 tonitruant. J'espère ô combien qu'après un honorable 2-3 au stadium, contre le même adversaire, on ne va pas retomber dans les travers du début de saison... Bien sûr, on est tombé sur un adversaire qui marche sur l'eau, au point que l'avoir battu deux fois nous rappelle à quel point notre saison est formidable. Bien sûr aussi, le TFC a montré son lot habituel de jolis mouvements et s'est créé de belles situations. J'ajoute que la puissance d'Hamulic est la seule bonne nouvelle individuelle du jour, côté toulousain. Mais pour le reste, Reims a rendu le TFC à sa condition de promu et l'a même fait passer pour un relégable se débattant dans un championnat trop grand pour lui. Naturellement, il y la faillite individuelle de Rouault, dont la nonchalance coupable ouvre la voie de la victoire aux Rémois ; forcément, après ce match piteux concluant plusieurs semaines d'approximations et de cagades récurrentes, la question Rouault sera posée. Mais au-delà de ce cas individuel, la première MT met nos latéraux au supplice et nos milieux ne sont pas invités au duel. La fébrilité défensive qui en résulte va ensuite de soi. Quant au plan offensif, entre l'inefficacité de nos attaquants et le déchet sur les passes-clés, le bilan est accablant. C'était le TFC du début de saison : méritant, persévérant, parfois beau mais complètement largué sur les fondamentaux et au final, mangé, parfois ridiculisé, par un adversaire pourtant censé évoluer dans son championnat. Rien à retirer d'un match qui fera forcément mal aux têtes et aux égos toulousains, donc. Et la réaction téféciste, en coupe puis en championnat, face à des adversaires abordables, sera forcément attendue avec un mélange d'impatience et de légitime anxiété. Il serait tellement dommage de retomber dans le pain noir après avoir ripaillé de pain blanc et parfois de brioche, ce bel hiver durant...
  21. Un type qui confond le foot et le hockey sur glace. C'est probablement lié au fait que, de mon temps, le foot X était signalé par un carré blanc et que du coup, certains en sont venus à confondre carré blanc et rectangle vert. Faut probablement être un peu con mais avec un peu d'empathie, ça se comprend quand même.
  22. Il est dessus mais la déviation de Rouault change tout...
  23. Vu le match en replay. J'en avais lu tellement de bonnes choses que je ne pouvais laisser passer l'occasion. Je m'attendais donc à une première période dominée de la tête et des épaules par les Toulousains, une seconde période dominée de la tête et des épaules par les Marseillais et enfin, un arbitrage lamentable. Les matches, c'est comme les films : quand on est spoilé, on les regarde forcément avec l'arrière plan de ce qu'on en a lu. Et du coup, j'ai vu un match beaucoup plus nuancé. Pour moi, les Marseillais ne se distinguent que sur un plan hélas crucial : le réalisme. Ils ont un temps fort d'un quart d'heure en seconde période et ils scorent à ce moment là parce qu'hélas, quand on joue à Marseille, les reprises de volée sur corner, on les cadre. La première période toulousaine est remarquablement jouée mais sur un mode bloc bas et contres dont l'adversaire a manifestement eu peur (on le comprend, vu le but précoce qu'il encaisse)... Cela consomme quand même beaucoup d'énergie et je nous ai même trouvés en difficulté au milieu (chose normale face au deuxième du championnat). J'irais même jusqu'à dire que Dupé s'emploie plus en première période qu'en seconde alors que j'aurais cru l'inverse, au vu des débriefings que j'avais lus. Bon, faut dire qu'en seconde période, l'OM a trois occases et les met au fond... 😪 En début de deuxième MT, les Marseillais prennent le parti de jouer d'emblée beaucoup plus haut et ça paie. Le premier quart d'heure est certes difficile mais au fond, j'ai vu Rennes nous mettre plus longtemps et constamment en difficulté. Nos Toulousains ont continué de tenter leur chance, de ressortir la balle et d'orchestrer quelques contres. L'entrée de Chaibi, pour moi, rééquilibre le match. Mais hélas, on prend ce troisième but assassin qui scelle le sort de la rencontre. C'est dommage au vu des dispositions montrées et de quelques contres formidables, notamment ce centre en retrait de Ratao pour Rouault en position d'avant-centre ; l'occasion de mentionner que ce Ratao là (pour moi le Toulousain du match) est décidément un joueur haut de gamme ; il n'est pas toujours à ce niveau là, hélas (il peut même se rater copieusement) mais face à ce que notre championnat propose de meilleur, il a livré une copie XXL. L'arbitrage, enfin, m'a semblé plutôt bon. C'était un match âpre, avec beaucoup de duels et de récriminations toujours compliquées à gérer. Frappart est restée dans son match et a fait montre de cohérence. Bien sûr, la vilaine semelle de Veretout méritait jaune, au moins. Mais ça n'influe pas sur le sort de la rencontre. Je pense que si Montanier s'est un peu agacé à l'encontre de l'arbitrage, c'est que lui-même n'est pas tout à fait satisfait de son match : car mon seul regret, ce sont des changements trop tardifs, de notre côté. Dallinga ou Desler, par exemple, auraient mérité d'être remplacés beaucoup plus tôt. Le coaching n'est pas toujours le point fort de Montanier et cette fois encore, je ne l'ai pas trouvé très inspiré. Mais bon, Marseille est un prétendant crédible au titre et le TFC a livré, une fois encore, une très belle partition. Et puis, quelque chose me dit que notre TFC aura une troisième session de rattrapage, en coupe. Et ce jour là, toute cette réussite qui nous a tellement fui en deux confrontations face à Marseille, elle s'invitera de notre côté. Pas sûr qu'on perde au change. En attendant, deux défaites fort honorables au stadium contre les deux premiers du championnat, pour un promu, ça ne peut pas gâcher la fête. L'essentiel est de rapidement reprendre notre marche en avant.
  24. Je me suis récemment démarqué de la dent dure qu'a souvent le forum à l'encontre du jeu stadiste mais ce que j'ai vu hier est inqualifiable. Le pire match de la saison et de loin. Pas de reproche à faire sur l'engagement (heureusement) mais un néant de rugby rarement atteint. Pour tout dire, un niveau technique de première série. Des courses en travers, des passes dans les chaussettes, des coups de pied directs en touche, pas de profondeur, une perdition totale dans le jeu de ligne. Derrière, c'est la colonne vertébrale de l'équipe qui est en faillite : Jaminet bien sûr mais que dire de cette pauvre charnière Graou-Mallia ? Là, quand même, les doublons font mal... En somme, va peut-être falloir songer à réapprendre à jouer au rugby, derrière. Prendre de la profondeur, redresser les courses, le B-A-BA quoi...
  25. La spécialité ultime d'un forum de foot, j'imagine : tirer des généralités péremptoires du match de la veille... Par ailleurs, le plan B ressemble beaucoup au plan A : contre Rennes, j'ai retrouvé le bloc défensif qui caractérise cette équipe en 2023, énormément de courses de repli et de soutien qui nous ont permis de tenir tête au temps fort rennais. La réussite offensive du plan B tient beaucoup au match de deux ailiers qu'on avait pas vus aussi en forme depuis des lustres, et contre une équipe que l'on savait très loin de son pic de forme (la notion de top 5 est très bien mais la vérité d'un championnat dépend largement du timing des rencontres et celui-ci était plutôt bienvenu, de même que je n'aurais pas craché sur un Toulouse-Lens dans les jours qui viennent...). La grande réussite de cette équipe toulousaine n'est pas qu'elle joue "autrement", selon moi. C'est qu'elle impose maintenant son jeu à une gamme bien plus large d'adversaires, avec des joueurs en pleine bourre physique, qui deviennent interchangeables parce que l'effectif est étoffé comme rarement.
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