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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. D'ailleurs, les gangbangs de moches sont un bon exemple de concurrence pure et parfaite. Les gangbangs de beaux aussi, sans doute mais je n'y ai jamais participé .
  2. Non mais le libéralisme économique n'a qu'un lointain rapport avec cette modélisation néoclassique (qui est un jeu intellectuel plus qu'autre chose)... Par contre, tu as achevé de faire complètement déraper ce topic .
  3. Je suis bien d'accord avec la phrase en gras . Dans les domaines que je connais un peu, je peux précisément distinguer une bonne et une mauvaise théorie. Dans le cas d'espèce, j'ai nettement plus de mal, d'où mon effort de documentation. Pour le reste, je sais que tu as envie d'y croire pour des raisons politiques. De ce point de vue, ceux qui font semblant de s'intéresser à la science climatique pour d'autres raisons que politico-idéologiques m'amusent franchement .
  4. Bon, éventuellement, je prendrai la peine de répondre à ce capharnaüm quand tu auras retrouvé ton calme. Pour le moment, tu peux éventuellement lire le dernier post que j'ai adressé à Elkjaer car il y a précisément un lien... Pour le reste, tu as oublié de préciser que l'ultralibéralisme dévorait les petits enfants dans leur sommeil. C'est quelque chose dont on parle moins que le réchauffement climatique (tu auras donc plus de peine à trouver des pages web sur la question) mais j'ai mes sources. Et comme manifestement, tu gobes tout aussi facilement qu'Elkjaer tout ce que tu as envie de croire, je ne doute pas que sur ce point, tu me feras confiance .
  5. Évidemment que je suis parti-pris. Je te renvoie aux "débats" m'ayant opposé à la foule forumique, il y a de cela quelques années, sur ce topic et quelques autres . Je suis un libéral parfaitement assumé et c'est un parti-pris idéologique. Aucun doute là-dessus . Mais cela n'interdit pas la rigueur du raisonnement, du vocabulaire, etc. Par exemple, quand tu écris "je suis plutôt sceptique à l'écologie", cela ne signifie absolument rien. Je suis sceptique à l'égard des conclusions du GIEC en matière de réchauffement climatique. Et ce n'est nullement pour des raisons idéologiques (car sur le plan idéologique, je ne suis pas sceptique : je suis radicalement critique ). C'est pour des raisons épistémologiques (en constatant qu'il existe une controverse scientifique sur les causes du réchauffement, ce qui suffit à alimenter mon scepticisme). Le coup du "climatoscepticisme alimenté par les lobbies pétroliers", c'est éventé depuis très longtemps. Comme le débat est très polarisé, il y a naturellement des outrances visant à nier tout impact du CO2 anthropique dans le réchauffement, sur la foi d'arguments que même un béotien comme moi peut qualifier d'irrecevables. Mais il existe (en France notamment mais pas seulement) des gens qualifiés qui exercent leur esprit critique sans la moindre rétribution (et je dirais même au contraire car d'un strict point de vue académique, l'hétérodoxie demande un certain courage).
  6. Ekelund a raison : tu dois bosser tes métaphores. Parce qu'assimiler un propos artistique et un propos scientifique, comment dire... Déjà, je te laisse la responsabilité de définir la valeur d'une oeuvre artistique en fonction du succès qu'elle obtient (tu es bel et bien un néolibéral... ). Mais ensuite, quand Galilée explique au public que le scénario n'est pas celui qu'il a envie de croire, à savoir que c'est la Terre qui tourne autour du soleil et non l'inverse, il est tout seul et pourtant, c'est lui qui a raison... Ensuite, je me demande pourquoi tu t'obstines à répéter que tu préfères ce que tu as envie de croire à ce que croient ceux avec lesquels tu n'es pas d'accord . Il semble presque que tu aies besoin de t'auto-persuader alors que pourtant, la cause semble entendue (et elle l'est, dans le débat public). Remarque, si tu as l'ombre d'un doute, c'est bon signe puisque c'est aussi mon cas . Tiens, pour éclairer ta lanterne (éventuellement), un lien vers la prose d'un type intéressant, à la fois sociologue et physicien. Je précise d'emblée qu'il ne s'agit pas d'un immonde païen : non seulement le type "croit" en le réchauffement anthropique mais il "croit" aussi en le consensus et le dit. J'apprécie sa prose car c'est l'un des (beaucoup trop rares) propos raisonnables que j'ai pu lire sur le sujet. Le doc est court (je t'épargne sa thèse de doctorat, dont la lecture prend un peu de temps...) et les deux premières parties suffisent : https://www.researchgate.net/profile/Scotto-D-Apollonia-Lionel/publication/310773583_L'education_aux_controverses_climatiques_une_fabrique_du_doute/links/5836b9b308ae74bb3aa41c6f/Leducation-aux-controverses-climatiques-une-fabrique-du-doute.pdf.
  7. Le prétendu "consensus" est un argument d'autorité. Et en effet, dans cette affaire, j'ai rencontré beaucoup d'arguments d'autorité du type "l'expert pense donc l'opinion suit"... #EmilianoSala
  8. Bonnes remarques : et c'est vrai que j'ai plus spontanément confiance en ce que me propose l'économie de marché qu'en une littérature polluée par des visées politiques. Ce que tu évoques, ce sont des services, pas des "connaissances à visée idéologique". Et je sais (depuis Adam Smith, tiens ) qu'il n'est pas dans l'intérêt de mon médecin, mon boulanger ou ma compagnie aérienne de me trucider. Parce que ça leur coûterait cher... En revanche, tout un tas d'institutions ont un intérêt bien compris à me vendre une croyance porteuse de docilité sociale, justifiant toutes sortes de politiques publiques éclairées (à l'éolien). Les conseilleurs ne seront pas les payeurs, en l'espèce. D'ailleurs, ta position recèle des implications intéressantes : les mêmes qui font confiance aux "experts" climatiques s'en prennent à ceux du FMI ou de la Banque mondiale, quand il s'agit de prescrire des politiques économiques "antisociales". Il y a tout un tas de travaux plutôt gaucho-compatibles, là dessus et je les trouve... souvent pertinents (y'a aussi de bons travaux sur les politiques écologiques antisociales...). Tu m'expliqueras bien entendu que la climatologie est une science, pas l'économie. L'une et l'autre, pourtant, reposent fortement sur la modélisation de phénomènes complexes... Enfin, je ne cherche pas à "avoir raison". Justement. Je suis agnostique, c'est tout à fait différent. Et c'est bien pourquoi j'ai cherché à me documenter... Le souci, c'est que le débat est tellement polarisé qu'on trouve très peu de choses réellement didactiques, sur le climat. C'est d'autant plus regrettable que, comme je le disais dans un post précédent, le réchauffement anthropique n'emporte absolument aucune conclusion de politique publique. Il est donc assez ridicule d'être "pour" ou "contre" mais c'est hélas comme ça et pour ça qu'est né le GIEC... Mais bon, pour te rassurer, quelles que soient les causes du réchauffement, réchauffement il y a et donc, risque climatique. Cela ne me semble, pour le coup, contesté par personne... Je dirais que le doute nourrit le scepticisme...
  9. Mon cher Régis, je ne vais pas jouer à ce petit jeu avec toi car, très franchement, j'ai autre chose à faire . Sans aller chercher trop loin, je pourrais te donner une thèse de doctorat téléchargeable sur la controverse climatique (que tu trouveras sans intérêt), quelques sites/pages dédiés à des climatologues sceptiques et/ou anti GIEC (que tu trouveras illégitimes), un site sur les positions "climatoréalistes" (que tu assimileras à du charlatanisme) et bien sûr, la littérature giéciste, qui a le mérite d'être instructive et d'aller dans ton sens, bien que ses précautions "oratoires" soient éclairantes (https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2018/02/SYR_AR5_FINAL_full_fr.pdf). Sinon, faut que j'aille fouiller dans tout un tas de documents et notes pris en 2020, quand j'ai cherché à en savoir un peu sur la physique du climat. Et là, ça me prendrait trop de temps, d'autant que ta conclusion serait toujours la même : c'est de la merde. L'idée n'était d'ailleurs pas de débattre sur le climat mais de discuter sur les "peurs" qu'activent la droite et la gauche dans le débat électoral (je te laisse prendre connaissance du fil des posts ). J'ai adoré nos débats stériles d'il y a quelques années mais je ne compte pas remettre une pièce dans la machine... Alors, comme je le disais tantôt, je vais m'arrêter là mais je suis assez d'accord avec ta phrase en gras. Je pense aussi qu'il y a des problèmes écologiques bien plus sérieux que le CO2 (et j'euphémise...). Pour le reste, le doute est le carburant de l'attitude scientifique. Les certitudes fondées sur des travaux qu'on n'a pas lus et auxquels on ne comprend rien, ça s'appelle du militantisme. Et sur un topic comme celui-ci, c'est effectivement fréquent (d'ailleurs, Régis vient d'apparaître ).
  10. Là, je pense qu'il est pleinement dans son rôle. Insuffler du positif, d'une part, d'autant qu'il faudra faire la saison avec cet effectif. Et l'air de pas trop y toucher, mettre aussi l'effectif sous pression...
  11. Y'a plus de controverses que ça, entre autres sur le lien réchauffement-CO2 puisque certains pensent que le réchauffement libère du CO2 plutôt que l'inverse (ces climatologues sont minoritaires mais ce n'est pas un critère de scientificité...). Un réchauffement "rapide" (et il y a controverse sur cette rapidité, au demeurant...) n'induit pas nécessairement ce que tu dis, à savoir que la combustion d'énergies fossiles en est responsable. Encore une fois, la corrélation est une chose et la causalité, une autre (et certains tirent des carottes de Vostock une causalité inverse de celle que tu dis). Je trouve extrêmement dangereux d'être péremptoire sur ce sujet, a fortiori pour les profanes que nous sommes. À titre personnel et très modestement, j'ai attentivement lu le rapport 1 du GIEC (rapport de synthèse) et des papiers "hétérodoxes". Certaines hypothèses/supputations m'inspirent de la perplexité mais je ne suis jamais capable de trancher. J'ai juste appris des choses et pris la mesure de la complexité de l'étude d'un phénomène -le climat- qui fait interagir une quinzaine de biomes, tous déjà plus complexes les uns que les autres... Tout ce que je vois et déplore, c'est que le débat scientifique étant d'emblée pollué par des arrière-pensées politiques, il est extrêmement compliqué de se faire une idée de cette question. La science progresse bien plus sûrement à l'abri de la politique que sous ses auspices... Et ce qui est sûr, c'est que tout ce qu'on déduit de tout ça n'est effectivement que supputation...
  12. Oui, c'est vrai, j'ai aussi des doutes (au sens propre, juste des doutes), sur sa cohérence. Disons que l'été dernier, j'avais supputé que cette saison, le club admettait de ne pas monter. Cela m'apparaissait clair au vu du mercato. Mais je me trompe peut-être, surtout au vu du début de saison (qui change la donne car aujourd'hui, ne pas monter directement serait vécu par tout le monde comme un échec monumental). Pour autant, les données sont les mêmes qu'au début de saison : pas de marge. Donc, s'il venait à Comolli de réagir comme il l'a fait la saison dernière, je questionnerais rien moins que sa lucidité, au bas mot (qu'il fasse porter le chapeau à Montanier, en revanche, ce serait partiellement justifié).
  13. Non mais la "corrélation", c'est effectivement même pas un sujet . Je ne suis pas un grand scientifique de la terre mais le CO2 est une matière première de la vie ET un gaz "à effet de serre" (et sans CO2, la Terre aurait une température moyenne de -18°C ou un truc dans le genre, ce qui serait un peu moins propice à la biodiversité ). Là où il y a controverse(s), c'est sur l'interprétation causale de la corrélation entre le CO2 rajouté à l'atmosphère par la combustion d'énergies fossiles et le réchauffement relevé depuis 1850 environ (en fait y'a plein de questions autour de ça et notamment celle de la sensibilité climatique). Pour moi, dans cette affaire, il y a deux "faits" qui sont établis en tant que faits et que personne ne conteste : (1) la Terre se réchauffe depuis 170 ans (avec des pauses et des plateaux, cependant) et (2) la quantité de CO2 dans l'atmosphère sèche a augmenté d'un tiers (probablement pour des raisons anthropiques bien que certains débattent de ça). Le réchauffement et le CO2 sont des trucs qu'on mesure. Pas avec la plus exacte des exactitudes mais suffisamment pour que la tendance soit avérée. Le reste de la physique du climat est matière à controverse. Quant aux "conséquences" (rapport 2 du GIEC) et aux "politiques" (rapport 3 du GIEC), non seulement on est dans l'incertitude mais on tangente la mystification à bien des égards... Du néolibéralisme, ai-je cru comprendre. Or, Vistule a récemment publié un post qui explique la différence . Génial. "J'ai raison puisque ceux qui pensent comme moi ont raison, vu qu'ils pensent comme moi".
  14. On va peut-être pas débattre ici de la science au début du vingtième siècle mais à l'époque, on publiait des trucs nationaux-raciaux dans les meilleures revues de sciences sociales. Comme on le fait aujourd'hui sur le "consensus" en recherche climatique ou sur ses conséquences socio-économiques supposées. Je ne parlais pas, en l'occurrence, des "sciences dures". Et c'est précisément là où le bât de ton argumentaire blesse. Les précautions que tu prends dans les trois premières lignes ne changent rien au fait que déduire une politique d'un argument scientifique, ça reste de la politique, pas de la science. Et ça resterait vrai si la climatologie était une science expérimentale (donc si le lien CO2-réchauffement était "scientifiquement prouvé"). La gauche écologiste joue donc sur une peur et elle ne lésine pas en la matière ("urgence climatique", "sauvetage de Gaïa", etc. Ce genre d'expression foisonne dans la littérature éco-catastrophiste). Cette peur n'est ni plus ni moins fondée que plein d'autres peurs, ne serait-ce que parce que les ressources qui permettraient de se rassurer ne sont pas illimitées. On peut avoir peur de la dette, des inégalités, de la Russie, de l'islam, du déclassement scolaire, du chômage, de l'inflation, de l'égalité ou de l'inégalité des sexes, de la pédophilie dans ou en dehors de l'Église, du permis à points, des EHPAD et du chauffage au fioul. Liste non exhaustive, dont chaque item peut être "éclairé" par des "connaissances", qu'elles soient scientifiques ou bêtement empiriques. S'approprier la science à des fins d'objectivation de ses préférences, ça reste un subterfuge dont a toujours usé le socialisme (dont le génie rhétorique est incontestable). Car la gauche qui pense ne se satisfait pas d'incarner le "bien". Elle exige aussi de dire le "vrai". Un peu comme l'Église catholique en son temps, note bien mais c'est un autre sujet...
  15. Quant aux manques de l'effectif, je te suis. Bon, sur l'ailier gauche, je ne me prononcerais pas, n'ayant pas vu Flemings à l'oeuvre. Pour le reste, un 6 bien sûr, un ARG suppléant bien sûr et sans doute ajouterais-je un perforateur axial parce que je trouve quand même que notre attaque manque cruellement de percussion (Ngoumou mis à part mais c'est plus un dévoreur d'espaces qu'un puncheur). Mais tout ça, c'est un peu "dans l'idéal", voire en perspective de la saison prochaine. Pour l'heure, l'effectif n'a pas de manques criants. En tout cas, il est compétitif. C'est probablement ce que se dit Comolli et c'est dans la droite ligne de son mercato d'été : optimiser l'effectif, faire juste ce qu'il faut pour être dans la course, sans excès. Il y a une préoccupation de gestion qui est très claire mais en l'espèce, elle se défend (j'étais plus circonspect l'été dernier, tout en comprenant la sagesse financière du club). Oui, c'est vrai. Mais c'est un choix du club qui a été très clair, l'été dernier. Je me suis étonné qu'on ne souffre pas plus de notre dégraissage offensif. En ce moment, ça commence à se voir. Mais c'était presque annoncé. Le club n'entend pas se donner de la marge sur l'accession directe en L1. Il entend être dans la course, sans plus. Et c'est exactement là où il en est. On peut trouver dommage de ne pas surinvestir mais c'est dans la droite ligne de la politique esquissée cet été.
  16. Oui, pour le coup, j'avoue que je ne vois pas bien où était la nécessité de recruter... Il reste une quinzaine de matches et nos soucis du moment sont principalement collectifs. Personne n'aurait craché sur un ARG j'imagine mais pour le reste, à part empiler les attaquants et les milieux... On manque d'un perforateur, devant mais en même temps, Ratao, Skytta ou Ngoumou ont théoriquement ce profil. En recruter un de plus n'aurait sans doute pas apporté grand chose. On n'a pas l'effectif du siècle mais on a un effectif pour monter en L1. Pour le reste, il incombe à l'entraîneur de trouver les clés lui permettant de regagner des matches...
  17. Plutôt d'accord avec la fin de ton message : disons que les temps sont un peu sombres, oui. Quant à la phrase en gras, j'avoue m'être demandé si... quelqu'un oserait . En fait, c'est ça qui caractérise un gaucho pur jus : ça ose tout. Même clamer que "attention msieurs dames, ne me comparez pas à la droite vulgaire, mes peurs à moi sont rationnelles !". Un Français a-t-il plus de "raisons rationnelles" d'avoir peur du réchauffement climatique que de l'islamisme radical ? Non, je ne crois pas. La "science" est-elle fondée à définir une politique ? Non plus (sauf dans les états totalitaires, au demeurant). Il n'y a pas moins de subjectivité ni de partialité à gauche qu'à droite. Simplement, quand ça l'arrange, la gauche trouve que la "science" peut être utile à sa cause. Et au début du vingtième siècle, quand la "science" à laquelle des Elkjaer de l'époque prêtaient des "analyses de mieux en mieux constituées", entendait démontrer la hiérarchie des races, des sexes ou des nationalités, la droite aussi la trouvait utile...
  18. Casanova s'est sans doute trompé de métier. Entraîneur, ça le fait pas vraiment mais détecteur/recruteur, ça pourrait marcher (après tout, c'est lui qui lancé WBY si je ne m'abuse...).
  19. Piketty et oxfam sont effectivement des références d'une indiscutable objectivité . D'un mot, en matière d'inégalités, la France est un pays relativement "vertueux" au regard de l'ensemble des pays comparables, ce que Piketty reconnaît d'ailleurs (mais OK, on peut trouver qu'il y a toujours trop d'inégalités). Ce qui est en revanche remarquable, dans notre pays, c'est le taux de pauvreté, trop élevé pour un pays aussi redistributif que le nôtre. Quel que soit le verdict, cependant, tu sembles tenir la corrélation "pauvreté (ou inégalités car les deux sont souvent confondus)-libéralisme" pour une évidence alors que ça n'a justement rien d'évident. À l'instar d'un propos que tu tenais sur le néolibéralisme, tu fais un peu les questions et les réponses. Le cheminement de ta pensée est une espèce de syllogisme : (1) le libéralisme est un fléau, (2) la France est un pays libéral, (3) donc la France va mal à cause du libéralisme. OK, pas de souci, ça s'appelle de la partialité idéologique et on y est tous sujets . Mon propos ne portait en l'occurrence que sur la "peur" (et je pense avoir démontré qu'elle n'était pas l'apanage de la droite) et ton allusion à la "suppression de plein de taxes" (erreur factuelle que je me suis contenté de relever). Je m'étonne, en revanche, de l'anathème qui conclut ton post. Aucun argument, une ligne pour décréter que je ne connais rien à la pensée écologique (ce qui est hélas erroné, encore une fois mais justement, tu n'es pas censé le savoir...). Tu ne m'avais pas habitué à ce genre d'outrance, a fortiori fondée sur le néant. Mais bon, j'imagine que c'est parce que nos débats téfécistes ne sont pas assez conflictuels . (il y avait une éternité que je n'avais pas croisé le fer idéologique sur ce topic, ça me rajeunit )
  20. Encore, une fois, tu peux retourner l'argument à loisir. La différence historique entre gauche et droite est à peu près réductible à gauche="progressisme" (construire une société nouvelle) et droite="conservatisme" (maintenir l'ordre établi). Et chacune utilise la "peur" comme argument électoral, de tout temps. Quelle est, aujourd'hui, l'idéologie vraiment distinctive, à gauche ? C'est l'écologisme. C'est une idéologie progressiste dans le sens où il s'agit de "changer la société" (quand bien même ce changement comporte des aspects ultra-régressifs). Or, l'écologisme joue (à fond) sur la peur du développement économique (symbolisé par le réchauffement climatique). Chacun ses épouvantails, en vérité... Il est effectivement connu que la France est un paradis fiscal, ayant drastiquement baissé les impôts ces cinquante dernières années, au point d'avoir inspiré des exemples étrangers fameux (du genre Thatcher ou Reagan, de pâles imitateurs) .
  21. De toute façon, tout est sujet à "interprétation des peurs". Les gauchos votent par peur du réchauffement climatique, de la privatisation des services publics, de la mondialisation ultralibérale et que sais-je encore. Les droitos par peur de l'islam, du wokisme, des impôts et... de la mondialisation ultralibérale aussi . Ce genre de qualification -la peur, la haine, etc.- ne trahit donc rien d'autres que les préférences idéologiques de son auteur... Tiens, sinon, le sondage du jour qui m'a fait marrer (quand je dis "le sondage du jour", je veux dire l'un des 12 sondages de chaque jour ) : Roussel et Hidalgo seraient à 3,5 chacun. Le candidat du parti communiste et celle du parti socialiste. Manifestement, y'a des trucs qui ont bougé depuis Mitterrand .
  22. Pas sûr puisque dès les années 1980, le FN a siphonné une bonne partie de l'électorat de feu le parti communiste... Et pourtant, Jean-Marie était autrement moins socialiste que Marine...
  23. C'est justement pas sur ce critère que j'aurais dévalué Sanna mais bon...
  24. Oui, je rejoins ce diagnostic. Autant je ne vois pas la moindre qualité à Mvoué, autant j'en vois chez Sanna. D'ailleurs, même en latéral, il a montré beaucoup de disponibilité et je l'ai trouvé efficace en défense (bon, c'est contre une N2, quoique Montanier en dise, et on va donc pas se tripoter non plus...). Pareil que toi, j'estime qu'il mériterait sa chance au milieu. Surtout que Genreau ne tutoie pas les cimes, ces temps ci...
  25. J'ai au contraire trouvé qu'il en touchait pas mal et, curieusement, en position... d'ailier droit. Ce qui rejoint l'idée selon laquelle le positionnement de nos joueurs est parfois compliqué à suivre... Mince, j'ai raté un truc .
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