Aller au contenu

Gollum

Membres
  • Compteur de contenus

    18434
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Je te donne le point : elle est plus dangereuse que dans mon souvenir, c'est vrai (je pensais que Donnaruma l'avait captée plus facilement). C'est une vraie frappe .
  2. Une frappe cadrée que Donnaruma capte sans la moindre difficulté. "Superbe frappe" me semble un chouia survendu .
  3. Je suis hélas d'accord. Mais l'espoir fait vivre et c'est bien le seul dont nous disposons, à un poste qui n'a pas de substitut concevable dans le système novellien...
  4. Le repositionnement axial est en effet une évidence car l'option Novell, c'est un jeu intérieur. Mais pour ça, il faut une précision et/ou un punch dont on est à peu près totalement dépourvus. Et il suffira à n'importe quel coach de L1 de mettre un milieu sur les basques de Gelabert pour que celui-ci perde complètement pied. Or au foot, perdre pied, c'est emmerdant .
  5. Je sais que, sur ce forum, on aime ce genre de joueur (et peut-être sur tous les forums). Mais sa lenteur de jambes et de passe est juste rédhibitoire, à ce niveau. Il est lent et emprunté en tout. On pourrait alors en attendre de la justesse mais même pas, témoin cette passe foirée pour Dallinga en seconde période. Tu as raison, c'est abusé de supputer qu'il pourrait avoir le niveau L2. En National, peut-être pourrait-il exister...
  6. Sans lui, on ramassait nettement plus cher, ce soir... Une abnégation indispensable et une prestation défensive qui va nous faire regretter son départ à la CAN...
  7. Défaite aussi logique que prévisible, pour un match qui n'avait pour moi qu'un seul mérite : rappeler - voire célébrer - que le TFC avait remporté un titre hexagonal la saison dernière et surfer sur ce beau souvenir. Le reste, c'était une victoire programmée du PSG, a fortiori à domicile. La seule question résidait dans le visage qu'on montrerait. J'avais l'intuition qu'on pouvait embêter les Parisiens, en m'appuyant sur les quelques bonnes prestations que le TFC novellien avait pu sortir contre les gros, cette demi-saison. De ce point de vue, je reste quand même largement sur ma faim, la faute à une première période quasi ignoble - et tant de fois soufferte, cette saison... - que la seconde n'a pas franchement rattrapée. Bien sûr, on pourra toujours dire que les Parisiens ont dicté le tempo du match, imposé leur supériorité technique et logiquement plié le match en première MT. Ce n'est d'ailleurs pas faux car sur cette première MT, je peux quasiment tout reprocher aux Toulousains, sauf les buts encaissés, qui sont plutôt bien joués par l'adversaire. Mais pour le reste - et notamment avec le ballon - cette première période téféciste a exhumé le pire de l'ère Novell : un milieu de terrain pathétique, une équipe subissant absolument toutes les décisions adverses, un collectif attentiste, passif et pour tout dire, paumé au point de multiplier les passes en retrait aberrantes lorsqu'il avait le ballon, comme angoissé à la seule idée de jouer un peu au foot, si ce n'est en deux occasions d'ailleurs plutôt bien jouées par Suazo puis Dallinga. Le visage montré en première période est celui d'une équipe sans idée, sans ressource, privée du moindre argument physique et technique, face à des Parisiens il est vrai résolus à faire le job et pratiquant un pressing plus consistant que d'habitude. Seule est demeurée la solidarité du désespoir, dans un collectif gangrené par l'apathie du duo Spierings-Sierro et l'insignifiance de ce pauvre Gelabert, que chaque sortie éloigne toujours plus de quelque chose ressemblant au "niveau L1". Dans cette longue nuit de 45 minutes, deux éclairs toutefois : faut-il donc que le TFC soit aussi mauvais pour donner l'impression d'être presque réaliste quand il a des occases ? Parce que le ballon impossible que Suazo parvient à rabattre près du poteau de Donnaruma et le tir premier poteau de Dallinga que le portier parisien détourne in extremis, c'est franchement bien joué. Après une telle bouillie, la seconde période ne pouvait être que meilleure, face à des Parisiens en mode gestion (sauf Hakimi, qui met manifestement un point d'honneur à sortir ses meilleures prestations contre nous...). Et elle le fut, dans de vastes proportions. C'est même peu dire qu'avec nettement plus de punch, de vitesse, d'allant, de foi en leur football, les Toulousains ont carrément mis en difficulté leur adversaire, lequel s'en est remis à l'envergure de son gardien, la maladresse de nos joueurs - mon Dieu mais ce tir de Casseres seul face à Donnaruma... - et un brin de réussite pour ne pas avoir, soit à douter, soit à réappuyer sur l'accélérateur pour sécuriser son titre. Dommage de ne pas avoir mis un but, vraiment, mais n'est-ce pas, au fond, la fatalité toulousaine de cette demi-saison ? À part en coupe d'Europe, on a globalement droit, soit à un TFC consternant incapable de pratiquer un football digne de la L1, soit à un TFC nettement plus réjouissant mais souffrant d'un énorme souci d'efficacité dans les deux surfaces. Ce soir, ce n'est pas grave car nul ne se soucie de ce "trophée" fantoche (même si on l'avait gagné, franchement...). Mais ce match rappelle à quel point notre TFC est loin d'avoir le cul sorti des ronces : car si on continue à concéder des buts en jouant comme des pipes, sans en marquer quand on joue bien, l'issue de cette saison ne fait hélas aucun doute. Allo, Président ? De ce match, un enseignement intéressant, quand même : il est grand temps, pour Novell, d'acter qu'en dépit de son abnégation, Gelabert n'est pas invité au niveau où joue le TFC (je ne suis même pas certain que ce joueur ait le niveau L2). Schmidt, de son côté, semble out pour un moment. Or, en quelques minutes, Skytta a montré des choses intéressantes dans tout ce dont manque ce TFC novellien : du punch voire de la justesse. Certes, Skytta est une arlésienne téféciste, un espoir maintes fois annoncé et toujours déçu : et si 2024 constituait l'aboutissement heureux d'une si longue attente, le concernant ? Pour moi, en l'état de notre effectif (et de nos manques), il a clairement une carte à jouer, à un poste fondamental (où, si j'ai bien suivi, on ne prévoit pas de recruter). Il a, en tout cas, gagné le droit d'être revu.
  8. C'est peu dire... Les 20 minutes en question, je pense que ça n'a jamais existé sous Mola... Irréel. Mais la capacité de réaction de l'équipe est remarquable quand même, parce que renverser la vapeur après une grêle pareille, faut le faire. Notamment, le fait que Neti ait embrouillé le côté droit de la mêlée toulonnaise a permis de soulager ce pauvre Laulala de la misère qu'il était en train de ramasser face à Priso... Il faudra aussi que Mauvaka songe à une reconversion. C'est un top troisième ligne mais au talon, il faut réussir un lancer de temps en temps...
  9. Synthèse des 4 derniers posts : Ekelund = année de merde Allo = match de merde Dide = mi-temps pourrie Ekelund = match de merde C'est beau l'esprit de Noël .
  10. Merci pour ta réaction mesurée Je considérerais le mercato satisfaisant s'il nous assurait le maintien : c'est-à-dire notablement au-dessous de l'objectif fixé par la direction, dont l'aspect délirant m'apparaissait manifeste. Or, à mi-championnat, on est quasi dans la charrette. Et je vois très peu de satisfactions individuelles sur la durée. Casseres, sans doute. Peut-être Cissokho. À part ça, rien. Je ne partage pas ton diagnostic des réussites de Gelabert (au contraire, j'y vois un symbole de l'échec "novellien"), Donnum (volontaire mais infiniment trop brouillon), Schmidt (peu compréhensible...) et même Magri (c'est évidemment celui que je sauverais le plus car il ne joue pas à son poste). Tout ça est insuffisant, même avec nos moyens. J'observe que certains clubs guère mieux lotis que nous font mieux. J'entends l'argument coupe d'Europe, bien sûr, mais ça fait partie de l'équation. Au-delà du mercato, il y a un élément clé pour comprendre la saison en cours : on a beaucoup vanté la data mais ces trois dernières saisons, on a toujours pu compter sur de jeunes offensifs du centre de formation, particulièrement brillants : Adli, Ngoumou et Chaibi, sans oublier Koné, dont l'apport offensif n'était pas négligeable. Cette saison, rien à ce niveau et ça se voit cruellement. Le rush de Mawissa, hier, a suffi à rappeler combien le talent issu de notre jeunesse nous manque...
  11. Impossible d'exister en L1 à ce niveau de lenteur et de maladresse. Au vu de la copie offensive déjà affligeante rendue contre Rennes, je me suis pincé en constatant que les Toulousains avaient... marqué à la cinquième minute. Il n'est pas fortuit que ce but toulousain soit venu d'un rush de l'inconnu(e) du jour, à savoir Mawissa, sans doute le plus percutant de nos joueurs même si ça n'a pas duré longtemps. Parce que pour le reste... Les deux parties du match disent tout de l'impuissance chronique des Toulousains. En première période, on se fait balader, voire déchirer par un adversaire supérieur en tout (sauf en défense mais Rennes a montré que contre ce TFC, avoir une défense en bois n'est pas grave) ; jusqu'ici d'ailleurs, le TFC avait plutôt fait bonne figure face aux gros du championnat, Lille excepté. Là, passé notre but surprise, l'écart de niveau entre Toulouse et Monaco a rappelé la saison dernière : pressing hyper efficace des Monégasques face à des Toulousains incapables d'aligner trois passes, déboulés sur les ailes, décalages dans la surface, il aura fallu beaucoup d'abnégation, côté téféciste, pour que le match ne soit pas plié à la pause... Heureusement, l'expulsion de Golovin inverse un match qui aurait pu se terminer en boucherie ; on remet clairement le pied sur le ballon et on accule les Monégasques sur leur but, l'entrée d'un Cissokho électrique faisant franchement mal aux défenseurs adverses (ça fait du bien de voir un attaquant percutant, de notre côté...). Mais les centres sont tellement systématiquement minables, et nos axiaux si maladroits, que ça ne peut strictement rien donner. D'autant que comdab, en fin de rencontre, c'est miracle si on n'en prend pas un troisième dans la musette. Je comprends et partage le désespoir palpable de Captain Nicolaisen : on ne peut pas reprocher à ce TFC de ne pas essayer, de ne pas tout mettre dans ses matches. L'abnégation est rarement démentie, l'état d'esprit des joueurs est même admirable à ce degré d'impuissance chronique. Eux semblent croire qu'il leur sera possible de marquer un but, voire de gagner un match face à une équipe de L1 alors que tout dit le contraire : notre classement, bien entendu, et nos prestations qui n'en sont que la cause objective. La maladresse de nos offensifs dans les contrôles, la lenteur dans les transmissions, l'immense déchet technique de nos joueurs - la palme à Suazo et Donnum, aujourd'hui - leur invraisemblable manque de punch et de jambes (Gelabert est l'incarnation du fiasco du recrutement toulousain...), tout dit à la L1 qu'en dépit de son magnifique parcours en coupe d'Europe, cette équipe toulousaine n'est pas invitée à ce niveau. Je me félicite personnellement que ce TFC soit barragiste, puisque ça veut dire qu'il y a deux équipes pires que la nôtre, ce que j'ai peine à concevoir. Pour le reste, on va sûrement descendre Novell et on sait depuis un moment - depuis Lyon, pour ma part - qu'il n'est pas l'homme de la situation. Mais le mal est beaucoup plus profond. À part un énorme revival physique et un mercato d'hiver efficace, je ne vois pas bien ce qui sauvera le soldat TFC de la noyade à laquelle le condamne chaque journée supplémentaire de championnat.
  12. Même sentiment : ce n'est même plus le calme avant la tempête, c'est une tempête calme . Je me doutais que Comolli laisserait passer la coupe d'Europe mais je ne suis pas sûr qu'il attende ensuite la trêve, ne serait-ce que parce qu'il nous reste un match contre une équipe en difficulté (Rennes) et qu'il serait de bon ton de ne pas se louper. Lui-même a besoin de digérer tout ça et de se mettre en mode "président normal" (au lieu de virer le coach qui a des résultats, je dégage celui qui n'en a pas ). En gros, Comolli doit se hollandiser et on comprend que ce puisse être traumatisant. D'autant que ça ne garantit pas l'inversion des courbes .
  13. Bof. Il y a des noms mais on ne gagne pas avec des pedigrees. On gagne avec des joueurs de foot et ce n'est pas un hasard si les Lyonnais servent de paillasson à la L1 depuis 4 mois. Les moyens financiers sont une condition nécessaire de la performance mais pas une condition suffisante. Des favoris "sur le papier" qui se crashent, l'histoire de la L1 en est jalonnée et c'est ce qui arrive à l'OL. On aurait pu en profiter, on ne l'a pas fait, non parce que l'OL est soudainement devenu un ogre mais parce qu'on livre une prestation d'une indigence rare.
  14. Mais justement, cet OL n'est pas un adversaire de calibre supérieur... Et on a donc logiquement sombré contre une équipe de calibre inférieur, comme on le fait depuis le début de saison, mais en y mettant sans doute plus de "bonne volonté". On prend quand même une rouste chez le dernier du championnat. Même si raisonnablement, il n'a jamais été question d'autre chose que de jouer le maintien, dans "jouer le maintien", il y a quand même l'idée de se maintenir . Et se faire torpiller dans ces proportions par une équipe à la dérive n'est pas le meilleur moyen d'y arriver...
  15. Oh mais non seulement je n'oublie pas mais, il y a quelques semaines, je m'étais ému du décalage assumé existant entre ce budget et les ambitions du club. Car il a quand même été annoncé, avec ces moyens, ce recrutement et cet outil data que le club visait... la première moitié du championnat. Et le coach sortant a été (officiellement) viré parce que, la saison dernière, le club tout fraîchement promu aurait dû terminer onzième... C'est bien ça, et seulement ça, la question à laquelle j'obtiens aujourd'hui la réponse : jouer le maintien, je n'en ai jamais douté et l'objectif ne me choque en rien. La rigueur économique, j'y suis favorable. La difficulté de jouer sur les deux tableaux, je l'ai toujours mise en avant ici et je sais gré au club (et à Novell) de nous offrir un printemps européen. Mais ce que je voulais voir, c'est si le duo Comolli-RedBird était à ce point plus malin que tout le monde, avec son management orwellien du football. Très honnêtement, j'aurais aimé que ça marche : les grands entrepreneurs révolutionnent toujours les marchés sur lesquels ils opèrent et si le TFC en avait bénéficié, je me serais paluché d'aise. Mais la réponse, on l'a aujourd'hui : non, Comolli n'est pas plus malin que la L1. Comme tu le rappelles, en effet, la performance implique un investissement financier plus conséquent que celui que RedBird est prêt à consentir. Sinon, il faut faire profil bas et dos rond dans sa communication institutionnelle, pour ne relever la tête qu'au moment du match. Finalement, depuis juin, on fait un peu le contraire et c'est ça, seulement ça, qui me chagrine.
  16. Je trouve, au contraire, que c'est un match assez habituel, de sa part. Le souci, c'est qu'on évalue un avant-centre à ce qu'il convertit et dans une équipe qui produit (ou a produit) du jeu, il lui est arrivé de convertir (heureusement). Mais si on prend en compte tout ce qu'il rate, le bilan est nettement moins reluisant... Pour autant, il n'est que le maillon grippé d'une chaîne rouillée...
  17. Le krach. Cet OL-TFC est l'un des matches les plus dépourvus d'ambiguïté qu'il m'ait été donné de voir. Les joueurs en sont les premiers responsables, bien sûr, à commencer par un Dallinga qui a l'indécence d'ouvrir sa grande bouche alors que sa prestation du soir est indigente. Mais les joueurs sont le capital d'un club et en tant que tel, ils ont toujours raison... Or, la semaine l'avait esquissé, la boucherie du jour l'a confirmé : ces joueurs veulent un nouveau coach. Ils vont donc l'avoir, même en s'étant abstenus d'encaisser un but dans le temps additionnel (ce qui confine quand même à la faute de goût ). On verra si ce changement suffit à leur donner un peu plus de tête et de jambes. Pour le reste, l'enseignement positif du jour vient de ce qu'avant la rencontre, son calendrier me laissait un goût amer, totalement dissipé à l'issue du match ; dans l'absolu, il est en effet dommage de prendre Lyon au moment où l'OL prend conscience qu'il va jouer le maintien. Mais quand on livre la prestation des Toulousains, aujourd'hui, on peut prendre n'importe qui, n'importe quand, dans n'importe quel état : la défaite sera forcément au bout. Aucun regret sur ce plan, donc. Ce TFC cataclysmique, digne du pire Casanova de la saison 2019-20, a donc relancé une équipe lyonnaise aux abois et permis au Groupama stadium de festoyer comme aux plus belles heures européennes de l'ère Aulas. De la belle ouvrage, vraiment, pour ridiculiser le blason toulousain comme jamais depuis la reprise du club par RedBird. Le propriétaire se voit donc confronté à sa première crise. Son premier vrai désaveu. Comolli va entériner ce constat d'échec, trouver un nouveau coach et sans doute, recruter au mercato d'hiver. Dans quelles proportions ? Avec quelles suites ? Difficile d'y voir clair à cette heure. J'ai toujours pensé qu'en dépit des apparences, RedBird pourrait accepter de re-laisser filer le club en L2. Pour moi, le TFC est moins un club qu'un labo d'expérimentation, pour le propriétaire. La logique du résultat ne me semble pas devoir y dominer. Les moyens justifient la fin et la data a raison, même quand elle se trompe. Je ne vois pas la logique poussée au point où Novell serait conservé, tant la faillite du soir sonne, pour le coach, tel un arrêt de mort. Mais je ne suis pas sûr que ça aille très au-delà non plus. Et compte tenu du niveau de ce que j'ai subi cet après midi, on pourrait revivre un OL-TFC, la saison prochaine, mais à l'étage inférieur. Sur le fond, il n'est pas sûr que cet OL-TFC ait été franchement au-dessous de la deuxième MT contre Clermont, la première MT contre Reims, la faillite à Montpellier, la réception du Havre. J'en oublie sans doute. Mais il a été plus constant, plus accentué dans la nullité totale (sauf à Montpellier, même score, même prestation). Offensivement, c'est le néant : des joueurs qui multiplient les passes en retrait ou font des talonnades improbables, plutôt que d'essayer de centrer correctement ou de donner de bons ballons à des coéquipiers qui, il est vrai, le solliciteraient autrement qu'en position de hors jeu... Rien, donc, comme d'habitude. Pas une capacité d'élimination ou d'accélération sinon de la part de Donnum et encore, très timidement. Mais ce dont je n'avais quand même pas l'habitude avec ce TFC novellien, c'est ce degré de nonchalance défensive dont les buts du jour portent la marque. Évidemment que face à une défense pareille, Lacazette retrouve son lustre d'antan. Tu fais jouer Papin, il va planter son hat trick aussi... Si, non contente de ne savoir rien faire d'autre que des passes latérales ou en retrait, l'équipe se met aussi à roupiller dans les duels et le replacement, ça donne forcément ce qu'on a subi ce soir, face à des Lyonnais qui, soit dit en passant, vont très vite déchanter du répit qu'on leur a donné ce soir. Tous leurs adversaires ne vont pas se laisser marcher dessus comme nos Toulousains, sans compter que pas mal de joueurs de L1 savent transformer les pénos. Mais bon, il est logique qu'ils savourent leur succès du jour. Je n'oublie pas et n'oublierai jamais ce que nous a apporté RedBird : et dans le sport de haut niveau, il est normal de se tromper. C'est donc un moment-clé pour le propriétaire, celui qui va devoir révéler où il a envie d'aller. On sait que notre équipe n'est pas très douée pour l'adaptation. C'est vrai au niveau du coaching pendant le match, sous Montanier comme sous Novell. On sait aussi que notre équipe a été malheureuse avec le changement de coach, en 2019-20, tant l'effectif était en bois. Mais pas si loin de nous, le remplacement d'Arribagé par Dupraz avait accouché d'un des plus beaux moments de folie du club. Il n'y a donc pas de fatalité. Comolli va-t-il pouvoir "intuiter" le coach dont ces joueurs ont aujourd'hui besoin ? Ou s'en remettra-t-il, sempiternellement, à une data dont trois changements de paramètres lui désigneront l'entraîneur miracle, genre coach de troisième division slovène dont l'algorithme se sera follement épris ? Le changement aura-t-il lieu avant Linz, après Linz ou à la trêve ? Beaucoup de questions qui vont nous tenir en haleine en cette fin d'année civile. Pour ma part, j'ai la réponse aux questions que je me posais en début de saison et aux doutes que j'avais. Je trouvais presque humiliant, pour la L1, qu'un fonds d'investissement muni d'un jouet technologique vraisemblablement remarquable, se permette de faire la nique à la moitié du championnat. Sauf qu'obstinément, le sport obéit à d'autres lois que celles des algorithmes, et les autres clubs savent aussi travailler. Voilà la leçon de cette première moitié de saison, pour le TFC. À Comolli d'en intégrer les enseignements.
  18. Comolli s'y attelle : on l'a vu pianoter sur son smartphone pendant le match. Ce qui se passait sur la pelouse ne l'intéressait plus et ça montre combien cet homme est lucide . Mais manifestement, les remous du weekend dernier ont laissé de lourdes traces. On a fait d'autres mi-temps accablantes cette saison (Clermont, Reims et j'en oublie) mais aujourd'hui, c'est quand même le pompon en matière de néant.
  19. Waoh. Moment de douleur intense pour les amoureux du TFC. Longtemps que je n'avais pas ressenti quelque chose qui n'est pas loin de la honte, quand même... Des plots qui multiplient les passes en retrait. Une absence radicale d'occases. Une passivité défensive alarmante. Et last but not least, des pénos ratés, notamment parce qu'on les fait tirer par un gars qui, bien qu'avant-centre, a le body language du mec qui les rate tout le temps (contre Le Havre, le simple fait de le désigner tireur m'avait fait halluciner). Faire des erreurs, donc mais surtout, les refaire et les refaire encore. Les multiplier pour donner à la lanterne rouge du championnat l'occasion d'exulter. J'ai défendu Novell et je ne pense toujours pas que ce soit le problème n°1 de ce TFC mais si ce soir, l'équipe toulousaine n'a pas lâché son coach, alors cette expression ne veut strictement rien dire. Ce match sonne le glas de l'épisode Novell.
  20. Tiens, le dé but, c'est précisément un concept inventé par Ramos, ces derniers temps Gros contrecoup de la CDM... Du coup, pour gagner à l'extérieur, le Stade devrait peut-être renouer avec le principe d'une équipe bis .
  21. Possible, en effet. Il est d'ailleurs normal que ça crise. Officiellement, Montanier a été viré pour avoir raté deux places au classement . On est beaucoup plus loin des objectifs, aujourd'hui. Donc, Novell a chaud aux fesses et c'est normal. Mais il y a un an, on était à peu près dans la même situation. Et sur le terrain, je n'ai pas vu un seul joueur lâcher son coach, ce soir...
  22. Vraiment ? Mais n'êtes vous pas devenu ce que vous avez toujours été ?
  23. Montanier aussi avait des coachings improbables. Cette saison, les entrants affaiblissent l'équipe, tout comme la saison dernière. Et si c'était lié au niveau de notre banc, donc de nos joueurs ? Par ailleurs, tu mésestimes que Suazo (qui est loin d'avoir "tout fermé" mais qui est probablement... notre atout offensif n°1) et Donnum sont très à la peine, au moment de leur sortie. La gestion du physique, ça compte...
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.