Aller au contenu

Gollum

Membres
  • Compteur de contenus

    18377
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Disons que ce match à Nice confirme le tournant radical de cette équipe toulousaine : on est fort contre les forts, faible contre les faibles (Metz faisant exception, heureusement). C'était absolument l'inverse la saison dernière...
  2. Scoop : les smartphones aussi consomment de la drogue . Sur Desler, pour atténuer un peu, il nous sauve quand même du second but niçois... Mais bien sûr, sa bévue sur le premier coûte le match.
  3. Chacune de ses entrées est plus consistante que la précédente.
  4. Ce match à Nice est le négatif de celui à Lille : la défaite est plus que malheureuse pour nos couleurs, elle est clairement injuste. Et les mots ayant un sens, "injuste", cela signifie qu'elle doit beaucoup à un arbitre dont je me demande, saison après saison, ce qu'il continue à foutre en L1... Le Tef a livré, hier, l'une des meilleures prestations de la saison : du TFC made in Novell, dans sa meilleure version, à l'image d'une première période tout en maîtrise. On a retrouvé le bloc, la constance et l'efficacité dans les efforts défensifs et avec le ballon, j'ai rarement trouvé nos joueurs aussi constants dans la justesse. Très peu de déchet, hier, au point que globalement, on donne quand même la leçon au deuxième du championnat, chez lui. Or, la deuxième période, quoique différente car plus enlevée, livre le même enseignement : on la gagne clairement "aux points", en se créant de nombreuses situations voire occasions et en finissant par mettre clairement les Niçois au supplice, arcboutés dans leur surface comme une équipe de National qui ayant réalisé un holdup en coupe, s'en remet à la Providence pour garder le résultat. Alors bien sûr, il y a toujours ce manque d'efficacité criant dans la surface adverse ; on sait qu'on manque de percussion mais hier, on parvient à dépasser ce défaut en misant sur les déplacements et les appels croisés. Mais encore faut-il cadrer les frappes et ça, on sait pas faire. Or, le réalisme, ça fait la différence entre une équipe qui performe et une autre qui galère, a fortiori au sein d'un championnat aussi compact. Il aurait également fallu ne commettre aucune bévue défensive... Or, on en commet... une. La manière dont Desler se fait chiper le ballon, dans notre camp, n'a pour moi rien à envier à une bourde de gardien ou celle d'un attaquant qui rate la cible face au but vide. C'est une erreur fatale, béante, qui n'aurait jamais dû se produire. Le reste s'ensuit, inexorablement et ça rapporte trois points aux Niçois. Il reste que, les commentateurs de Prime ont eu beau se gargariser de la formidable imperméabilité niçoise, le TFC a ouvert le score à la 3ème mn, sauf pour un acteur hélas décisif, à savoir l'arbitre. Je serais d'ailleurs curieux d'avoir ne serait-ce qu'un argument contre le but toulousain... Les commentateurs de Prime s'y sont essayé, ils n'ont pas trouvé. J'ai regardé le replay sous plusieurs angles, je n'ai pas trouvé. Et il paraît que la décision de Letexier n'est pas une "erreur manifeste", ce qui est une façon honteuse de totalement dénaturer le VAR : enfin, on va pas faire comme si on était surpris, la dénaturation en question est entérinée depuis belle lurette. Il aura donc fallu qu'un bouffon arbitral commette, à notre encontre, la pire injustice que nous ayons eu à subir cette saison, pour qu'on reparte bredouille de l'Allianz Riviera. Car compte tenu des dispositions montrées par les deux équipes, hier soir, quelque chose me dit que ce but inaugural aurait scellé le sort du match. Il ne faut donc pas tenir compte de ce résultat en trompe l'oeil et continuer dans cette voie : le TFC que j'ai vu hier a des réglages à opérer, c'est évident mais n'a aucun souci à se faire pour sa survie, du moins dans cette disposition. Si l'on daigne monter en puissance physiquement, on pourrait même se mettre à faire mal. En espérant, bien sûr, ne pas retomber dans les travers constatés contre Clermont, Le Havre et Montpellier, qui font si mal à notre classement, aujourd'hui.
  5. Comme quoi @elkjaer est passé à côté d'une carrière de journaliste à L'Équipe. Il ne lui reste plus qu'à noter les joueurs .
  6. D'accord avec ça, en un chouia moins sévère : c'est vrai qu'après une victoire peu convaincante contre l'USAP, je m'attendais à mieux mais reconnaissons que les Castrais se sont furieusement envoyés - comme toujours en général et contre le Stade en particulier - et que perdre à Castres n'est pas infamant en soi. Par contre, bien que Ramos soit manifestement dans le dur (ce joueur est dopé par son mental extraordinaire et une puissance de travail hors du commun mais quand il est dans le creux, il devient moyen voire moyen moins), la récente cession de Jaminet devient sportivement incompréhensible. En gros, tu n'as pas d'ouvreur et tu en viens à mettre Dupont au poste plutôt que Ramos en 10 et Jaminet en 15. Ce qui à la fois relativise et appuie ton adjectif, c'est la fin du match du Stade : que les Stadistes soient dominés sur le combat et la conquête, à Castres, soit. Mais ils reviennent et ont l'occase de l'emporter en fin de rencontre, ce qui est invraisemblable : or, la manière dont ils massacrent cette opportunité doit rendre Mola malade. Bien sûr, il y a cette relance effroyable de Ramos qui amène l'essai décisif des Castrais. Mais le pire, pour moi, c'est ce que fait Meafou de l'opportunisme remarquable de Graou, qui va chercher le ballon dans les pieds du 9 castrais derrière un regroupement et l'écarte, pour ce qui aurait dû être un surnombre décisif. Sauf que ce balourd de Meafou, au lieu de faire la passe sur un pas pour prendre l'extérieur, choisit de porter le ballon. Comment un joueur professionnel peut-il commettre un "crime" pareil ? Bon, dans l'ensemble, je suis fataliste. Le Stade ne va pas gagner un titre tous les ans et la direction en est consciente, je pense. Jaminet vendu, Dupont qui va changer de sport, ça annonce assez clairement les choses. En espérant quand même que le contrecoup de la coupe du Monde - les joueurs sont plombés - ne soit pas trop long...
  7. Heureusement, pour un arrière, c'est pas grave .
  8. Indépendamment de ce que disent les stats et les commentateurs, les ballons qu'il récupère en première période valent très cher - à lui seul il a anéanti quelques attaques vraiment dangereuses. Je lui pardonne aisément son déchet à la passe, face à des Lillois qui ne nous ont laissé aucune chance de déployer un jeu quelconque (leur pressing est étouffant). Restent ses difficultés dans la tempête de fin de rencontre, qui sont effectivement un sujet. Mais comme le dit @koala on le reconnaît bien là. Ce n'est pas réellement un leader, comme peut l'être Sierro, pourtant moins doué. Je note qu'avec Casseres, il a été bien meilleur que sans, ce qui n'est sans doute pas fortuit : Casseres est le plus gros bosseur de l'équipe et Spierings a besoin de s'appuyer sur ce type de joueur pour être performant même si aujourd'hui, il a intercepté quelques ballons chauds tout seul, comme un "vrai" milieu défensif...
  9. Il a du ballon et des pattes, on s'en doutait. Par contre, en L1, on ne peut pas se contenter de trois passements de jambe, même joliment exécutés. Je doute un peu de ses capacités à défendre mais j'espère être démenti. Donnum et Aboukhlal ont des qualités de bosseur assez rapidement visibles. Il devra se mettre au diapason mais il lui faut encore pas mal de temps avant d'atteindre l'optimum physique.
  10. Une énorme semaine et un jeu qui en impose. Enfin. On va attendre confirmation mais le Dallinga de cette semaine est un atout maître : je salue aussi son mental car après le péno foiré contre Le Havre, se remettre en selle aussi vite n'avait rien d'évident...
  11. C'est manque d'envie ou manque d'autre chose ? Toujours est-il qu'il ne sert à rien ; j'ai quand même l'impression que Novell l'aura définitivement compris, aujourd'hui. Le pire c'est que balle au pied, il n'est pas inintéressant. Aujourd'hui, il met une petite accélération qui m'a semblé pas mal. Mais comment peut-on être aussi passif, par ailleurs ? C'est incroyable la perte de densité, de substance qu'on subit quand il est sur le terrain...
  12. Un bon match aujourd'hui, surtout en première période. La sortie de Casseres diminue sans doute son rendement, ce qui n'est pas étonnant mais l'ensemble est solide, face à un adversaire ô combien compliqué...
  13. Compliqué de mettre des mots sur le miracle du jour mais ça fait du bien, et ça ponctue une magnifique semaine : parce qu'il est arrivé bien des fois que le TFC suicide son match, en rendant des ballons impossibles à l'adversaire ou en massacrant d'énormes occases (entre autres ce péno tragique contre Le Havre). Toutefois, rien de ce qu'ont manqué nos Toulousains ne se rapproche du festival lillois en la matière, cet après-midi . Il est totalement insensé de sortir vivant d'une rencontre pareille et on ne peut donc que se féliciter du point pris. J'étais par hasard tombé sur quelques matches de Lille, cette saison et déjà, ils m'avaient fait cette impression : footballistiquement, c'est du top Ligue 1 voire du top top. Mais ce doit être le ratio xG/buts le plus élevé du championnat. Je ne sais s'ils font la même chose en coupe d'Europe mais si oui, rien d'étonnant à ce qu'ils n'avancent pas. Or, le foot diffère du vin en ce que, pour sortir un grand cru, mieux vaut éviter les vendanges . La toute petite forme de David - qui manque quand même par deux fois l'occasion de scorer à bout portant - et le combo baraka/talent de Restes expliquent le miracle. Mais il faut aussi y ajouter ce raté hallucinant de Cabella, dont la dimension historique s'ajoute à une accumulation particulière de top foirages, cette saison (c'est du niveau de Suazo à Liverpool ou de Bangré à Marseille, au bas mot). J'ajoute que j'ai trouvé l'arbitrage plutôt clément, notamment vis-à-vis d'une fin de match où nos Toulousains usent d'une roublardise de vieux briscard et multiplient les fautes pour casser le rythme. Mais si le forum n'est habituellement pas avare de noms d'oiseaux à l'encontre des équipes usant, contre nous, de ce type de subterfuge, je m'attends, en l'occurrence, à beaucoup plus d'indulgence . La mienne, en tout cas, est toute acquise . Comment donc analyser un match dont le résultat est en trompe l'oeil, c'est-à-dire en intégrant que le TFC aurait pu revenir de Pierre Mauroy avec une valise bien remplie, du genre de celle garnie à Liverpool ? D'abord en acceptant de considérer que Lille, ce n'est ni Montpellier, ni Le Havre. Cette équipe est impressionnante dans l'impact, la solidité, le duel, la vitesse. Du top L1 : et c'est décidément une marque étonnante de ce TFC "novellien" que de marquer des points contre les meilleures équipes du championnat... Ensuite, il faut distinguer la fin du match - disons, les 20 dernières minutes + arrêts de jeu - de ce qui l'a précédée. La première MT est à la fois curieuse et limpide : en l'absence de Schmidt, Novell a la bonne idée d'aligner trois milieux travailleurs sinon que l'un d'eux - Sierro - joue deuxième attaquant. Si cette innovation a semblé séduire les commentateurs de Prime, je l'ai trouvée complètement inutile. J'imagine que l'idée était de presser haut les Lillois. Bonne idée, pour sûr, mais trop chichement exécutée pour que ça donne quoi que ce soit de probant. Reste que nos deux lignes de quatre ont montré suffisamment d'abnégation et de compacité pour tenir l'essentiel ; il aura fallu une erreur de relance de Costa suivie de deux ou trois corners pour qu'on encaisse le but lillois, assez logiquement. Mais on a beaucoup travaillé et il faut évidemment saluer le gros match de Spierings en la matière : le triomphe contre Liverpool a inévitablement questionné son apport à l'équipe. Il a répondu de manière pour le moins rassurante. Or, quand Spierings va, le TFC devient très dur à battre... Zhegrova aurait pu contrecarrer cette loi, tant il a mis la misère à un Diarra dont le mérite aura été de ne jamais baisser pavillon. Mais jusqu'aux entrées de Ounas et Cabella, il aura été trop seul, côté lillois. Balle au pied, on n'aura rien montré durant cette première période, Donnum (le pire Toulousain du jour, pour moi) et dans une moindre mesure, Gelabert, étant complètement éteints par leurs adversaires. Pas de regret, toutefois : il aurait fallu un miracle de justesse et d'inspiration pour sortir du pressing étouffant de cette équipe lilloise, intraitable à la perte du ballon. L'idée n'était pas de jouer au football, aujourd'hui mais... de survivre. Ce qu'on a su faire. La deuxième MT commence plutôt bien, face à des Lillois un peu émoussés mais c'est surtout l'entrée de Cissoko qui change tout, bien que très temporairement. Avec Cissoko à la place de Casseres, Sierro redescend au niveau de Spierings, Gelabert se recentre et la structure de l'équipe devient enfin cohérente, avec trois vrais attaquants devant. Or, dans les 5-10 mn qui suivent son entrée, Cissoko parvient à mettre quelques doutes dans les têtes lilloises et sa présence libère ce fameux espace pour Diarra, qui s'y engouffre et obtient le coup franc suivi du but toulousain du jour : enfin un coup franc bien tiré et un bijou de tête "renversée" de Dallinga, que j'attendais dans ce registre et qui, en deux matches, aura montré qu'il savait marquer de toutes les façons possibles, en vrai bon avant-centre. Si cette semaine pouvait être celle du déclic, donc si notre 9 avait la bonne idée de rester sur ce tempo, les prochaines semaines pourraient être intéressantes. Mais Novell ne fait-il pas trop de changements ? Toujours est-il qu'avec les entrées de Kamanzi et Begraoui, les choses s'inversent de nouveau et c'est à ce moment là que l'équipe vit un authentique calvaire. Honnêtement, je ne pensais pas qu'on survivrait aux vagues lilloises de fin de match - les remplacements n'ont pas tout à fait eu le même impact des deux côtés - et même si l'adversaire est fort, même si on joue trois jours après une performance historique, la propension de notre TFC à systématiquement se liquéfier en fin de match n'est pas acceptable. On peut souffrir, en fin de match, après de gros efforts consentis en une semaine. Mais "souffrir" n'implique pas de perdre pied dans ces proportions. Il est urgent que Genreau revienne, de manière à ce qu'un vrai récupérateur-travailleur puisse aider cette équipe lors du money time. L'essentiel est cependant que les efforts du jour rapportent un point précieux au classement. J'espère que la trêve internationale ne brisera pas la dynamique initiée cette semaine mais elle tombe à point nommé. Nos joueurs ont impérativement besoin de souffler et il y a un travail à mener, à la fois de régénération et d'endurance, durant les prochains jours. J'espère qu'ils seront mis à profit. En attendant, bravo et merci pour ces superbes derniers jours .
  14. Bon, un club infoutu de battre Bratislava ou Klasvik (non mais franchement ) va pas commencer à nous faire c... Question de décence
  15. Je crois aussi qu'indépendamment des joueurs de Liverpool, il était plus compliqué de passer par le centre compte tenu du match livré par Sierro-Casseres (d'ailleurs, quand ils se sont troués, Diogo Jota a perforé au centre et marqué). Concernant Aboukhlal-Donnum, je pense que les deux joueraient s'ils étaient aptes, ce qui implique que l'un d'eux change de côté. Mais effectivement, Donnum est le seul "faux pied" de l'effectif. Pour le reste, j'ai les mêmes doutes que toi concernant la L1, et notamment contre le tout venant, au stadium. Ce qui frappe, cette saison, c'est notre capacité à être bons contre les gros (grâce à la compacité) et nos difficultés contre les petits (Metz étant l'exception). Tout l'inverse de la saison dernière, parce qu'on répond mieux à un rythme élevé mais qu'on est moins apte à déséquilibrer une défense. Je ne crois pas en la possession, nous concernant. Seul le pressing haut me semble être la clé pour forcer les verrous...
  16. Ce match donne un élément de réponse : ce n'est pas un ailier mais un milieu/piston. Il peut déborder mais ce n'est pas son jeu naturel. En revanche, il défend. Ça plaide en faveur d'un 442, donc, à condition de trouver le pendant à gauche et ça, c'est moins évident. Une paire Desler-Donnum est potentiellement compétitive. Je suis nettement plus réservé sur Diarra-Suazo. Cissokho va également entrer dans la danse mais lui semble être un ailier. Ce qui renvoie (encore) à ta thèse de l'effectif mal construit, à savoir qu'entre les ailiers et les pistons, on ne sait pas très bien qui est qui et qui fait quoi.
  17. Oui, contre Liverpool, il a montré le meilleur de son potentiel. En L1, jusqu'ici, je lui vois beaucoup de lacunes - au vrai, ni plus ni moins que pour l'ensemble de l'équipe - mais c'est encore son déchet à la finition que je lui reproche le plus. On va souhaiter que sa performance majuscule contre les Reds fasse sauter un verrou .
  18. Sur le plan méthodologique, c'est absolument irréprochable. La notation L'Équipe, c'est comme la chasse à la palombe () : (1) tu bois des coups avec les potes ou les happy few ; (2) soudain, le commentaire TV, ou un pote, ou le stade, te fait remarquer qu'il se passe un truc (pour ce qui concerne la chasse à la palombe, c'est quand passent des palombes car en plus, elles se font remarquer). Tiens, Suazo vient encore de rater une occase énorme, donc 4. On reboit des coups. Tiens, Casseres vient de mettre un csc avec l'épaule, donc 3 ; mais un pote qui le tient de sources bien informées te dit qu'à part ça, Casseres est allé au charbon. Bon, OK, alors 5. De grands professionnels .
  19. Je ne suis pas sûr qu'il se soit amélioré dans les appels, justement... À voir en L1 .
  20. C'est un aspect de son jeu qu'il a nettement amélioré depuis ses débuts chez nous comme, de manière générale, la "caisse" et la solidité. Il a tôt compris que passer un cap passerait par un gros travail physique et s'il ne sera jamais un sprinter ou un déménageur, il est désormais à prendre au sérieux dans cette dimension fondamentale du jeu. C'est (curieusement) sa finition qui laisse globalement à désirer, en L1 en tout cas (car Liverpool lui réussit : son but à l'aller est déjà remarquable).
  21. Oui, c'est bien pourquoi je m'empresse de relativiser la corrélation Spierings - baisse de régime. C'est clairement une explication insuffisante (heureusement car je suis fondamentalement très heureux de son retour chez nous). Mais hélas, elle ne manque pas de pertinence, pour une raison simple : on sait que Spierings a un petit côté "diva". Son implication est inégale, certaines de ses attitudes sont parfois coupables. Il n'est pas capable d'aller au charbon 90 mn comme Casseres ou Sierro ; son jeu est plutôt "opportuniste" en ce sens qu'il n'a pas son pareil en matière de placement et de bonification du travail de ses coéquipiers. Mais ça veut dire ce que ça veut dire : Spierings est efficace si ça bosse autour de lui, ce qui est quand même paradoxal pour un milieu censé être défensif. Et si on met deux milieux qui bossent + Spierings, il manque soit un milieu offensif, soit des ailiers. C'est en ça que, je pense, il pose un problème particulier à Novell...
  22. J'ai trouvé que le dispositif et le contenu du match étaient assez conformes au Novell du début de saison (en gros jusqu'à la blessure d'Aboukhlal). Bloc, agressivité, voire un pressing haut limité mais payant... Ça doit beaucoup à ce qu'enfin, Novell s'est doté de deux côté performants, avec une épatante doublette Desler-Donnum et un Suazo en feu (Diarra a cependant été en difficulté). Mais ça correspond tout à fait à ce que Novell cherche à faire même si bien sûr, le TFC n'est pas seul à décider. Il est assez logique que Liverpool contrôle le ballon, et que Le Havre ne le contrôle pas, ce qui change tout en matière de possession... Et notre capacité à jouer en possession continue de faire question. L'autre point fondamental, c'est la doublette Sierro-Casseres, qui abat un travail de fou. Et ça questionne évidemment l'apport du seul grand perdant toulousain de la prestation d'hier, à savoir Spierings. Globalement, on ne peut quand même pas s'empêcher de noter que les choses vont un peu moins bien depuis son retour (même si c'est un raccourci, bien sûr, car il a été pas mal suspendu). En somme, hier, j'ai revu du bon Novell c'est-à-dire un Novell délesté des deux problèmes qui polluent les dernières semaines, en L1 : quid du côté gauche et quid de l'utilisation de Spierings ?
  23. Moi j'ai regardé Soir d'Europe (Canal) et le Tef a eu droit à son grand format (bon, c'est évident...) et à beaucoup de reconnaissance de la part de Garretier, sur le match lui-même, la mentalité toulousaine, l'indice UEFA et le tifo (on peut se demander si le stadium n'est pas en train d'inventer un supportérisme qui pourrait participer à la marque du club : ça fait beaucoup parler et en bien, ce qui n'est pas accessoire). Pour rester dans l'inconscient national, il faudra que cet exploit soit validé par une qualification (c'est un peu une pression que nos joueurs se sont mis tout seuls alors qu'au moment du tirage, on pouvait presque sereinement acter de terminer derniers sans que ça surprenne quiconque). Mais autant une victoire en coupe de France ne va guère au-delà de l'instant, même si elle enrichit le palmarès, autant un exploit européen est une signature qui reste longtemps. Même si je suis surpris par la fréquence des défaites de Liverpool en France, ces dernières décennies (https://www.lesviolets.com/actu/le-tfc-dans-le-club-tres-ferme-des-equipes-francaises-qui-ont-battu-liverpool,69485.html : le club n'est pas si fermé que ça...), les Reds ont une histoire européenne chaotique par rapport à d'autres grands d'Europe (le Heysel 1985 et ses conséquences). Or, il ne fait aucun doute que le Liverpool des années 2010 et 2020 est un grand d'Europe. Mais c'est vrai que le traitement de cet exploit par l'Équipe du soir est pour le moins surprenant (bon, en fait c'est l'Équipe, quoi...), avec un "grand" S. Tarrago .
  24. D'autant plus que dernièrement, c'était nettement moins ça. Mais il avait sans doute la tête à ce match, comme d'autres...
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.