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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Divine surprise de voir Dupont opérationnel, quand même... Je me demandais si le squad sudaf oserait mais hélas, je crains que se passer de De Klerk ne soit une bonne idée pour eux . Face à l'Irlande, il m'avait paru en grande difficulté et Reinach me semble meilleur... Je comprends moins le fait que leur 8 (Wiese, je crois) ne joue pas mais il doit s'agir d'une blessure. Et ça, c'est plutôt une très bonne nouvelle car il est très, très pénible...
  2. La résistance portugaise n'est pas une surprise. Mais la victoire, sur le fil, ça reste quand même inattendu. Mais pour ce qui concerne l'Argentine, je suis d'accord : leur faillite contre les Anglais reste un point d'orgue du premier tour, peut-être le résultat le plus surprenant en effet (la victoire des Fidji contre les Australiens étant conforme au classement irb des deux équipes). Je pensais d'ailleurs que les Argentins pouvaient viser la demie - la finale semblent promise au vainqueur d'Irlande-Blacks- mais comme tu le dis, les Gallois semblent aujourd'hui avoir de la marge (je crains que les Argentins ne soient vieillissants...). Petit joueur .
  3. Vu ce que montre l'Italie, c'est vrai de la Géorgie, aussi. Disons qu'une deuxième division européenne donnant un ticket pour le VI Nations ne serait pas déconnant...
  4. Disons que je pourrais acheter ton analyse si on n'avait justement pas livré la première MT la plus convaincante de la saison sur le plan du combat, là où on avait gravement péché la saison dernière. Je trouve curieux qu'une équipe "cuite" sur les plans mental et physique n'ait pas permis à Brest d'exister pendant plus d'une heure : les Brestois ne se sont pas créés la moindre occase durant tout ce temps, alors qu'on parle d'une équipe manifestement en forme (plus défensivement qu'offensivement, c'est vrai). À la limite, je peux comprendre les "craquages" de fin, sur d'autres matches (typiquement, le fait que Schmidt n'ait plus d'essence dans le moteur et suicide son équipe à Strasbourg ou Lens). Mais justement pas hier car hier l'équipe montre qu'elle semble avoir pris la mesure de son calendrier infernal, jusqu'à ce que l'improbable se produise. Je veux bien que le craquage de Dallinga & Co soit "mental", ça me paraît même certain. Mais pour moi, c'est moins de la lassitude que de la nonchalance, là où précisément il est interdit d'être nonchalant .
  5. Extraordinaire : il aura fallu attendre le dernier match de poule pour avoir une vraie et grosse surprise. Le Portugal est assurément la grosse sensation de la compétition. Un nul, une victoire et surtout, un jeu enthousiasmant (les mecs ont été préparés, physiquement...). Dommage que ça tombe sur les Fidji mais peut-on s'en étonner ? J'étais au Matmut atlantique pour Fidji-Géorgie, très bien placé, et ce qu'est capable de produire cette équipe fidjienne quand elle est pas bien, c'est proprement inimaginable. Attaques arrêtées, à plat, ballons degueulés, de la première série jouée par des golgoths. Il faut souhaiter que cette défaite contre les Portugais vexe et recadre l'équipe, face à des Anglais pas au mieux. C'est un match pour les Fidjiens, on va espérer qu'ils créent l'exploit.
  6. J'aurais dit 2 bons mois, perso . C'est manifestement un joueur clivant, dont la cote d'amour est ici considérable parce qu'il est estampillé "beau joueur", fin, élégant, intelligent. Pourtant, son rendement est plus discutable. La saison dernière, il a évolué dans une équipe joueuse, lui permettant de briller. Or, je suis d'accord avec toi, je trouve sa réputation de "buteur clinique" très surévaluée. Il a beaucoup vendangé et continue cette saison. Ceci dit, j'ai aimé sa grosse tête et sa grosse frappe contre Metz. Et hier, sa seule bonne action est encore une belle frappe, contrée par un Brestois. Ça tend à m'indiquer qu'il sort de son registre "je pousse le ballon au fond à cinq mètres" pour devenir plus complet et donc, plus toxique. Par exemple, j'ai l'impression qu'il bosse le jeu de tête. C'est peut-être qu'une impression mais je vois des signaux positifs de ce côté. Autre domaine dans lequel il a fait des progrès depuis son arrivée chez nous - ses premiers mois ont été difficiles, c'est un euphémisme- c'est le fait de peser sur les défenses. Hier, ce ne sont pas ses occases manquées qui me gênent mais son manque absolu d'implication dans la conservation, domaine dans lequel il a pourtant montré du mieux, ces derniers mois. Je vais mettre ça sur le compte du "jour sans" (voire du blackout complet) et espérer qu'il persévère dans la voie d'un surplus de consistance dont les signaux existent.
  7. Je suis souvent d'accord avec toi mais pas là. Précisément, le gros coup de Novell est d'avoir fait tourner, donc de gérer le problème physique dont tu parles, qui se pose en effet dans la mesure où on joue les deux compétitions à fond. Et il l'a fait sans que l'équipe perde en consistance. Je trouve ça fort. Les mecs qui ont débuté les deux matches ont été bons, montrant beaucoup de peps tout au long de leur présence sur le terrain (Donnum, Caceres, Nicolaisen, Diarra). S'ils étaient restés sur le terrain, le manque de jus se serait fait sentir mais l'équipe avait fait le plus dur en menant au score et on pouvait donc compter sur les entrants pour sécuriser et même bonifier la fin de match, à la faveur de la fraîcheur physique et de leur talent supposé. Or, ils nous font perdre deux points et ça, c'est incompréhensible. Novell va donc devoir faire avec sa frustration, c'est indéniable. Nous aussi. Mais il aura aussi le droit de faire trembler les murs, cette semaine.
  8. D'autant que je lui ai trouvé des attitudes de sénateur, quand il est rentré .
  9. Apparemment Novell aussi, si j'en juge par son analyse à chaud . Pas content du tout de ses "finisseurs", comme on dit au rugby. Il doit commencer à l'avoir mauvaise de voir son travail - et celui de ses joueurs- démoli par trop de bêtises et de négligences. Ceci dit, la propension du TFC à se faire rejoindre ou battre en fin de match dit aussi quelque chose de plus fondamental, à savoir qu'on a quand même du mal à tenir la distance. Pas étonnant au vu des efforts consentis mais à régler si l'on veut franchir le fameux "pallier" qui nous manque.
  10. Je me demande à quoi tourne ce garçon. Je ne suis pas particulièrement féru de stats mais au terme de ce match à Brest, je serais curieux de connaître le nombre de ses sprints ("courses à haute intensité" comme on dit dans le jargon pseudo-intello du foot d'aujourd'hui...). Franchement épatant.
  11. Terrible scénario mais ça reste un très bon point, chez une équipe dont on connaît le début de saison en trombe. Et et qui nous avait maltraité, physiquement, la saison dernière. Les Brestois ont poussé en fin de match et ont profité de l'apathie... des rentrants toulousains. Les 11 titulaires ont été admirables d'abnégation, tout au long du match. Courses incessantes et à haute intensité, couverture mutuelle, prise à deux voire à trois : de la très belle ouvrage collective, l'archétype du match de L1 à l'extérieur. Des Toulousains tout simplement injouables, à l'image d'un Genreau et d'un Casseres XXL. Ces efforts se sont payés au niveau de la lucidité balle au pied, bien sûr mais c'est compliqué d'avoir le beurre et l'argent du beurre, à l'image d'un Begraoui parfois agaçant de nonchalance balle au pied mais qui n'a pas donné sa part au chien dans le combat. Tout ça donnant un match d'une rare âpreté, record mondial de coups de sifflets arbitraux, toutes époques confondues . Et puis il y a eu les changements. Et alors que ça aurait dû nous permettre non seulement de maintenir la pression mais d'enfoncer le clou, l'équipe s'en est trouvée affaiblie. J'ai vu, chez certains, des séquences de baballe non seulement inadmissibles mais presque injurieuses à l'endroit des efforts de leurs coéquipiers. Je n'ai pas aimé l'entrée de Dessler, en particulier, attentiste en diable, limite en mode hamac. Mais alors que dire de la prestation de Dallinga... Passe encore qu'il foire tout ce qu'il est possible de foirer dans la surface adverse mais comment expliquer son manque absolu d'engagement sur les prises de balle ?? C'est sur un énième ballon qu'il oublie de prendre, sans le moindrement songer à se replier pour tenter de rattraper sa bévue, qu'on prend le but égalisateur. Et peu de temps avant, il avait fait la même. Un jour, c'est Schmidt qui flingue son équipe faute d'oxygène dans le cerveau. Un autre, c'est Dallinga en mode branleur absolu. C'est ça qui est râlant. Les entrants, aujourd'hui, auraient dû redoubler d'efforts dans le combat, ne serait-ce que pour rendre hommage au formidable boulot de leurs coéquipiers, et ils l'ont jouée diva se prélassant sur la plage. Je peux tout comprendre, voire accepter d'une prestation téféciste mais avec la fumisterie, j'ai plus de mal. J'ajoute que ça tombe sur Dallinga en particulier mais hormis Suazo, qui n'a pas ménagé ses efforts, je ne pense pas que les autres rentrants soient exempts de reproches (j'ai évoqué Dessler mais je n'ai pas l'impression que l'entrée de Sierro ait particulièrement bonifié l'équipe). Si les mecs frais ne donnent pas un coup de main à leurs collègues usés par les efforts, qui le fera ? C'est dommage, donc, mais mieux vaut retenir la première heure et quart de "jeu", ou plutôt de combat. Ce milieu téféciste a une moelle qu'on n'a pas vue depuis des lustres. Je suis, en particulier, en train de m'éprendre de Casseres. Son match est bluffant et il ne cesse de monter en puissance, après des débuts difficiles, comme on pouvait s'y attendre. Avec du Casseres, du Genreau, du Nicolaisen, ce TFC jouit d'un véritable ADN de L1. Il ne tient qu'à leurs coéquipiers de gérer les fins de matches avec un tantinet plus de lucidité et d'envie, pour bonifier un travail qui mériterait franchement de l'être.
  12. Peut-être la meilleure première MT depuis le début de saison, en championnat. La couleur était annoncée avec 3 milieux travailleurs mais le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont justement travaillé, et beaucoup. J'aime décidément la philosophie de Novell : faire tourner, impliquer tout le monde, jouer pour prendre des points. Les commentateurs insistent sur la supériorité "tactique" des Toulousains mais je mets l'accent, pour ma part, sur les efforts. Ça court vite, fort et bien côté toulousain. Engagement dans les duels, colmatage des espaces, c'est de la belle ouvrage. Alors bien sûr, on est parfois en difficulté à la sortie du ballon et Brest pousse manifestement en fin de première période mais c'est très, très sérieux.
  13. L'arbitrage a été digne de cette CDM, en effet : c'est-à-dire gravement déficient pour éviter de dire "nul" (parce qu'il y a parfois de bonnes décisions, quand même ). Et la touche dont tu parles est extrêmement importante, c'est vrai. Après, on peut tourner le match comme on veut, une conclusion s'impose : il y a deux classes d'écart entre Irlandais et Écossais. Or, le rugby n'étant pas le foot, quand une équipe est à ce point plus forte que l'autre, à la fin, ça se voit au score. Mais la responsabilité de la charnière et du capitanat écossais reste béante dans cette déroute. Prendre les points, mener potentiellement 6 à 5 après 20 mn aurait redonné du peps aux Écossais et mis un peu de doute dans les têtes irlandaises. S'offrir aussi lamentablement aux placages irlandais, au gré d'attaques large-large aussi systématiques et donc, prévisibles, avec un Russell se contentant de jouer les pivots et un Price éjectant chaque ballon de manière maladive, c'était exactement ce que les Irlandais attendaient. Quand tu sais jouer contre plus fort que toi, tu filoutes, tu alternes, tu ralentis et au final, tu occupes le terrain adverse. Non seulement Russell n'a quasiment jamais attaqué la ligne mais son jeu au pied long n'a pas été efficace et surtout, il n'a pas tenté un seul par-dessus alors que son jeu au pied tactique est souvent diabolique (et que les Irlandais montant comme des ânes, leur second rideau n'est pas leur point fort). Price n'a jamais joué au pied et sauf en deuxième MT, n'a jamais cherché à jouer au près alors que les Irlandais allaient assez peu dans les rucks (en début de match du moins). On ne peut même pas dire que cette charnière a joué sous pression car les Écossais ont eu des ballons que leurs avants ont plutôt bien sécurisé. Je ne suis donc pas sûr que Russell ait manqué de bonnes cartes - même si Price l'a trop cherché. Il a surtout manqué de jugeote.
  14. Et au lieu de t'accrocher en début de match, d'embrouiller, d'enquiller les points, de ralentir le jeu, tu vas te péter les côtes et le moral contre le mur irlandais, histoire d'être bien certain de la supériorité de ton adversaire. Pour moi, ce début de match à contresens annonce la boucherie qui est en train de se dérouler. L'Écosse n'avait aucune chance de s'en sortir, bien sûr mais avec trois neurones actifs, tu pouvais te donner une petite chance d'exister. Russell a une lourde responsabilité là dedans. Il a joué comme une équipe de Fidji à 7. Zéro intelligence tactique...
  15. Je ne dirais pas que Jalibert fait complètement oublier Ntamack "depuis le début" car en défense, il reste comme l'ombre d'un doute. Mais avec le ballon, c'est un sacré joueur et ce n'est pas une surprise. Lucu, lui, a fait du Lucu. C'est très classique mais propre, efficace, une sorte de "rugby pourcentage" avec un minimum d'erreurs. Quant à Bielle-Biarrey, même interrogation que pour Jalibert quand il s'agira de prendre les Boks sur le museau.
  16. Idem. Enfin, après avoir vu le naufrage italien contre les Blacks, je n'avais plus le moindre doute : cette formation italienne est tout simplement faiblissime. Restait aux Français à faire le job, c'est-à-dire à ne pas tomber dans les mêmes travers que contre l'Uruguay. Et le professionnalisme de l'équipe m'a évidemment beaucoup plu. C'était construit, cohérent, appliqué et à partir de là, l'Italie n'était pas invitée. Je prie maintenant pour que la première vraie surprise de la compétition intervienne ce soir (Écosse-Irlande)... Sans négliger un Argentine-Japon potentiellement savoureux demain.
  17. Tiens, je trouverais ça plutôt élevé, le concernant... Mais celui qui devrait courir quelques kilomètres de plus sur un circuit d'intelligence artificielle, ça reste quand même le coach... Aller n'importe où avec deux milieux et quatre attaquants qui défendent à peu près autant que Donnaruma ne tire au but, c'est déjà baroque. Mais quand le n'importe où est une équipe anglaise de haut niveau, si ça s'appelle pas du suicide, je sais pas quel mot il faut employer. C'est marrant parce que je continue de penser que ce PSG a plus de consistance que les autres années, sur le front européen. Mais il va falloir que Luis Enrique utilise son outil de travail de manière un chouia plus rationnelle... Ceci dit, si ça pouvait convaincre Canal d'arrêter de retransmettre le PSG et de tout mettre sur le TFC, ça m'arrangerait .
  18. Job done. C'est peu dire qu'il fallait absolument battre le promu messin pour s'éviter un début de saison en mode panique ou pas loin. Le match aura duré un quart d'heure, au cours duquel le TFC aura été trop fort, trop rapide, trop précis pour son modeste adversaire. Hormis le festival de la fin de la première période, on peut compter une demi-heure en mode "brouillon", face à des Messins emmerdants par leur positionnement haut et une seconde période en mode "gestion", avec un beau contre à la clé, admirablement joué par les remplaçants toulousains. Ce quart d'heure magique doit évidemment persuader nos Toulousains qu'ils ont de la marge technique et physique sur le maintien, à condition de s'en donner les moyens, donc de se projeter et de combiner en nombre. Metz, lui, ne sera pas loin de la charrette, au mieux. Pas de quoi pavoiser, donc, mais cette performance témoigne du sérieux de l'équipe. Avec Spierings à la baguette, comme par hasard, on retrouve cette supériorité parfois insolente face aux équipes faiblement armées. On a aussi retrouvé un jeu sur les côtés qui, s'il n'est ni aussi systématique, ni aussi léché qu'à l'époque Garande-Montanier, a porté ses fruits aujourd'hui. Perso, j'ai été satisfait de constater que Donnum savait jouer au foot. Et Dallinga, en dehors de son but, m'a plu par sa capacité à peser et à sortir deux très belles frappes, durant ce quart d'heure tout fou. Mais mon VIP est, pour moi, Casseres. Je l'avais déjà trouvé bon à Lens : le garçon monte en puissance et fait montre d'une activité hors normes, au milieu. Il est en train de trouver ses marques et donc, de s'installer comme titulaire. Ma seule déception vient de Gelabert, trop compliqué, pris par le rythme et l'impact, abusant de passes en retrait ou de touches de balle parfaitement regrettables. Mais bon, c'est le métier qui rentre aussi, j'imagine. Les Toulousains engrangent des points et de la confiance. Le reste est accessoire.
  19. Pourvu que tu aies raison . Ton impression rejoint celle que j'avais au terme des trois premiers matches et je ne peux donc que plussoyer à nos progrès défensifs collectifs. Mais je trouve qu'on défend de moins en moins bien et qu'on attaque de plus en plus mal . Et pourtant, comme je le dis ailleurs, Novell m'inspire plutôt confiance. Alors ce n'est peut-être pas plus que l'impression d'un match, ou deux ou trois - pas grand-chose au vu d'une saison, c'est vrai- mais chez ou contre des adversaires qui ne sont pas au mieux, c'est pénible.
  20. Je n'ai pas été impressionné par ce qu'a produit Lens contre nous et je prends le pari que le club n'en a pas fini avec ses difficultés ; d'ailleurs, peut-être ne s'agit-il pas de "rodage" concernant l'équipe ô combien surprise de la saison dernière mais tout simplement, d'un retour à la normale. Marseille avait eu des résultats heureux en championnat et l'ambiance du club est irréversiblement plombée par l'énorme déconvenue face au Pana, en LDC. Les prendre dans le sillage de cette déconvenue me semble donc pas mal. Maintenant, sur le papier, tu as raison : Clermont est la seule contre-perf évidente. C'est quand on regarde le contenu à Strasbourg et Marseille, notamment, qu'il y a d'autres regrets à avoir mais j'admets que ce regard est biaisé par la "passion violette" car vu le nombre de poteaux que l'on concède, on peut aussi se retrouver avec nettement moins que nos 6 points...
  21. Je n'incluais pas Strasbourg dans ma liste. Et le rodage s'appliquait, en l'occurrence, aux trois premiers de la saison dernière, qu'on a affrontés. Le "rodage" me semble plus compliqué à valider pour un 13ème de la saison dernière même si, qui vivra verra. Et même pour Clermont, pourtant 8ème la saison dernière, je parlerais plutôt de "bon timing" (dont on n'a pas profité) que de rodage. Toutes les équipes, même les plus faibles, ont de bonnes et de mauvaises passes. Les équipes en rodage, elles, sont programmées pour monter en puissance, voire devenir irrésistibles, en raison du matos joueurs dont elles disposent.
  22. Moi j'ai découvert le score en regardant le match hier soir et je me demande si les Australiens ne s'en tirent pas plutôt bien, en plus. À la limite, je trouve ce krach historique tellement hallucinant - non seulement c'est la première fois qu'un gros du sud ne verra pas les quarts mais hier, il y a match pendant vingt minutes avant de tourner à la mise à mort - qu'Eddie Jones ne peut pas en être le principal responsable. Dans cette équipe australienne, il n'y a rien, à part un trois quart aile au patronyme impossible (Nawakinitawaze de mémoire mais je suis même pas sûr d'avoir mis les syllabes dans l'ordre ). La mêlée a le niveau de celle du Congo Brazzaville (), la charnière ne serait pas titulaire en pro D2, entre autres choses. J'irais presque jusqu'à dire qu'avec un peu de bonne volonté côté australien, le Portugal pourrait créer la sensation ou du moins, les embêter. C'est une faillite totale. Et si j'y ajoute ce que je vois côté argentin, on peut en déduire que l'hémisphère sud a connu des jours meilleurs (en espérant que Fidji sera l'exception confirmant la règle et que les Boks appliqueront la règle sans exception ).
  23. À rebours quasi total du forum, je pense que Novell est le meilleur atout de cette équipe (avec Nicolaisen et Restes, quand même). Il gère son effectif aux petits oignons, optimise les états de forme, implique tout le monde et exerce ses joueurs à différents systèmes, exactement à l'inverse de ce que faisait Montanier (lequel sacrifiait carrément les matches contre les gros). Enfin, il insiste sur l'effort physique de ses joueurs, c'est-à-dire 80% de la performance. C'est donc du bon boulot sur le long terme, tout à fait adapté à notre effectif et notre saison (dense). Mais il fait avec les joueurs qu'il a et c'est là que le bât blesse plus ou moins (car tout n'est pas à jeter non plus). La saison sera longue et difficile mais ce coach me semble être the right man at the right place.
  24. "Largement positif", évidemment pas. On peut discuter si c'est bien ou pas bien, c'est vrai qu'on n'est pas loin du verre à moitié plein ou vide. Et tes arguments sont donc recevables. J'ai un peu tendance à voir la tendance, justement. On prend 4 points sur 6 lors des deux premiers matches. Et surtout, on prend un point sur six face à deux équipes moins bien classées que nous. Et c'est quand même compliqué d'être moins bien classé que nous, justement. Parce que tu "choisis" de concevoir Lens en tant que cador de la saison dernière mais on peut aussi "choisir" de le concevoir en tant que cancre de la présente saison. Un cancre qu'en l'occurrence, nous avons doublement relancé : dans le match, en lui offrant un but juste avant la MT (ce qui booste les Lensois, comme l'a d'ailleurs reconnu Haise) et au classement. D'accord avec le reste, bien entendu . Et c'est vrai que pour continuer sur le mode "à moitié plein, à moitié vide", hier, le match peut être plié à la demi-heure, ne serait-ce que si l'arbitre avait sifflé les pénos lensois qui s'imposaient. On ne parlerait alors pas d'une relative bonne tenue défensive, qui s'avère de plus en plus en trompe l'oeil, contrairement à mes espoirs de début de saison. Mais justement, eu égard à la relative "chatte" qu'on a pu avoir hier, et aux efforts évidents que consent cette équipe, c'est vraiment dommage de ne pas avoir fait "bien mieux", parce que Bangré se fend d'un des ratés les plus magistraux de l'histoire de la L1 à Marseille et parce que Schmidt a un problème ophtalmologique qui requiert des soins d'urgence. Or, j'ai l'impression que physiquement, on est bien... Et si tu prends pas les points pendant que t'as les jambes, y'a des chances que ce soit encore plus dur ensuite. J'ajoute une dernière chose, d'un point de vue comptable : on a pris 5 adversaires sur 6 pile quand il le fallait, c'est-à-dire quand ils n'étaient pas bien et/ou en rodage : Nantes, Paris, Marseille, Clermont, Lens. En ce moment, il vaut mieux prendre Lens que Brest, qu'on affrontera bientôt. Le point de vue comptable se jauge aussi à ces éléments de contexte...
  25. Première titularisation, il ne joue pas vraiment à son poste, l'équipe prend la grêle en première MT, Kamanzi ne l'a guère aidé sur son côté droit. Ce que j'ai lu à son propos est sévère, au regard de la patience dont d'autres bénéficient.
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