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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Montanier aussi avait des coachings improbables. Cette saison, les entrants affaiblissent l'équipe, tout comme la saison dernière. Et si c'était lié au niveau de notre banc, donc de nos joueurs ? Par ailleurs, tu mésestimes que Suazo (qui est loin d'avoir "tout fermé" mais qui est probablement... notre atout offensif n°1) et Donnum sont très à la peine, au moment de leur sortie. La gestion du physique, ça compte...
  2. C'est sa puissance qui me questionne le plus. Bon, on va laisser un peu de temps au temps, comme le réclame justement @LutherBlissett (pour qui le temps ne passe jamais vraiment mais c'est une autre histoire ).
  3. Oui, relativement. Disons qu'il ne me semble pas constituer le problème essentiel. Ses principes de jeu ne me choquent pas et tant que j'aurais l'impression que les joueurs y adhèrent - ça me semble être le cas - ça me conviendra à peu près. Par contre, cette saison finit par donner raison au marché contre la data. Je suis admiratif que RedBird nous ait fait remonter aussi vite avec une stratégie aussi innovante. Mais ce qui a fonctionné en L2 cale en L1. Amendonné, quand tu vends tes meilleurs joueurs pour les remplacer par des paris à trois brouzoufs, tu finis par payer la note...
  4. Bis repetita. Après un match convaincant à Nice, le Tef retombe dans ses travers à domicile, contre un petit de la L1. On continue donc sur ce courant alternatif qui nous voit tomber avec les honneurs contre les gros et patauger contre les petits. Pour très peu de points, au final. Je suis même plutôt content qu'on en ait récolté un aujourd'hui car jusqu'au but de Dallinga, je me demandais comment on allait marquer. Et comme je me doutais que Lorient pousserait en fin de rencontre, je ne voyais pas bien comment ni pourquoi on éviterait de se faire planter. Cette fragilité de fin de match ne peut pas ne pas rappeler la terrible saison 2019-2020 ; comparaison n'est pas raison, heureusement. Mais c'est tellement systématique... Je ne sais plus à quelles explications me vouer pour tenter de comprendre l'incompréhensible. Europa League ? Mental en carton ? Coaching qui plombe l'équipe ? Je ne sais pas mais ça me gave. Car à part son coaching, éventuellement, je ne vois pas bien ce qu'on peut reprocher à Novell, sur ce match et bien d'autres. Je ne vois d'ailleurs pas bien ce qu'on peut reprocher à notre équipe. Avant son dégagement sur le passeur lorientais, débouchant sur l'égalisation, Costa livre un vrai bon match ; mais il fait l'erreur qui finalement coûte deux points (même si le craquage de fin de match est clairement collectif). Plusieurs joueurs toulousains sont à créditer d'un match solide, à commencer par Sierro, qui (si je ne me trompe pas), réalise ce tacle sur le milieu lorientais, que Spierings-le-nettoyeur relaie pour Suazo, qui centre pour la tête superbe de Dallinga. Mais tous ces efforts sont si peu productifs que cette équipe ne peut jouer rien d'autre qu'un maintien s'annonçant compliqué. Tout ça pour ça, telle est la marque de ce TFC RedBird an IV. En effet, j'ai trouvé l'équipe compacte défensivement, toujours aussi solidaire dans l'effort et, comme à Nice, assez juste dans le jeu - peu de passes dégueulées - face à des Lorientais venus pour envoyer du bois. La sortie prématurée de Desler a inévitablement fait mal mais sans s'avérer catastrophique pour autant. Le problème de cette équipe téféciste est chronique et d'ordre individuel : nos joueurs sont lents. Dès que les Lorientais ont accéléré au milieu - ce fut rare, heureusement - leur puissance nous a mis au supplice, comme à chaque match. Spierings a bien tenté une incursion punchy en première période mais hormis ça, pas un de nos joueurs n'est capable de perforer balle au pied ou de déposer son adversaire. Cissokho n'a pas eu le punch escompté. Donnum s'est rapidement éteint. Schmidt a la pointe de vitesse d'une tortue cacochyme. C'est bien de faire tourner le ballon, de jouer en appels et en décalages - et encore, on n'en abuse pas - mais à un moment donné, il faut pouvoir pulser et on n'en est totalement incapable. Je n'aurais pas cru que l'absence d'Aboukhlal pèse aussi lourd, au final. Sans cette capacité de rupture, on n'est pas en bonne position sur nos frappes et nos efforts sont improductifs, face pourtant, à la pire défense de L1... Heureusement que ce tacle salvateur permet à Dallinga d'enfin hériter d'un ballon en or car sinon, la déception du soir aurait été encore plus amère. Quant au coaching, faire rentrer Casseres et Diarra ne me semble pas déconnant même si, une fois de plus, ça n'a rien amené ; je comprends moins pourquoi Novell s'obstine avec Begraoui mais bon, le match se joue-t-il là ? J'espère en tout cas que le mercato d'hiver permettra de rationaliser l'effectif car ce Begraoui là est celui de toujours sous le maillot toulousain. Le mercato, justement, envisage un ailier, ai-je lu. Ce ne sera pas du luxe. Mais si un jour on daigne s'adjoindre les services d'un milieu punchy, un casseur de lignes et de reins, je gage que le savoir faire de cette équipe s'en trouverait autrement valorisé. En attendant, on va galérer. Or, j'ai l'intime conviction qu'on ne le mérite pas. Cette équipe vaut mieux que ça mais les joueurs qui la composent, hélas, peut-être pas.
  5. J'espère que le TFC sera épargné par la pandémie d'apathie aiguë qui frappe les DC des clubs français, cette semaine... J'ai regardé le début d'Arsenal-Lens et j'ai cru à un remake de France-Gibraltar... Attaque d'Arsenal, but. Attaque d'Arsenal, but. Bon, apparemment, ça s'est calmé en deuxième période. Mais surtout, l'attitude des DC lensois - en particulier sur le deuxième but - est irréelle à ce niveau. Medina, dans mon esprit, c'est un bon joueur mais hier, Kana-Biyik l'aurait avantageusement remplacé. Un mal pour un bien car l'EL correspond au niveau des clubs français (et ça vaut pour Paris aussi bien).
  6. Je savais que je pouvais compter sur toi mais tu n'auras sûrement pas oublié ce fabuleux prono d'avant saison (potentiellement un de mes chefs d'oeuvre si tout se passe convenablement du côté de Dortmund, c'est-à-dire si cette équipe en bois se fait éliminer...) .
  7. Et pourtant, je persiste dans mon prono de début de saison, à savoir que si Paris se qualifie (bon, j'avais pas prévu que ce serait aussi compliqué ), ils iront en demie. On a trop vu le PSG briller en poule et s'effondrer en phase finale pour que ça se passe autrement . D'autant que si la phase finale est le négatif des poules, les Parisiens peuvent même remporter la compétition. Ce que j'ai vu hier est consternant. On cause de la bourde de Donnaruma sur le but anglais mais l'attitude de la défense sur le rush du latéral, qui amène le but, est juste . Ensuite, ça fait tourner le ballon sans la moindre tentative de percussion, ça se crée une poignée d'occases lamentablement foirées, ça cadre deux frappes. Je nous ai trouvés nettement plus toxiques à Nice que ce PSG face à Newcastle (même si, soyons justes, Hakimi aurait dû bénéficier d'un péno). Techniquement, en première période, je n'avais jamais vu les Parisiens aussi faibles en LDC... En fait, avec Verrati et consorts, ça marchait pas. Sans, c'est pire. Un Fabian Ruiz dont toutes les prises de balle aseptisent le jeu, c'est tragique à ce niveau (à se demander si y'a pas une culture espagnole du jeu insignifiant, quand même...). Bon, sinon, l'air de rien, on se dirige quand même vers une finale Milan - TFC en Europa League. Tempête en perspective sous le crâne de l'UEFA .
  8. Oui. Match bizarre que je me suis fait en replay. Chiant durant une heure mais le Stade mène quand même et puis gagne à l'usure dans les dernières minutes. Touche catastrophique, jeu au pied médiocre mais quelques bons départs au ras qui ont suffi à emporter la décision. Globalement, c'était vilain mais comme tu dis... De toute façon, le rugby de novembre, c'est jamais très sexy et puis la digestion de la CDM va prendre du temps (superbe trou de Ramos sur le dernier essai, qui compense un match moyen de sa part, à l'image de sa forme du moment). On pourrait éventuellement questionner l'effet Collazo. En compagnie de son ex pote Garbajosa, il s'est fait une réputation en hissant La Rochelle au top mais depuis, ni l'un ni l'autre ne tutoient les cimes... Bon, à voir : après tout, donnait-on cher du Montpellier de St André, qui termina champion de France ?
  9. Disons que ce match à Nice confirme le tournant radical de cette équipe toulousaine : on est fort contre les forts, faible contre les faibles (Metz faisant exception, heureusement). C'était absolument l'inverse la saison dernière...
  10. Scoop : les smartphones aussi consomment de la drogue . Sur Desler, pour atténuer un peu, il nous sauve quand même du second but niçois... Mais bien sûr, sa bévue sur le premier coûte le match.
  11. Chacune de ses entrées est plus consistante que la précédente.
  12. Ce match à Nice est le négatif de celui à Lille : la défaite est plus que malheureuse pour nos couleurs, elle est clairement injuste. Et les mots ayant un sens, "injuste", cela signifie qu'elle doit beaucoup à un arbitre dont je me demande, saison après saison, ce qu'il continue à foutre en L1... Le Tef a livré, hier, l'une des meilleures prestations de la saison : du TFC made in Novell, dans sa meilleure version, à l'image d'une première période tout en maîtrise. On a retrouvé le bloc, la constance et l'efficacité dans les efforts défensifs et avec le ballon, j'ai rarement trouvé nos joueurs aussi constants dans la justesse. Très peu de déchet, hier, au point que globalement, on donne quand même la leçon au deuxième du championnat, chez lui. Or, la deuxième période, quoique différente car plus enlevée, livre le même enseignement : on la gagne clairement "aux points", en se créant de nombreuses situations voire occasions et en finissant par mettre clairement les Niçois au supplice, arcboutés dans leur surface comme une équipe de National qui ayant réalisé un holdup en coupe, s'en remet à la Providence pour garder le résultat. Alors bien sûr, il y a toujours ce manque d'efficacité criant dans la surface adverse ; on sait qu'on manque de percussion mais hier, on parvient à dépasser ce défaut en misant sur les déplacements et les appels croisés. Mais encore faut-il cadrer les frappes et ça, on sait pas faire. Or, le réalisme, ça fait la différence entre une équipe qui performe et une autre qui galère, a fortiori au sein d'un championnat aussi compact. Il aurait également fallu ne commettre aucune bévue défensive... Or, on en commet... une. La manière dont Desler se fait chiper le ballon, dans notre camp, n'a pour moi rien à envier à une bourde de gardien ou celle d'un attaquant qui rate la cible face au but vide. C'est une erreur fatale, béante, qui n'aurait jamais dû se produire. Le reste s'ensuit, inexorablement et ça rapporte trois points aux Niçois. Il reste que, les commentateurs de Prime ont eu beau se gargariser de la formidable imperméabilité niçoise, le TFC a ouvert le score à la 3ème mn, sauf pour un acteur hélas décisif, à savoir l'arbitre. Je serais d'ailleurs curieux d'avoir ne serait-ce qu'un argument contre le but toulousain... Les commentateurs de Prime s'y sont essayé, ils n'ont pas trouvé. J'ai regardé le replay sous plusieurs angles, je n'ai pas trouvé. Et il paraît que la décision de Letexier n'est pas une "erreur manifeste", ce qui est une façon honteuse de totalement dénaturer le VAR : enfin, on va pas faire comme si on était surpris, la dénaturation en question est entérinée depuis belle lurette. Il aura donc fallu qu'un bouffon arbitral commette, à notre encontre, la pire injustice que nous ayons eu à subir cette saison, pour qu'on reparte bredouille de l'Allianz Riviera. Car compte tenu des dispositions montrées par les deux équipes, hier soir, quelque chose me dit que ce but inaugural aurait scellé le sort du match. Il ne faut donc pas tenir compte de ce résultat en trompe l'oeil et continuer dans cette voie : le TFC que j'ai vu hier a des réglages à opérer, c'est évident mais n'a aucun souci à se faire pour sa survie, du moins dans cette disposition. Si l'on daigne monter en puissance physiquement, on pourrait même se mettre à faire mal. En espérant, bien sûr, ne pas retomber dans les travers constatés contre Clermont, Le Havre et Montpellier, qui font si mal à notre classement, aujourd'hui.
  13. Comme quoi @elkjaer est passé à côté d'une carrière de journaliste à L'Équipe. Il ne lui reste plus qu'à noter les joueurs .
  14. D'accord avec ça, en un chouia moins sévère : c'est vrai qu'après une victoire peu convaincante contre l'USAP, je m'attendais à mieux mais reconnaissons que les Castrais se sont furieusement envoyés - comme toujours en général et contre le Stade en particulier - et que perdre à Castres n'est pas infamant en soi. Par contre, bien que Ramos soit manifestement dans le dur (ce joueur est dopé par son mental extraordinaire et une puissance de travail hors du commun mais quand il est dans le creux, il devient moyen voire moyen moins), la récente cession de Jaminet devient sportivement incompréhensible. En gros, tu n'as pas d'ouvreur et tu en viens à mettre Dupont au poste plutôt que Ramos en 10 et Jaminet en 15. Ce qui à la fois relativise et appuie ton adjectif, c'est la fin du match du Stade : que les Stadistes soient dominés sur le combat et la conquête, à Castres, soit. Mais ils reviennent et ont l'occase de l'emporter en fin de rencontre, ce qui est invraisemblable : or, la manière dont ils massacrent cette opportunité doit rendre Mola malade. Bien sûr, il y a cette relance effroyable de Ramos qui amène l'essai décisif des Castrais. Mais le pire, pour moi, c'est ce que fait Meafou de l'opportunisme remarquable de Graou, qui va chercher le ballon dans les pieds du 9 castrais derrière un regroupement et l'écarte, pour ce qui aurait dû être un surnombre décisif. Sauf que ce balourd de Meafou, au lieu de faire la passe sur un pas pour prendre l'extérieur, choisit de porter le ballon. Comment un joueur professionnel peut-il commettre un "crime" pareil ? Bon, dans l'ensemble, je suis fataliste. Le Stade ne va pas gagner un titre tous les ans et la direction en est consciente, je pense. Jaminet vendu, Dupont qui va changer de sport, ça annonce assez clairement les choses. En espérant quand même que le contrecoup de la coupe du Monde - les joueurs sont plombés - ne soit pas trop long...
  15. Heureusement, pour un arrière, c'est pas grave .
  16. Indépendamment de ce que disent les stats et les commentateurs, les ballons qu'il récupère en première période valent très cher - à lui seul il a anéanti quelques attaques vraiment dangereuses. Je lui pardonne aisément son déchet à la passe, face à des Lillois qui ne nous ont laissé aucune chance de déployer un jeu quelconque (leur pressing est étouffant). Restent ses difficultés dans la tempête de fin de rencontre, qui sont effectivement un sujet. Mais comme le dit @koala on le reconnaît bien là. Ce n'est pas réellement un leader, comme peut l'être Sierro, pourtant moins doué. Je note qu'avec Casseres, il a été bien meilleur que sans, ce qui n'est sans doute pas fortuit : Casseres est le plus gros bosseur de l'équipe et Spierings a besoin de s'appuyer sur ce type de joueur pour être performant même si aujourd'hui, il a intercepté quelques ballons chauds tout seul, comme un "vrai" milieu défensif...
  17. Il a du ballon et des pattes, on s'en doutait. Par contre, en L1, on ne peut pas se contenter de trois passements de jambe, même joliment exécutés. Je doute un peu de ses capacités à défendre mais j'espère être démenti. Donnum et Aboukhlal ont des qualités de bosseur assez rapidement visibles. Il devra se mettre au diapason mais il lui faut encore pas mal de temps avant d'atteindre l'optimum physique.
  18. Une énorme semaine et un jeu qui en impose. Enfin. On va attendre confirmation mais le Dallinga de cette semaine est un atout maître : je salue aussi son mental car après le péno foiré contre Le Havre, se remettre en selle aussi vite n'avait rien d'évident...
  19. C'est manque d'envie ou manque d'autre chose ? Toujours est-il qu'il ne sert à rien ; j'ai quand même l'impression que Novell l'aura définitivement compris, aujourd'hui. Le pire c'est que balle au pied, il n'est pas inintéressant. Aujourd'hui, il met une petite accélération qui m'a semblé pas mal. Mais comment peut-on être aussi passif, par ailleurs ? C'est incroyable la perte de densité, de substance qu'on subit quand il est sur le terrain...
  20. Un bon match aujourd'hui, surtout en première période. La sortie de Casseres diminue sans doute son rendement, ce qui n'est pas étonnant mais l'ensemble est solide, face à un adversaire ô combien compliqué...
  21. Compliqué de mettre des mots sur le miracle du jour mais ça fait du bien, et ça ponctue une magnifique semaine : parce qu'il est arrivé bien des fois que le TFC suicide son match, en rendant des ballons impossibles à l'adversaire ou en massacrant d'énormes occases (entre autres ce péno tragique contre Le Havre). Toutefois, rien de ce qu'ont manqué nos Toulousains ne se rapproche du festival lillois en la matière, cet après-midi . Il est totalement insensé de sortir vivant d'une rencontre pareille et on ne peut donc que se féliciter du point pris. J'étais par hasard tombé sur quelques matches de Lille, cette saison et déjà, ils m'avaient fait cette impression : footballistiquement, c'est du top Ligue 1 voire du top top. Mais ce doit être le ratio xG/buts le plus élevé du championnat. Je ne sais s'ils font la même chose en coupe d'Europe mais si oui, rien d'étonnant à ce qu'ils n'avancent pas. Or, le foot diffère du vin en ce que, pour sortir un grand cru, mieux vaut éviter les vendanges . La toute petite forme de David - qui manque quand même par deux fois l'occasion de scorer à bout portant - et le combo baraka/talent de Restes expliquent le miracle. Mais il faut aussi y ajouter ce raté hallucinant de Cabella, dont la dimension historique s'ajoute à une accumulation particulière de top foirages, cette saison (c'est du niveau de Suazo à Liverpool ou de Bangré à Marseille, au bas mot). J'ajoute que j'ai trouvé l'arbitrage plutôt clément, notamment vis-à-vis d'une fin de match où nos Toulousains usent d'une roublardise de vieux briscard et multiplient les fautes pour casser le rythme. Mais si le forum n'est habituellement pas avare de noms d'oiseaux à l'encontre des équipes usant, contre nous, de ce type de subterfuge, je m'attends, en l'occurrence, à beaucoup plus d'indulgence . La mienne, en tout cas, est toute acquise . Comment donc analyser un match dont le résultat est en trompe l'oeil, c'est-à-dire en intégrant que le TFC aurait pu revenir de Pierre Mauroy avec une valise bien remplie, du genre de celle garnie à Liverpool ? D'abord en acceptant de considérer que Lille, ce n'est ni Montpellier, ni Le Havre. Cette équipe est impressionnante dans l'impact, la solidité, le duel, la vitesse. Du top L1 : et c'est décidément une marque étonnante de ce TFC "novellien" que de marquer des points contre les meilleures équipes du championnat... Ensuite, il faut distinguer la fin du match - disons, les 20 dernières minutes + arrêts de jeu - de ce qui l'a précédée. La première MT est à la fois curieuse et limpide : en l'absence de Schmidt, Novell a la bonne idée d'aligner trois milieux travailleurs sinon que l'un d'eux - Sierro - joue deuxième attaquant. Si cette innovation a semblé séduire les commentateurs de Prime, je l'ai trouvée complètement inutile. J'imagine que l'idée était de presser haut les Lillois. Bonne idée, pour sûr, mais trop chichement exécutée pour que ça donne quoi que ce soit de probant. Reste que nos deux lignes de quatre ont montré suffisamment d'abnégation et de compacité pour tenir l'essentiel ; il aura fallu une erreur de relance de Costa suivie de deux ou trois corners pour qu'on encaisse le but lillois, assez logiquement. Mais on a beaucoup travaillé et il faut évidemment saluer le gros match de Spierings en la matière : le triomphe contre Liverpool a inévitablement questionné son apport à l'équipe. Il a répondu de manière pour le moins rassurante. Or, quand Spierings va, le TFC devient très dur à battre... Zhegrova aurait pu contrecarrer cette loi, tant il a mis la misère à un Diarra dont le mérite aura été de ne jamais baisser pavillon. Mais jusqu'aux entrées de Ounas et Cabella, il aura été trop seul, côté lillois. Balle au pied, on n'aura rien montré durant cette première période, Donnum (le pire Toulousain du jour, pour moi) et dans une moindre mesure, Gelabert, étant complètement éteints par leurs adversaires. Pas de regret, toutefois : il aurait fallu un miracle de justesse et d'inspiration pour sortir du pressing étouffant de cette équipe lilloise, intraitable à la perte du ballon. L'idée n'était pas de jouer au football, aujourd'hui mais... de survivre. Ce qu'on a su faire. La deuxième MT commence plutôt bien, face à des Lillois un peu émoussés mais c'est surtout l'entrée de Cissoko qui change tout, bien que très temporairement. Avec Cissoko à la place de Casseres, Sierro redescend au niveau de Spierings, Gelabert se recentre et la structure de l'équipe devient enfin cohérente, avec trois vrais attaquants devant. Or, dans les 5-10 mn qui suivent son entrée, Cissoko parvient à mettre quelques doutes dans les têtes lilloises et sa présence libère ce fameux espace pour Diarra, qui s'y engouffre et obtient le coup franc suivi du but toulousain du jour : enfin un coup franc bien tiré et un bijou de tête "renversée" de Dallinga, que j'attendais dans ce registre et qui, en deux matches, aura montré qu'il savait marquer de toutes les façons possibles, en vrai bon avant-centre. Si cette semaine pouvait être celle du déclic, donc si notre 9 avait la bonne idée de rester sur ce tempo, les prochaines semaines pourraient être intéressantes. Mais Novell ne fait-il pas trop de changements ? Toujours est-il qu'avec les entrées de Kamanzi et Begraoui, les choses s'inversent de nouveau et c'est à ce moment là que l'équipe vit un authentique calvaire. Honnêtement, je ne pensais pas qu'on survivrait aux vagues lilloises de fin de match - les remplacements n'ont pas tout à fait eu le même impact des deux côtés - et même si l'adversaire est fort, même si on joue trois jours après une performance historique, la propension de notre TFC à systématiquement se liquéfier en fin de match n'est pas acceptable. On peut souffrir, en fin de match, après de gros efforts consentis en une semaine. Mais "souffrir" n'implique pas de perdre pied dans ces proportions. Il est urgent que Genreau revienne, de manière à ce qu'un vrai récupérateur-travailleur puisse aider cette équipe lors du money time. L'essentiel est cependant que les efforts du jour rapportent un point précieux au classement. J'espère que la trêve internationale ne brisera pas la dynamique initiée cette semaine mais elle tombe à point nommé. Nos joueurs ont impérativement besoin de souffler et il y a un travail à mener, à la fois de régénération et d'endurance, durant les prochains jours. J'espère qu'ils seront mis à profit. En attendant, bravo et merci pour ces superbes derniers jours .
  22. Bon, un club infoutu de battre Bratislava ou Klasvik (non mais franchement ) va pas commencer à nous faire c... Question de décence
  23. Je crois aussi qu'indépendamment des joueurs de Liverpool, il était plus compliqué de passer par le centre compte tenu du match livré par Sierro-Casseres (d'ailleurs, quand ils se sont troués, Diogo Jota a perforé au centre et marqué). Concernant Aboukhlal-Donnum, je pense que les deux joueraient s'ils étaient aptes, ce qui implique que l'un d'eux change de côté. Mais effectivement, Donnum est le seul "faux pied" de l'effectif. Pour le reste, j'ai les mêmes doutes que toi concernant la L1, et notamment contre le tout venant, au stadium. Ce qui frappe, cette saison, c'est notre capacité à être bons contre les gros (grâce à la compacité) et nos difficultés contre les petits (Metz étant l'exception). Tout l'inverse de la saison dernière, parce qu'on répond mieux à un rythme élevé mais qu'on est moins apte à déséquilibrer une défense. Je ne crois pas en la possession, nous concernant. Seul le pressing haut me semble être la clé pour forcer les verrous...
  24. Ce match donne un élément de réponse : ce n'est pas un ailier mais un milieu/piston. Il peut déborder mais ce n'est pas son jeu naturel. En revanche, il défend. Ça plaide en faveur d'un 442, donc, à condition de trouver le pendant à gauche et ça, c'est moins évident. Une paire Desler-Donnum est potentiellement compétitive. Je suis nettement plus réservé sur Diarra-Suazo. Cissokho va également entrer dans la danse mais lui semble être un ailier. Ce qui renvoie (encore) à ta thèse de l'effectif mal construit, à savoir qu'entre les ailiers et les pistons, on ne sait pas très bien qui est qui et qui fait quoi.
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