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Tout ce qui a été posté par Gollum
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Ils lui coûtent probablement plus, aussi . En même temps, ils jouent plus...
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Bah, les deux... Et ce que j'ai vu hier soir ne m'a pas franchement rassuré d'autant que notre défense m'inspire une confiance plutôt limitée, ces temps ci .
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Les enseignants sont sûrement plus préoccupés d'originalité que les coiffeurs ne sont embarrassés par la rigueur . Car Gollum n'a pas comparé Amian et Yago... . Faut dire que trouver Amian offensivement plus fort que Yago, sans aller jusqu'à être obsédé d'extravagance, comment dire... Tu connais un latéral (professionnel) moins fort offensivement que Yago ? Ma position très originale () est la suivante : Michelin est effectivement tendre sur le plan défensif (pas un scoop non plus ). Mais sur ce que j'ai vu, le boulot de Jean dans ce domaine pourrait précisément l'aider et dès lors, optimiser son rendement.
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Je suis d'accord. Ses progrès sont, disons, lents. Et puis je trouve qu'on sous estime beaucoup le coup de main que lui donne Jean, dans le boulot défensif. Pour moi, ça explique qu'il tienne la route même si je ne suis pas ébloui non plus par cet aspect de son jeu. Je reverrais bien Michelin, en effet. Les deux associés sur le côté droit peuvent être intéressants.
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Au Parc avec Goicoechea (ou Vidal ?) . Bah, à choisir, autant profiter de ce genre de match pour reposer les cadres qui en ont besoin. En priant pour que notre différence de buts ne s'en ressente pas trop...
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Disons que si tous les joueurs faisaient les efforts qu'il produit, beaucoup seraient "juste" physiquement... Il est impressionnant en termes de volume, sur les plans défensif et offensif (il aide beaucoup Amian, entre autres).
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Oui. C'est plus facile quand le score est acquis et l'adversaire à 9. La preuve, même Sylla a failli donner de bons ballons. Mais une chose apparaît à peu près sûre : Pi n'est pas embêté, avec le ballon. L'inconnue, c'est probablement ce qu'il vaut dans le combat...
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C'est pas comparable... Tu sais très bien qu'au mieux, Tabanou est un milieu axial .
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Mais c'est que tu virerais agressif ! Je te rassure, je ne connais ton quotidien professionnel qu'au travers de ce que tu en racontes ici. J'ai juste retenu qu'apparemment, tu rencontres des puissants dont je suppute qu'ils conçoivent l'économie comme une affaire de puissants, au lieu de la considérer comme une affaire d'entrepreneurs. Ceci dit, je ne doute absolument pas que ce qu'ils te racontent soit très intéressant. En fait, c'était pas une attaque mais tu le prends comme tel . Et rassure toi, je te crois suffisamment obtus pour supputer que ta pensée influence ton boulot au moins autant -et sans doute plus- que l'inverse . Mais ce que tu racontes du rapport entre commerce international et développement me semble quand même très imprégné de ton exercice professionnel (et d'ailleurs... tu l'as dit toi-même ) C'est rigolo ce que tu dis sur les "académiques". Tiens, si tu lisais le bouquin que je t'ai recommandé, tu verrais qu'on en prend plein la gueule à toutes les pages et je te dis pas à quel point c'est justifié. D'ailleurs, j'ai vu passer une étude expliquant que 75% des universitaires français étaient de gauche. C'est dire . Ta question en gras est intéressante. Sais tu que Benoît Hamon nous parlera bientôt des entreprises, du travail, de l'économie et du monde sans jamais rien avoir fait d'autre, dans sa vie, qu'intriguer rue de solférino et dans les bureaux du ministère auquel sa carrière d'apparatchik du PS l'a conduit ? Pourtant, je ne doute pas que tu le trouveras fort pertinent . Quant à moi, tu serais sans doute surpris par certaines de mes expériences mais au vrai... ça n'a aucun intérêt documentaire. La connaissance empirique est primordiale : elle est la matrice du "savoir faire". Mais le "savoir", lui, ne peut pas s'en contenter. Nous avons entre les oreilles un machin qui nous permet de "concevoir" des choses que nous n'avons pas vécues. Sans quoi, d'ailleurs, toute communication serait impossible puisque chacun de nous est riche d'expériences singulières... Dans le monde des humains, donc, l'expérience ne vaut que par elle-même. Seul le raisonnement permet de l'interpréter d'une manière qui permet d'en inférer une généralité et cela est impossible sans le recours à une théorie, c'est à dire une construction générale et (relativement) abstraite du monde. Ensuite, toutes les théories ne se valent pas...
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Un sens à l'histoire ? Et hop, une connerie de plus. Tu peux pas t'en empêcher et après, c'est ma faute. Mais moi, je ne fais que te lire et crois bien que parfois, je lis, je relis et je me pince pour être bien sûr que j'ai lu ce que j'ai lu. À ta décharge, comme tu jargonnes un tantinet, ce que tu racontes n'est pas toujours très clair. Mais plutôt que de faire ton Caliméro, défends "ta logique", explicite là et ça ira peut-être un peu mieux. Parce que jusque là, pardon, tes arguments c'est "le gap entre riches et pauvres vient du positionnement des riches sur les maillons profitables des GVC" (argument purement tautologique comme Vix pourrait le confirmer ) puis "le consensus de Washington n'a rien résolu". Je comprends que tu postes rapidement, que t'aies autre chose à faire, que tes arguments soient un peu trop inspirés de ton quotidien professionnel mais bon, ne viens pas reprocher tout ça à tes contradicteurs. Et ne viens pas me reprocher de mettre en exergue leur faiblesse because c'est précisément la fonction d'un débat...
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Et tu as lu le post d'Elkjaer ? Tu le trouves clair, didactique, explicite et dépourvu d'acrimonie ? Il faudrait donc que sur un forum de foot, je donne un cours d'économie de marché à un contradicteur ? Lequel n'en a en plus rien à foutre . Je lui ai conseillé des lectures. C'est pas suffisant ? . Par ailleurs, je te confirme que dans la manche, j'ai ce qu'il faut, en effet. Si Elkjaer daigne exposer clairement ce qu'est son argument -parce qu'au delà du vernis vernaculaire, ya pas grand chose- je répondrai aussi clairement que je m'efforce de toujours le faire. Et en prenant sur mon temps (mais ça, c'est mon affaire...). Par contre, je vais pas faire ici une fiche de lecture des grands auteurs en économie, faut pas déconner non plus... À quelle question aurais-tu voulu que je réponde ? Parce que je te trouve en l'espèce très indulgent avec la manière dont mon contradicteur formule les siennes...
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Tu sais que la jalousie, ce peut être unilatéral ? Delort n'a pas de problème avec Braithwaite. Je suis pas sûr que l'inverse soit vrai...
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Donc, Elkjaer Je te confirme que tant que tu me serviras des arguments aussi pauvres, tu rempliras ton violon d'urine... Car : 1. Rien n'est moins déterministe que la "main invisible". Si tu comprenais l'économie de marché, tu le saurais. De manière générale, qu'est-ce qui caractérise la liberté ? Le fait qu'elle peut mener à tout... Ce qui est le contraire du déterminisme. Je comprends que tu te laisses abuser, eu égard au milieu dans lequel tu baignes. Tu crois que le développement est une affaire de mécano politique top down conçu par des fonctionnaires et des économistes de salon. Or, leur rôle dans l'histoire du développement est nul au mieux, parasitaire au pire. 2. Et alors me servir le "consensus de Washington" comme maître étalon de ce que serait la "dynamique de marché" . Je te rappelle que le consensus de Washington vise à stopper l'hémorragie économique et financière de nombre de pays en développement, dans les années 1980. On fait toujours comme si c'était une sorte de surgissement néolibéral purement et simplement idéologique (ce qu'il est par certains aspects), sans daigner réaliser qu'il vise quand même à mettre fin à une situation de faillite généralisée (dont je te laisserai apprécier la cause ). Et on voudrait que... "ça marche" c'est à dire que comme par miracle, ça "crée" du développement économique partout et tout le temps ? Mais mon cher Elkjaer, ça ne peut pas marcher : le développement ne se crée pas. Pas plus que la démocratie ne s'impose. Tout ce qu'on peut faire, c'est concevoir des politiques un peu moins con que d'autres et de ce point de vue, les dernières décennies n'ont pas à rougir de la comparaison avec ce qui les a précédées... En parlant de ça, je vois que comdab quand t'as rien à dire, tu éructes. Je réponds pas sur les faits toussa. Mais va donc consulter le rapport que je t'ai soumis -parce que moi, l'air de rien, je te propose quelque chose- et nourris toi de ce qu'il contient. C'est pas parfait (rien ne l'est) mais c'est une bonne base pour comprendre la notion de "développement". Et notamment son ferment interne, que tu sembles grandement sous estimer. Ta question finale est révélatrice de ton (gros) problème de raisonnement. Chaque trajectoire de développement est unique. Elle repose sur les mêmes bases mais elle est unique. Depuis 1989, des pays qui semblent engagés sur la bonne voie, je peux t'en citer quelques uns, oui. Qu'est-ce qu'on en a à foutre que ce soit une trajectoire "à la coréenne" ? L'important est que quand tu te développes, tu exportes. Toi, tu crois que c'est l'inverse et tu fais erreur. Enfin -autre très gros souci de raisonnement- si tu adoptes une perspective "positiviste", en économie, tu es sûr de te tromper. C'est pas parce que durant 20 ans, t'as pas vu de cygne noir que ça n'existe pas. Tiens, un conseil de lecture (moins directement opérationnel mais philosophiquement intéressant) : lis Antifragile de N.N. Taleb. Je t'assure que ça t'ouvrira l'esprit (et je t'assure aussi que c'est pour ton bien, sans condescendance aucune ).
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Le contraire m'étonnerait grandement...
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Ya tous les cas de figure... Dans les années 1980-1990, Léotard, Noir, Bérégovoy ont pris cher. Certains comme Longuet ont vu leur carrière stagner. Je parle même pas de Baudis, dont la teneur est un peu différente. "Guillotine", c'est excessif mais le hiatus entre hystérie médiatique et "justice" n'est quand même pas sans poser problème... Même le fait de suggérer une analogie avec la terreur n'est pas si absurde puisque typiquement, cette hystérie médiatique institue une sorte de... loi des suspects. Ceci dit, on peut le faire remarquer mais pleurnicher, certainement pas. Quoi qu'on pense du système médiatique, quand on est candidat à la présidentielle, on est censé connaître la règle du jeu...
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Certains l'ont quand même mal vécu .
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Certes. Le seul truc qui m'embête, comme je l'ai écrit, c'est son attitude vis-à-vis de Delort. L'action qui m'a interpellé, à cet égard, c'est quand en première période, Delort fait une passe en cloche (superbe ) pour Braithwaite qui... ne démarre pas alors que yavait situation de but s'il l'avait fait. Juste après, furtivement, on voit que les deux se chauffent un peu. Braithwaite tire la gueule -c'est d'ailleurs frappant de voir à quel point il tire constamment la gueule...- et Delort semble légèrement agacé... Bref, probablement pas plus qu'une bouderie mais à régler rapidement.
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Je suis moins catégorique. Certes, j'oublie pas que les face à face, il se les pèle, quand même. Et on peut avoir tendance à l'oublier (qu'est-ce qu'il a encore mis à ses vis-à-vis, hier ). La vraie question c'est : faut-il démarrer avec Braithwaite puis Durmaz ou le contraire... J'essaierais bien le contraire, pour voir.
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Bah, ce qui lui est arrivé hier est très habituel, quand même. Je crois pas à la "mauvaise passe", en la circonstance. Je l'ai même trouvé plutôt affûté (témoin cette superbe frappe en fin de match). Plus gênante est sa bouderie manifeste à l'égard de Delort mais j'espère que le coach saura régler ça. Pour le reste, Braithwaite est d'une maladresse proverbiale lorsqu'il doit conduire la balle jusqu'au but adverse. C'est même assez bluffant . En début de saison, il était en confiance et faut voir ce qu'il rate à Caen, par deux fois . La justification qu'avait avancée Dupraz pour le titulariser avant-centre, c'était que certes, il était maladroit quand il devait contrôler/réfléchir mais qu'en première intention, il était redoutable. C'était pas faux. Et son rendement a évidemment pâti de la "qualité" de nos centres, cette saison. Mais enfin entre sa maladresse et sa grande difficulté à bien se placer quand il joue en pointe, c'était un pari perdu d'avance. S'il se met en tête de jouer avec Delort, en revanche, il re-marquera.
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C'est vrai mais c'est assez nouveau (le passeur clé) sauf à ce que les stats des saisons précédentes me démentent. Car les saisons précédentes, j'ai surtout le souvenir d'un passeur aux pieds carrés... Je pense que cette saison, ses stats -et surtout, son ratio de passes clés- sont sans commune mesure avec ce qu'il faisait avant. Et pourtant, avant, yavait WBY (enfin avec Casa, du moins ). En fait, la vraie réussite de Dupraz en tant que "bâtisseur d'équipe", c'est Trejo.
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Malgré sa passe décisive aujourd'hui, c'est pas son meilleur match de la saison, ce soir. Mais il a quand même changé de dimension, cette saison. Pour la première depuis qu'il est chez nous, je trouve (enfin) justifiée sa réputation de n° 10. On sent une vraie volonté -et mieux, une certaine aptitude- à diriger le jeu. Ça demande confirmation mais sur ces deux derniers matches, il a gagné le droit d'être revu en position haute. Même si son déchet reste hélas trop important...
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C'est pas du tout le même rôle. Ce milieu Blin-Bodiger-Trejo a des allures de 6-8-10 "alla Guy Roux" -à l'ancienne, quoi- tout à fait classique. Bodiger bonifie (à la passe) le travail de récup de son compère. Lequel est moins brillant mais bien plus régulier. Les passes de Blin sont toujours ordinaires (je lui en ai vu tenter une d'un peu risquée, ce soir et... il l'a ratée). Celles de Bodiger permettent parfois d'effacer le milieu adverse (tant qu'il est physiquement bien c'est à dire lucide). En gros, quand l'équipe avance, indiscutablement, Bodiger est plus en vue. Mais quand elle prend l'eau, heureusement que ya Blin pour écoper un peu...
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Comme Braithwaite avant-centre, donc. À mon humble avis, le rôle d'un coach est de mettre les joueurs là où ils rendent le plus de services à l'équipe. C'est de la L1 quand même, pas un match de cour d'école où les caïds de la classe décident de jouer attaquant parce que c'est plus fun que de jouer derrière...
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Intéressant. J'avais pas bien compris non plus les commentaires incendiaires à son endroit... Pour amender les stats, cependant : je pense que comme souvent, ses passes réussies le sont au coéquipier d'à côté. Ya pas plainte, c'est pas son rôle de distribuer mais dès qu'il tente un truc un peu compliqué, c'est généralement pas ça... Autre point : je serais pas surpris qu'il y ait un écart consistant entre ses stats de fin et de début de match. Il a commencé un peu péniblement (c'est vrai de toute l'équipe) et a très bien fini. Comme pour Trejo, la vraie bonne nouvelle, c'est qu'il retrouve ses jambes et ses poumons...