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Gollum

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  1. Gollum

    L'économie

    Je ne lis pas Pébereau. Je lis le rapport Pébereau, lequel n'a rien à voir avec ce que tu racontes. Pour le reste, l'avantage comparatif a quelques failles théoriques qui ne permettent pas d'en faire l'alpha et l'oméga du commerce international (j'imagine que tu seras d'accord). Et la question de l'inégalité internationale des revenus est complexe : nombre de pays émergents étaient le tiers voire le quart monde il y a 40 ans. Or, leur niveau de vie s'est rapproché du nôtre (c'est d'ailleurs bien ce que déplorent nombre de militants écolos...). Enfin, il est possible que moi-même, je lise tes posts trop hâtivement. Il m'avait semblé que tu avais pris fait et cause pour un rapprochement Hamon-Mélenchon (ou pour Hamon tout seul) mais j'ai pu me tromper...
  2. Gollum

    L'économie

    Je ne sais si tu es d'accord ou pas d'accord puisque étant j'imagine féru d'économie mixte, tu trouveras toujours ton compte dans n'importe quel mix de public-privé. En outre, je sais qu'on a beaucoup de mal avec la bonne foi, sur ce forum mais mon but n'était justement pas de te recommander un truc ultra libéral. Simplement un rapport permettant de mettre quelques idées en place . Par contre, tu m'excuseras, prôner un vote de gauche quand on n'est "pas en désaccord" avec le contenu de ce rapport m'amène à déceler quelque chose de l'ordre de la contradiction. Va notamment voir ce que sont les problèmes de notre beau pays, dans le rapport en question... Ensuite, comdab, tu lis ce que tu veux lire : il est évident que dans certains pays, l'inégalité des revenus est corrélée au sous développement. Dans d'autres, non. Ce sont surtout les causes de l'inégalité des revenus sur lesquelles le rapport attire l'attention. Quant au rôle de l'état, aucun rapport officiel ne le nie (ça rejoint mon premier paragraphe). L'état est partout : une fois qu'on a entériné ça, il est logique de se demander ce qu'il fait le mieux ou le moins mal (et les infrastructures en font partie). Mais peut-être ta lecture en diagonale manque t-elle de... consistance ? Si tu veux quelque chose de plus "charnu" d'un point de vue rédactionnel/conceptuel, j'ai pas mal de choses en magasin sauf que là, ce sera moins consensuel et une fois de plus, mon but n'est pas de te brutaliser. Par ailleurs, bien entendu, ce rapport est critiquable à de maints égards. Merci pour ta suggestion . J'ai d'autres fers au feu en ce moment. Et dans mes moments de relâche, je lis le rapport Pébereau sur "notre" dette publique (édifiant...) et... Economix. Ça c'est un truc que je peux te conseiller. C'est une BD à but pédagogique (expliquer l'économie aux béotiens) et c'est plutôt bien foutu, ça se lit vite et l'auteur est tendance "gauche liberal US" c'est à dire ton créneau. Au moins, tu te feras plaisir et puis ya des trucs instructifs (historiques, notamment).
  3. Voilà (enfin) un +1000 . Avec un peu moins de sévérité pour les attaquants du soir, quand même. Ya des poteaux qui sanctionnent une vraie maladresse. Là, Delort et Jean jouent le coup aussi bien que possible, à mon sens. Et face à une bonne défense... Pour ce qui est de Jean, je peux comprendre qu'on ne soit pas impressionnés parce qu'... il est plus utile et juste qu'impressionnant, justement. Mais en deuxième période, il est le seul à exister, offensivement. Et depuis son arrivée chez nous, son abattage dans le couloir droit est énorme. Hier, il jouait en deuxième attaquant. C'est un autre rôle et il s'est souvent pelé la défense lyonnaise à lui tout seul. Sans résultat, certes. Mais ça reste un super "joueur" -plutôt que strictement attaquant- du-mercato.
  4. so what ?
  5. Ou de maladresse (Marseille, Caen, Lorient) ou de manque de réussite (Sainté, Lyon) ou de nullité crasse (octobre-janvier, en gros).
  6. à part Doumbia, je vois pas bien. Mais Doumbia, on commence à savoir qu'il ne sert à peu près à rien... L'équipe a beaucoup couru en première période, au point de s'épuiser. Parce que courir après les Lyonnais, c'est usant. Je sais pas quelle est la stat de possession mais je la pressens assez monstrueuse, pour les Lyonnais... Et l'équipe s'est mentalement effondrée après le but lyonnais. Je pense pas que ce soit un problème de "courses"...
  7. Laquelle découle d'un avis initial sur la question. Il l'avait d'ailleurs argumenté en début de saison. C'est marrant de s'en rappeler car l'idée était que... Braithwaite étant plutôt adroit sur sa première touche, il allait concrétiser les centres qui lui seraient adressés. C'est pas forcément incohérent. Le souci, c'est de titulariser Somalia et Sylla pour adresser les centres en question .
  8. Son avis sur le poste d'avant-centre m'a quand même contrarié un moment .
  9. Si on veut . Son cas me paraît très intéressant parce qu'il illustre le plaidoyer du coiffeure, avec ses limites. Ce n'est pas un scoop, Bodiger est un de nos rares joueurs à savoir exécuter une passe (et alors son corner pour Jullien ). J'espère qu'un jour on le verra en position de frappe car je pense qu'il a cette technique de "lâcher de balle" -passe et tir- qui manque tant à l'essentiel de ses coéquipiers. Mais c'est peu dire que dimanche, je l'ai vu se faire salement secouer... Il ne rechigne pas, il se bat. Mais dans le duel, face à une équipe aussi physique, c'est quand même très compliqué... Et ça peut en partie expliquer que l'on n'ait pas eu la possession. Chez Bodiger, j'apprécie (beaucoup) le dépassement de fonction. On le retrouve à droite, à gauche, devant. En quelques occasions, il aurait presque pu avoir une occase. Ce qui m'embête plus, c'est que la "fonction" qui est la sienne, justement, il a plus de mal à l'assurer... Plus que n'importe quel autre joueur, Bodiger souffre de l'absence d'un MD physique et de deux latéraux convenables susceptibles de l'aider dans son job défensif.
  10. C'est peu dire que je souscris à la conclusion. Mais attention au reste : à lire certains, on dirait que nos Suédois sont tricards. Mais Durmaz et Toivonen, on les a vus à l'oeuvre, non ? À divers postes, en plus. Or, la question que pose leur jeu est la suivante : ont-ils le volume physique requis par la L1 ? Honnêtement, face aux golgoths lillois, je pense que Durmaz aurait été mangé. Peut-être, à l'instar de Trejo, aurait-il rapporté de bons voire excellents coups francs. Et en écho à ton post, j'aimerais le voir en position de servir Delort. S'il s'agit de souhaiter ou non le revoir, la réponse est un grand OUI. Mais de là à penser que leur présence changerait aussi radicalement notre jeu, j'en doute. Peut-être face à des équipes tendres et/ou en roue libre mais sans doute pas face à des équipes de combattants.
  11. Moi je pense que Dupraz fait jouer la concurrence... à plein. Je commence à avoir mon idée de notre coach (et elle n'est pas originale...) : pas particulièrement fin sur le plan tactique et trop systématiquement mauvais en coaching pour que ce soit une coïncidence. Par contre, au-delà d'être un meneur d'hommes et un entraîneur entraînant, je le pense assez bon dans le registre de l'évaluation (en fait, c'est un manager...). D'ailleurs "son" mercato d'hiver tend à le prouver. Je n'ai pas toujours été légitimiste et surtout pas à l'époque où l'équipe touchait le fond. Mais là, pour le coup, je tends à considérer que si le coach préfère Braithwaite à Durmaz, doit y avoir de bonnes raisons... Mais si Dupraz décide de titulariser Durmaz, c'est que les bonnes raisons auront changé -et peut-être pour celles que tu avances- et ça m'ira a priori très bien. Encore une fois, je n'aime pas vraiment opposer les deux... Mais je peux quand même comprendre les réserves du coach. Notamment sur le registre du punch et de la dimension physique. Or, le coach ne transige pas avec ça et comment le pourrait il ? Bien sûr que le melon de Braithwaite est agaçant (parce que "melonite", ça ressemble quand même à ce dont il est atteint depuis le début de saison...). Mais le dilettantisme de Durmaz ne l'est pas moins. Ensuite, c'est en gros physique de Braithwaite contre technique de Durmaz. Perso, je laisse le coach se démerder avec ça...
  12. Non. Et c'est en effet curieux : sur les autres pénos, je me suis toujours pris la tête à deux mains. Quand il tire, je tremble. Je sais que c'est pile ou face. Si le gardien part du bon côté, il l'arrête obligatoirement. Là, j'en viens à penser qu'il a indiqué à Enyeama qu'il allait le foirer. Je n'ai pas eu le moindre doute. Or, mes dons médiumniques sont quand même perfectibles . Je suis juste certain que nous sommes nombreux à avoir perçu exactement la même chose.
  13. En matière de mauvaise foi, je sais pas dans quel registre je te préfère. Donc, OK, je te suis, Braithwaite c'est en gros une calamité d'ordre historique (six lignes de critique...) et en contrepartie, 3 dribbles et "il se bat". Mais c'est toi qui les regardes pas, les matches . Parce que ça vient d'où les rares occases qu'on se crée ? De notre jeu de passes ô combien chirurgical, des centres millimétrés de nos latéraux, des "mises en danger " de Trejo (je viens de lire un truc un peu étonnant à ce sujet), des permutations incessantes de nos autres attaquants ? Ben non. L'une de nos rares armes offensives, c'est la puissance de Braithwaite. Parce que les occases qu'il foire (soit en tirant mal, soit en passant mal), il se les fait tout seul. Et le cas du péno lillois est emblématique de ce qu'il est. Un dynamiteur et un vendageur. Par contre, "trois dribbles et il ne se bat pas", ce serait pas un raccourci pertinent de ce que Durmaz apporte à l'équipe depuis quelque temps ? Parce que c'est quoi, Durmaz, passé le début de saison ? Perso, ça me fait un peu chier d'opposer ces deux joueurs. Critiquer Durmaz ne m'amuse pas car je continue de croire qu'il a un potentiel formidable ; et contrairement à d'autres, j'estime que sa place est au coeur du jeu, là où son atout n°1 -sa qualité de passe- peut valoir de l'or. Défendre Braithwaite me fait un peu mal au cul parce que son péno, c'est pas à dix bornes qu'on savait tous qu'il allait le chier, c'était juste aussi imprévisible qu'un script des feux de l'amour (je suis d'ailleurs stupéfait qu'on ose le défendre sur ce point... En fait, il rend le forum fou ). Mais quand même. Faut se refroidir un peu la cervelle et raison retrouver. C'est toujours la même histoire avec ce garçon : tout ce que tu dis sur ce qu'il rate, tu peux le dire depuis qu'il est chez nous (ya un truc de sûr, c'est qu'il ne progresse pas). Durant l'été, j'ai été un des premiers et des plus radicaux à m'élever contre sa "promotion" en 9. Parce qu'il est une machine à vendange. Un artiste de la foirade. Mais depuis qu'il est chez nous, il est aussi l'un des attaquants les plus dangereux du championnat. C'est agaçant d'avoir un joueur aussi percutant et aussi maladroit. Mais parfois, quand même, ça marque et fait marquer. Sur le plan des efforts défensifs, je tends en effet à être plus critique (même si en début de saison, il avait des stats de tacles hors normes). Mais tu penses que Durmaz, dans le registre défensif, c'est probant ? C'est parce qu'un joueur est critiquable qu'on doit en déduire que tout est à jeter... Très bien. Là dessus, je tends à te rejoindre. Quelque chose ne me plaît pas non plus, sur ce plan. Disons, un égo tout à fait déplacé. Mais de là à nier/oublier tout ce qu'il apporte quand même à l'équipe, c'est pas possible...
  14. Perso, je les ai vus presque tous. Et depuis qu'il occupe le poste qui aurait toujours du être le sien, c'est beaucoup mieux. Je rejoins Elkjaer, sur cette histoire : d'abord, Durmaz est surcoté. Super début de saison mais depuis... Ses stats sont d'ailleurs édifiantes. Braithwaite est quant à lui en train de devenir le bouc émissaire des manques techniques de l'équipe. Ce qui est quand même un comble... Bien sûr, je suis de ceux qui s'agacent de son égo (le péno c'est pas possible...). Mais enfin, contre Lille, à part Trejo (maladroit) et Braithwaite (maladroit), on a quelque chose à faire valoir sur le plan offensif ? Parce que c'était quand même pas la soirée de Delort (surtout) ni de Jean (mieux en deuxième période). Et si t'as pas Braithwaite pour secouer la défense pour le moins physique des Lillois -c'est quand même lui qui obtient le péno- t'as rien... Et Durmaz, face à des défenseurs aussi gaillards, je doute un peu.
  15. Peut-on le lui reprocher ? Ya deux façons de voir les choses : 1. Quand on dirige l'effectif le plus mauvais de L1 en termes de passes, on se dit effectivement que Dupraz pourrait faire bosser son monde pour tenter d'obtenir quelque progrès. 2. Quand on dirige l'effectif le plus mauvais de L1 en termes de passes, on se dit effectivement que Dupraz a raison d'insister sur le combat et la solidarité... Contre Lille, je me rappelle encore une passe de Somalia simplement . L'adversaire lillois est à cinq mètres de lui, sur la ligne médiane. Et il lui donne la balle (ce qui occasionne un contre dangereux, naturellement). En fait, sa nationalité m'étonne. Il doit y avoir une enclave brésilienne, aux Iles Féroé .
  16. C'est surtout affaire de contexte. Quand ton remplaçant s'appelle Goicoechea, une suspension, c'est une faute professionnelle. Même une blessure, ce serait passible de sanctions financières .
  17. Pas à se plaindre de l'arbitrage de ce TFC-Lille alors que... c'était compliqué. Je ne sais pas si les stats confirmeront cette impression mais j'ai pas souvenir d'un adversaire se mettant aussi systématiquement à la faute contre nous. Trejo s'est notamment fait dézinguer tout le match. On aurait dit que les Lillois avaient mission de flinguer très rapidement tout embryon d'action toulousaine... Et ça peut quand en partie expliquer notre jeu décevant et haché... Du coup, l'arbitre aurait du cartonner plus sévère, quitte bien entendu à ce qu'on ait aussi notre part (je continue notamment de trouver Diop très limite sur maintes interventions). On aurait peut-être vu un peu plus de foot... Mais bon, pas une raison pour pleurnicher .
  18. Oui, au-delà du timing foireux, ses choix le sont aussi. Mais on voit quand même qu'aux postes défensifs, qualitativement, c'est très léger...
  19. Gollum

    L'économie

    Ce doit être lié au fait qu'il réponde au premier post d'Elkjaer qui ne soit pas basé sur de la colère puérile, de l'ironie stérile ou du dogmatisme débile .
  20. Gollum

    L'économie

    Réponse à Elkjaer (et Jeandupeux) liée au débat "dépense publique" (comme vous pouvez le constater, c'est encore plus long que d'habitude ) Assez obstinément, Elkjaer essaie de me démontrer que la dépense publique peut être "utile" (exemple de l'aéroport). J'ai répondu à Kouskous là dessus et ce point là peut se défendre. Mais une dépense utile n'est toujours pas un... investissement. Notamment parce que contrairement à ce que dit Elkjaer, le profit ne peut être que... mesurable (en monnaie, généralement); sinon, c'est autre chose (plus loin). Et un investissement vise (et ne vise qu'à) générer du profit. On devrait sans doute aller plus loin en estimant que seule la réussite d'un tel projet permet rétrospectivement de le qualifier "d'investissement". Parce qu'un investissement foireux ne crée pas de valeur : il en détruit. L'investissement crée donc de la valeur (mesurée par le "profit"). Le profit se mesure commodément en termes monétaires (c'est même l'une des fonctions de la monnaie). Mais on peut le mesurer autrement : si tu troques trois poules contre une vache (l'investissement) et que le lait que tu en extrais te permet de racheter 4 poules, ta vache est un bon investissement (ya qq autres conditions pour que mon exemple soit vraiment rigoureux mais bon...). Voilà ce qu'est le "profit" : un supplément de valeur échangeable (ce que Marx appelle "valeur d'échange"), créé par l'activité humaine. Et l'investissement, c'est un "détour de production". "Quelque chose" qui n'a pas d'autre finalité que de créer de la valeur. Il faut distinguer ce "profit" -rigoureusement défini (et correspondant en pratique à ce que "bénéfice comptable" veut dire)- du "surplus", lequel est fréquemment de nature psychologique. Quand je paie 11 euros mon abonnement à Bein, j'en retire un surplus (sinon je paierais pas). Les 5 matches mensuels du TFC me rapportent subjectivement plus que 11 euros. Mais je ne peux pas échanger ce surplus. C'est mon "bien être", ce que Marx appelle une "valeur d'usage". Le problème de la dépense publique vient de ce qu'elle accouche de biens et services souvent gratuits : il est donc impossible de connecter la valeur qu'ils créent à la valeur qu'ils coûtent. Et dès lors, la dépense publique n'est pas un investissement. Je sais bien que les économistes osent composer avec des notions aussi farfelues que "l'investissement public" (une dépense sans finalité de création de valeur et naturellement, sans évaluation de son "retour sur investissement") ou encore, les "bénéfices sociaux", entre autres aberrations. C'est ce que j'appelle du fétichisme, de la pure conjecture pour ne pas dire de l'enfumage pur et simple. La "science économique" en est friande (d'ailleurs Elkjaer, t'es assez comique avec ça : en gros, l'économie, c'est de la merde quand ça dit pas ce que tu veux mais quand les "économistes" parlent d'investissement public, là, ça se reçoit ). Car si les économistes raisonnaient de manière rigoureuse, ils commenceraient par définir la dépense publique. Or, la dépense publique, ce sont des fonctionnaires (plus ou moins bien intentionnés) qui dépensent de l'argent qui ne leur appartient pas à des usages dont les retombées économiques ne sont pas mesurables. C'est quasiment de la dépense au doigt mouillé. Elkjaer, si tu aimes les aéroports, va voir tous ceux qu'on a fabriqués en Espagne et qui ne servent à rien... Le mieux que puisse faire la dépense publique c'est d'être utile à quelqu'un (donc de procurer un "surplus" à des gens). On pourrait à la rigueur causer d'investissement public à propos d'équipements qui, s'ils étaient gérés par des opérateurs privés, rapporteraient de l'argent (donc, créeraient de la valeur). C'est d'ailleurs le cas de beaucoup d'équipements publics et c'est un critère recevable de leur pertinence : en gros, la "bonne" dépense publique, c'est de la dépense qui pourrait être privée si les pouvoirs publics avaient accepté que ce fût le cas. Les aéroports sont un bon exemple (d'ailleurs on en privatise de plus en plus). Rien n'est plus faux que de penser que ce qui est "public" l'est... fatalement. Un aéroport public et gratuit, c'est certes un équipement mais ce n'est pas un investissement. Au demeurant, Elkjaer, je sais pas si tu te rends compte que tes dépenses publiques d'infrastructure, c'est... un effet d'aubaine considérable pour tout un tas de "capitalistes". Personnellement, je pense que les aéroports devraient être gérés par des opérateurs privés (c'est facilement concevable) ou pris en charge par les compagnies aériennes (à charge pour elles de répercuter les frais dans le prix du billet). Je vois pas pourquoi des gens qui prennent jamais l'avion paieraient pour un aéroport. Après, bien sûr, un aéroport à Incheon, c'est sûrement utile. Mais avec le fric de l'aéroport, on aurait aussi pu concevoir tout un tas de trucs au moins aussi utiles. Car faut pas oublier que le pognon ne pousse pas sur les arbres. Si tu dépenses 1 euro en aéroport, tu ne le dépenses pas en prestations sociales ou en éducation primaire. Ou en capital risque pour les start ups du numérique. Mais ce genre de chose, les pouvoirs publics s'en branlent car leur logique n'est précisément pas celle d'un... investisseur. En fait, la dépense publique, qu'elle soit "de consommation" ou "d'investissement" (puisque comme 90% des économistes, tu confonds "bien durables" et "bien d'investissement" comme je te le disais), ça a des effets redistributifs (et généralement, une finalité redistributive). Et ces effets redistributifs peuvent être corrélés à un développement économique (dont les dépenses de consommation sont aussi un facteur explicatif, faut pas se tromper...). Il serait évidemment intenable de soutenir un truc du genre "la moindre dépense publique détruit de la valeur économique". C'est manifestement faux. En déduire que la dépense publique est "nécessaire au développement économique" l'est tout autant. Alors raisonnablement et pour terminer (merci d'avoir passé votre journée à lire cet ouvrage ), on peut sûrement identifier 4 facteurs de "dépense publique relativement utile". Le quatrième est... sujet à polémique (et à mon sens, c'est donc le plus discutable). 1. La dépense publique dans le cadre institutionnel d'une économie de marché, c'est plus utile que dans n'importe quel autre cadre (dans un autre cadre, la dépense publique peut financer d'authentiques monstruosités). 2. à condition que 1 soit respecté, la dépense publique est d'autant plus utile que le stock initial d'équipements/services publics est faible (loi des rendements décroissants). 3. La dépense publique est d'autant moins discutable/parasitaire qu'elle concerne une offre de services standard (faible enjeu de qualité), à un coût standard et "bénéficiant" à une fraction très large de la population. Typiquement, une campagne de vaccination, par exemple. D'ailleurs, un bon critère de l'utilité de la dépense publique réside en le principe de subsidiarité : si à peu près tout le monde estime qu'un truc est utile et que le secteur privé ferait pas mieux, c'est bon signe. 4. Et puisque la dépense publique est fondamentalement redistributive, on peut conjecturer que quand le transfert va des agents peu productifs vers les agents plus productifs, son effet sur le développement économique est positif. Mais attention, cet argument est quand même touchy.
  21. Braithwaite est pas si mal au duel défensif (il me semble même qu'il avait d'excellentes stats de tacles, tous postes confondus) mais effectivement, je trouve pas son entente avec Moubandjé très probante...
  22. et c'est pas ce que j'ai vu mardi qui va me réconcilier avec lui .
  23. Moi aussi mais c'est pas complètement le critère. Il est possible que mon impression soit faussée et il est un fait que Moubandjé défend d'une manière que je continue de trouver improbable (il subit en permanence l'action et tente ensuite de rattraper le coup. Parfois bien, d'ailleurs mais bon, son attentisme voire sa distraction sont agaçants). Moi aussi j'ai vu Braithwaite bas. Mais je ne l'ai pas vu faire les efforts que j'ai vu faire à Jean. Ce dernier s'est fréquemment évertué à couper toute solution de passe dangereuse à Draxler, le laissant en un contre un avec Amian. J'ai pas vu Braithwaite faire montre de la même abnégation ni de la même intelligence. Mais je peux me tromper parce que j'ai pas eu l'oeil rivé sur Braithwaite non plus et sur un match dont l'appréciation porte exclusivement sur le jeu sans ballon durant 90 mn, c'est compliqué d'être catégorique.
  24. Ah ? Je me rappelle vaguement... Je sais qu'on a causé d'Umtiti mais je sais plus pourquoi ni comment. Mais si je ne me trompe pas à propos de moi-même, j'ai pas du l'encenser...
  25. Beaucoup aidé par les replacements défensifs incessants de Jean, une fois de plus... J'ai pas l'impression que de l'autre côté, Moubandjé ait profité du même boulot, de la part de Braithwaite. Même si Moubandjé joue à la roulette russe chaque fois qu'il défend...
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