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Tout ce qui a été posté par Gollum
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Idem. Folie pure... Bon, je nous trouve très heureux sur le premier essai toulousain, arbitralement parlant... Mais quelle résurrection après un début de deuxième MT qui aurait dû être fatal. J'ai comme l'impression que l'entrée de Mauvaka change tout...
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Tiens, un peu d'humour de droite .
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Cela te fait un point de divergence avec Caramel .
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On en sait quelque chose avec les dernières années Sadran... Nos clubs restent vraisemblablement trop associatifs/politiques et pas assez entrepreneuriaux, en effet. Je suis heureux de constater à quel point tu peux être économiquement lucide quand il s'agit de foot (#perfidie ). Mais blague à part, oui, quand Comolli et RedBird regardent ça, ils doivent avoir les papilles qui frétillent... Ce qu'on doit pouvoir faire avec leurs compétences en management est plutôt excitant...
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Je me demande même comment ils ont pu accéder aux demies... Offensivement, je suis pas sûr que ce soit supérieur à Pau . Dieng et Milik, sérieux, c'est juste tragique... La blessure de Payet fait vraisemblablement très mal mais bon, il mange quand même une occase en début de match. Alors, Marseille a de bons joueurs (Rongier) et souffre justement de grosses disparités de niveau. Physiquement, c'est sérieux mais quand tu vois autant de lacunes chez une équipe dauphine de L1, tu te dis qu'un TFC sérieux (Feyenoord a quand même fait son match) aurait quelques atouts à faire valoir... En tout cas, quand on regarde les finalistes de la coupe d'Europe, on a une bonne idée de la hiérarchie du foot européen. Angleterre et Espagne tout en haut. En C3, on retrouve un Allemand. En C4, un Italien. Ça colle. Tu ajoutes à ça deux outsiders, un Écossais et un Néerlandais. Et on nous explique que la L1 ferait partie des cinq grands championnats européens...
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Le problème vient de ce que, si on fusille les vaches françaises, y'a plus de coopérative et tout le monde se retrouve le museau dans le sable... La discipline impliquée par l'UE est théorique, voire naïve. Il est possible que les Européens du nord aient pensé que les pays du sud joueraient le jeu. Ils se sont fourvoyés et se retrouvent exposés à la réalité politique. L'UE ne cesse de reculer depuis 15 ans car elle ne peut faire autrement : déficits exceptionnels, modification de facto du mandat de la BCE (qui devient une sorte de FMI intra-européen). Elle continuera de se coucher devant la souveraineté nationale, quelle que soit la fantaisie de celle-ci...
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Hum. Réponse simple à la première question : la droite française étant socialiste en économie et conservatrice sur les questions sociétales (comme la gauche ou à peu près), il n'y a rien de plus libéral que moi (j'imagine que "libéral" est ce que tu qualifies de "plus à droite"). Et je suis en effet sur la ligne des théoriciens les plus libéraux (appelés "économistes autrichiens" et classés parmi... les hétérodoxes). Réponse plus compliquée à la deuxième question même si elle découle naturellement de la première. Le problème, c'est de qualifier mon hostilité à la politique de Macron car elle porte sur ce qu'il a fait et surtout, n'a pas fait. Il a fait deux conneries : une est colossale (les gilets jaunes, qu'il a excités en empilant des mesures de guerre contre les automobilistes, avant que le mouvement ne prenne un tour autonome), l'autre est évidemment plus compréhensible (le quoi qu'il en coûte). Pour le reste, c'est tout ce qu'il n'a pas fait et même oublié de penser qui justifie mon hostilité. Il est comme tous nos dirigeants : il ne bosse pas le fond,. Il n'a pas de projet. Son programme 2017 était une collection de bons sentiments. Il s'est fait élire en 2022 sans programme ni campagne (rien à part la "planification écologique", slogan dont tu peux imaginer à quel point ça me le rend désirable...). Il mène une politique opportuniste, gesticule, se paie de pseudo-réformes qui ne font qu'emmerder les gens (tiens, entre autres, sa réforme Blanquer...) sans rien changer au fond. Pendant ce temps là, les problèmes s'accumulent, mandat après mandat. Alors bien sûr, faut-il attendre de Macron qu'il balaie 50 ans de conneries récurrentes ? Moi je veux bien qu'on dise "non" mais alors, autant tirer au sort le pantin qui nous dirigera jusqu'à ce que l'histoire se charge de faire ce dont la politique a été incapable. Alors, une macronerie que j'approuverais ? Allez, pour le challenge, la législation sur les accords d'entreprise est un petit plus apporté au droit du travail. Disons que ça va dans le sens de plus de négociation/décentralisation des décisions... Quant au deuxième paragraphe, peut-être. Mais ta première phrase supporte difficilement le paragraphe en question... Quand tu ne peux rien contre les voleurs, qu'est-ce que tu fais ? Tu fais voter une loi autorisant le vol à titre exceptionnel... Tu t'adaptes à la réalité pour définir ce qu'exceptionnel veut dire et hop, tu règles le problème . L'UE est une sorte de coopérative entre états. Elle n'a pas de pouvoir réel de sanction sur les membres qui ne respectent pas leur signature. Évidemment que si Mélenchon avait le pouvoir et mettait à peu près en oeuvre son programme, ça criserait au sein de l'UE. Mais au final, so what ? À mon avis pas grand-chose voire rien.
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Soit tu te fends d'une sentence toute faite qui aurait été la même quel que fut l'argumentaire. Soit tu n'as pas remarqué que le "vide" était simplement lié au fait que je ne cherchais évidemment pas à argumenter. Autant vanter les mérites gustatifs du jambon de Bayonne à un imam... C'est une revanche personnelle qu'il n'oubliera évidemment pas de savourer . Hum, en l'occurrence, la France désobéit depuis belle lurette aux critères de déficit budgétaire et de dette publique. Il y a des conséquences ?
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On ne s'est pas compris, en effet, sur le trip "Gollum de la climatologie". Je m'appropriais ta comparaison en faisant comme si un "Gollum" était, en l'occurrence, un hétérodoxe, quelle que soit la discipline envisagée. Par ailleurs, bossant dans un labo de gauche (si, un vrai ), je suis assez d'accord avec ton premier paragraphe. Ce serait trop long à développer mais je trouve l'économie orthodoxe excessive dans ses prétentions épistémologiques. Je ne suis d'ailleurs pas tout à fait un orthodoxe moi-même mais bon, laissons cela... Assez OK là-dessus aussi (on va finir par être d'accord ). L'économie est une science de lois. Mais ces lois sont "toutes choses égales d'ailleurs". Or, rien n'est jamais toutes choses égales d'ailleurs dans la réalité. D'où la difficulté des prédictions macroéconomiques, qui requièrent une modélisation, par essence fragile. Maintenant, il est des contextes plus clairement analysables que d'autres... Les "liberals" américains se définissent de gauche mais le curseur est évidemment déplacé (à droite) par rapport au nôtre.
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J'ai écouté. Pour moi, ce que ça dit surtout, c'est que Macron = Bayrou. Et ça fait allusion à ce que je disais dans un autre post à propos de la position de LR et du PS sur les élections US : Macron a absorbé la gauche de LR et la droite du PS. On peut appeler ça centre-gauche ou droit selon ce dont on a envie. Disons que c'est du centre (je crois me rappeler que Bayrou a appelé à voter Hollande en 2012. Comme centre-droit, ça se pose là ).
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« Les fauteurs du mal paraissent s’être coalisés dans un immense effort, sous l’impulsion et avec l’aide d’une Société répandue en un grand nombre de lieux et fortement organisée, la Société des francs-maçons climatologues mainstream. Ceux-ci […] ne prennent plus la peine de dissimuler leurs intentions et ils rivalisent d’audace entre eux contre l’auguste majesté de Dieu du GIEC. C’est publiquement […] qu’ils entreprennent de ruiner la sainte Église, afin d’arriver, si c’était possible, à dépouiller complètement les nations chrétiennes des bienfaits dont elles sont redevables au Sauveur Jésus Christ Ministère de la transition écologique" Sa Sainteté Elkjaer I, grand commandeur des croyants.
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Oui. En France, la crise des gilets jaunes est un signe avant-coureur. Et ce qui se passe sur le front de l'emploi chez nous est significatif. Pour l'heure, Macron essaie d'éviter la spirale avec ses diverses primes mais je crois qu'il peut se préparer à un automne très... chaud.
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Sur l'inflation : la phrase en gras est globalement exacte. Pour autant, la création monétaire débridée depuis 20 ans a préservé un taux d'inflation faible (1%-2% hors récessions) là où il y aurait vraisemblablement eu baisse du niveau général des prix (donc déflation), du fait de la baisse générale du coût des facteurs de production impliqué par la mondialisation. L'inflation n'est pas un phénomène automatique. Ce n'est pas parce que les économistes considèrent "normal" que l'inflation soit à 2% (objectif de la BCE) que celle-ci n'est pas de l'inflation... Et elle s'entretient via la création monétaire (en tout cas c'est ce que pensent les orthodoxes -Milton Friedman- et je suis en l'occurrence d'accord avec eux ). L'inflation ne devient cependant problématique que lorsqu'elle prend un tour exponentiel (la fameuse spirale prix-salaires). C'est ce qui fait lourdement question en ce moment (y aura-t-il une spirale prix-salaires ? Je pense que oui et même qu'elle est en cours mais ça reste discutable). Pour revenir à la monétisation des dettes publiques (depuis environ 2015), ta question est, si je comprends bien : se traduit-elle nécessairement par un taux d'inflation plus élevé ? Non. Cela dépend d'abord de ce à quoi l'argent de la dette est utilisé. Et puis cela dépend aussi de la monétisation -donc de l'accès au crédit- des autres agents de l'économie (entreprises et particuliers). Et sur 2015-2019, la monétisation des dettes publiques ne se traduit pas par une hausse significative des prix. Mais elle contribue à entretenir une inflation latente, sensible au moindre changement de contexte. La crise sanitaire constitue ce changement de contexte, en amplifiant de façon spectaculaire les tendances de fond. Elle entraîne chute de la production et maintien (voire augmentation...) du pouvoir d'achat. C'est de l'inflation type "années 1970", une demande maintenue face à une offre déprimée et ce, dans un contexte qui est déjà inflationniste (faiblement mais dégoupiller une grenade dans un entrepôt de nitroglycérine, ça fait du dégât).
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Il me semble avoir toujours débattu de la sorte, ici mais bon, j'imagine que c'est un biais égocentrique (cf post précédent ) . Merci pour la confidence, en tout cas . Sur le reste et notamment l'inflation, je répondrai plus tard. Pour ce qui concerne le débat gauche-droite, il me semble d'emblée stérile puisque les deux notions de base sont mal définies. On est toujours à droite ou à gauche de quelqu'un et ce quelqu'un qualifie donc le phénomène en fonction de sa propre sensibilité. Si on tâche d'objectiver, un indice parmi d'autres : lors des élections US, j'ai toujours vu LR et le PS prendre position pour le candidat démocrate. C'est-à-dire un candidat qu'on qualifierait, chez nous, de centre gauche.
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Mais... il y a plein de "Gollum de l'économie" (il y a d'ailleurs quelques Gollum de la climatologie aussi mais rien, en économie, qui monopolise la parole comme le GIEC, ce qui rend le débat moins visible). Par contre, le mathématicien que tu es commet une erreur logique : sous prétexte que l'économie ne serait pas une "science exacte" (ce qui mériterait d'être discuté), deux points de vue opposés sur un même sujet seraient également valides. Et bien non... Concernant l'inflation, la plupart des économistes (de gauche et de droite) ne l'ont pas anticipée car ils pensaient qu'elle appartenait à l'archéologie (comme la guerre mondiale). Perso, je l'avais annoncée (en mars 2020) dans un petit article (non "scientifique") sans prétention . Les bonne théories débouchent sur les bonnes prédictions...
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C'est amusant car si les gauchos appliquaient à la climatologie les préventions (au demeurant justifiées) qu'ils appliquent à l'économie, les recommandations qu'ils en déduiraient seraient vraisemblablement de centre gauche (de droite, donc ). L'annulation de la dette est toujours une option, BCE ou pas BCE. Les entreprises qui annulent leurs dettes sont dites "en faillite". Les états qui le font, aussi. Ça a des conséquences lourdes mais jamais irrémédiables. Faut-il rappeler que l'Europe s'est remise de deux guerres mondiales ? Si l'enjeu est la résilience des pays ou de l'humanité, tout est possible, rien n'est tragique (une guerre nucléaire, faudrait quand même vérifier mais personne ne la recommande ). Notre monnaie est totalement immatérielle, donc "magique", oui ("out of thin air" comme disent les Ricains). On peut donc en émettre à foison. La question que doivent régler les banques centrales, c'est à partir de quel moment on en émet "trop" (c'est de la macroéconomie monétaire). C'est là qu'économistes de gauche (partisans de la théorie monétaire moderne) et économistes orthodoxes (partisans de la théorie classique) divergent. Le retour de l'inflation donne plutôt raison à ces derniers (enfin, faut avouer que par rapport à l'inflation, même les orthodoxes ne sont pas toujours d'accord entre eux...). Pour le reste, je suis plutôt d'accord avec ce que tu en dis et j'achète la comparaison boussole vs plan . Je formulerais les choses un peu différemment. Tu ne peux pas être sûr que recruter Delort en attaque sera une bonne idée. Mais tu peux être sûr que recruter Tafer est une connerie. C'est ainsi dans à peu près tous les domaines de la condition humaine. L'économie peut rarement prédire "positivement". Elle prédit en revanche correctement les conséquences négatives. Le problème n'est même pas dans la dette et la création monétaire, en soi. Le problème est dans toujours plus de dette et de création monétaire, chaque année. Un verre de whisky, ça ne tue pas. 10 bouteilles, ça peut a minima faire un peu mal au crâne. L'inflation est fondamentalement liée à la création monétaire des grandes banques centrales.
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T'inquiète, l'humanité survivrait à une hausse des températures de 8°C par rapport aux niveaux pré industriels et pourtant, certains s'émeuvent du changement climatique . Telle n'est pas la question. NP défend l'idée que l'annulation d'une partie de la dette publique (celle qui est "monétisée") n'aurait pas d'impact notable : sur l'inflation, la valeur de l'euro, les taux d'intérêt. C'est faux et les impacts sont déjà problématiques, alors qu'il n'est toujours pas question d'annulation, évidemment. Chacun pense ce qu'il veut, a les priorités politiques qu'il veut, je n'interviens pas là-dessus. Par contre, on ne peut pas tordre la réalité pour la conformer à ses désirs, c'est tout. Ton premier paragraphe fait allusion à l'argent magique et oui, certains pensent qu'il y a vraiment de l'argent magique (Macron au premier chef). La réalité économique est en train de faire bon droit à cette illusion. La BCE peut créer autant de pognon qu'elle veut et ne s'en prive pas. Mais il y a des conséquences... Enfin, pour répondre à ton passage en gras, l'économie fonctionne sur des bases très simples. Elle est technique dans certaines de ses modalités mais pleine de bon sens dans ses principes. Elle est accessible à tout le monde et il suffit de s'y intéresser un peu pour pouvoir en discuter .
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Non mais franchement... L'euro est déjà en train de chuter par rapport au dollar, depuis de nombreux mois, au point que la BCE va devoir remonter ses taux d'intérêt. C'est sûr qu'acter la cessation de paiement des pays du sud de l'Europe (car annuler une dette, c'est un acte de reconnaissance d'une faillite...), ça n'aurait aucun impact sur la devise concernée...
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Hum, une suppression de la dette de la BCE se traduirait par des capitaux propres négatifs. Les capitaux propres de la BCE sont de l'argent apporté par les États à la BCE (une dette de la BCE vis-à-vis des états européens). Donc, la suppression de la dette de la BCE est une perte d'actif pour les états européens, et se traduirait vraisemblablement par une obligation de recapitalisation (par l'impôt ou de la dette nouvelle), ne serait-ce que pour soutenir le crédit (déjà fort ébranlé) de l'euro. Au final, ça ne changerait rien à la situation fiscale de l'UE, mais avec une perte d'environ 2000 milliards d'euros dans le museau. Les partisans de l'annulation "comptable" de la dette détenue par la BCE oublient d'aller jusqu'au bout de leur raisonnement. Quant à l'inflation, comme par hasard, elle apparaît quand la banque centrale se met à financer directement la dette publique, comme c'était le cas dans les années 1970. Ce financement direct de la BCE intervient depuis environ 2015. Avec la crise sanitaire comme catalyseur, l'inflation apparaît, ce que n'avaient effectivement pas prévu les tenants du discours que tu relaies (qu'on attribue à la "théorie monétaire moderne", laquelle ne vaut évidemment pas tripette).
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Et vu que la droite classique, c'est le centre gauche, on comprend pourquoi Macron a été réélu...
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ou Toulon qui ferait justement le coup du CO y'a quelques saisons (champion en ayant terminé 6ème si je me souviens bien).
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L'incertitude est évidente et, de toute façon, inhérente au foot. On peut faire un troisième recrutement "data intégral" pour voir si ça marche à l'étage supérieur. On vend l'effectif actuel et on rachète prétendument meilleur. Ou alors, on prend acte de la revalorisation de nos joueurs et on s'aligne pour les garder. Cela supposera sans doute un effort des deux côtés parce qu'après tout, la problématique "performance" vaut dans les deux sens : on ne sait pas si nos tauliers auront le niveau L1 et eux-mêmes ne savent pas s'ils parviendront à s'imposer ailleurs qu'à Toulouse. On doit pouvoir trouver un point d'équilibre satisfaisant : une revalorisation substantielle, une saison en L1 convaincante pour le club, une exposition supérieure pour les joueurs et, dans ce cas là, un renouvellement gagnant-gagnant de l'effectif en 2023.
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Ça va sans dire et ça ne vaut pas que pour VdB. Ce que je trouve rassurant, c'est de lire que, précisément, la décision de VdB semble être une question d'argent avant tout. Il est bien à Toulouse et si on lui donne ce qu'il mérite, il reste. C'est comme ça que je comprends sa récente sortie sur lesviolets.
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J'ai l'impression que c'est serré chaque saison mais bon, là, c'est vraiment chaud. Et le Bordeaux-Toulon d'hier soir n'a pas vraiment décanté les choses .
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La constance, c'est ce qui est le plus sidérant. Il est à fond, tout le temps. Tout le temps de chaque match... Hier, la prestation qu'il sort n'est pas stratosphérique, elle est cosmogonique... En défense, en conduite du jeu, en attaque.