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Presse 2023/2024


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Il y a 3 heures, 3noze3 a dit :

Gelabert et Restes dans l'équipe type probable :ninja:

Un papier de qualité (c).

Je suis souvent d'accord toi, mais là, même si Gelabert ne démarrera pas la saison, il est censé être titulaire. S'il a fait 25 matchs d'ici la fin de l'année, ils auront eu raison.

Pour Restes c'est plus difficile à dire, mais en même temps ils auraient mis n'importe qui ça n'aurait pas été sûr pour autant :ninaj:

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Il y a 6 heures, fifidu31170 a dit :

C'est donc Galtier fils notre futur entraîneur.

Tu pense qu'il y aurait une politique façon seigneur Sith où l'adjoint prendra forcément la place du titulaire ? Si c'est vrai c'est très grave ! En tout cas je serais CMN je me débrouillerais pour être toujours dos à un mur quand je n'ai pas Galtier dans le champs de vision...

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il y a 7 minutes, sametrederetard a dit :

Article sur le Tef en 1967 dans Libération mais je ne sais pas comment le mettre à disposition. Quelqu'un pourrait il m'expliquer ?

Copier / coller -_- 

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il y a 10 minutes, RetourAuxSources a dit :

La troisième partie de la série d'articles de Mediapart a été postée quelque part?

https://www.mediapart.fr/journal/france/010823/de-club-populaire-club-start-le-supporterisme-toulousain-l-epreuve

'Parmi lesquels une poignée d'hooligans d'extrême droite' combien de personnes concernés, quel virage ? J'espère des solutions pour les mettre dehors...

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il y a 15 minutes, Flolynyk a dit :

De club populaire à club start-up, le supporterisme toulousain à l’épreuve
Les supporters du TFC avaient accueilli avec prudence, et un peu d’agacement pour les plus anciens, l’arrivée du fonds d’investissement RedBird en 2020. Trois ans plus tard, les bons résultats et la perspective de la Coupe d’Europe ont éteint les critiques et ramené de nouveaux publics au stade. Parmi lesquels une poignée de hooligans d’extrême droite.

AprèsAprès quatorze saisons d’absence, le TFC va renouer avec une compétition européenne. La Ligue Europa qui l’attend est un premier pas vers les objectifs du propriétaire du club, le fonds d’investissement américain RedBird. Et l’occasion de tourner une page douloureuse à Toulouse. En 2009, lors de sa dernière campagne européenne, le « Tef » avait été éliminé dès les phases de poule et, surtout, avait été endeuillé par la mort de Brice Taton, un supporter de 28 ans passé à tabac par des hooligans serbes à Belgrade, quelques heures avant un match contre le Partizan.

Mort de ses blessures douze jours plus tard, le virage « est » porte désormais son nom. C’est dans cette tribune que se retrouvent les Indians Tolosa, un groupe d’ultras créé en 1993. Revendiquant autour de 2 700 membres, les « Indians » (rebaptisés cette année NVDRS, signifiant « Invaders ») sont de très loin le plus fourni des clubs de supporters du TFC, mais aussi « le plus gros groupe de supporters d’Occitanie », assure Paul Cometto, l’un de ses capos historiques.

 

Les Indians Tolosa ont observé l’arrivée de RedBird à la tête du club en 2020 avec beaucoup d’attention. « On a été et on est encore aux aguets sur les questions de foot-business », souligne Paul Cometto. Pour l’heure, le bilan est plutôt positif : « Sur le sportif, ils ont été bien au-delà de ce que l’on espérait : je ne pensais pas voir le TFC gagner une Coupe de France un jour… Du coup, même si émotionnellement c’est dur de voir partir des joueurs et un coach qu’on appréciait, on leur fait plutôt confiance pour la suite. Si la direction juge que ces modifications sont nécessaires maintenant, on les croit. »

Lorsque, en 2022, RedBird a acquis le Milan AC (présidé pendant trente ans par Silvio Berlusconi, qui avait fini par le céder en 2017 à des investisseurs chinois), un frisson d’inquiétude a parcouru l’échine des supporters toulousains : le TFC allait-il devenir un simple petit club pourvoyeur de talents pour le prestigieux Milan, grand club d’Europe ?

« La multipropriété cache des façons de travailler différentes. Et visiblement, la démarche de RedBird n’est pas celle-là, se félicite Paul Cometto. Ils ont fait une bonne affaire en achetant le TFC pour pas cher, un club avec un très bon centre de formation. Leur stratégie, c’est de le rendre viable. Je suis convaincu qu’ils veulent réellement atteindre l’objectif qu’ils se sont fixé. En tout cas, les signes qu’ils envoient sont ceux d’une structuration solide. » Parmi ces signes, le rachat en octobre dernier par le TFC de l’ancien restaurant universitaire jouxtant le Stadium sur l’île du Ramier. Un centre de performance pour le groupe professionnel devrait y voir le jour dans les deux ans.

Fin de l’esprit familial mais bienveillance des tribunes
« Les mecs ont déjà fait en trois ans ce que Sadran n’a pas réussi à faire en 20 ans, et même mieux, c’est une réalité », abonde Dorian, 32 ans, abonné du TFC depuis 2020 et l’arrivée de RedBird. Olivier Sadran, président de Newrest, groupe de restauration pour les compagnies aériennes, a été le propriétaire du club de 2001 à 2020. Après la vente à RedBird, il a conservé 15 % des parts du TFC.

Sous l’ère Sadran, Toulouse a connu la gloire très éphémère d’un tour de qualification en Ligue des champions en 2007 (balayé par Liverpool). Mais la deuxième partie de mandat a été plus compliquée. Le passage de Dominique Arribagé, ex-joueur phare du club et époux de Laurence Arribagé, adjointe au sport du maire Jean-Luc Moudenc, comme entraîneur en 2015-2016, a notamment été un échec retentissant. L’histoire s’est achevée quatre ans plus tard avec une relégation en 2e division et un divorce avec les supporters.

Ces mêmes supporters sont depuis largement revenus dans les travées du Stadium. À mi-saison, selon les chiffres de la Ligue, le TFC affichait une affluence moyenne à domicile de 23 200 spectateurs par match (dans un stade qui peut en accueillir 33 000). Une audience qui n’avait plus été atteinte depuis 2005. « La nouvelle direction a compris le fonctionnement des supporters, on a des échanges réguliers avec eux, c’est fluide », se félicite Paul Cometto.

L’enthousiasme n’est cependant pas unanime. Du côté des Supporters des Violets, club historique, créé en 1984, seul à avoir son local dans l’antre du Stadium, les relations avec la nouvelle direction sont plutôt aigres. Et l’on regrette la disparition d’un fonctionnement plus « familial ». « Il y a des réunions instituées avec les clubs de supporters, oui, mais c’est quand ils veulent, eux, nous voir. L’équipe de Comolli ne nous respecte pas, c’est froid, regrette Alain Grolier, qui préside l’association comptant aujourd’hui 260 membres. Dans les années 1980-90, nous avions créé une boutique et le président nous avait donné une vingtaine d’abonnements pour les partenaires. Cette année, il n’y aura plus rien… Vous croyez vraiment que ces gens-là sont venus pour le club ? »

Le pragmatisme du supporter reprend malgré tout assez vite le dessus : « Sur la data, c’est simple : tant que ça marche ça me plaît, résume Alain Grolier. Avec ce système, Comolli nous a apporté des joueurs que personne ne connaissait et ici, ça a fait des vedettes. Petit à petit, ils nous ont fait mettre debout. Et moi, au quatrième but en finale, j’avais les larmes aux yeux... »

Cette fameuse finale de Coupe de France du 29 avril dernier sur laquelle personne n’aurait parié un kopeck en début de saison et que le TFC a remportée haut la main (5-1) contre Nantes. Le matin même, 53 bus étaient partis du parvis du Stadium, et plus de 900 personnes s’étaient embarquées en train pour Paris. L’histoire a été belle et s’est achevée le lendemain avec la présentation du trophée à la foule, au balcon du Capitole, en mode rugby.

L’apparition de l’extrême droite en tribunes
Mais elle a été entachée par l’attaque menée par un groupe de plusieurs dizaines de hooligans dans le métro à Paris, quelques heures avant le début du match. Des nervis néonazis ont agressé des vendeurs à la sauvette et insulté et frappé un attaché parlementaire. Comme l’ont révélé Le Parisien, puis StreetPress, des supporters toulousains se trouvaient parmi les agresseurs. Notamment des membres ou proches de la « Camside », un groupe « indép » (indépendant, qui se différencie des groupes ultras) créé en 2008 et faisant partie de la vingtaine de groupes de hooligans d’extrême droite qui refont surface dans les stades en France ces dernières années.

Un bon connaisseur et proche du milieu footeux à Toulouse explique : « La Camside a pris le relais de Viola Front, qui était un groupe “indép” surfant sur la tendance néonazie créée dans les années 1980. Côté stade, c’était eux la force de frappe hools à l’époque : une vingtaine de membres qui avaient une grosse réputation. Il valait mieux pas les croiser… Mais aujourd’hui, la Camside est moins menaçante et moins respectée que Viola Front à l’époque. »

Un ancien de Viola Front apparaît sur les photos prises au Stade de France le soir de la finale, non loin de César, le hooligan parisien accusé d’avoir mené l’agression du métro, et qui est ensuite parti en Ukraine pour échapper aux poursuites. Au moins un autre proche de la Camside et de son groupe Toulouse Offender, Clément D., aujourd’hui installé à Albi selon France 3 Occitanie, a également été repéré dans l’équipe qui a sévi à Paris le 29 avril. Il faisait aussi partie du groupe d’identitaires qui avaient agressé le cortège anticapitaliste lors de la manifestation toulousaine des « gilets jaunes » du 9 février 2019.

Ces hooligans toulousains évoluant dans les eaux de l’extrême droite la plus radicale sont cependant très peu nombreux : « 10, 12 fachos au bas de la tribune Taton », estime Dorian. Mais ils ont hérité d’une proximité historique, due à des liens interpersonnels tissés à l’époque de Viola Front, avec le Kop de Boulogne, les ex-hooligans du Parc des Princes. Des membres de la Camside toulousaine participent régulièrement à des violents combats entre « indéps » organisés et relayés sur les réseaux sociaux. En mars 2022, la Camside était de la très violente « forêt » (combats) organisée à Reims, aux cotés de locaux, de membres du Kop de Boulogne et des Zouaves Paris face à des groupes de Strasbourg et Nancy.

Du côté des Indians Tolosa, parfois accusés de tolérer la présence de la Camside en tribunes, on nie toute proximité. « On a aucun lien avec eux », assure Paul Cometto qui réfute le terme d’« apolitique » souvent accolé aux Indians. « Je n’aime pas ce terme. On ne fait pas de politique, on ne demande pas à nos adhérents leur carte de parti, mais on défend des valeurs très claires contre les discriminations racistes, homophobes, sexistes, même si on est loin d’être parfaits… »
 

Selon nos informations, les Indians ont quand même bien pris soin il y a deux ans de marquer une distance un peu plus nette qu’elle ne l’était avec la Camside. Par ailleurs, la donne change et la teinte générale du stade semble se « gauchiser » un peu, avec l’émergence d’un nouveau petit groupe « indép » cosmopolite récemment constitué dans les tribunes du Stadium. Auquel s’ajoute un autre petit groupe de supporters toulousains, les « BFS » (Boire fumer supporter), qui copine avec la Horda de Metz, plutôt antifasciste.

La convivialité et ses obstacles
La réputation des tribunes toulousaines demeure malgré tout très sage dans le petit monde des ultras du foot français. « Il y a quelques rivalités avec Nantes, Marseille, Bordeaux, Montpellier… mais rien de féroce », résume Dorian. Les anciens, il est vrai, veillent à ce que le ton reste policé : « Il y a quelques années, je me suis battu pour qu’on ne dise plus “PSG, on t’encule !” dans les tribunes. Ça faisait partir les pères de famille », raconte Alain Grolier, goguenard.

« On a un des stades les plus conviviaux de France », se félicite Olivier Jaubert, le DG du club qui assure avoir à peine entendu parler de la charge des hooligans à Paris avant les questions de Mediapart... « En trois ans, il y a eu deux incidents au Stadium : le gardien de Rodez insulté [le 13 décembre 2021, un supporter toulousain avait traité le gardien aveyronnais, Lionel Mpasi, de « sale singe » – ndlr] et une bouteille jetée. Ce sont deux incidents de trop mais ce n’est pas énorme. »

La polémique de fin de saison durant laquelle plusieurs joueurs du TFC ont refusé de porter un brassard de soutien à la lutte contre l’homophobie a conforté le club, assure son directeur, dans la nécessité de poursuivre ses efforts dans la lutte contre les discriminations, que le TFC version RedBird assure mener à travers « une fondation qui porte des paroles contre le racisme et le sexisme » et un fonds de dotation.

En tribunes, les Indians ont déployé fin mai une banderole consensuelle : « Ici, peu importe la religion, la sexualité ou les origines : une seule chose compte, le sang violet ». « On le redit dans un petit livret destiné aux nouveaux adhérents », insiste Paul Cometto. Pour lui, l’une des priorités est de s’assurer que le club maintient des prix « populaires » pour l’entrée au stade.

Pour la saison qui démarre, les abonnements vont de 149 euros par an en tribunes famille à 899 euros par an pour les mieux placés. C’est de 490 euros à 1250 euros chez le PSG des qataris. À Toulouse, l’arrivée de RedBird n’a pas fait exploser les prix, et le record d’abonnés, au delà de 16 000, devrait être battu cette année.

Emmanuel Riondé

 

 

Je decouvre a l instant qu un petit groupe de Hooligans est installé en Taton...😥😡

Modifié par Violet82
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