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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Pour l'heure, il me semble plus doué pour le MMA que pour le foot mais bon, Ibrahimovic fait bien du taekwondo...
  2. Un éclair de génie et un gros travail défensif, y compris dans notre surface. Ça suffit à me convaincre car le joueur me laissait perplexe. Après, je relève aussi un péno gentiment non sifflé contre lui, un ballon atrocement joué pour Dallinga sur un foirage de Samba, deux bonnes balles de contre qui n'arrivent pas en deuxième période. Pas un match vraiment accompli, donc mais l'un des meilleurs Toulousains du jour (ce qui n'est pas compliqué...).
  3. Très, très colère. Contre un joueur en particulier : après Strasbourg, Schmidt aura donc tué son équipe une deuxième fois. La même : il a fait la même. Il a un adversaire devant lui et il lui donne un caviar, un délice de ballon gratuit que Lens, après Strasbourg, transforme en but victorieux. Deux défaites, cette saison : deux suicides de Schmidt, identiques. Insupportable. Alors bien sûr, au vu du match, autre chose qu'une défaite eut été heureux, avouons le. Comptablement, d'ailleurs, je n'arrive pas à savoir si perdre à Lens est "normal" ou "grave". La première option s'impose si on considère qu'on allait visiter le dauphin sortant. Mais la seconde option n'est pas déconnante, si on admet qu'on allait chez le dernier de la présente saison... En tout cas, cette défaite nous fait basculer dans le côté obscur du classement, cela ne fait aucun doute. Je trouvais, jusque là, la saison passable, voire convenable. Là, on est dans le "décevant" qu'évoquait tantôt le président. De la saison passée, Lens a gardé sa culture de la pression physique, même si j'ai trouvé cet adversaire moins étouffant que lors de notre dernière visite là-bas. En revanche, le nombre de cadeaux que fait cette équipe, dans chaque surface, dit tout de ses difficultés de la présente saison. Contre un autre adversaire que ce TFC, cela n'aurait pas pardonné. De notre côté, on a encore montré des dispositions étonnantes à subir. Je refais le même constat que lors des derniers matches : les joueurs consentent tellement d'efforts, de déplacements défensifs, que ça donne un bloc forcément usant pour l'adversaire. Le courage et la solidarité de l'équipe sont incarnés par Suazo, pas toujours irréprochable mais héroïque sur les deux sauvetages qu'il réalise en fin de match. Techniquement, on défend également mieux : on a d'autres aptitudes pour l'interception, voire le duel. Pas de doute : on est pénibles à jouer et ça correspond à la philosophie de Novell, que j'approuve : s'adapter à l'adversaire. Mais cela ne devrait pas nous empêcher de jouer mieux au ballon et, en particulier, de faire fructifier les contres. Or, dans ce secteur, le bât blesse dans des proportions béantes et c'est d'autant plus emmerdant que physiquement, on est bien. Si on ne prend pas les points quand on a des cannes, quand les prendra-t-on ? Le parti pris est de jouer bas, OK. Cela se comprend chez un supposé cador du championnat. Le TFC a renoncé à (ou tout simplement perdu) son football de construction, parce qu'il est incapable de trouver les décalages sur les côtés, grâce au jeu en triangle qui faisait sa force ces trois dernières saisons. OK aussi si on considère les gains réalisés sur le plan défensif. Mais alors, ne reste qu'une arme : le contre au sens large, c'est-à-dire la capacité à jouer un foot de transition rapide et percutant. On est capables de récupérer de bons ballons, par exemple grâce à un Casseres en train de monter en puissance (l'une des rares satisfactions de l'après-midi, pour moi). Mais on ne peut pas les jouer plus mal... Courses à contretemps, mauvais choix dans l'avant-dernière passe, quand ce n'est pas le dernier geste qui pèche. Idem lorsqu'il s'agit de profiter des erreurs adverses, comme ce ballon donné par Samba à Gelabert, en première période, qui le foire en le donnant à Dallinga, serré de près... Et cette difficulté considérable à amener le ballon devant puis, une fois que c'est fait, à concrétiser, explique peut-être le scénario invraisemblable de ce match. En première période, on marque sur un éclair de génie collectif absolument improbable, alors qu'on est clairement sous pression. Ce but, c'est un bijou : tout part de Diarra qui, au lieu de faire une passe minable en retrait (comme on en fait hélas trop souvent), trouve Schmidt entre deux Lensois. Schmidt n'a pas d'adversaire devant lui - heureusement car il ne les voit pas - et peut donc toucher Dallinga. Remise somptueuse de notre attaquant, par ailleurs bien terne. Le reste transpire la classe pure tant la conduite de balle de Gelabert est une merveille (la deuxième touche est fuoriclasse). Mais si l'on excepte cet éclair, on passe la première période à subir, colmater, faire le dos rond et on doit se considérer très, très heureux avec l'arbitrage. J'ai rarement vu le TFC avantagé dans de telles proportions, a fortiori à l'extérieur. L'arbitre oublie au moins un péno évident (croche patte de Gelabert sur un Lensois) et probablement un voire deux autres. Lens tape la barre deux fois. J'étais en train de me pincer d'arriver à la MT à 0-1 et c'était hélas trop beau pour être vrai. Car on s'oublie totalement sur l'égalisation de Saïd mais reconnaissons qu'elle n'est pas volée... D'ailleurs, si on défend mieux collectivement que la saison dernière, je n'ai pas particulièrement été ébloui par le match de nos défenseurs, aujourd'hui. Nicolaisen a livré sa moins bonne prestation de la saison et l'entrée de Costa a plutôt fait du bien... L'emmerdant, avec le but de Saïd, c'est son timing : tu peux t'attendre à ce que cette égalisation inattendue (à ce moment là) booste la confiance des Lensois et c'est exactement ce qui se produit : ceux-ci entament la deuxième période tambour battant, avec un Saïd devenu intenable (on comprend mieux le cassage de tirelire de Sadran quand on le voit dans ces dispositions ). Mais une fois de plus, on tient. Je ne sais pas comment mais on traverse la tempête sans dommage majeur. Et comme on pouvait s'y attendre, Lens baisse lentement mais sûrement de pied après 20 minutes intenses. Les 25 dernières minutes de la rencontre sont, pour moi, le seul moment respirable du match. On se montre de plus en plus, on intercepte plus de ballons et Lens peine à venir nous chatouiller d'autant que je n'ai pas trouvé leurs changements si toxiques (j'étais même plutôt content de voir sortir Saïd). Nos changements n'apportent pas grand-chose non plus - je commence à me demander si Donnum sait faire autre chose que mettre des boîtes - mais on peut se dire que le plus dur est fait. Et c'est le moment que choisit Schmidt pour détruire tout le travail accompli... Ce joueur a un souci majeur de lucidité. Ses qualités ne sont pas en cause mais comme le dit Jürgen Klopp, le foot est un sport d'échecs - au sens de failure, pas de chess - et les siens sont tels que les conséquences sont abyssales. Mais il n'est pas non plus fortuit que ce TFC tienne un nul très heureux, alors qu'il est dominé puis concède la défaite au moment du match où il semble avoir pris le dessus... Je me réjouis qu'on sache subir à ce point même s'il faut bien avoir conscience du facteur "chance" dans cette réussite. Mais il va absolument falloir qu'on progresse en matière de football sinon, les résultats comme le moral de l'équipe vont cruellement s'en ressentir. J'ai été un peu long. Ce n'est pas mon genre () mais c'est le match le plus instructif de la saison, pour moi.
  4. L'Irlande a battu la France en Irlande, cette année. L'année d'avant, la France avait battu l'Irlande en France. On ne peut pas te reprocher ton adoration pour les Verts - quel match hier, encore... - mais perso, entre l'Irlande et l'Afsud, je suis d'autant moins capable de choisir qu'hier, l'Afsud doit l'emporter. C'est impossible, à ce niveau, de rater 4 buts sur 5. Ça n'existe pas. Je me demande d'ailleurs si, statistiquement, ça a jamais existé. 80% d'échecs au but. Je comprends donc pourquoi les Sudafs ont rappelé Pollard, plutôt que de prendre un troisième talon (même si ça va clairement leur manquer aussi...) . Libbok est sûrement meilleur dans le jeu mais ce problème de buteur est juste rédhibitoire... L'Irlande est sur le toit du monde, aucun doute : elle a gagné la bataille de la défense et des rucks. Et je ne suis pas sûr que Sexton ait jamais été aussi bon (quelle conduite du jeu, hier...). Mais elle doit quand même s'en remettre à la faillite du buteur sudaf pour gagner, voire à quelques décisions d'arbitrage franchement litigieuses (je n'ai pas mémoire d'avoir jamais ressenti un arbitrage aussi uniformément faible, sur une CDM). Et l'explication de cette victoire heureuse est simple : en conquête, l'Irlande a pris carrément cher. Tu as mentionné la touche, pas loin d'être cauchemardesque, à ce niveau. Mais que dire de la mêlée ? Comment se fait-il que Furlong et Porter soient remplacés dans les vingt voire les dix dernières minutes, seulement ? Je n'ose imaginer l'état des organismes irlandais après les efforts qu'ils ont dû consentir dans le combat, pour tenter de compenser ce déficit de ballons en conquête... L'Irlande a un sérieux problème de premières lignes. L'Afsud a un sérieux souci de talon (Fourie, le remplaçant de Mbonambi, ne serait pas titulaire en équipe de Roumanie ) et bien sûr, de buteur. L'EDF, de son côté, a des premières lignes, des talons et des buteurs de haut voire très haut niveau. Le quart sera un sommet du jeu mais l'EDF peut battre absolument tout le monde. Sans doute devrais-je ajouter "avec Dupont, en tout cas". Sans Dupont - qui s'ajoute à l'absence de Ntamack, dont on a notamment vu les conséquences en défense - peut-être que je me trompe, on verra...
  5. Le déblayage de De Allende sur Ringrose, en tout début de match . Bon, Ringrose a été un peu secoué mais sans plus. Ce que ces mecs encaissent est surhumain...
  6. Oui. C'est THE facteur X même si j'aime bien Couilloud. En rugby, il peut tout se passer (y compris à l'entraînement) mais si la France sort en quarts, inévitablement, l'histoire retiendra que Dupont aura été blessé contre la Namibie, pas contre l'Irlande ou l'Afsud. Et bien sûr, la gestion des deux formalités qu'auraient dû être Uruguay et Namibie (qui a été une formalité, mais à quel prix ?) sera remise en question, à juste raison.
  7. Je me demande quand même si tu n'y es pas pour quelque chose. Tu as fini par diriger le mauvais oeil sur l'EDF et le Stade. Du coup, ça a même débordé sur le plancher orbital, rien d'étonnant .
  8. Je ne crois pas : pour moi, l'en-avant est léger mais réel même si je concède que la perspective peut être trompeuse. Le problème n'est que là, pour moi. Si la balle est en arrière et que Lawes marque un essai de la tête ensuite (), pas de souci. Mais bon, je remarque une tendance croissante du corps arbitral à interpréter les en-avants de manière "créative". Et c'est vrai aussi de l'aplatissage du ballon, parfois franchement suspect. Et de manière générale, je trouve l'arbitrage particulièrement mauvais sur cette CDM...
  9. Tu es d'un négatif, parfois... Outre que Fidji sera la coqueluche du public français et qu'on joue en France, les Anglais ont largement perdu de leur superbe. Depuis le début de cette CDM, l'arbitrage est naze et je ne vois pas pourquoi il en irait autrement pour la suite de la compétition. Tout peut donc se passer mais pas forcément dans le même sens même si hier, c'est vrai, l'essai anglais est proprement scandaleux (le terme est sans doute inapproprié, d'ailleurs : il est juste affligeant parce que le corps arbitral ne sait plus interpréter les règles de base du jeu...). Y'a une sorte de réinterprétation liée au fait il est vrai troublant que si tu lâches le ballon en avant et que tu t'en ressaisis, il n'y a pas en en-avant (à l'époque lointaine de ma prime jeunesse, il fallait passe en arrière + réception dans les mains nette et sans bavure pour éviter l'en avant). Mais ça suppose justement que tu t'en resaisisses (le joueur et pas un autre), non qu'un de tes coéquipiers le prolonge de la tête...
  10. Un chouia . Le scénario du match a un petit air de France-Uruguay : l'Angleterre mène 13-12 à la 55ème, comme la France contre l'Uruguay. La minute d'après, Mauvaka marque un essai gag mais valable. Et Idem pour l'Angleterre sinon que l'essai n'est pas valable. Un ballon qui rebondit sur le bras d'un Anglais en allant vers l'avant, chez moi, ça fait en-avant. Mais bon, c'est une conception obsolète de la règle, j'imagine. Bref. On pourrait avoir un Angleterre-Fidji en quarts. Si oui, je me demande qui je vais supporter .
  11. Un point "novellien" : franchement satisfaisant sur le plan comptable, plus mitigé sur le reste. Disons qu'on peut pas s'empêcher de penser qu'une bonne équipe toulousaine aurait pu ramener les trois points mais bon, l'inverse est aussi vrai. On est forcément un peu agacé par la régression de l'équipe sur le plan "ballon" mais doit-on galvauder cette abnégation défensive, cette aptitude à jouer bas en mode hérisson et la maestria de notre défense centrale ? Non, bien sûr. Avec des défenseurs aussi impliqués, un très bon Costa et, bien sûr, un Nicolaisen qui est en train de se faire remarquer au plus niveau - quel défenseur...- sans oublier un gardien qui n'est pas en Restes (), cette équipe donne l'impression de pouvoir voyager loin. Ça travaille, ça écope, ça galope. Reste qu'avec des sorties de balles plus précises et plus rapides - un peu ce qu'on a vu en fin de match seulement, quand la rencontre a soudain pris un tour débridé - on pouvait mettre en vraie difficulté cette équipe marseillaise, volontaire mais franchement terne. Sinon que quand on arrive à se créer une occase, si péniblement, ce sont nos offensifs qui mangent la feuille. Dallinga est coutumier du fait, il nous a encore gratifié de deux ratés difficilement admissibles pour un avant centre. Mais à sa décharge, il bosse aussi : et la palme du raté d'anthologie revient quand même à Bangré qui, lui, était frais. Il faut s'en accommoder, c'est comme ça. Le but deviendra une denrée rare, pour ce TFC novellien. Mais c'est sans doute vrai, aussi, pour ceux qu'on encaissera. Pas sûr qu'on perde au change, dès lors. Et sans être extraordinaire, ce début de saison n'est pas aussi décevant que ce qu'en a dit Comolli. Un point à Marseille, même un petit Marseille, tout le monde ne le prendra pas.
  12. Le truc marrant c'est que si tu prends le classement IRB, ils sont favoris de leur poule . Mais bon, c'est compliqué de s'y habituer et contre Galles, ils s'étaient suicidés. Mais avec cette victoire contre l'Australie, tous les espoirs sont permis...
  13. YES !!!!!!!!!!!!!!!! Les Fidji enfin payées de leur talent (avec en plus une mêlée et du jeu au pied). Rien n'est fait dans cette poule, va falloir sortir les bouliers mais on peut se prendre à rêver de voir les Fidji en quarts et ensuite, qui sait ?
  14. Match de piètre niveau pour l'instant mais le TFC est là pour un nul et pour le moment, le compte y est. Nicolaisen, citius altius fortius .
  15. Quel raté de Dallinga, une fois encore . "Heureusement" qu'il y avait main au départ...
  16. Genreau en position de 10 sur la compo, j'avoue que ça me trouble un peu mais bon (1) j'admets que l'entraîneur connait mieux son métier que moi et (2) afin de valider le point (1), on jugera sur pièce ne serait-ce que parce qu'entre une compo de papier et une réalité de terrain, peut y avoir comme un écart...
  17. "Relativiser", ça veut dire quoi ? Entériner que l'EDF peut se féliciter d'un arbitrage clément au terme de sa victoire contre le 17ème mondial, c'est un constat qui n'appelle ni relativisation, ni dramatisation (car d'autres joueurs joueront les matches qui comptent). Je réitère que ce match restera comme l'un des pires ratages de l'EDF en CDM, ni plus ni moins. Et si l'EDF avait été championne du monde en 2011 (comme elle aurait dû l'être en prenant aussi en compte l'arbitrage), cela n'aurait rien enlevé au "constat" dont relève sa défaite contre les Tonga. Car on est très loin des victoires poussives ordinaires, par 4 ou 5 essais d'écart, auxquelles l'EDF nous a habitués, au terme d'une prestation inaboutie, avec les mêmes équipes remaniées. Connaissant l'EDF, je ne m'attendais donc pas à ce qu'elle humilie l'Uruguay avec une équipe B. Et je n'ai pas été surpris par l'indigence de notre jeu offensif, habituelle en pareille circonstance. Mais je ne m'attendais pas non plus à ce que nos innombrables mauls soient impitoyablement démolis par un 5 adverse venant benoîtement les pourrir et pas non plus à ce qu'on encaisse 3 essais dont 2 sur attaque classique dont un, heureusement, a été refusé... Et pas, enfin, à ce qu'on doive se féliciter de l'arbitrage, contre pareil adversaire.
  18. On mène triomphalement 13-12 à la 55ème. Bien après que Tao, si la règle avait été appliquée, eût dû être expulsé. Ensuite, on prend le score parce que la formidable équipe d'Uruguay, géant en gestation du rugby mondial, voit son ouvreur dégager... dans le dos d'un coéquipier - un truc qui ne se voit même pas en série régionale - dont profite Mauvaka. Quant à la CDM, je serais curieux que tu me trouves les "défaites contre moins bien classés" que l'Uruguay (17ème équipe mondiale, j'ai vérifié). À part les Tonga 2011 - un monument inégalable, c'est vrai - je vois pas bien... Et les Tonga n'étaient pas 17èmes à l'époque... La vérité, c'est qu'aucun géant du rugby mondial n'est capable de prestations aussi indigentes que ce à quoi s'abandonne l'EDF. Et mon souci, c'est que je pensais que sous Galthié, précisément, ce genre de "saute d'humeur" relevait d'un passé passablement... romantique. Le match contre l'Uruguay, c'est bien plus qu'un bonus laissé en route, manquement déjà inadmissible au niveau auquel prétend cette équipe. Je te donne le point pour ce qui concerne AfSud-Japon. C'est un exemple rassurant et qui contredit l'exclusivité dont j'ai injustement gratifié l'EDF, en matière de ratages historiques. Mais même si cette perf se compare à un France-Tonga 2011, assurément, le Japon, ce n'est (toujours pas) l'Uruguay...
  19. J'aurais effectivement dû préciser "l'un des pires ratages... en coupe du monde". Car sinon, des ratages, on va en trouver, en effet. Mais je note que tu compares le match contre l'Uruguay avec des défaites contre les cadors européens (le Tournoi) et sudistes (prendre une branlée en Afsud après une saison épuisante, ça ne me choque même pas vraiment...). Mais tout est question d'appréciation. Exploser contre des Blacks ou les Boks au top, pour moi, c'est moins grave que manquer de perdre, grâce à une décision arbitrale trèèèèèès sympa (la non expulsion de Tao) contre une équipe de semi-pros. Je ne parle même pas d'un troisième essai refusé, après attaque en première main des Uruguayens, pour obstruction sur Hastoy. Avoir besoin de ça pour battre l'Uruguay, en effet, c'est propre . Je pense que les deux équipes sont monstrueuses devant mais l'Irlande, un chouia plus. L'Afsud, derrière, me paraît potentiellement plus dangereuse. "Potentiellement" ça veut dire pour moi que, dans un jour de grâce à la française, les Sudafs peuvent tout péter. Il n'empêche que je vois l'Irlande favorite. C'est tout le problème. Jouer contre l'Uruguay, ce n'aurait pas dû être un "match". Je te renvoie à ce que les Sudafs ou les Irlandais - nos futurs adversaires - produisent contre comparable opposition . Attention : le précédent de 2011 (Tonga) montre que ça ne présage de rien. Mais le "match" contre l'Uruguay a existé et on doit le juger en tant que tel .
  20. On devrait prendre le perdant d'Irlande-Afsud. Ce match sera joué avec un max d'intensité par les deux équipes et je me dis donc qu'en prenant le perdant, on prendra une équipe un peu moins forte. Dès les quarts, pour moi, les Irlandais paieraient d'une façon ou d'une autre les deux confrontations finales de leur poule (il semble qu'ils aient déjà perdu un pilier droit : Furlong a quasiment joué tout le match, hier). Mais je pense que l'Irlande battra l'Afsud et ton souhait sera donc dans l'ordre du possible. Et comme en plus, je connais ta foi inébranlable en mes pronostics, je te devine pleinement rassuré .
  21. Oui, l'Irlande n'a pas le choix, dans sa poule ; ce qui m'a paru plus étrange est d'avoir mis l'équipe type contre la Roumanie mais manifestement, le staff irlandais compte sur la répétition des matches pour augmenter le rythme et la cohésion, sans (trop) redouter d'émousser les joueurs. La France aurait de toute façon mis la grosse équipe contre l'Italie. Vu la prestation de l'EDF contre l'Uruguay - l'un des pires ratages de l'histoire de l'EDF, pas moins - s'il y avait un doute là-dessus, il est complètement levé. J'imagine que Galthié s'autorisera de reconduire l'équipe B contre la Namibie mais en serrant les fesses...
  22. Sur ce que j'ai vu du match (la fin), Lens subit de plein fouet le syndrome du changement de statut... Surprise enthousiasmante la saison dernière, ogre annoncé du championnat cette saison. Du coup, les adversaires jouent le match de leur vie (grosse prestation défensive des Messins) et là, ça devient très, très difficile. Offensivement, c'est très pauvre. Attaques stéréotypées, passes manquées et un festival indigeste de passes en retrait qui en disent généralement long sur l'impuissance d'une équipe.
  23. Je sais plus qui disait que les Irlandais mettraient pas la grosse équipe contre les Tonga . Mais c'est gonflé. Les Irlandais vont arriver en quarts avec du rythme mais ça va quand même finir par peser...
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