Gollum

Oh, tu sais, moi, je suis un peu con. Je ne sais donc ce que les gens veulent dire que quand ils l'écrivent. Et encore, s'ils le faisaient en russe ou en japonais, j'aurais du mal .

Non mais moi, je me contentais de dire "le droit d'initiative populaire, ce n'est pas nouveau" puisque tu disais que ça l'était. Précision purement factuelle, donc. Quant au reste, c'est évidemment juste. En l'état, le PS est un parti idéologiquement archaïque puisque être socialiste, en France, c'est être conservateur. Bien entendu, il est compliqué d'attendre une idée audacieuse d'un parti conservateur... Mais Valls, précisément, est un (et le seul vrai) trublion de ce parti dont, il est vrai, il a voulu changer le nom et qu'il veut rapprocher des standards idéologiques européens. On attend cependant que le discours général se transforme en "idée" et là, bien sûr, on peut avoir quelques doutes...

. Tu ferais pas ton Marco, là, c'est à dire raconter n'importe quoi pour avoir raison (sur un détail factuel à peu près sans importance, en plus) ? Parce que Le Pen, il fait pas partie de "l'ailleurs qu'au PS" ??? Et comme il a proposé le truc avant Mélenchon, ce que propose Mélenchon n'est pas nouveau. A moins que tu veuilles dire qu'à gauche, c'est nouveau mais alors, un peu de précision serait bienvenu, le lecteur n'est pas forcément dans la tête de Régis . Mitterrand a toujours suivi de près ce que proposait JM. Le Pen...

Pas tout à fait, sauf à préciser ce que recouvre la notion. Car le referendum d'initiative populaire faisait partie du programme d'un certain Jean-Marie Le Pen, dans les années 1980 .

Parce que ya encore plus de tous ces gens pour voter pour eux ???

Mince. Je n'ai pas identifié de Jaurès dans la liste des chefs de gouvernement de ces dernières décennies. Quelque chose a pu m'échapper . Et puis, Valls n'a pas parlé des patrons : il a parlé des actionnaires. Donc des capitalistes...

Le discours d'hier va très au-delà de "politique de l'offre" vs "politique de la demande" : c'est un putsch idéologique au sein du PS. Vals s'est prononcé en faveur du capitalisme, rien de moins. Je n'ai jamais entendu ça d'un politicien quelconque, dans ce pays. C'est justement ce qui fait que ce discours ne ressemble pas aux autres : venir nous expliquer qu'il faut des exonérations de charges, une réduction des 35h, blablabla, ça, c'est de la com gouvernementale lambda, de la cuisine. Répondre "vive le capitalisme" aux frondeurs PS qui, la veille, demandaient une "discussion", c'est autrement plus couillu. Alors, bien sûr, ce discours a une dimension tactique évidente. C'est "entreprises, i love u donc.. embauchez pour que ma politique ait du crédit". Mais au-delà de ça, Vals ambitionne de déplacer la ligne de partage entre droite et gauche vers... moins de socialisme à la papa. L'idée, c'est que vieille droite et vieille gauche n'aient plus d'autre perspective électorale que l'opposition permanente (on pourrait d'ailleurs trouver qq ressemblances entre les séquences Ayrault-Vals et Mauroy-Fabius de 1981-83. On verra si la gauche de la gauche est promise au même sort électoral que le PCF...). Le blème, c'est que pour réussir ce coup d'état idéologique, il lui faudra des actes et au bout des actes, des résultats. Or c'est trop tard pour cette fois ci. Une partie du mandat de Vals consiste déjà à défaire ce que le gouvernement Ayrault a fait (il va notamment se faire Duflot...). Le risque, c'est de revigorer les extrêmes et d'inciter l'UMP à se FNiser. Mais est-ce vraiment un "risque", au point où nous en sommes ???

C'est en ça que ça bouge : la droite est complètement squeezée dans l'affaire... "Se faire" Hollande-Ayrault, c'était et ça reste facile. Mais là, entre Valls et ses propres dissensions, l'UMP est comme qui dirait un peu emmerdée. Je m'attends donc à de la surenchère "social-libérale" chez les partis de gouvernement (risqué quand même, on est en France), FN et extrême gauche se retrouvant à défendre le statu quo. Tout ça restant de l'ordre du discours, bien entendu...

Valls devant le medef, c'est pas mal non plus, dans le genre . Le mec réfute la lutte des classes (donc le socialisme...) et loue les entreprises qui créent de la valeur pour les actionnaires (donc, le capitalisme) !!!!!! C'est déjà irréel dans la bouche (ou sous la plume) de n'importe quel politicien français. Mais là, ça vient en plus d'un premier ministre estampillé "socialiste"... La gauche furax, la droite désemparée... Idéologiquement au moins, ce gouvernement Valls II est peut-être en train de faire bouger les lignes. Gollum obviously likes this.

Il a décidé d'adouber son premier ministre "président réel". En somme, il a dissous sans dissoudre et démissionné sans démissionner. Ce n'est pas forcément "historique" mais ça ne manque pas d'originalité .

Je pensais plutôt à mon cousin éloigné, monteboer. D'ailleurs, il m'a mis cher la dernière fois .

Voilà, c'est ce que je disais hier. Entre une droite molle et une gauche dure, le TFC a besoin d'un juste milieu. Et encore, un milieu, c'est juste. Deux milieux, ce serait mieux.

Non. Il nous faut un voire deux milieux de terrain ( ).

Le problème de la démocratie vient d'être exemplifié par Régis : on peut souvent être d'accord quand on reste à la surface des choses . C'est quand on va au-delà du verdict liminaire que les choses se compliquent (en langage TFC, "compliqué" se traduisant par "corsé" mais j'ai préféré éviter le terme )

C'est pas faux, ça .

à la croissance dopée à la dépense publique, en effet...

Je peux te faire un résumé ciblé : celui du topic Chantôme. Deux avis se sont exprimés : 1. Chantôme est bon voire indispensable. Mais il viendra pas et ça fait chier (332 posts) 2. Chantôme est tout juste moyen voire ne sert à rien. Et puis il aime pas Toulouse vu qu'il n'y a pas acheté de maison. Donc, il viendra pas et c'est tant mieux (453 posts). C'est de bon coeur .

Moi, moins. J'aurais plutôt vu "fonds aspirateur" .

Oui, je connais un peu le monde diplomatique, son orientation ne date pas d'hier. Ceci dit, un petit article marxiste de temps à autre, c'est toujours vivifiant .

C'est un problème ?

D'autant que Chubee se fait discret, lui aussi. Enfin, je crois. Continue d'être occupé mais une petite nounouillerie de temps en temps, comme ça en passant, ça ne mange pas de pain (comme disait Coluche, "je suis un régime, je ne mange plus de pain avec les pâtes" ) et ça met toujours un peu de parmesan dans l'ordinaire .

Mais tu es là, toi ? Tu reviens ? Parce qu'Avril, c'est moi...

Ah OK. Je suis rassuré. Non parce que quand t'es débile, t'as parfois l'impression d'être seul. Mais non, en fait. En temps normal, je crois que j'aurais mis un ninja...