Aller au contenu

Gollum

Membres
  • Compteur de contenus

    18835
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Même impression devant la TV. J'aurais même tendance à considérer que c'est un des Toulousains qui s'en sortent le moins mal, surtout en première période. Après, puisque ce match contre Monaco semble être un des pires (voire le pire) qu'on ait joués, on peut pas s'empêcher de mettre cette impression d'ensemble en correspondance avec l'absence de Desler...
  2. Mouais. Éventuellement sur ce match mais il arrive quand même à Aboukhlal de toucher un bon ballon ou deux (lui au moins avance même si c'est pour foirer à peu près tout ce qu'il entreprend). Et Ratao a également montré de bonnes choses même si hier, c'était trop haut pour lui. Comme tu le dis, au mieux Birmancevic n'apporte rien. Et au pire il est au-dessous d'attaquants qui ne tutoient déjà pas les cimes...
  3. Ce n'est pas si difficile de le juger sur ce match, puisqu'il est complètement à l'identique de ses entrées précédentes : complètement dépassé dans le duel, manquant clairement de puissance et de vitesse, régulièrement mal placé, ne sentant aucun coup. Je ne sais pas par qui ni pourquoi ce joueur a été survendu mais il n'est pas impossible qu'il traîne ça comme un boulet. La question qui se pose à son propos est la même que pour Dallinga : la muscu et les fractionnés peuvent-ils le (les) mettre à niveau ? Pour prétendre jouer au foot, en L1, il faut d'abord être capable d'avancer. Tant que Birmancevic n'aura pas résolu ce problème, il ne servira à rien (certes, il a fait quelques replis défensifs...).
  4. Pour ma part, ma "conclusion" ne porte pas prioritairement sur le schéma mais sur la qualité des joueurs. C'est au schéma de s'adapter aux 11 meilleurs joueurs plutôt que l'inverse. Or, nous avons deux attaquants potables (Ratao et Aboukhlal), Chaïbi gagnant pour moi à jouer plus reculé, quitte à apporter du nombre dans la surface. Jouer à un attaquant (de harcèlement, donc sûrement Aboukhlal) quitte à en faire entrer un ou deux autres en fin de match, me paraît donc la meilleure option. On peut être OK avec ça. Mais "stagner" alors qu'on a grimpé d'un étage et que la saison est meurtrière, c'est quand même discutable... Moi, ce qui m'embête, c'est pas qu'on perde contre Monaco, Lens et consorts. C'est l'abîme qui nous sépare de ces équipes et le fait que plusieurs fois, cette saison (y compris contre des équipes faibles type Angers), c'est miracle si on s'en sort avec seulement deux ou trois buts dans la musette (et ce avec un gardien en feu).
  5. Oui. Si on était raisonnable, on jouerait en 451 avec un triangle devant la défense (Spieings-Diarra-VdB) et deux MO au-dessus (Brecht et Chaïbi) soutenant un attaquant de pointe (mais je ne sais pas lequel ). Jouer avec trois attaquants face au top L1 est déjà gonflé en soi mais ça n'est viable que si on a de bons attaquants (et en forme). Or, on pèche dans ce secteur, en particulier. Jouer avec un milieu renforcé me semble donc d'autant plus judicieux que certes, on baisse de pied mais il est possible qu'on prenne Rennes au bon moment. Et donc ce serait pas mal d'essayer de les emmerder, de les contrarier. J'ai vu leur début de match contre Larnaca et c'était vraiment poussif (apparemment pas que le début). Et je pense d'ailleurs qu'ils ont pris un petit coup derrière le casque en ratant une belle opportunité de se qualifier pour les huitièmes de la Ligue Europa... Mais bon, je ne vais effectivement pas y croire, on est trop loin .
  6. En tout cas, si j'en juge par le parcours de Malmo en Ligue Europa, il a l'air de leur manquer...
  7. Ça tourne effectivement au pro-fuck . Blagounette (nase) à part parce-que-je-pouvais-pas-résister, je plussoie naturellement. Je suis juste un chouia plus mesuré : je pense que comme la saison dernière, RedBird paie (ou plutôt, ne paie justement pas) pour "voir". La saison dernière, ça a fonctionné au-delà de toutes les espérances et c'est comme au tacotac, quand on gagne on rejoue. Mais je pense qu'actionnaire et direction ont une capacité d'apprentissage/réaction et, à terme, une ambition allant au-delà du "vivotage" en L1 car des investissements ont été faits en ce sens. La direction aussi fait l'apprentissage de la L1 et notamment, du top de la L1, dont le niveau s'est probablement élevé ces dernières années (plus gros écart entre les gros et les petits). Mais il n'est pas anormal de ne viser que le maintien, cette saison. L'"alerte" existe, c'est évident mais il n'y a pas encore le feu au lac.
  8. Et on s'en sort bien . Même constat que contre Lens, Lille, Paris (et à l'exception bienvenue de Lyon) : à ce niveau, on n'est pas invités. La défaite était donc annoncée et ne pose toujours aucun problème sur le plan comptable : on sait que notre championnat reprend après la CDM. En outre, les Monégasques ayant eu l'amabilité de gagner sans aucunement forcer leur talent, notre différence de buts est préservée. Oui, on s'en sort bien. En première période, on attaque mal (voire pas) mais on défend bien, en comptant, comme toujours, sur un Dupé dont je finis par me demander s'il ne pourrait pas postuler au rôle de troisième gardien à la CDM . En seconde, on attaque un peu mieux mais on arrête à peu près totalement de défendre et Monaco nous cueille, comme souvent, à la sortie des vestiaires, pour plier le match à la 47ème (ça m'a rappelé Nantes...). Ce qui est embêtant ou plutôt frustrant, pour n'importe quel amoureux du TFC, c'est l'humiliante supériorité monégasque qui ressort de ce match, pendant 90 mn. Le Tef a deux grosses occases en fin de rencontre mais s'est fait manger dans tous les compartiments du jeu, dans des proportions qui me semblent pires que d'habitude, contre une équipe de ce calibre. En première période, notre impuissance offensive est tragique : tu peux jouer un an comme ça sans te procurer la moindre occase, tant le milieu et la défense monégasque contrôlent tranquillement les pauvres attaquants toulousains. Aboukhlal a encore été remuant mais totalement impuissant. Ratao n'a pas existé, compensant par ses replis défensifs. Quant à ce pauvre Birmancevic, parfois attendu comme le messie de notre escouade offensive, il semble tout simplement perdu, dilué, liquéfié. L'impression qu'il laisse est juste terrible... Heureusement, les Monégasques n'ont pas été inspirés à la finition de leurs actions et les Toulousains, en première période, n'ont pas donné leur part défensive au chien (comme à Lens au demeurant : les deux premières périodes se ressemblent) Et comme à Lens, la seconde période scelle la rencontre. Les Monégasques se décident à presser quelques minutes et hop, ça fait mouche tout de suite (pressing gagnant sur Sylla qui amène la frappe de Golovin après un long moment de chaleur dans notre surface). Ensuite, le TFC renonce plus ou moins explicitement à défendre pour tenter de revenir au score. Ça donne un match moins ennuyeux mais sans qu'on soit vraiment en mesure d'inquiéter la défense monégasque, même si les entrées de Chaïbi, Dallinga et même Onaïwu lui auront demandé plus d'efforts (dommage, notamment, qu'on n'ait pas profité de la fébrilité de Nübel, tranquille sur sa ligne mais plutôt aux fraises dans les sorties). Las, ce léger mieux offensif se paie d'une faillite défensive hors du commun tant, sans le ballon, les Toulousains ont littéralement cessé d'exister. Il aura fallu beaucoup de nonchalance monégasque pour ne pas porter le score à 0-3 voire 0-4 et encore, au bas mot. Sur certaines attaques, on aurait presque dit que l'adversaire ne voulait pas nous mettre à mort... En conséquence, en seconde période, j'ai presque senti du renoncement dans nos rangs, impression rare voire inédite. Je ne crois pas avoir encore eu l'impression d'un tel écart entre le TFC et son adversaire, tant les Monégasques ont sereinement contrôlé la partie. On sait déjà que ça ne s'arrangera pas la semaine prochaine, vu l'adversité qui nous attend. Dès lors, à condition d'atteindre la trêve CDM en position de non relégable, celle-ci fera beaucoup, beaucoup de bien aux jambes et aux têtes. Car ensuite, il ne faudra pas se louper...
  9. Foiré n'est même pas un euphémisme : sur le papier, on joue en L1 avec une équipe d'un niveau légèrement inférieur à celle de l'an dernier, si l'on veut bien considérer que la seule différence se joue en attaque et que le duo Aboukhlal-Dallinga ne fait pas vraiment oublier la paire Ngoumou-Healey. Au mieux, l'équipe ne s'est pas améliorée quand bien même, quantitativement, elle n'a perdu que deux joueurs importants (Diakité et Ngoumou). RedBird a payé pour apprendre que les marchés de L2 et celui de L1 ne se situent pas dans la même gamme . Il sera intéressant de voir si et comment la direction retient la leçon. Mais avec cette équipe L2 (L2 premium, vu la saison dont on sort), on réalise un début de saison plus qu'honorable, comme tu le dis. Certains joueurs de l'an dernier ont même monté le curseur (Dupé) et notre centre de formation pond un Chaïbi. J'ai vraiment l'impression que notre place au classement est chimiquement pure : un fossé nous sépare du gratin de la L1 et c'est normal. Mais en bas, on rivalise voire un peu mieux. Nos résultats sont très prévisibles, ceux d'un élève exactement moyen mais qui donne tout ce qu'il a.
  10. On a plutôt plus d'occases que les Parisiens, au final mais c'est d'un brouillon, d'un maladroit, d'un inefficace... Enfin, il y a du mental, de l'allant et quelques bons joueurs encore, ce qui est déjà très bien. Oui. Et bien au-delà des Sudafs. En termes de réputation, les Français sont passés à l'étage supérieur et forcément, l'adversaire aborde les matches contre l'EDF au taquet de l'implication ; ce sera pareil jusqu'à la CDM et l'EDF pourra donc se préparer comme il se doit. Je note d'ailleurs qu'en top 14 aussi, Dupont est de plus en plus sous pression et c'est évidemment normal : ça se voit notamment sur ses sorties de camp au pied, domaine qui constitue peut-être son seul relatif point faible. Mais bon, les Français ont des joueurs, notamment devant (Flamant, Aldritt, Ollivon au top) et un génie à l'aile. Même quand certains joueurs flanchent (on ne s'étonnera pas du petit match de Woki, Ntamack ou Fickou, qu'on savait pas au top pour diverses raisons), y'a des ressources considérables. Et quand l'adversaire fait une fixette sur l'intérieur, pour museler Dupont, tu peux envoyer un ballon au loin et compter sur Penaud pour faire la décision. Je pense que si on avait d'emblée envoyé un peu plus de jeu au lieu de tout assaisonner au pied, les Australiens l'auraient senti passer bien avant. En gros, si Jallibert avait été titulaire, je pense qu'on se serait facilité le match...
  11. Bah, c'est le retour des doublons. Toujours un grand bonheur . Tu joues sans arrière, sans buteur(s), sans mêlée, sans touche, sans soutiens offensifs ou défensifs. Et avec (ou plutôt sans) tout ça, tu ne perds pas. Ça situe le niveau de la rencontre . Bon, après, entre l'infirmerie et la sélection, le Stade évolue à peu près avec l'équipe C voire les espoirs. Cette équipe terminerait effectivement dans les deux derniers du championnat mais on peut difficilement le lui reprocher...
  12. Baille a rejoué une trentaine de mn, contre Bayonne (son entrée a d'ailleurs coïncidé avec un mieux stadiste en seconde période).
  13. Y'a du bon et du moins bon dans cette élimination marseillaise. Dans la rubrique "moins bon", le TFC affrontera Marseille sans Tudor sur le banc puisqu'il aura été viré pendant la CDM (voire avant). Et ça, c'est franchement dommage (pour les adversaires de Marseille) . Dans la rubrique "bon", on ne devrait pas voir Guendouzi à la CDM . Je peux également me passer de Veretout et Clauss, perso .
  14. Et aussi quand il fait la première MT qu'il fait. Lui et Diarra commencent par sauver un 5 contre 3 lensois, dans les premières minutes (s'ils n'interviennent pas, c'est ouverture du score et ça déroule ensuite...). Il a ensuite répété les efforts, a apporté son soutien habituel en attaque et s'est dépouillé défensivement sur son côté droit (comme rarement, d'ailleurs. Mais précisément parce que ça va particulièrement vite, en face, comme tu dis...). Aucun joueur ne peut résister à une telle débauche d'énergie, c'est évident qu'il va finir cramé. Sauf pour son coach, visiblement...
  15. J'espère naturellement me tromper mais je ne pense pas que Montanier soit "lucide" : plus exactement, je crains qu'il soit l'antithèse du coach pragmatique. Il a son idée de jeu et cherche à la perfectionner plutôt qu'à lui trouver un substitut occasionnel. On jouera donc en 433 tout le temps. À Lens, ça fait râler, moi le premier, a fortiori quand tes attaquants sont aux fraises (le 433 avec trois mauvais attaquants, ça m'évoque un peu le 352 de Marseille en LDC, avec trois mauvais centraux...). Mais si ça fonctionne contre les concurrents de notre championnat -et le début de saison donne quand même quelques gages, à cet égard- y'aura pas plainte (je précise que comme tout le monde ou presque, je préférerais voir notre équipe évoluer en 442)...
  16. À peu près Aboukhlal mais c'est effectivement tout. Et oui, c'est trop peu. La saison dernière, les pessimistes/sceptiques (dont j'étais) ont eu tort de douter de RedBird. Cette saison, le doute est permis. Le début de saison reste satisfaisant, pour un promu, grâce à notre invincibilité au stadium (je parle d'invincibilité en championnat, le match amical de post saison contre le PSG ne comptant évidemment pas ). Mais l'équipe vit sur ses acquis, c'est-à-dire sur les bons joueurs qu'elle avait la saison dernière, voire celle d'avant. À voir si cela suffit (on aura la réponse contre Auxerre, Ajaccio et Brest, en particulier).
  17. Ce niveau de jeu est un révélateur : quand tu affrontes Lens, tu es sûr que les faiblesses toulousaines vont ressortir. Or, la faiblesse de Chaïbi, c'est l'impact, l'agressivité. C'est un beau petit joueur, d'ailleurs pas avare d'efforts mais il doit se faire beaucoup plus mal s'il veut franchir un cap. L'autre faiblesse qu'on a vue, c'est Brecht et sa collection (habituelle) de passes foirées dans les derniers mètres. Au bout du compte, ça fait mal... Ceci dit, collectivement, les Toulousains ont longtemps compensé leur faiblesse à l'impact par beaucoup de solidarité, d'abnégation et d'intelligence défensive.
  18. Logique. On savait que ces Lensois ne pouvaient être là où ils sont qu'au prix d'une intensité hors normes. Les Toulousains étaient prévenus et franchement, pendant une heure, le TFC a été admirable sur le plan défensif. On a su jouer bas à bon escient et surtout, se dépouiller dans les un contre un, face aux coups de boutoir des Fofana, Machado, Saïd et consorts (ah, tous ces ex Toulousains... ). Les Lensois pourront toujours dire qu'ils ont raté leur première MT mais les Toulousains n'y sont pas pour rien (un super Desler, entre autres). Mais par rapport à d'autres équipes, Lens met de l'intensité trop longtemps. C'est pas un quart d'heure de pressing puis plus rien : c'est tout le temps et surtout, au début de chaque mi-temps. Normal que ça rince lentement mais sûrement l'adversaire, en dépit de l'abnégation des Toulousains (et d'un super Dupé, comme d'habitude d'ailleurs). Et Lens a emporté la décision avec son banc pendant que Montanier, comme d'habitude, subissait les événements (que Toulouse n'ait pas l'effectif de Lens, OK. Mais entre autres, pourquoi laisser Dallinga sur le terrain plutôt que, par exemple, densifier le milieu durant la dernière demi-heure ?). Le paradoxe vient sans doute de ce que le premier but (qui scelle le match) vient d'une perte de balle très évitable, sur le côté droit (de Desler, si je ne m'abuse). Au fond, c'est moins le pressing lensois en tant que tel qui nous fait craquer que le travail de sape dont il participe. Le TFC avait réalisé le plus dur en évitant d'encaisser un but pendant une heure. Mais quand je vois cette énorme perte de balle, avec la capacité de projection des Lensois, je sais presque tout de suite que ça va très mal finir. Idem, bien sûr, pour ce qui concerne la bourde de Spierings... Reste que pour moi, c'est (encore et toujours) offensivement qu'on rate le coche. En première période, Brecht et Aboukhlal pèchent par excès de nonchalance et c'est ce temps de réaction qui fait, pour moi, toute la différence. Excès de nonchalance sur cette occase que Brecht aurait dû reprendre de volée plutôt que de contrôler la balle. Excès de nonchalance d'Aboukhlal sur cette grosse occase ou il attend une demi-heure avant de frapper, le temps pour le défenseur lensois de revenir. C'est sûrement une étape de plus dans l'apprentissage de la L1, en tout cas l'apprentissage du niveau supérieur de la L1 : car en L1, on n'a pas le temps. Et ce "pas de temps" se traduit par une stat terrible pour nos Toulousains : 0 tir cadré. Reste que pendant une heure, les Toulousains ont quand même montré un beau visage. Et que ce n'est évidemment pas chez un futur Européen que se prennent les points du maintien. La débauche d'énergie toulousaine aurait sans doute mérité mieux mais comptablement, cette défaite est sans importance. Ce qui est important, au fond, c'est d'apprendre et à ce titre, cette défaite est riche d'enseignements.
  19. Ou alors si tu persistes à jouer haut, il faut le faire correctement. Pour moi, le but de Mothiba vient de l'origine de l'action strasbourgeoise : le DC qui relance tranquille parce que Brecht fait un tacle à la con au lieu de venir le presser pour le retarder, Spierings qui trottine au lieu d'aller presser le relais strasbourgeois (la nonchalance de Spierings est visible sur la plupart des buts qu'on encaisse, cette saison). C'est à la source qu'il faut agir, a fortiori compte tenu des difficultés techniques de cette équipe strasbourgeoise. Le problème, pour moi, n'est donc pas de jouer haut : il est de rester concentré pendant 90 mn et de faire ce qu'il y a à faire. Mais la fatigue entamant la lucidité, il est non moins vrai que du sang neuf aurait pu faire du bien, dans cette perspective.
  20. Alors attention : j'approuve à 100% notre foot glamour (et dangereux, dans les deux sens), y compris en vertu d'une logique froidement "rationnelle" : (1) c'est l'identité de jeu voulue par la nouvelle direction, qui correspond au coach actuel et qui nous a amené à marcher sur la L2 ; si on avait voulu en changer pour être "mieux adapté" à la L1, il aurait fallu dégager 80% de l'effectif ainsi que le coach à l'intersaison (une stratégie ALC qui, en fait d'être "mieux adaptée", nous aurait vraisemblablement privé de points et de public, soit du perdant-perdant) ; (2) cette identité débouche sur un début de saison tout à fait satisfaisant sur le plan comptable. Le TFC est promu, son début de saison est donc au-delà des espérances raisonnables. Et son jeu est suffisamment dangereux pour rapporter des points. Tout ce que je voudrais, c'est que quand on mène 2-0, on n'attende pas que nos joueurs se mettent à ramper avant d'envisager des changements prophylactiques (coucou Philippe ). Et que nos milieux n'oublient pas que quand on prend le parti de jouer aussi haut (Rouault like), ça suppose de pas relâcher l'effort au pressing plutôt que de laisser l'adversaire relancer tranquillement de sa surface jusqu'à ce que mort (toulousaine) s'ensuive. Bref, à 2-0, un chouia plus de constance dans l'effort, de concentration et de régénération de l'équipe... Ouais, c'est sympa de retirer ses pieds après s'être lancé comme un âne mais bon, ne pas se lancer comme un âne aurait été plus judicieux... Gigot aussi "retire ses pieds" quand il tacle Neymar mais bon, on sait que ces fautes spectaculaires sont systématiquement sanctionnées. On peut éventuellement le contester sur le fond, c'est un autre débat. Mais compte-tenu de ce que sont les "règles" -ou plutôt, les décisions arbitrales- Nicolaisen doit savoir que ce geste lui coûtera un carton...
  21. Je crois qu'il n'y a plus de notions de "mérite" ou pas. Les arbitres jugent de plus en plus en fonction de situations-types (comme les xG, ça participe de la statistisation du football) et appliquent bêtement la jurisprudence : excès d'engagement pieds en avant = carton. Main décollée = faute. Ça leur évite de recourir à la VAR pour juger à tête reposée car le vrai souci est là : les arbitres ne veulent pas être déjugés par la VAR (il semble qu'il y ait eu du rififi entre Nantes et Nice, à cet égard). D'après ce que j'ai compris de la règle, pourtant, la main décollée du corps n'est fautive que si la posture n'est pas "naturelle". Il n'y a donc clairement pas péno sur Nicolaisen (bien que celui-ci fasse une grosse connerie sur l'action, au demeurant).
  22. C'est l'inconvénient d'être au canapé plutôt qu'au stadium; ou alors, c'est que j'ai mauvais esprit (les deux son compatibles). Mais moi je me suis dit, sur le coup "quel carton débile". Et quand il s'est fait expulser, je me suis dit "quel arbitre débile" sans oublier de me rappeler comment il avait pris ce premier carton. J'envie les romantiques et je savoure, moi aussi, les moments de poésie. Mais au bout du bout, je demeure un comptable. Et je constate que dans la course au maintien, tout ça ne rapporte qu'un point alors qu'on en tenait trois...
  23. Le carton de Nicolaisen, c'est pas une "prise de risque" : c'est une connerie pure et simple même si c'est une connerie extrêmement fréquente. Il réussit à éliminer deux mecs (ce qui est méritoire) et bien sûr, pousse trop le ballon sur la suite de l'action. Et au lieu de laisser filer (ce qui réclame une lucidité exemplaire, c'est vrai), il fait comme tout le monde dans ce cas là, à savoir qu'il s'emballe parce que ça le gave de finir un aussi joli mouvement aussi gauchement. Et il récolte ce que chacun récolte sur ce type d'action.
  24. Visionnaire... C'est devenu ça, en effet. À force de voir de "l'interprétation" partout, de dénaturer le VAR, on a des arbitrages de ce type. Plus de l'arbitrage, en réalité : de l'arbitraire...
  25. Un match SO TFC... Finalement, mieux on joue, moins on marque de points. J'avais trouvé la victoire heureuse, contre Angers. Là, je trouve qu'un point, ce n'est pas cher payé même si, naturellement, on peut tout perdre en fin de rencontre. Pendant une heure (moins dix minutes strasbourgeoises en première période), le TFC nous a gratifiés d'un football de rêve. Comme d'habitude serait-on tenté de dire mais peut-être un peu mieux que d'habitude, encore. Durant les 10 mn de domination strasbourgeoise en première période, j'ai serré les fesses tant notre adversaire domine dans le registre du duel (comme d'habitude aussi...). Mais progressivement, le TFC impose son football de qualité supérieure, ses enchaînements au milieu, son jeu sans ballon, ses appels incessants, tout ça sur un tempo et avec un engagement que j'ai trouvés particulièrement intenses. Pendant une heure, ce TFC m'a fait bander. Vivacité, fluidité, intensité. Combien d'équipes de L1 sont-elles capables de jouer un football pareil ? Et comme toujours en pareil cas de figure, n'a manqué que la finition. On a donc retrouvé le TFC inspiré mais stérile du début de saison, "la faute à" un Aboukhlal maladroit (et manifestement pas à l'aise avec les contrôles en pleine course) et, plus fondamentalement, à notre jeu atypique, sans avant-centre. Car au regard du jeu pratiqué aujourd'hui, même Dallinga aurait peut-être pu faire quelque chose... Or, ne marquer que deux fois quand on est aussi dangereux dans le jeu et aussi friable défensivement, ce n'est pas suffisant. Il aura fallu le coaching de Stéphan et l'entrée de Mothiba -pas la première fois que ce garçon nous fait mal, si j'ai bonne mémoire- pour renverser du tout au tout un match qu'on pouvait donner l'impression de maîtriser (mais il faut ne rien connaître à ce TFC là pour croire que deux buts d'avance lui donnent la moindre marge). Pendant ce temps là, comme d'habitude toujours, Montanier a un temps de retard. Notre coach est un orfèvre ayant construit une remarquable identité de jeu. Mais il ne sait pas gérer le cours d'une rencontre ; il subit au lieu d'anticiper, alors qu'on sait que nos joueurs flanchent à l'heure de jeu. Ce qui devait arriver est donc arrivé. Le premier but strasbourgeois est un modèle de tout ce qu'il reste à faire au TFC pour passer le cap que mériterait son talent : beau mouvement offensif toulousain ponctué par une perte de balle; Brecht se jette (connement) dans les pieds du DC strasbourgeois qui a trois quarts d'heure pour relancer court; Spierings trottine en regardant le relais strasbourgeois donner à Diallo, qui fixe Rouault, positionné trop haut. Renversement d'aile, centre, but. Toute notre équipe subit, attend que le copain fasse l'intervention qu'il faut, ne se replie pas... Brecht est excessif dans l'engagement, Spierings est insuffisant. Un blackout collectif, une perte totale de lumière, sanctionnés comme il se doit par une équipe de L1 qui n'est assurément pas au mieux mais qui compte dans ses rangs quelques mecs pouvant planter à partir de pas grand-chose (une équipe lambda de L1, en somme). Le reste s'ensuit et se trouve surtout marqué par l'arbitrage. L'arbitra t-il besoin de sortir Nicolaisen, sur sa main involontaire ? Qu'il siffle péno là-dessus, on peut toujours le contester sur le fond mais on sait bien que main décollée = péno. Mais carton, franchement ? . En même temps, ce même arbitre compense quelques minutes plus tard, en ne sifflant pas péno sur Rouault. Et on garde notre point, notre invincibilité au stadium, face à un adversaire qu'au final, la charrette ne devrait pas concerner (ne serait-ce que parce que Strasbourg dispose d'un gardien très supérieur à sa défense...). Ces Strasbourgeois sont décidément un adversaire frustrant : car il me semble que lors d'une de nos dernières saisons en L1, un TFC-Strasbourg avait connu un sort assez analogue à celui d'aujourd'hui (un nul 2-2 obtenu par l'adversaire dans les arrêts de jeu). C'est rageant car au vu du football produit, ce TFC aurait mérité qu'on l'encense, qu'on s'enthousiasme de son potentiel plutôt que de nous laisser sur le goût amer d'être (encore) passé à côté de quelque chose de franchement bien...
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.